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✨ Chapitre 18 ✨

Mon second réveil est plus difficile que le premier. J'ai la tête remplie de plans en tout genre et d'une liste de choses à faire durant la journée. La première de cette liste, c'est relire cette fameuse prophétie qui se réalise au fur et à mesure du temps.

Je me lève alors, me lave le visage avec l'aide du seau d'eau au fond de la pièce et attends gentiment Domios. D'ailleurs, celui-ci arrive à peine dix minutes après mon réveil.

- Bonjour Diana, bien dormi ? J'ai appris que tu avais fait un cauchemar !

- Les nouvelles vont vite ici à ce que je vois, je dis en souriant.

Il acquiesce et prend de mes nouvelles. Je lui assure que tout va bien mais que j'aurai absolument besoin de mon carnet. Il fouille alors dans la poche de son tablier et le ressort, intacte.

- C'est fou comme il n'est pas abîmé ! Tu prends vraiment soin des choses à ce que je vois !

- Oui, un cadeau, c'est quelque chose de tellement précieux que je ne peux pas me permettre de laisser s'abîmer avec le temps.

Je lui souris et il me tend mon carnet rouge que je m'empresse d'ouvrir. Pendant ce temps, Domios repart pour m'apporter mon petit-déjeuner. Je feuillette le cahier de mes mains osseuses et trouve finalement la page tant recherchée. Je relis la prophétie, encore et encore. Mes yeux parcourent rapidement les lignes et j'apprends par cœur les phrases qui composent cette fameuse prophétie. Une fois fait, j'engloutis d'une seule traite les œufs brouillés que Domios m'a apporté, je bois et je me remets à lire, assise sur mon lit. Il faut à présent que j'observe où j'en suis.

« La fille du Dragon naîtra ».

- Ça, c'est fait, je dis en dessinant une croix à côté de la phrase.

« D'un Ange et d'un Démon, elle sera ».

- Luciana et Arittan sont bel et bien mes parents, aucun doute là-dessus.

Je mets une nouvelle croix et ainsi de suite jusqu'à « Libéré, elle sera », où je n'inscris rien à côté de la phrase. Je ne suis pas encore libre. En tout cas, pas complètement. Il me reste donc trois choses à accomplir selon la prophétie. C'est loin d'être une mince affaire cette histoire !

Lorsque j'entends des pas venant du couloir, je me précipite pour cacher mon carnet dans l'emplacement prévu à cet effet. Mais plus la personne avance, plus je comprends que ces pas sont ceux de Raphaël. Je soupire de soulagement et m'avance vers la grille qui me sépare actuellement de lui.

- Alors ? Comment va ma Princesse préférée ? s'égaie Raphaël.

- Parce que tu en connais plusieurs peut-être ? je demande en haussant un    sourcil.

Il sort la clef de ma cellule de sa poche et me répond :

- Un tas mais aucune n'équivaut ta beauté.

Je sais très bien qu'il fait cela pour me taquiner mais je ne peux m'empêcher de trouver cette conversation étrange. Alors je lève les yeux au ciel et lui demande, pendant qu'il entre :

- Une raison particulière à ta présence ici, si tôt le matin ?

Il referme la grille, se tourne vers moi en s'installant sur mon lit, m'invitant à le suivre.

- Alors ce plan, tu l'as ? me questionne-t-il impatient d'en savoir plus.

- Oui, je l'ai ! J'y ai passé un certain temps alors, je ne veux pas que tu ruines tout en une seule seconde, je le préviens en rigolant.

Je m'en vais chercher mon carnet, où j'y ai placé ma feuille avec le plan et ouvre la page pour me repérer dans le charabia que j'ai écrit cette nuit.

- Tu ne me coupes pas ? je demande à mon frère.

- Pas une seule fois, promis !

- Bon...

