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Chapitre 5

En se réveillant Maxime eût d'énormes maux de tête l'empêchant de totalement ouvrir les yeux.
Il ne se souvenait pas de ce qui s'était passé la veille, tout était flou. Il tenta alors de se relever pour voir où il était, mais une douleur foudroyante le fit retomber immédiatement.

Il releva uniquement la tête cette fois ci, il reconnu son salon. Il vit, abandonnées sur la table, de nombreuses bouteilles. Pendant son observation de la pièce un courant d'air vint le faire frissonner, il se rendit alors compte qu'il était complètement nu ; soudain des bribes de souvenirs de la veille lui revinrent. En se remémorant tout cela ses joues prirent une teinte rosée. 

En cherchant à arrêter d'y penser il se rendit compte d'un détail plus ou moins étrange ; Léo n'était plus ici. 

Maxime essaya du mieux qu'il pu de se lever, en serrant fortement les dents, il y parvint, difficilement mais il y parvint. 

Il parcouru premièrement le rez-de-chaussée, le niveau où il était, tout en appelant son ami. Ne le trouvant pas, il pensa alors qu'il devait être monté pour prendre une douche, le garçon brun se mit alors à monter l'escalier, tout en se retenant pour ne pas hurler à chaque pas qu'il faisait, une fois arrivé à l'étage, il explora entièrement toutes les pièces mais ne trouva pas plus celui qu'il cherchait. 

Maxime se dit alors qu'il allait aller chez lui. Il était tard en même temps, ce n'était pas impossible que Léo soit donc rentré pour ne pas inquiéter sa mère. Je jeune homme commença alors a descendre les escaliers tout en grognant de douleur, mais ce n'est qu'une fois arrivé à la moitié de celui-ci qu'il se rendit compte qu'il ne pouvait pas sortir ainsi, il avait oublié qu'il était toujours nu. 

Il râla avant de faire marche arrière et de remonter une nouvelle fois l'escalier, il passa rapidement dans sa chambre attraper quelques vêtements puis parti vers la salle de bain. Il lâcha nonchalamment les habits sur le bord du lavabo. Il voulu se déshabiller mais se rappela une nouvelle fois qu'il était déjà déshabillé. Il entra alors silencieusement dans la douche et commença à se laver en tentant de ne pas faire trop de mouvement afin de ne pas se retrouver à hurler bêtement de douleur seul dans sa salle de bain résonnante. 

Une fois habillé il reparti en direction de l'escalier, mais avant de commencer à le descendre il s'arrêta et réfléchi à ce qui pourrait lui être utile à l'étage, pour qu'il n'ait pas à remonter une nouvelle fois dans son état actuel, mais il ne vit rien à récupérer ; il descendit alors, se mordant la lèvre inférieure pour éviter d'hurler. Une fois arrivé en bas de l'escalier il essuya vivement les larmes de douleur qui avait perlé aux coins de ses yeux avant de se diriger vers la porte d'entrée tout en attrapant rapidement ses clefs. 

Il sortit de chez lui et se dirigea lentement vers la maison de son meilleur ami en se retenant de crier la douleur immense qu'il ressentait. Il arriva chez lui et se décida a toquer à la porte au bout de cinq longues minutes d'hésitation intense, à se poser tout un tas de questions du type "et est-ce qu'il est partit volontairement et qu'il ne veut plus jamais me revoir". 

A peine eut-il effleuré la porte que celle-ci s'ouvrit immédiatement sur la petite femme ronde qui n'était autre que la mère de Léo, un peu paniquée mais tentant de ne pas le montrer. 

— Oh Maxime ! Vient avec moi dans le salon, j'allais venir te voir. La mère de son ami avait parlé très rapidement, ce qui fait que Maxime eut du mal à comprendre ce qu'elle disait, mais grâce à sa manie de faire beaucoup de signes lorsqu'elle parle, cela l'aida à comprendre qu'il fallait qu'il la suive.

Maxime entra alors dans la maison pendant qu'elle refermait la porte derrière lui, il la suivit dans le salon où elle lui fit signe de s'asseoir, mais il ne le fit pas réfléchissant d'abord a la douleur que cela lui procurerait. 

