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10.

FLASHBACK

Je baisse les yeux au sol, complètement démunie. Je l'ai blessé, encore. Le seul problème c'est que j'étais tellement sous le choc que je n'ai pas pu lui répondre. Je me tourne et distingue sa silhouette. Il lui faudra encore quelques minutes avant de rejoindre le feu.

Il est amoureux de moi. Et moi? Je ne m'étais pas posé la question. Pour moi, ce n'était qu'une relation d'été, comme nous l'avions prévu. Je n'avais pas envisagé autre chose. Il me prend de court. 

Mais, je ne veux pas le perdre juste à cause de ce silence. Je tiens trop à lui. Si je l'aime, je n'en sais rien. Mais, il compte beaucoup pour moi. J'éprouve beaucoup de sentiments envers lui, c'est vrai. Je ne suis pas certaine que ce soir de l'amour mais, je l'apprécie vraiment. Je ne réfléchis pas une seconde de plus et je me mets à courir pour le rejoindre. J'appelle son nom et il se retourne, attendant que je le rejoigne. Ce que je finis par faire, essoufflée. Je m'octrois quelques secondes, histoire de reprendre mon souffle avant de prendre la parole. Son regard est à la fois inquiet et rempli d'espoir.

- Bastian, écoute moi. Je ne veux pas te perdre pour si peu. Je ne sais pas exactement ce que je ressens pour toi alors, je ne peux pas répondre clairement à ce que tu m'as avoué. Mais, ce que je peux te certifier, c'est que je tiens vraiment à toi. J'aime passer du temps en ta compagnie. J'aime être avec toi. 

Un petit sourire orne son visage tandis qu'il passe un doigt sur ma joue.

- Je ne te demande pas de me répondre tout de suite si tu n'es pas prête Alia. Je pensais important que tu le saches, c'est tout.

J'acquiesce, penchant la tête pour approfondir le contact avec sa main.

- Je ne voulais pas t'effrayer.

Je ris doucement devant son air inquiet.

- Ce n'est pas ça, c'est simplement que je ne m'y attendais pas.

Il enroule ses bras autour de ma taille et me colle à lui pour un baiser tendre.

- Retournons avec les autres, murmure-t-il.

Et c'est exactement ce que nous faisons, son bras autour de mes épaules et le mien serpente autour de sa taille.

PRESENT

Je ne peux pas m'empêcher de sourire en me remémorant ce moment si spécial. Et c'est toujours souriante que je croise le regard de Bastian.

- Je peux savoir ce qui te fait sourire? demande-t-il, le visage fermé.

Je me vois mal lui répondre : la première fois que tu m'as dit je t'aime. Ce ne serait pas vraiment approprié à la tension qui règne entre nous depuis que nous nous sommes revus, avant ce braquage. Donc, je lui réponds tout autre chose.

- Rien du tout.

Il fronce les sourcils et je remarque immédiatement qu'il ne me croit pas. Mais qu'importe. Je n'ai pas à me justifier face à lui.

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Sans vouloir t'offenser, pourquoi est-ce que tu me parles gentiment tout d'un coup?

Je me rembrunis de suite et croise les bras sur ma poitrine.

- J'espère que tu en as profité parce que c'était la dernière fois, je lui rétorque froidement.

- Ça m'étonnait aussi, marmonne-t-il.

- Tu trouverais logique que je t'accueille à bras ouverts après ce que tu m'as fait?

- Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé Alia, réplique-t-il froidement.

C'est la première qu'il utilise ce ton avec moi depuis que nous sommes enfermés ici contre notre gré. Il semble clairement perdre patience. Je ne sais pas si c'est moi ou bien cette situation plutôt cocasse, il faut le dire.

- Arrête de me juger coupable parce que je suis peut être responsable mais pas entièrement, me dit-il presque glacialement.

Mes yeux s'écarquillent devant sa révélation. Comment ça? Il ne serait pas seul responsable? Se rendant compte du ton qu'il a employé, ses traits s'adoucissent.

- Excuse-moi. C'est simplement que le fait de te voir ici et de nous retrouver en plein braquage de banque, me perturbe quelque peu.

Je ne lui réponds pas. Pour la seule raison que je ne parviens pas à comprendre. Pour moi, il m'avait trahie et abandonnée. Point. Alors, pourquoi énoncer la part de responsabilité de quelqu'un d'autre dans ce cas? Je fronce les sourcils.

- Quoi? je demande finalement.

- Je ne vois pas ce que tu ne comprends pas. Tu le vis normalement toi que nous soyons bloqués ici avec-

- Je ne te parlais pas de ça Bastian, je le coupe.

Il me fixe silencieusement quelques instants. Je sais qu'il a tout à fait compris.

- Réponds-moi.

- Je croyais que tu ne voulais pas savoir de quoi il en retournait, objecte-t-il en haussant un sourcil.

- Je ne voulais pas entendre tes explications. Mais, maintenant que tu viens de me dire qu'il y avait quelqu'un d'autre, tu ne peux pas t'arrêter là.

- Je vois. Donc, tu te fiches pas mal de moi, tu veux simplement savoir qui est l'autre personne impliquée, c'est ça? s'agace-t-il.