Je relis vite fait mes notes et pars dans le discours de mon plan pour sortir de ce Palais en protégeant ma famille terrestre :

- Alors... Le plan va commencer aujourd'hui. Il faut que nous trouvions un moyen de sortir du Palais tous les deux. Mais il faut qu'Arittan le sache pour éviter tout soupçon. Nous chercherons ça plus tard parce qu'en plus il nous faut trois heures dans l'idéal...

Je tourne la page et continue :

- Lorsque nous serons sortis, je vais me transporter sur Terre mais j'aurai seulement deux minutes une fois là-bas car, cela comptera pour deux heures ici. C'est le point négatif de la chose... Mais, pendant ces deux minutes, je vais devoir protéger chaque membre de ma famille ainsi que quelques amis avec des bulles défensives, comme celles avec lesquelles on se protège lors des batailles. Pendant ces deux heures où je ne serai pas là, tu iras voir Liya ou Liam et tu leur expliqueras le plan que je vais te dire.

Mes yeux parcourent la feuille, s'arrêtant en bas, là où la partie la plus complexe se trouve :

- Le plan, c'est qu'il faut simuler mon enlèvement. L'idéal serait que mes amis ou autre d'ailleurs, viennent me kidnapper. La salle de réunion, au fond du Palais, n'est jamais occupée ni surveillée. Tu leur montrerais l'endroit télépathiquement pour qu'ils s'y télétransportent. Ensuite, ils arriveront facilement à ma cellule si tu les guides. Sans te faire voir bien sûr. Une fois l'enlèvement fait, je serai enfin libre et ma famille en sécurité.

Lorsque je finis mon discours, je remarque que Raphaël a les yeux grands ouverts.

- Euh... Ça va Raph ?

Il semble sortir de sa torpeur :

- Oui, je crois. Enfin... D'où tu sors ce plan ?

- J'ai... J'en sais complètement rien. J'en avais plusieurs mais c'était le moins risqué... Et... Il ne te plaît pas ?

Il se lève d'un seul coup en plaquant ces deux mains sur le haut de son crâne :

- Mais tu rigoles ou quoi ? Ton idée est géniale Diana ! Il y a seulement deux détails à régler !

- Deux détails ?

Il hoche vivement la tête.

- Oui, deux détails. Le premier, c'est de trouver un moyen de sortir d'ici mais    ne t'inquiète pas, je m'en occupe. L'autre, c'est de trouver une forme de chantage pour qu'ils acceptent de venir te sauver, car, et jusqu'à preuve du contraire, tu as tué la moitié de leur population, il leur faut une monnaie d'échange.

- Je...

Ma voix se brise. Me rappeler que j'ai tué tous ces gens, ça me blesse fortement.

- Je ne le voulais pas... Je suis tellement désolée...

Je baisse misérablement la tête et Raphaël vient me prendre doucement dans ses bras.

- Désolé, ce n'est pas ce que je voulais dire. Tu... Enfin, tu comprends qu'il leur faut quelque chose en échange ?

Je hoche lentement la tête en respirant son odeur naturelle.

- Je cherche la monnaie d'échange et tu te charges du moyen de sortir du Palais. On se retrouve dans une heure ?

- Timing parfait ! J'ai justement une réunion ennuyeuse d'une heure, je vais bien trouver une solution.

Il me sourit et quitte ma cellule presque en courant remarquant qu'il est déjà très en retard. Je me rassois sur le lit en quête d'une monnaie d'échange...

***

Un peu moins d'une heure plus tard, mon cher frère daigne me retrouver et m'invite à le suivre jusqu'à la salle du Trône, enchanté d'avoir trouvé une solution pour nous sortir d'ici.

- Tu m'expliques ? Je demande pendant le trajet.

- C'est long à expliquer mais ne t'inquiète pas, ça va marcher à coup    sûr.

J'acquiesce et nous marchons d'un pas rapide vers la salle où Arittan passe la plupart de ses journées. Lorsque nous entrons, je vois qu'il y a aussi Ulrick. J'entends ainsi Raphaël murmurer « En plus il y a Ulrick ! ». Je lève un sourcil, ne comprenant pas tellement bien. Mais bon, de toute façon, nous verrons bien ce que ça donnera. Même si j'appréhende beaucoup cet entretien.

