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✨ Chapitre 3 ✨

PDV Diana :

- Le dîner est servi ! crie Pelco de l'autre côté des barreaux.

Il me fait glisser mon repas de fortune sur le sol, jusqu'à mes pieds. Je soupire en m'emparant de l'assiette remplie de purée et de viande quasiment crue.

- Merci Pelco, je lui dis en hochant lentement la tête, pensive.

Cela fait neuf ans que je suis emprisonnée sur cette fichue planète du nom de Démonia. Si mes calculs sont bons, cela fait un an sur la Terre. Un an que je dois manquer à mes parents, à mes frères, à ma sœur, à mes amis...

Mais neuf ans c'est interminable... Mais le plus difficile dans tout ça, c'est que personne n'a essayé de venir me chercher. Ni Liya, ni Liam, ni ma mère, ni personne d'autre. Pourquoi ? Pourquoi n'ont-ils pas essayé de me venir en aide ?

Peut-être qu'ils te pensent morts ? intervient ma conscience.

« Peut-être... Oui peut-être... », je me dis.

Je repose mes yeux sur mon assiette mais je n'ai plus faim d'un seul coup. Je dépose la nourriture devant les barreaux mais Pelco me dit:

- Diana, il faut que tu manges ! Arittan va me tuer s'il te voit maigrir et s'il te voit te faire mourir de faim ! Mange, ça vaudra mieux pour toi parce que sinon...

- ... il me fera manger une tonne de nourriture de force, tellement que j'en    vomirai, je finis sa phrase.

Il secoue la tête de désespoir, je crois. Il récupère finalement l'assiette et déguerpit avec.

Je souris. C'est bizarre de sourire face aux comportements des Démons, mais je m'y suis habituée. J'éprouve même de l'affection pour certains !

Bon, laissez-moi vous raconter ce qui s'est passé pendant ces neuf dernières années...

Quand je me suis réveillée, après le piège que m'avaient tendu Raphaël et ses acolytes sur Terre, je me suis retrouvée dans cette cellule. Je ne comprenais pas où j'étais, je criais, je pleurais, j'étais complètement paniquée !  

J'ai attendu une bonne heure avant qu'un Démon ne vienne me voir. Voyant que j'étais plus que réveillée, il est reparti aussi vite qu'il était arrivé. Je ne comprenais pas. La seule chose que je savais, c'était que j'étais au cœur de l'antre d'Arittan.

Je n'arrivais pas à me lever tellement j'avais mal dans tout mon corps. Des spasmes me prenaient de temps en temps et la migraine revenait de plus belle. J'étais au plus mal.

Je me suis dit que la seule façon de sortir d'ici serait la magie mais je ne pouvais pas. La cellule dans laquelle je me trouve bloque toutes les arrivées et départs de magie. Tout simplement : je ne peux pas utiliser la magie.

J'étais encore exténuée par tout ce que je venais de vivre alors j'avais pris la décision de me rendormir. Mais des pas arrivaient vers ma cellule et je voulais à tout prix savoir qui c'était. J'ai relevé la tête et aperçu la silhouette imposante d'Arittan mais aussi deux Démons, Raphaël et Ulrick.

Á ce moment-là, une peur inexplicable s'est emparée de moi. J'étais sans défense face à des êtres puissants. Je ne faisais pas le poids et j'avais peur de ce qu'ils pouvaient me faire...

Arittan avait ordonné à un des deux Démons d'ouvrir la porte du cachot, ce qu'il fit sans tarder. Moi, je reculais, toujours par terre, de peur qu'il ne me fasse du mal comme il sait si bien le faire...

Arittan se rapprochait avec des pas lents, ceux qui ont le dont de vous faire attendre. Mais je ne pouvais plus reculé, j'avais heurté le mur. La panique prit possession de mon visage lorsqu'il ordonna à Raphaël de me remettre sur pieds. Celui-ci s'était rapproché mais je n'avais même plus la force de lutter contre lui. Je sentais ses mains sur mon corps et ça me répugnait !

Après m'avoir mise debout avec délicatesse, il m'a fait avancé pour que je me retrouve à moins de trente centimètres d'Arittan. Je sentais son souffle sur mon visage et j'avais des envies de vomir...

Un sourire diabolique s'était dessiné sur son visage, un sourire qui ne disait rien qui vaille... Et j'avais raison car quelques secondes plus tard il m'a simplement demandé de rejoindre ses troupes pour la guerre qui aurait lieu environ neuf ans plus tard. Ce à quoi j'ai évidemment répondu négativement. Une gifle était partie et j'en sentais encore la douleur le lendemain...

Je pensais qu'il me tuerait sur le champ mais ce n'est pas ce qu'il a fait. Il m'a laissé en plan en chargeant Raphaël de me surveiller le temps qu'il engage un Démon à le faire.