— Tu ne t'assieds pas Maxime ? 

— Oh heu non, je hum c'est pour me muscler les jambes et m'habituer a rester debout. Mentit-il de façon hésitante. 

— Oh d'accord, attends moi là il faut que je te montre quelque chose. 

Avant que la femme ne sorte de la pièce, Maxime l'attrapa par le bras et la retint afin de la questionner sur son ami. 

— Excusez moi, mais en fait si je suis venu, c'était pour vous demander si vous saviez où était Léo... 

La mère de son ami le regarda alors dans les yeux avant de rapidement baisser la tête. 

— Si je voulais te parler c'est justement pour ça. Il a disparu et n'a laissé qu'une lettre qui t'es adressée. Je n'ai pas voulu la lire au cas où il te dise des choses qui ne  me regarde pas. La femme se tut avant de reprendre. Je peux aller chercher la lettre ? 

Maxime lâcha alors le bras qu'il tenait tout en s'excusant de nombreuses fois sans même remarquer qu'elle n'était déjà plus là, il ne s'arrêta que quand elle revint et qu'elle remua l'enveloppe devant son visage. Il secoua alors la tête rapidement puis pris la lettre dans ses mains et s'assis machinalement sur le fauteuil se trouvant derrière lui ; il avait malheureusement oublié qu'il était sensible et grimaça alors au moment où son délicat fessier rentra en contact avec l'assise du siège. 

Il souffla pour tenter d'évacuer la douleur sans même prêter attention a la pauvre femme qui n'avait pas envie d'en savoir plus sur la provenance de cette douleur. 

Au bout de quelques minutes où il respirait de plus en plus fort il finit par se calmer et tourna l'enveloppe dans ses mains en la regardant. Il vit que son nom était effectivement marqué dessus à l'encre violette qu'utilisait bien souvent Léo pour écrire. Il retourna alors la pochette de papier pour pouvoir l'ouvrir et voir se qui était écrit à l'intérieur, et donc découvrir les raisons de sa disparition.

Il tira délicatement sur le papier et le déplia pour pouvoir lire ce qui avait été écrit dessus. 

 "Maxime, désolé de partir comme ça,
Je sais que de simples excuses comme ça ne vont pas suffire

 et que tu vas forcément m'en vouloir, 

Je ne pars pas volontairement, enfin si, de moi même, mais j'ai de bonnes raisons ;
Oui, je sais que c'est extrêmement cliché, mais en soi

on ne peut pas vraiment sortir des clichés existants, 

Donc voilà, je m'en vais pour vous protéger, toi et ma mère,
Je suis désolé de te laisser juste après  ça . Ce n'était pas prévu au programme
Je ne pensais pas que tout cela arriverait, je devais partir aujourd'hui et pas coucher avec toi,

si j'avais su tout ça plus tôt ça aurait changé beaucoup de choses mais comme tu le sais

 je ne le savais pas, je m'en excuse Maxime, t'es l'une des personnes que j'aime le plus,

On se reverra surement, donc m'oublie pas je débarquerai chez toi un jour

 quand j'aurai tout réglé.

M'oublie pas Max, et prend soin de toi

Le p'tit con du coin, Léo"

Sans qu'il ne s'en rende compte, pendant sa lecture Maxime s'était mis a pleurer, chose qu'il ne remarqua qu'au moment où de grosses larmes commencèrent à tomber sur la feuille qu'il tenait entre les mains. Il releva alors la tête lentement et découvrit qu'à cause de ses larmes la femme en face de lui était complètement paniquée tout en le fixant, espérant une réponse pour savoir pourquoi son fils avait disparu. 

— Il ne reviendra pas. Maxime se leva rapidement en froissant la lettre en même temps qu'il serrait le poing. Il ne reviendra jamais, il est partit faire sa vie ailleurs. Désolé Madame, mais je doit rentrer chez moi. Je reste à votre disposition en cas de besoin. 

Ce fût sur ces mots que Maxime partit en silence de la maison, laissant la pauvre femme seule désormais en larmes. Une fois sortit de la maison il se mit a courir jusqu'à la sienne. 

