✨ Chapitre 35 ✨
Après la plus grosse conversation de toute mon existence, Julien repart chez lui. J'ai les larmes aux yeux, je suis moins perdue que je ne l'étais avant ; malgré ça, je reste dans le brouillard qu'est ma vie, c'est infernal.
Je referme la porte une fois Julien parti et m'en vais m'affaler sur le canapé en attendant le retour de mes parents. Mes pensées se dirigent vers mes amis qui sont sur le champ de bataille mais je les écarte pour éviter de me rendre à nouveau triste. Je zappe plusieurs chaînes à la télévision avant de tomber sur une télé-réalité. Mais la futilité des personnages et leurs disputes me donnent la nausée. Je continue donc de changer de chaînes. Lassée de tenir la télécommande, je laisse un téléfilm tourner pendant que Mélina entre dans mon champ de vision.
- Selena, essaie d'aller mettre une belle tenue, on dîne au restaurant pour mon anniversaire ce soir.
- Oh, je ne savais pas qu'on allait sortir. Je pensais qu'on mangerait ici, je souris.
Elle hausse les épaules en me répondant, toute souriante :
- J'aime qu'on mange avec classe, vois-tu ?
Je rigole avec elle.
- D'ailleurs, il y aura Marina, la petite amie d'Emery, tu pourras faire sa connaissance.
- Elle est gentille ? je demande, sur la réserve.
Je n'apprécie pas particulièrement qu'on s'approche des gens que j'aime. C'est mon petit côté possessif.
- Oui, elle est vraiment mignonne. Elle est douce, gentille, agréable, elle parle bien, elle fait des études dans une grande école de commerce. Non, franchement, elle est vraiment bien et elle rend Emery vraiment heureux.
Je me rassure en me disant qu'au moins, elle a pu changer les idées à Emery depuis ma disparition.Mais je suis jalouse qu'une autre personne que moi puisse le rendre heureux, sachant qu'on passait tout notre temps ensemble avant. Mais c'est la vie, c'est comme ça, je ne peux rien y changer.
- Au moment où on allait monter pour se changer, la porte d'entrée s'ouvre sur notre mère. On va lui dire bonjour et parlons quelques instants avant que je ne demande :
- Où est papa ?
- Il est parti chercher Romy à la gare. Emery et Marina viennent en voiture.
Je hoche la tête et notre mère nous indique d'aller nous préparer pour ce soir. On ne discute pas et montons à l'étage.
- J'ai prévenu les parents qu'on n'était pas sortie finalement, m'apprend Mélina en entrant dans ma chambre.
- Nickel alors.
Je referme la porte derrière nous après lui avoir demandé la raison pour laquelle elle est dans ma chambre.
- Je me suis dit que ce serait cool de se préparer ensemble, comme des sœurs.
- Tu as raison, faisons ça. Plutôt pantalon ou jupe ? je la questionne en ouvrant ma penderie.
- Pour moi ce sera la classique robe noire. Toi, tu es plus à l'aise en pantalon ou en robe ?
- En pantalon, sans hésiter.
Je n'ai pas mis de robe depuis le bal qui a eu lieu sur See&Luce, il y a des années. Je ne suis plus du tout habituée à porter des robes, des talons, je ne veux pas me ridiculiser ce soir, alors ce sera un pantalon pour moi.
- Tu me laisses choisir ta tenue ? me supplie ma sœur en s'approchant langoureusement de mon armoire.
- Je te fais confiance, vas y. Je te donne carte blanche.
Je m'assois sur mon lit en attendant qu'elle choisisse. Pour passer le temps, j'attrape mon téléphone (je n'ai plus du tout le réflexe de faire ça !) et remarque un message de Julien. Il est écrit : « Hey, Selena, je voulais simplement te dire que ça m'a fait extrêmement du bien de te revoir, de savoir que tu es vivante, de t'avoir aidée et d'avoir mis les choses au clair. Maintenant je sais vers quoi on va : une belle amitié. J'espère te revoir très bientôt, prends soin de toi ! ». Un petit smiley qui fait un bisou suit ce message. Je souris comme une enfant face à ce message.
