Chapitre 4
Les deux garçons passèrent leur année ensemble, ils arrivèrent au lycée tout aussi proche l'un de l'autre si ce n'est plus.
Ils eurent la chance de se retrouver dans la même classe ce qui leur permis de se voir régulièrement.
Un soir, tard dans la nuit, Maxime repartait de chez Léo ; il arriva devant la porte de sa maison tout joyeux. Il ouvrit la porte en silence pour ne pas réveiller son père qui devait sûrement déjà dormir. Il entra en faisant tout aussi peu de bruit.
Il alluma l'option torche de son portable et l'utilisa pour s'éclairer et se déplacer en direction de la cuisine afin de boire un verre d'eau. En avançant à tâtons il effleura une feuille de papier traînant sur le plan de travail de la cuisine, il dirigea alors sa lampe en direction de ce mystérieux papier, il reconnu bien vite l'écriture si particulière de son père.
"Maxime, je ne serai pas là ce soir je vais faire des heures supplémentaires, à demain.
Passe une bonne soirée"
Après avoir lu cela, Maxime reposa le papier et prit un verre dans le placard, il le remplit d'eau et finit par le boire.
Il partit ensuite s'installer dans son lit afin de dormir. Avant cela il échangea quelques derniers messages avec son ami.
Il déposa son téléphone à côté de sa tête avant de fermer les yeux doucement et de s'endormir en silence.
Le lendemain son téléphone se mit à sonner, ça ne le réveillait pas mais la personne qui tentait de le joindre n'abandonnait pas et continuait d'essayer. Au bout d'un certain temps Maxime finit par ouvrir les yeux, les appels avaient cessés peu de temps avant. Il attrapa machinalement l'appareil qui vibrait un instant plus tôt, les yeux mi-clos il regardait l'écran voulant voir l'heure qu'il était, c'est là qu'il découvrit plusieurs appels manqué.
Il déverrouilla son portable en vitesse et s'empressa de rappeler le numéro inconnu.
Les bips résonnaient, aux yeux de Maxime ça lui semblait durer des heures,
— Bonjour ? Commença Maxime timidement. Vous avez tenter de me joindre plusieurs fois je crois...
— Oui, effectivement, je devais vous annoncer que votre père était à l'hôpital. Lui répondit la voix étrangère sur un ton très calme et posé.
— Comment ça ?! S'emporta Maxime. Dans quel hôpital ? J'arrive au plus vite !
Maxime se leva en vitesse de son lit et se préparait, toujours son téléphone à l'oreille, attendant que l'homme au bout du fil lui donne l'adresse.
— Malheureusement Monsieur, c'est trop tard, votre père est décédé dans la matinée, à cause de ses blessures. Continua la voix sur un ton tout aussi calme que précédemment.
Le jeune garçon cessa tout mouvement, la bouche entrouverte il fixait le mur ne sachant quoi dire, il était figé, son bras tomba, son téléphone chuta également en se brisant lorsqu'il rentra en contact avec le sol, ce qui coupa l'appel.
Peu de temps après, les jambes de Maxime arrêtèrent de le tenir, il s'effondra au sol, en larme.
Il eût à peine la force de resserrer ses jambes contre son torse et de s'adosser au mur, il était tétanisé.
Il resta dans cette position toute la journée, ne bougeant pas d'un pouce, toujours en pleurant, se demandant au passage ce qu'il avait pu faire pour que la vie soit si peu charitable avec lui.
Dans son état il n'entendit pas la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer, il n'entendit pas non plus les pas de la personne qui montait les escaliers. Lorsque cette même personne toqua à la porte de sa chambre il eut un hoquet de surprise.
— Maxime ? S'inquiéta la voix derrière la porte.
Maxime reconnu la voix de son meilleur ami, il avait du s'inquiéter toute la journée de ne pas avoir eu de nouvelles. Le jeune orphelin effondré tenta de parler mais aucun son ne sortit, sa gorge était nouée.