Les larmes dévalant de ses yeux créèrent un brouillard devant lui, alors il ne vit pas le lampadaire vers lequel il fonçait, et ne s'en rendit compte qu'une fois au sol ; le choc entre le poteau lumineux et son crâne résonna dans toute la rue. Les larmes redoublèrent d'intensité et Maxime se releva en vitesse pour aller chez lui. Il ouvrit la porte et ne pris pas la peine de la verrouiller, il couru dans sa chambre et se glissa dans le coin entre son lit et le mur. Le même coin où il se retrouvait tous les jours à une certaine période. 

Il se recroquevilla en boule, les mains maintenant sa tête, basculant tout son corps d'avant en arrière ne cessant de répéter des "je le déteste". Au bout de cinq minutes, essoufflé, il cessa de répéter la même phrase en boucle et glissa son bras sous son lit, il la trouva, toujours à la même place. Il l'attrapa et la posa devant lui, il l'observa pendant quelques instants avant de tendre le bras vers la boîte légèrement recouverte de poussière pour l'ouvrir. 

Comme avant, il attrapa la petite lame qui l'attendait toujours bien sagement à l'intérieur et la pris fermement dans sa main. Machinalement il se mit a tracer des traits, au fur et à mesure qu'il traçait sa force s'amplifiait, et les marques devenaient de plus en plus profondes. 

Maxime se mit à trembler, beaucoup, le sang dégoulinait au sol, sa tête lui faisait horriblement mal, mais il continuait. Il commençait à entendre un bourdonnement perpétuel dans sa tête, plus le temps passait plus il s'intensifiait. Il ne s'entendait plus, il n'entendait plus que le bourdonnement sourd, il n'entendait plus ses sanglots pourtant bien présents. Il ne sentait qu'à peine ses bras, son corps était lourd et sa tête le tiraillait énormément, ses traits n'étaient plus droits à cause de ses tremblements interminables. Il perdait ses sens, il ne sentait plus son corps, sa tête lui faisait mal. 

D'un coup la lame tomba au sol dans un petit tintement délicat, suivit d'un gros bruit sourd. Maxime était tombé, son corps inconscient au sol, la lame à côté de lui non loin de sa main. 

Quelques heures plus tard il cligna des yeux en se réveillant, une grosse douleur au niveau de sa tête et du sang tout autour. Il se releva lentement et difficilement et se dirigea vers la salle de bain en silence tout en se tenant au mur pour ne pas tomber à cause des vertiges qu'il avait depuis le moment où il s'était relevé. Il arriva péniblement dans la pièce et s'assit rapidement sur les toilettes avant de s'effondrer. 

Maxime soupira un bon coup avant de regarder ses bras, et de constater qu'ils étaient très amochés. Il se pencha difficilement pour attraper des bandages et enveloppa ses bras avec le tissus tout en serrant les dents, le contact avec les bandes le brûlait énormément. 

Une fois ses bras recouverts, empêchant désormais le sang de couler au sol, Maxime se leva et se regarda dans le miroir, il avait une mine affreuse. Un grand cercle rougeâtre au milieu du front était resté à cause du lampadaire dans lequel il avait foncé auparavant. Ses yeux étaient complètement rougis par les larmes et cernés par la fatigue. Il soupira encore une fois avant de se diriger vers l'escalier, où il fut à nouveau pris par des vertiges, alors il s'assit au sol, et descendit ainsi marche par marche, ayant tout de même une certaine douleur au niveau du fessier. 

Dès qu'il fut arrivé en bas de l'escalier il se dirigea rapidement vers le congélateur et en sortant une poche de glace qu'il déposa sur son crane avant d'aller s'allonger sur le canapé en fermant les yeux et en repassant tous les évènements en boucle dans sa tête. Le pauvre Maxime fut à nouveau pris d'un terrible mal de crane et quelques larmes recommencèrent à couler le long de ses joues. Au bout de quelques minutes il finit pas s'endormir silencieusement. A force de chercher des solutions il s'était plus épuisé qu'autre chose. 

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