- Julien est quand même une personne bien, je dis doucement tout en gardant mes yeux sur le téléphone.
- Oui, de très bien même. Tu m'étonnes que les parents l'adoraient !
- Il a vraiment tout pour lui. J'espère qu'il sera heureux dans sa vie.
Je prends le temps de bien répondre à son message en le remerciant du fond du cœur pour tout ce qu'il a pu faire pour moi, en mentionnant que les erreurs étaient de l'histoire ancienne et que je remettais les compteurs à zéro.
- Voilà ta tenue ! s'enjoue ma sœur en me posant les vêtements que le lit.
Je regarde la tenue. Elle est très simple, mais efficace et entièrement dans mes goûts. Elle a,en effet, accordé un jeans slim noir, moulant, avec un chemisier blanc, légèrement décolleté.
- Je mets quoi comme chaussure ? je demande en commençant à enfiler le pantalon.
- Je vais te ramener des petites bottines à talons plats. Je reviens !
Je finis de rentrer le chemisier dans le pantalon lorsqu'elle revient avec mes chaussures. Je les enfile et me regarde dans le miroir.
- C'est vrai que ça fait très classe et sans prise de tête. J'aime beaucoup !
Mélina se place derrière moi et commence à remonter mes cheveux avec ses mains.
- Un chignon coiffé/décoiffé t'irait extrêmement bien aussi. Tu me laisses t'en faire un pour voir ?
- Tu as carte blanche, je t'ai dit.
À vrai dire, ça m'arrange de la laisser s'occuper de moi. Ça m'évite de me prendre la tête pour des choses futiles. Je m'assois donc sur une chaise et laisse Mélina s'occuper entièrement de moi. Après la coiffure, elle insiste pour me maquiller mais je refuse. Je me rends compte qu'il n'y a rien de plus beau que la beauté naturelle. Parce que c'est ça la vraie beauté d'une personne, ce n'est pas se cacher sous une couche de fond de teint et de mascara. Ce n'est pas la vraie personne. Ça ne sert à rien de se cacher, ça ne nous rend pas plus beau. Je le comprends parfaitement, maintenant.
- Va t'habiller Mélina, je vais me laver les dents, on se retrouve en bas ?
Elle hoche la tête en m'admirant. Elle sourit bêtement puis sort de ma chambre. Mais elle revient quelques secondes après en me disant :
- Je t'ai toujours trouvée magnifique, vraiment. Depuis toujours parce que tu es ma grande sœur et mon modèle. Mais là, maintenant, je suis en admiration devant toi. Parce que la vie t'a tellement menée la vie dure et tu réussis encore à sourire et à être rayonnante. Tu es une personne magnifique n'en doute jamais. Et si un jour tout l'univers te tourne le dos, sache qu'il te restera toujours ta petite sœur chérie. Tu es un exemple de vie pour moi et c'est une grande fierté que d'être ta sœur.
Les larmes me montent évidemment aux yeux et je m'approche d'elle pour la prendre fortement dans mes bras.
- La famille est quelque chose qui se crée par le cœur, pas par le sang, je dis doucement. Et je n'en ai rien à faire qu'on ait pas le même sang. Mon cœur t'appartient ma belle, tu resteras ma petite sœur que je protégerai toujours. Je t'aime fort, Mélina.
On se serre extrêmement fort dans les bras l'une de l'autre. Ça me fait tellement du bien de la retrouver. D'être éloignée de la guerre, des massacres, des atrocités. De retrouver les miens et de me sentir aimée par ceux qui m'ont vue grandir. Je l'embrasse délicatement sur le front avant de partir dans la salle de bain et elle dans sa chambre. Je me regarde à peine dans le miroir en me brossant les dents et descends finalement au rez-de-chaussée rejoindre ma mère. Elle est toujours aussi belle à mes yeux, dans son tailleur vert pastel. Elle prend de l'âge mais elle n'en reste pas moins une femme magnifique et attirante.
- Que tu es belle, ma chérie ! s'exclame ma mère en me voyant descendre.