La porte s'ouvrit doucement et Léo parcourut la pièce du regard jusqu'à voir Maxime recroquevillé en boule contre le mur, il se précipita sur lui et le pris dans ses bras ; il ne posa pas de question, il les garda pour plus tard, il était clair que son ami ne pourrait pas lui répondre dans l'état où il se trouvait pour le moment.
Les deux garçons restèrent dans cette position un moment, le blond caressait lentement le dos du brun pour tenter de le calmer, ce qui eut l'effet escompté, Maxime était en train de se calmer petit à petit.
Les larmes silencieuses continuaient leur traversée sur les joues du plus jeune homme bouleversé.
— Merci... Souffla-t-il dans le cou de Léo.
Le plus grand des deux se décala légèrement, pris la tête de Maxime dans ses mains et essuya quelques larmes avec son pouce.
— Max, qu'est ce qu'il s'est passé ? Demanda Léo d'une voix douce laissant tout de même entendre son inquiétude.
Maxime regardait son ami en silence, il n'arrivait pas à parler, il le voulait, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Les larmes recommencèrent à couler redoublant de vitesse.
Léo souffrait de voir son meilleur ami comme cela, ça lui déchirait le cœur, il ne pouvait le supporter, il resserra son étreinte entourant le petit brun avec ses bras.
— Je ne te forcerai pas à parler Max, mais essaie de te calmer si tu y arrives...
Maxime sourit, à travers ses larmes il souriait, il tentait de se calmer, c'était compliqué mais il y parvint, bien que quelques larmes persistantes continuaient de ruisseler jusqu'à son menton.
Le plus grand avait bien vu que son ami s'était calmé, mais il ne voulait pas le lâcher, il voulait rester comme ça, il voulait rester avec lui, le garder dans ses bras, l'entourer de toute sa tendresse. Il ne voulait plus le voir triste.
Au bout de quelques minutes ils furent obligés de se lâcher. Aucun des deux ne voulaient se séparer de l'autre, ils étaient bien dans leur position, mais il le fallait. Ils ne pourraient pas rester ainsi éternellement, et puis ils devaient bien avouer que le sol n'était pas ce qu'il y avait de plus confortable dans cette pièce.
Maxime regarda Léo dans les yeux avant de tenter de se lever. Une fois fait il tira le plus grand pour le relever en faisant un sourire forcé.
— Vient, on va se poser dans le salon je vais te raconter.
Les deux garçons descendirent l'escalier rapidement, Léo s'installa dans le canapé tandis que Maxime attrapa une bouteille et deux verres dans un placard.
Léo le regarda intrigué.
— Je vais avoir besoin d'aide pour te raconter. Dit simplement Maxime en posant deux autres bouteilles sur la table.
Il remplit les deux verres en faisant des mélanges étranges avec les liquides des différentes bouteilles. Il semblait savoir ce qu'il faisait.
Il finit par tendre un verre à Léo, une fois que le plus grand l'eut pris le plus petit but rapidement son verre avant de s'asseoir à côté de son ami.
Pendant que Maxime entama son récit en débutant par les appels qu'il avait reçu le matin même, Léo commença quant à lui à boire dans le verre que son ami lui avait tendu. À peine en eut-il bu une gorgée qu'il ressentit un long frisson parcourir tout son corps.
Le plus petit continuait de raconter son histoire tout en buvant quelques verres de plus, ses propos devenait de plus en plus étranges. Les faits réels se mélangeaient à d'autres faits.
Le principal avait été annoncé mais des détails supplémentaires complétaient le récit, bien que ceux-ci ne soient pas véridiques. Une crise de rire leur vint, ils commençaient tous les deux à délirer et à rire, beaucoup rire.
— Et donc mon père est mort ! Conclut-il entre deux fous rires.
Des larmes recommencèrent à couler le long de ses joues, et son rire cessa peu à peu. Léo le remarqua et le pris immédiatement dans ses bras, commençant à caresser son dos en silence.
