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Chapitre 1

Bonjour !

Merci de me retrouver pour cette nouvelle fiction et ce nouveau rendez-vous du dimanche :)

J'espère que cette histoire vous plaira, en complétant la trajectoire d'Harry.

Je vous laisse lire le premier chapitre, très court, qui repose un peu les bases.

Bonne lecture

***

— Chapitre 1 —

15 juillet 2019

C'est une sensation très étrange que de me retrouver seul dans ma chambre d'ado. Bien sûr, j'y revenais pendant les vacances, mais cette fois c'est différent. Parce que je ne retournerai pas à Paris la semaine prochaine, ni dans deux mois, ni même dans six mois. Peut-être que je n'y retournerai jamais. Je n'en sais rien. Je ne sais plus ce que je veux vraiment. Je suis complètement perdu.

Je hisse ma valise sur mon lit pour commencer à ranger mes affaires. On a empilé mon matelas de Paris par dessus mon matelas d'ici pour éviter de le laisser moisir dans le garage, ça me fait un lit super haut. Genre, la princesse au petit pois. J'ouvre mon placard, qui est resté pendant quatre ans presque vide. Mes vêtements retrouvent leur place sur les étagères et dans la penderie.

J'ai du mal à identifier ce que je ressens. J'ai l'impression de revenir à mon point de départ et c'est déprimant. C'est un peu comme si j'avais échoué. Tout fait foirer. D'abord la prépa, puis ma licence où j'ai rien trouvé de mieux à faire que de repiquer. J'ai même pas eu la mention assez bien cette année. J'ai eu ma L3 avec un vieux 10,5. Pitoyable. Tous mes potes me détestent, à commencer par mon meilleur ami. J'ai fait du mal au mec que j'aimais et qui, par je ne sais quel miracle, avait réussi à m'aimer malgré mes défauts. J'ai détruit notre couple, je lui ai fait du mal, je lui ai dit des choses que je ne me pardonnerai jamais.

Je me dégoûte. Et quand je me vois dans le miroir installé sur la porte de mon placard, j'ai envie de me frapper. D'avoir mal. Je déteste le mec que je vois dans mon reflet. J'ai l'impression d'être devenu comme eux. Je leur ressemble tellement maintenant. À tous ces salauds, ces connards, ces bâtards. Je ne vois plus le mec trans vaguement androgyne qui avait l'air d'avoir 14 ans, je vois un homme que je ne connais pas. Que je n'ai pas envie de connaître. Comment j'ai pu en arriver là ?

Je repense aux photos de Léo et David. Difficile de passer à côté. Elles sont partout sur Facebook, sur Instagram, sur Twitter. Je savais que ça arriverait. C'était sûr. Mais ça ne m'empêche pas de crever de jalousie. Ça me bouffe, ça me ronge. Je leur en veux tellement, eux qui ont l'air si heureux quand moi je suis si seul. Je me sens con, terriblement con. Je n'aurais jamais dû sortir avec Léo, je n'aurais pas dû me laisser faire. Je savais que ça finirait mal. Je savais que je ne pouvais pas gagner. J'ai voulu être optimiste, une fois dans ma vie. J'ai voulu me donner une chance, j'ai voulu y croire. Et résultat, j'ai tout perdu.

J'étouffe. C'est physique. Je suis tellement en colère. Ça bouillonne dans mon ventre, ça me tord les entrailles. En colère contre tout. Le monde, les gens, moi, la vie. Non, j'ai la haine. Et je ne sais pas quoi faire de tout ça. Je suis si fatigué. Épuisé. J'ai envie de tout arrêter. Je voudrais pouvoir, rien qu'une minute, tout oublier. Dormir. Me reposer. Juste une minute. Mais les souvenirs tournent dans ma tête et les émotions me dépassent. Je n'arrive même pas à être triste. Je suis trop en colère.

— Harry ? Ça va ?

Je me retourne, Damien est apparu dans l'encadrement de la porte. Il a l'air soucieux avec ses sourcils froncés. Il me dévisage. Il comprend, s'avance vers moi en refermant la porte derrière lui. Il m'attire dans ses bras, sans un mot. Je n'ai pas la force de le repousser.

Les larmes me piquent les yeux. J'essaye de me contenir. Mais c'est comme une immense vague qui me submerge. Non c'est un raz-de-marée. Un tsunami qui ravage tout sur son passage et m'engloutit. Je n'arrive plus à respirer. Je pleure encore et encore. Mais pour la première fois depuis des semaines, pleurer me fait du bien. Ça me soulage. Ça m'apaise. Parce qu'il y a ces bras solides autour de moi. Pour me protéger, me rassurer, me consoler.

Je pleure jusqu'à ne plus avoir de larmes. Jusqu'à en être épuisé. Damien me soutient, m'empêche de sombrer. Ses bras me serrent si fort contre lui. Son odeur familière m'enveloppe. Je réalise soudainement que je suis rentré à la maison. Chez moi. Chez nous.

****

C'était court, mais j'espère que vous avez apprécié. J'avais besoin d'un chapitre pour poser un peu où en est Harry. Il n'est clairement pas au mieux de sa forme.

On se retrouve dimanche prochain ?

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