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✨ Chapitre 10 ✨

PDV Liya :

Nous sommes tous réunis dans la Grande Cour de See&Luce. Cela fait maintenant un petit moment que nous sommes ici mais il le fallait. Liam, Arthur, Jennifer, Miles et moi avons, malgré tout, pris la décision de prévenir tout le monde du danger. Certes, au début, je suis restée sceptique devant Diana. Je ne savais que penser de toute son histoire, elle semblait tellement invraisemblable ! Et puis, finalement, je me suis dit qu'elle n'aurait jamais risqué sa vie pour nous prévenir de quelque chose de futile et faux.

Après une grosse discussion avec la bande, nous avons finalement décidé d'aller voir Luciana pour lui demander de rassembler les troupes une heure avant l'aube pour pouvoir faire part de notre message.

Actuellement, tous les combattants, servantes, chefs et Maîtres sont dans la cour. Nous venons de délivrer notre message et c'est Liam qui s'en est chargé. La place est silencieuse comme jamais. Personne n'ose parler, tout le monde est dans le silence le plus total. Dame Luciana s'avance tout de même vers nous en nous demandant par quel moyen nous savons ce qui se trame.

Nous nous lançons des regards inquiets, nous demandant sûrement qui va parler et si l'on va protéger Diana ou non. Si l'on va expliquer vraiment tout ce qui s'est passé ou non. Ayant déjà ma petite idée là-dessus, je décide de m'avancer et de prendre la parole :

- Dame Luciana, nous ne pouvons vous faire part de la manière dont cette information nous est parvenue. Cela mettrait cette personne en grand danger et nous préférons éviter cela. Ce que nous pouvons vous dire, c'est que cette information est vraie. Aujourd'hui, les Démons vont mettre fin à cette bataille que nous le voulions ou non. Mais ils ne vont pas passer par quatre chemins, ils veulent nous rayer de la carte, nous exterminer. Lors d'une extermination, il n'y a qu'une seule chose à faire : fuir.

Je reprends mon souffle car j'ai parlé un peu trop vite.

- Dès que quelque chose d'anormal se produit du côté ennemi, nous devons nous enfuir vers la forêt ! C'est le seul endroit où nous serons en sécurité.

Des hurlements sortent de la foule, tandis que certains applaudissent. Ça change de leur comportement d'il y a quelques minutes où tout le monde était calme. Mais comme on dit, le calme avant la tempête.

Mais à voir les personnes en face de moi, je vois que certaines sont pour s'enfuir et que d'autres, au contraire, veulent combattre malgré tout. Mais ce que nous savons tous, c'est que la décision revient à Dame Luciana. C'est elle qui prendra cette décision dans quelques instants et j'espère qu'elle nous écoutera.

Les secondes et les minutes s'écoulent lentement. Dame Luciana a les yeux rivés sur nous. Elle nous examine presque. Je donnerai n'importe quoi pour savoir ce qu'elle a dans la tête à ce moment précis.

Puis elle s'éloigne de nous pour s'élever dans les airs grâce à sa magie. De cette manière, elle est plus haute et sa voix portera beaucoup mieux grâce aux souffles des vents.

- Je pense que Liam, Liya, Arthur, Jennifer et Miles ne mentent pas. Ils n'en auraient aucune raison de toute façon. Même si j'ignore la raison pour laquelle ils ne veulent pas nous révéler l'identité de leur informateur, je les crois. Quelque chose se trame bien du côté des Démons.

Elle regarde son auditoire avec insistance.

- Je sais que si je prenais la décision d'emmener tout le monde, malgré tout, sur le champ de bataille, la moitié périrait pour ne pas les avoir écouter. Mais si je prends la décision de partir, l'autre moitié restera malgré tout et pourra être tuée. Dans les deux cas, selon vos volontés, si je prends une des deux décisions, la moitié se laissera tuer.

Au fond, je trouve son raisonnement logique mais je ne vois pas où elle veut en venir. Elle n'a pas l'air de comprendre qu'il faudra vraiment qu'on parte tous du combat, et non la moitié !

- C'est pour cela que je prends la décision de vous laisser le choix. Soit vous prenez la fuite dès que quelque chose d'anormal se passe ou alors vous restez ici et vous vous battez avec bravoure.