Maxime arrêta de pleurer et se recula légèrement, il regarda le visage de Léo en silence. Ils restèrent ainsi durant quelques minutes, jusqu'à ce que Maxime brise le silence.
— Léo, je crois que je t'aime.
— Moi aussi Max.
Le plus petit baissa légèrement le regard.
— Non Léo... Je t'aime plus que ça, pas comme toi.
— Maxime, j'ai dit que je t'aimais, et je t'aime comme toi. En finissant sa phrase Léo resserra ses bras autour du dos du brun pour le rapprocher, et il conclut en l'embrassant.
Léo glissa dans le canapé et se retrouva allongé sous Maxime, toujours en train de l'embrasser. Le plus grand remonta une main vers la nuque du brun afin d'amplifier encore plus leur baiser.
Le plus petit entrouvrit ses lèvres pour offrir pleinement sa bouche au baiser du blond.
Au bout de quelques instants les deux furent obligés de se séparer par manque d'air. Ils se regardèrent un moment, se dévorant des yeux avec leur regards pleins d'envie.
Maxime se pencha et commença à mordiller le cou de son ami, y laissant quelques traces violacées.
Léo se leva légèrement et fit basculer Maxime pour se retrouver au dessus de lui.
Il continuait de le regarder, ses yeux plongés dans ceux du plus petit. Il descendit son regard lentement, tout en passant ses mains sous le haut du brun, commençant à caresser son torse sensuellement.
Le plus petit frissonna au contact du blond, celui ci sourit tout en continuant.
Le plus grand retira rapidement le haut du brun tout en observant son torse magnifiquement sculpté.
Maxime tourna la tête pendant que ses joues prenaient une teinte cramoisi.
Léo se pencha et embrassa légèrement la base de son cou, pour ensuite continuer ses baisers en descendant tout le long de son torse, lentement pour faire languir d'envie son ami.
Le blond se redressa légèrement et regarda Maxime, toujours aussi rouge, qui regardait le sol.
— Max, regarde moi.
Le brun tourna légèrement la tête et regarda Léo, tentant de le fuir du regard, mais le plus grand attrapa le menton du plus petit délicatement et l'embrassa silencieusement en souriant. Un sourire se dessina sur le visage de Maxime sous les lèvres de son amant.
Maxime, encouragé par son état alcoolisé, décala Léo de ses lèvres et lui retira vivement son haut avant de commencer à lécher le creux de son cou.
Léo se mit à rire doucement, il repoussa délicatement Maxime contre le canapé et se pencha à côté de son oreille.
— Du calme mon cœur~ Lui murmura-t-il d'une voix suave.
Un frisson de plaisir fit vibrer le corps du plus jeune ce qui fit une fois de plus sourire le plus grand, il était fier d'être celui qui mette son "ami" dans un état pareil.
Les deux jeunes hommes continuèrent de se murmurer nombres de mots doux tout en se répétant de nombreux "je t'aime" de plus en plus sensuellement.
Le temps passa et sans même s'en rendre comptent ils finirent tout deux complètement nus. L'un contre l'autre à s'embrasser langoureusement ils se sentaient affreusement bien.
Aucun des deux ne voulaient stopper ça, ils s'aimaient vraiment et ne se lâcheraient plus.
Après plusieurs minutes à s'être regardé en silence, d'un regard ils s'avouèrent qu'ils en voulaient plus.
Bien que Maxime avait un peu peur, il le voulait vraiment alors il acquiesça tout en fixant les yeux de Léo.
Léo l'embrassa alors une dernière fois pour tenter de le rassurer, il le pénétra en même temps espérant ne pas lui faire trop de mal.
Le plus jeune pour ne pas crier face à la douleur mordit ce qui se trouvait fasse à lui, il mordit donc la lèvre inférieure de son amant.
Après la douleur quelque peu atténuée Léo commença à effectuer quelques mouvements provoquant les gémissements du plus jeune.
Au bout de quelques minutes, chacun emplis de joie, ils s'endormirent l'un contre l'autre, un grand sourire aux lèvres.
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