Je souris toute seule et lui claque un bisou sur la joue en la remerciant. J'allais prendre un cookie par réflexe quand elle me retire brutalement la main du pot.
- On part manger au restaurant, ne te goinfre pas avant. Tu ne vas plus rien avaler après.
Mes lèvres s'étirent d'elles-mêmes devant les bonnes vieilles habitudes de ma mère. Je rigole toute seule quand la porte s'ouvre sur mon père. Et Romy. Pendant un instant, le temps se fige. Mes pensées remontent à notre enfance. J'étais proche de mon frère, quand j'étais petite et plus le temps a filé, plus on s'est éloigné jusqu'à se détester. Tout ça à cause d'Arittan. Je le sais à présent. Il n'a jamais voulu me faire de mal. Mais j'ignore toujours s'il est sous l'emprise d'Arittan. Il paraissait heureux de m'avoir au téléphone ce matin.
- Romy..., je dis dans un souffle.
Je m'approche d'un pas, hésitante. J'ai les larmes qui montent instantanément aux yeux. Au fond de moi, j'espère revoir mon grand frère, celui que j'ai aimé, celui avec qui j'ai tant de souvenirs. L'espace d'une seconde, j'ai peur de voir Arittan sortir de nul part, j'ai peur de revoir mon frère se faire manipuler au point de me torturer.
Romy s'avance doucement vers moi, pas à pas, et je fais de même. Arrivée devant lui, je le scrute du regard, remarquant qu'il est bien plus musclé et massif qu'auparavant, avant de plonger mes yeux dans le sien. Je ne vois pas une seule trace de ténèbres, ni de terreur. Je vois seulement le regard doux d'un frère. Et, par le trop plein d'émotions qui m'envahit, je m'effondre dans ses bras en pleurant toutes les larmes de mon corps. Je suis heureuse, terriblement heureuse, de retrouver enfin mon frère après tant d'années entre les mains d'Arittan.
- Je suis tellement contente de revoir, Romy, je pleure en ne cessant de le serrer un peu plus fort contre moi.
Puis tout devient évident. Est-ce que Arittan aurait été capable de manipuler à nouveau Romy ? À quoi cela lui servirait ? Il peut prendre le contrôle de quelqu'un mais pas lui créer de nouvelles aptitudes, ni entrer en lui pour prendre possession de son corps. Arittan est une personne, pas une âme. Il n'utilisera plus Romy pour m'atteindre, c'est fini. Mon frère connaît maintenant les moyens qu'il utilise, il ne se fera plus avoir.
- Je suis désolé pour tout, Selena. Pour absolument tout. J'espère que tu me le pardonneras un jour.
Il caresse fraternellement mon dos et m'embrasse tendrement le haut du crâne. Je hoche la tête en réponse à son pardon. Au moment où je me détache de lui, je me rends compte de ce que c'est que d'être véritablement heureux. Et là, maintenant, je le suis. L'amour de ma famille prévaut sur tout.Et même si je ne suis pas à ma place sur Terre, je sais que je serai toujours à ma place au sein de cette famille. De ma famille.
Mais j'ai tellement peur. Je n'ai jamais été heureuse bien longtemps dans cette vie qu'est la mienne depuis que la magie est apparue dans ma vie. À chaque fois que je touche au bonheur, un malheur débarque et gâche tout. Absolument tout. Et là, je suis heureuse. Quel malheur ne va pas tarder à venir tout capoter ?
Je balaie cette pensée en secouant légèrement la tête. Je souris de toutes mes dents à mon grand frère, bien décidée à avoir une vraie conversation avec lui et de profiter avant de perdre ceux que j'aime. Je l'ai compris avec Raphaël. Rien que de penser à lui, la bile me monte à la gorge et les larmes aux yeux.
« Ne pense pas à lui, ne pense pas à lui », je me force pour essayer d'aller mieux.
Romy m'essuie doucement les larmes qui ont coulées sur mes joues avant de dire :
- Si on allait parler un peu tous les deux, tu veux bien ?
Cette discussion que j'attends depuis des années. J'ignore pour quelles raisons il s'est fait manipuler par Arittan, comment cela s'est produit. J'ai un milliard de questions sans réponse.