Juste au son de ces mots, je sais pertinemment dans quel camp elle se trouve. Je lance un regard désemparé à mes amis. Liam a l'air dépité et décide malgré tout de prendre la parole :

- Dame Luciana, vous ne semblez pas prendre conscience du danger auquel nous sommes exposés ! Toutes les personnes qui resteront vont mourir.

- Moi je pense plutôt que, si nous prenons la fuite, nous sommes des lâches. Nous ne nous laisserons pas avoir et battre par des Démons ! Alors la discussion est close. Ceux qui veulent partir partiront lorsque Liam en donnera le signal, les autres, ceux qui sont avec moi et qui préfèrent se battre pour la survie des Endoriens, se battront à mes côtés. Point final.

Et elle se dématérialise sous nos yeux, nous laissant tous sans voix.

Les personnes présentes s'éparpillent pour se préparer. Je les regarde partir, me demandant quel est leur choix ? S'ils préfèrent fuir avec nous ou mourir avec Dame Luciana, car c'est ce qui se passera. Si Arittan se sert vraiment de Diana, la plupart des personnes vont être tuées.

C'est les larmes aux yeux que je vais vers Liam. Il me prend dans ses bras et je fonds en sanglots. J'insulte toutes les personnes que je peux et ça me soulage.

- J'en ai marre de cette guerre, Liam ! J'en ai marre... Ils sont en train de tout nous prendre... !

Il me chuchote des mots doux et essaie de m'apaiser sans succès.

« Combien de personnes vont devoir mourir afin d'arrêter tout ce massacre... ? ».

PDV Diana :

Je baille et me lève du lit sur lequel je n'ai pas dormi de la nuit. Je réflechissais. Maintenant, je me demande quelle décision ont décidé de prendre Liam, Miles, Arthur, Jennifer et Liya ? Il y a peut-être eu des quiproquos dans la bande ? Pour le moment, je n'en sais absolument rien. Mais par contre je saurai tout lorsqu'Arittan m'ordonnera de les tuer. S'ils partent, ils m'auront écouté. Dans le cas contraire, non, et je vais les tuer !

Cette idée me révulse et une forte envie de vomir mon repas de la veille me prend.

« J'espère qu'ils auront pris la bonne décision... », je prie en silence.

Je bois un verre d'eau pour enlever le goût de la bile dans ma bouche et commence à nettoyer ma grande épée. Je la range ensuite dans le fourreau de ma ceinture et fais de même avec ma dague en argent. Je vérifie que les fleurs d'Hamamélis sont toujours à leur place. Heureusement, il m'en reste trois. J'attache ensuite ma ceinture en cuir autour de la taille devenant de plus en plus maigre...

- Je peux entrer ? j'entends de l'autre côté de ma tente.

- Oui, Raph, entre !

Il me prend dans ses bras sans que nous n'échangions un seul mot. On se comprend. Les mots sont facultatifs dans ce genre de situation.

Raphaël me relâche ensuite, me fixe dans le profond des yeux et me fait un léger sourire avant de m'embrasser tendrement le haut de la tête. Ce simple geste, infime soit-il, me fait du bien. Pas parce qu'il vient de mon frère mais parce que j'en ai besoin. J'avais un grand besoin de me sentir un minimum aimée au milieu de toute cette haine...

***

Nous nous avançons vers le champ de bataille, doucement. Je lis bien que, dans les yeux de tout le monde, le suspens est à son comble. Ils se demandent si nous rentrerons sur Démonia ce soir. Car oui, si les Endoriens sont tués, nous rentrerons sur Démonia pour une petite période le temps de se reposer un peu. Moi, j'espère que nous ne rentrerons pas. Que je n'aurai pas réussi à les tuer !

J'ai la main sur le manche de mon épée. Je touche nerveusement l'ornement avec ma main droite. Arittan me fait légèrement sursauter lorsqu'il me dit :

- Laisse ton épée dans son fourreau. Tu n'en auras pas besoin...

Je comprends alors qu'il ne compte se battre qu'avec la magie. Mais, malheureusement, je comprends aussi qu'il se servira de moi dès le départ de la bataille...

Nous nous retrouvons à quelques centaines de mètres des Endoriens. Une boule vient se former au creux de mon ventre me faisant tomber à genoux. Je ne comprends pas ce qui se passe mais cela n'affecte pas Arittan, on dirait qu'il savait ce qui allait se passer.

La douleur remonte jusqu'à mes poumons. Je commence à manquer d'air et hurle.

- Père ? demande Raphaël. Mais qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui lui prend ?