- Raphaël, Diana ? Quel vent vous amène ici ? s'étonne Arittan.

- Père, nous avons une faveur à vous demander, commence Raphaël.

Il repose le carnet sur lequel il écrivait pour se concentrer sur notre requête.

- Je vous écoute.

- Et bien... Depuis le début de la guerre, j'ai découvert qu'une plante faisait des ravages. C'est une plante somnifère qui est efficace sur des colosses tel que nous, les Démons. Elles sont très efficaces et ont une durée plutôt longue par rapport à celles que nous utilisons. Comment s'appelle-t-elle déjà... ?

Il fait mine de chercher et moi, je hausse les épaules pour faire comprendre je ne m'en souviens plus non plus.

- C'est bon, passe, ça n'est pas important je suppose, coupe Arittan.

- Oui, vous avez raison. Et je voulais aller en cueillir mais j'ai pensé que Diana aurait peut-être besoin d'un peu d'air mais aussi qu'elle me serait utile à ramasser les fleurs.

Un tout petit sourire se dessine sur mes lèvres. Je comprends tout à fait son plan.

- Et, si vous le souhaitez, j'interviens, vous pouvez vous joindre à nous Père ainsi que toi, Ulrick.

Mon regard passe de l'un à l'autre. En faisant cette proposition, je montre à Arittan que nous n'avons rien à cacher. Que s'ils viennent avec nous, ça ne nous dérangerait pas le moins du monde. Ce qui est complètement faux.

- Désolé de ne pas pouvoir faire honneur de ma présence mais je suis très occupé ces temps-ci. En plus, la guerre reprend dans cinq jours. Mes plans ne doivent pas échouer et, pour cela, il faut travailler. Mais, peut-être qu'Ulrick veut bien vous accompagner ?

Cette question paraît tellement innocente, pourtant je sais très bien qu'elle ne l'est pas. Je croise les doigts pour qu'il refuse.

- Euh... Je  suis Prince, pas fleuriste. J'ai d'autres choses à faire que de m'occuper de plantes somnifères. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai à faire.

Sur ces mots, il quitte la pièce, nous laissant tous les trois. Je fais celle qui est plutôt déçue.

- Dommage... Une sortie en famille, ça aurait été plutôt bien, non ?

- Peut-être, répond Arittan même si je sais pertinemment qu'il s'en fiche. Mais    tu peux toujours y aller avec Raphaël.

Je hoche la tête et nous le remercions en partant. Lorsque nous sortons parles grandes portes, nous décidons d'enfin nous prendre dans les bras l'un de l'autre.

- Le début du plan est en marche ! je crie.

- Oui, allez, dépêchons-nous d'aller dans la forêt.

Nous nous pressons et nous y sommes en à peine un quart d'heure. Une fois là-bas, notre panier à la main, je lance à Raphaël.

- Nous avons trois heures devant nous. Mais il nous faudra du temps, à la fin, pour ramasser des fleurs. Je nous donne deux heures, enfin... Deux minutes pour moi. Pendant que je suis sur Terre, va retrouver Liya ou Liam, pas quelqu'un d'autre, et explique-leur le plan.

- Je veux bien mais... Tu as trouvé la monnaie d'échange ?

- Oui..., je dis en posant mon panier par terre.

- Alors ? Qu'est-ce que ce sera ?

Je décide de jouer aux questions réponses :

- Comment me voient les Endoriens ? Dis moi la vérité.

- Comme une tueuse ? répond avec hésitation mon frère.

- Mais encore ? Quel pouvoir j'ai ? À quoi me sert-il ?

- À tuer.

- Sérieusement Raphaël... À quoi je peux bien servir ? Comment peuvent-ils me voir autre qu'une meurtrière ? Tu ne vois pas ?

Il secoue la tête.

- Non, je ne vois pas du tout, je suis désolé.

- Comme une arme. Voilà comment ils me voient. Comme une arme...

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