- Allons dans le jardin, je dis en commençant à y aller.
- Romy, tu penseras à faire ta toilette quand même, intervient maman.
- Je suis déjà habillé, je rentre de l'hôtel, j'irai juste me laver les dents avant de partir. Emery et Marina viennent à quelle heure ?
- D'ici une demi-heure/trois quart d'heure.
Il lève le pouce en l'air, fait un demi-tour sur lui-même et passe son bras sur mon épaule avant de nous emmener dans le jardin. On s'installe sur petit canapé, à l'ombre. Je me mets directement en tailleur et me tourne vers lui :
- Tu te doutes bien que j'ai énormément de questions pour toi. Je dois savoir Romy. Je dois savoir comment s'est arrivé et pourquoi Arittan il t'a eu. Je veux tout savoir.
Je vois sa respiration s'accélérer, qu'il joue avec ses doigts et qu'il a le regard fuyant. Je l'oblige à tourner ses yeux verts vers les miens.
- On va commencer par le début, déjà. Où est-ce que tu as croisé Arittan pour qu'il te lobotomise ?
- Dans un bar à strip-tease.
Je manque m'étouffer avec ma propre salive.
- Tu rigoles ? Tu n'étais même pas majeur à l'époque ! Non mais tu déconnes là ? Un bar à strip-tease ? Qu'est-ce que tu fichais là-bas ?
- Parle moins fort Selena, s'il te plaît, répond-il en posant sa main sur la mienne. Personne n'est au courant de tout ce que je te dis. Tu me promets de garder ton calme ?
Le choix ne m'étant pas proposé, je hoche vivement la tête, impatiente et anxieuse de connaître la suite.
- Donc oui, j'ai fréquenté des bars et des bars à strip-tease. Quand je vous disais que j'allais chez des copains et bien, en réalité, j'allais dealer là-bas. Les danseuses aiment la drogue dans ce genre d'endroit et les clients en raffolent. Donc j'en vendais là-bas.
Mais avant que je dise quoi que ce soit, il continue.
- Et non, je n'en vends plus. Je n'en vends plus depuis que j'ai rencontré Arittan.
- Tu en consommais ? je demande, curieuse.
- Au début, oui. Puis plus j'en vendais, moins j'en consommais. Ça a commencé à me dégoûter mais ça me rapportait trop pour que j'arrête.
- Un beau cercle vicieux..., je dis, plus pour moi-même. Donc, tu as rencontré Arittan dans un de ces bars ?
Il hoche doucement la tête.
- Oui. J'ai commencé à avoir énormément d'influence dans le deal de la ville et il a entendu parler de moi. Il faut savoir que je ne le connaissais pas du tout avant de le rencontrer. C'était un soir d'hiver où j'étais allé dans un de ces bars, j'avais une grosse commande ce soir-là. J'avais liquidé tout mon stock et avait récolté un énorme paquet d'argent. Je suis ensuite allé me poser à une table et c'est là qu'Arittan est arrivé. Étant donné l'influence que j'avais à cette époque, il m'a dit que si je l'aidais à trouver la personne qu'il cherchait, il me donnerait cinq fois plus que ce que j'avais récolté cette soirée-là.
- Qu'est-ce que tu es cupide..., je soupire, exaspérée.
J'essaie de prendre énormément de recul sur la situation pour me protéger d'éventuelles souffrances. Je me persuade que Romy n'y est finalement pour rien, qu'il était jeune et stupide mais qu'aujourd'hui, c'est un homme, un vrai et quelqu'un au grand cœur. Je l'espère. Tout ça c'est du passé, rien que du passé, même si je veux connaître toute l'histoire. Il faut que je me mette ça en tête.
- C'est là qu'il m'a dit ton prénom. Il m'a demandé si je connaissais une Selena. Il ignorait complètement que tu étais ma sœur.
Romy continue de se tripoter les doigts, je vois la culpabilité dans son regard.