- J'ai le droit de savoir, non? je demande en tentant de rester calme.

- Tout à l'heure, tu ne voulais rien entendre, me fait-il remarquer.

- J'ai changé d'avis! je m'exclame.

Ayant oublié où je me trouvais, je me rends compte que j'ai trop élevé la voix. Stephen se tourne vers moi et je prends peur. Dan n'est plus ici, il pourrait appuyer sur la détente cette fois-ci. Sans pouvoir m'en empêcher, je baisse la tête et me recule au maximum contre le mur pour m'éloigner de lui. Mais rien ne vient. J'ose relever un peu la tête pour remarquer qu'il discute avec Cédric sans faire plus attention à moi.

- Je ne le laisserais pas te toucher, me murmure Bastian en serrant les poings.

Si bien que ses phalanges deviennent blanches.

- Je ne te comprends vraiment plus.

Et c'est vrai. Un coup il hausse le ton et me reproche de ne pas penser à lui. Et la fois d'après il me promet de me protéger. Il regarde ses mains, mal à l'aise.

- Je ne sais pas quoi te dire Alia.

- Pourtant, depuis que nous sommes là, tu ne veux qu'une chose : me parler.

- C'est vrai. Mais, si je dois tout te dire maintenant, je vais devoir tout te résumer. Il me faudra plus de quelques minutes pour que tu saches tout.

La situation est-elle complexe à ce point?

- Alors, que proposes-tu?

- Tout faire pour sortir d'ici puis tout te dire. Tu en feras ce que tu veux après.

Il titille ma curiosité, me laissant sur ma fin. Je me retrouve extrêmement frustrée.

- Il est temps de commencer le plan, déclare Stephen. 

Je sursaute. J'étais tellement prise dans ma discussion avec Bastian que je ne l'avais pas vu se rapprocher autant de nous.

- Qui s'en charge? demande-t-il à Cédric.

- Je vous l'ai dit pourtant, je ne suis pas d'accord avec ça.

- Donc, si je comprends bien, c'est à moi de me taper le sale boulot.

Cédric ne lui répond pas. Il regarde ailleurs, mal à l'aise. Quel est leur plan? Que s'apprêtent-t-ils à faire?

- Très bien. Mais, dans ce cas, tu choisis.

Cela semble le faire réagir puisqu'il lève rapidement la tête, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte.

- Tu le fais ou tu choisis?

- Mais... Non.

- Quoi? Que viens-tu de dire? lui demande froidement Stephen.

Cédric recule de quelques pas, devenant légèrement pale. Mais que préparent-ils? Et pourquoi Cédric semble-t-il si effrayé? 

- D'accord, je vais choisir,  bégaye-t-il.

- Bien.

Ils s'avancent à nouveau vers nous. Et mon sang se glace lorsque je comprends. Stephen sort son arme et la charge. Cédric doit choisir. Choisir quoi? Ou plutôt qui. Tout simplement la personne que Stephen va tuer. J'ai vécu l'expérience une fois. Sentir la froideur de l'acier d'une arme sur sa tempe n'est pas quelque chose qui s'oublie facilement. La chance va-t-elle être de mon côté cette fois-ci?

- Dépêche-toi! s'exclame Stephen, perdant visiblement patience.

Une femme à ma droite lâche un cri de terreur et se met à trembler violemment. Tout le monde commence à paniquer. En même temps, qui ne le ferait pas dans de telles circonstances? Je regarde partout, mais pas Cédric. C'est comme lorsque j'étais en cours. Le professeur voulait que quelqu'un aille au tableau. A ce moment-là, nous faisions tout ce qu'il fallait pour ne surtout pas croiser son regard. Si, par malheur, nous le faisions, nous savions pertinemment qu'il nous enverrait faire ce fichu exercice de maths au tableau.

Mais, maintenant, j'aimerais beaucoup revenir à cette époque et faire un exercice au tableau mais ne pas mourir maintenant.

Mon rythme cardiaque s'affole considérablement et je tremble. Je cache mes mains entre mes genoux, ne voulant surtout pas qu'ils voient ma peur.

- Tu ne comprends pas ce que je te dis? Choisis ou alors c'est sur toi que je tirerais!

Face à la peur Cédric désigne quelqu'un sans regarder. Mon cœur bat à mille à l'heure. Il ne m'a pas choisie moi. Non. 

Stephen se place face à lui. Il le vise et tire, sans réfléchir. Pendant la détonation, mon cœur s'est arrêté de battre. Je lâche un cri et m'accroche à Bastian sans réfléchir. Immédiatement, il me serre contre lui. Et, la situation s'empire lorsque je vois qui a reçu la balle.

Ce n'est pas moi qu'il a choisi.

C'est le père d'Ethan. 

____________________________

Hum hum... *s'enfuit*

Je vous avais prévenues, non? Bon, ben, voilà une partie (et oui, seulement une partie) de ce qui pourrait faire virer ce braquage à la catastrophe. Je ne dirais rien de plus!

Enfin, j'espère que vous aurez quand même aimé le chapitre. Malgré la fin, on en apprend quand même un petit plus sur l'histoire de Bastia!

Prochain chapitre : dimanche ou lundi

TrueWordOfLove

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