Raphaël était toujours dans ma cellule et il m'a expliqué. Expliqué quelles raisons l'avaient poussé à me mener dans un piège pareil, ce qu'il ressentait et il m'a aussi avoué sincèrement qu'il avait des regrets, beaucoup de regrets, qu'il aurait préféré mourir que de me voir souffrir ...

Je n'avais pas répondu mais j'avais gardé ça au fond de moi, précieusement.

Arittan était revenu le lendemain, énervé. Je savais que ça sentait mauvais pour moi mais je n'aurais jamais pensé à ce point-là ! Il m'avait prit violemment par le haut de mon crop-top, parce que oui, j'étais toujours habillée de la même manière qu'à la fête, et m'avait poussée contre le mur du fond de la cellule.

J'avais pu voir que quatre Démons gardaient la porte et la panique a commencé à prendre possession de mon corps. Je me débattais de toutes mes forces mais en vain, j'étais bloquée. Il m'a forcé à tourner la tête vers son visage monstrueux (je n'aime pas du tout quand ils passent de l'aspect humain à l'aspect démon). Il m'a obligé à croiser son regard et c'est là que le malheur a commencé...

En croisant son regard, j'avais reçu une énorme décharge électrique. Je n'en avais pas compris la signification sur le coup mais quelques minutes plus tard, Arittan s'est reculé et m'a laissée tomber parterre, sans plus aucune force. J'étais à deux doigts de perdre connaissance quand il m'a demandé de me relever. Je me suis alors demandée pour quelle raison il me demandait de faire ça et surtout, j'avais les idées claires et je ne lui obéirais pour rien au monde.

Mais alors que je réfléchissais, j'ai commencé à me remettre sur pieds. Mais je n'étais pas l'auteur de cette action. Je ne contrôlais plus mon corps et c'est à ce moment précis que je savais que ma vie deviendrait un enfer...

Il était parti et un Démon du nom de Domios était venu, il m'a tout de suite aidée à m'asseoir et à me sentir bien. Il m'avait fait ingurgiter un tas de plantes pour que j'aille mieux.

Domios n'était pas comme les autres Démons, je voyais en lui quelque chose que tous les autres Démons n'avaient pas : un cœur. Oui, Domios avait un cœur et il me l'a prouvé à de nombreuses reprises. Il m'a défendu contre plusieurs Démons, il m'a rendu plus d'un service et c'est lui qui me tient compagnie à longueur de journée. Ses tâches au Palais sont de nettoyer, d'astiquer et de garder les prisonniers. Il ne fait rien d'autre à cause de sa petite taille de prématuré.

Malgré ça, c'est lui qui a fait de ma vie dans cette prison, une gaieté. Il s'occupait souvent de moi et me faisait rire. C'était vraiment bizarre de dire cela comme ça, mais il m'a sauvée plus d'une fois.

Eh oui ! J'ai failli mettre fin à mes jours à cause de la pression qu'Arittan exerçait sur moi...Depuis qu'il m'avait lancé ce sortilège, je n'avais plus aucun contrôle sur mon corps quand j'étais en sa présence... Il me contrôlait et faisait de moi sa marionnette. Résultat, des centaines de personnes innocentes mortes de mes mains... J'avais conscience de ce que je faisais, je voyais tout, mais je ne pouvais manipuler mes gestes à ma guise. Arittan le faisait pour moi...

Pourquoi je n'ai pas fui ? Pour la simple et bonne raison qu'Arittan tient ma famille terrestre en joue sans qu'elle ne le sache. Si je fais un pas de travers ou si j'utilise la magie en dehors de ma cellule ou de l'entraînement, ma famille mourra sur le champ et ce n'est même pas envisageable que je prenne un tel risque ! Jamais, ô grand jamais, je ne mettrai ma famille en danger.

En parlant de sortir de ma cellule, vous ne devez pas comprendre grand chose... Pour faire simple j'ai le droit de sortir de ma cellule pour plusieurs choses : quand je souhaite aller aux toilettes, quand j'ai ma douche et ma toilette à faire et, bien sûr, quand j'ai entraînement.

Eh oui ! Étant maintenant à la solde d'Arittan, j'ai des entraînements. Bon, autant vous dire tout de suite que je ne le fais pas de ma propre volonté !

Quand à mon pouvoir du Dragon, et bien... Il y a eu quelques complications. Je sais que je possède des ailes car elles se sont développées quelques secondes avant que je ne perde connaissance et que mon cauchemar ne débute. Mais je ne peux pas les utiliser. Arittan ne m'a jamais dit pour quelle raison mais selon Raphaël, il aurait peur. Peur de quoi, je n'en sais strictement rien...