- J'ai alors dit que je n'en connaissais qu'une seule et que tu étais ma sœur. Il a insisté pour voir une photo de toi et, quand il t'a vu à travers mon téléphone, c'est là qu'il a commencé à changer. Il m'a attrapé violemment le bras et, instinctivement j'ai tourné la tête pour voir ce qu'il faisait. Et c'est en croisant son regard que tout a dégénéré. Il me manipulait et je ne pouvais rien faire... Je te jure Selena, c'était horrible ! J'étais là, à faire tout ce qu'il voulait, à te faire du mal, alors qu'au fond de moi, je ne voulais rien de tout ça. Je suis désolée de t'avoir causé autant de mal...
- Je sais ce que c'est, je murmure, au bord des larmes.
- Non, non, Selena. Tu ne peux pas savoir. Il faut le vivre pour savoir. Il m'a demandé pleins d'informations sur toi, sur tes faiblesses...
Mais je le coupe au milieu de sa phrase.
- Si, je sais ce que c'est, je répète, d'un ton dur et froid. J'ai vécu exactement la même chose que toi pendant ma disparition.
- À toi aussi il t'a demandé de lui apporter des informations pour nuire à autrui, comme il me l'a demandé à moi ?
- Non. Il m'a fait tuer des milliers d'innocents pour son compte.
À ces mots, Romy arrête de bouger. Il me fixe, sans un mot.
- J'ai vécu des choses horribles, que je ne raconterai probablement jamais dans les détails. J'ai du sang sur les mains à un point que tu ne peux même pas imaginer Romy. Je ne te tiens pas rigueur de tout ce que tu as pu faire, ce n'était pas ta volonté et je le sais. Et j'aimerais que les gens comprennent autant que moi je peux te comprendre.
Je m'effondre dans ses bras.
- Je ne demande pas aux gens de me pardonner parce que ce que j'ai fait est tout simplement impardonnable. Je demande juste qu'on me comprenne. C'est dur de vivre avec tout ce poids sur mes épaules.
Romy me caresse doucement les cheveux en me chuchotant à l'oreille que « ça va aller » et que « tout va bien se passer ». J'essaie d'y croire en vain. Je relève misérablement la tête et essuie mes larmes du revers de ma chemise.
- Encore une fois, dit Romy, je suis désolé pour tout ce que ma connerie humaine a engendré dans ta vie. Tout est de ma faute.
- Tu es pardonné. De toute façon, Arittan aurait fini par me retrouver d'une manière ou d'une autre. On en serait arrivé au même point.
Il hoche une nouvelle fois la tête, l'air penaud.
- Tu es toujours sous son emprise ? je demande, comme pour être bien sûr de mes pressentiments.
- Non, depuis que tu as disparu je ne le suis plus. Je le sens, je suis maître de moi-même.
Je soupire, rassurée. Il me serre fort une dernière fois dans ses bras avant de se lever pour aller se refaire une beauté avant de sortir. Mais avant qu'il n'entre dans la maison, je le rejoins en courant, lui attrape la main et utilise ma magie pour créer autour de lui un halo bleuté.
Il me serre fort une dernière fois dans ses bras avant de se lever pour aller se refaire une beauté avant de sortir. Mais avant qu'il n'entre dans la maison, je le rejoins en courant, lui attrape la main et utilise ma magie pour créer autour de lui un halo bleuté.
- Qu'est-ce que tu fais ? s'inquiète-t-il.
- Tu ne le verras pas, mais je crée autour de toi une protection au cas où tu te ferais attaquer par la magie, on ne sait jamais.
- Et ça va me protéger ?
- Bien sûr, et je serai immédiatement prévenue.
Un regard doux et bienveillant apparaît sur son visage.
- Toujours là pour protéger et sauver ceux que tu aimes, me sourit-il.
- Toujours, toujours là. Je vous protégerai toujours au péril de ma vie.
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C'est bon, je me remets d'un pas décidé à l'écriture de cette histoire, bien décidée à la terminer (même s'il reste encore pas mal de péripéties tellement croustillantes, vous verrez !). J'espère que ce chapitre explicatif vous a plus, ne vous inquiétez pas, l'action arrive très prochainement 😉
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