En gros, je suis coincée ici à devoir accomplir tout ce qu'Arittan m'impose de faire.

Je commence sérieusement à en souffrir... Je ne mange presque plus, je ne parle plus beaucoup, je vois la haine partout où je regarde, la vengeance n'est plus que mon seul but...

Je baisse misérablement la tête. En neuf années d'emprisonnement, si je puis dire, j'ai changé. En mal. Déjà qu'avec les deux gènes de mes parents mélangés, j'étais pas la plus aimable, ni vivable, mais là c'est dix fois pire !

Je ne sais pas si un jour je reverrai tout ceux que j'ai aimé par le passé... D'un côté je l'espère, une partie de moi les aime toujours, mais d'un autre côté, quand ils verront le monstre que je suis devenue, ils ne me le pardonneront jamais...

Je relève subitement la tête. Des pas approchent. Des pas que je reconnaîtrai entre mille maintenant. Raphaël...

Il s'avance encore et encore et je le vois arriver. Raphaël est encore plus beau qu'avant. Il a pris en muscles et en prestance. Les traits de son visage se sont, par contre, affinés. Certes, avec le temps, j'ai réussi à lui pardonner, mais je n'oublierai jamais ce qu'il a fait. C'est en partie à cause de lui que je suis devenue un monstre...

- Diana ?

Je me remets sur pieds.

- Qu'est-ce que tu veux Raph' ?

- Euh... Arittan nous demande tous les trois en salle du trône.

Mes yeux sont à deux doigts de sortir de leur orbites.

- C'est une blague j'espère ?

Son visage se durcit et il me fait de plus en plus peur.

- J'ai l'air de rigoler ?

- Non... Bon ouvre-moi cette satanée porte !

Il s'empresse de le faire et me conduit à la salle du trône. La dernière fois que j'y suis allée, c'était pour me menacer de mort. La fois d'avant, c'était pour menacer la vie de ma famille. Autant vous dire que je n'y suis pas la bienvenue. Mais s'il nous a demandé moi, Raphaël et Ulrick, c'est que ça peut être quelque chose de grave...

Nous arrivons dans la salle et Ulrick est déjà présent. Nous nous empressons de le rejoindre et nous nous postons tous les trois face à Arittan.

Comme unis par une force invisible nous nous inclinons en même temps. Je déteste faire ça, mais il en est de ma survie !

- Mes trois enfants réunis, enfin !

Je fais une mine de dégoût mais il ne la remarque pas, heureusement. Nous nous redressons et Ulrick et Raphaël viennent me prendre dans leurs bras. Je ne comprends pas du tout le sens de cette scène, mais je n'arrive pas à me défaire de leur emprise et passe même mes bras fins autour de leurs épaules carrées.

Je lance un regard à Arittan et celui-ci me rend son plus beau sourire. Je détourne le regard et continue de serrer plus fort mes frères. Ne pas être maître de ses gestes, c'est une sensation vraiment horrible !

- Nous voilà enfin réunis ! lance Raphaël.

Et d'un seul coup un flash me vient automatiquement. C'était le jour où j'étais rentrée d'Endora et que je m'étais effondrée sur mon lit, inerte. Des flashs de toutes sortes m'étaient apparus dans l'esprit, c'était des scènes où je me trouvais dedans. Et une, une en particulier avait attiré mon attention : c'est celle que je suis entrain de vivre aujourd'hui.

« Alors tout était destiné. Tout était déjà écrit..., je pense. J'étais donc obligée de vivre ça. C'était une obligation ! ».

Je n'en revenais pas ! Tout était déjà écrit. Et si ça se trouve on connait peut-être déjà la fin de l'histoire...

Mes frères me lâchent et me sortent en même temps de ma rêverie.

- Bon, si je vous ai convoqué ici, aujourd'hui, c'est parce que la guerre    aura lieu dans moins d'une semaine.

Un frisson me parcourt l'échine du dos. La guerre... Je n'ai pas envie de combattre, de tuer encore et encore des gens innocents !

- Diana, me dit-il en plantant son regard de braise dans le mien.

- Oui... Père ?

« Que je hais, mais que je hais l'appeler comme ça ! ».

- J'ai réfléchi au plan d'attaque avec tes deux frères.

- Et alors ? je lui balance d'un ton méprisant.

Il fronce les sourcils mais préfère ignorer ma remarque.

- Nous avons décidé de notre première cible. Nous devons frapper gros dès le début, là où nous aurons le plus d'effectifs.

- Oui et bien ? Vous voulez taper où en premier ?

Il inspire un grand coup et dit :

- Nous attaquerons la région de l'Eladaméa et en particulier la fameuse école de See&Luce...

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