Il a l'air paniqué. Il s'accroupit devant moi en me posant des questions auxquelles je ne réponds que par des hurlements.

- Je t'en supplie Raph, fais quelque chose... ! j'essaie de dire entre deux souffles.

La douleur est trop forte. Je pleure, je crie, j'agonise mais personne ne semble vouloir me venir en aide.

- Raphaël, calme-toi, commence Arittan. Je sais ce qui est en train de lui arriver et, bientôt, elle va le comprendre aussi...

Je ne comprends pas un traître mot de ce qu'il raconte. Je sens simplement la sueur de mon corps ainsi que la douleur qui me tiraille le cœur à présent.

«Le cœur ?! Non, c'est pas possible... Mon Dragon ! Non, non ! Il ne faut pas qu'il revienne maintenant... ! ».

Je panique lorsque j'entends le camp adverse arriver. Mon corps se relève alors tout seul et se met à planer dans les airs. Je croise alors le regard noir d'Arittan et je comprends qu'il est en train de guider mes moindre faits et gestes.

Je me retrouve devant les Endoriens et j'en vois qui sont en train de partir en courant, dans l'autre sens, vers la forêt. Ça me rassure légèrement car je comprends que mes amis m'ont écoutée. Mais la panique revient de plus belle lorsque je vois qu'un peu moins de la moitié reste, prêts à se battre.

« Mais qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qu'ils ont fait... ?! », je me dis.

Malheureusement,je n'ai pas le temps de chercher la réponse qu'un hurlement strident sort de ma bouche. Une douleur lancinante me parvient dans le dos et je comprends instantanément que mes ailes sont en train de refaire surface. Mais des griffes prennent aussi la place de mes ongles. Les larmes coulent sur mes joues, brouillant ma vue. Mais je sais que je n'ai plus la maîtrise de mon corps, que je vois ou non, cela ne changera rien.

Je sais que les Démons se tiennent toujours derrière nous, sans un bruit. Par contre du côté adversaire, la panique fait rage. Je me mets à avoir de la pitié pour eux mais à quoi cela sert ? J'ai beau penser ce que je veux, la vérité est là : je suis un monstre qui va les tuer dans quelques minutes.

Mais je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit que mes bras se placent devant moi et que d'imposants jets de flammes en sortent. Une centaine de gens est calcinée sur place me pinçant le cœur.

J'arrive à voir Raphaël et Ulrick me rejoindre sur le côté. Mais ce qui me choque, ce sont leurs ailes. Ils en ont aussi ! C'est ça que Raphaël ne voulait pas me dire... Les deux fentes dans son armure, c'étaient pour ses ailes ! De grandes ailes dorées... Comme les miennes.

Ils se placent sur mes côtés et avancent doucement, arrêtant tous les faisceaux magiques mortels m'étant destinés. Ils me protègent pour que je puisse les tuer tranquillement. Une horreur !

Les jets de flammes, les boucliers, les rayons mortels et les feux intenses s'enchaînent. Pendant tout ce temps, je vois toutes ces personnes mourir sans rien pouvoir faire. Je suis spectatrice et en même temps actrice de la scène. Je suis un monstre !

J'ai pu voir que beaucoup d'Endoriens sont allés se réfugier dans la forêt. Heureusement pour eux, ils seront épargnés. Mais les autres... Je vois bien que bon nombre d'entre eux sont morts. Mais il y en a qui sont blessés à des degrés différents...

Et d'un seul coup, tout s'arrête. Plus aucun Endoriens n'est debout. Ils sont tous à terre, blessés ou morts. Je redescends doucement au sol, mes ailes disparaissent ainsi que mes griffes. Raphaël et Ulrick redescendent aussi et Arittan s'approche lentement de moi. Mais mes jambes se mettent à trembler violemment pendant qu'un flot abondant de larmes coule sur mes joues. Je n'arrive plus à tenir debout, les pleurs me brouillant la vue et je m'effondre sur l'herbe mouillée. Je lance un dernier regard à Raphaël avant de sombrer...

PDV Raphaël :

Diana vient de s'effondrer, inerte, sur l'herbe. Je la regarde quelques instants avant de la prendre dans mes bras, telle une princesse.

- Père ? je demande. Que faisons-nous à présent ?

- Ramène-la auprès de Clerco et viens nous rejoindre pour qu'on s'organise !

Je hoche lentement la tête et m'avance avec ma petite sœur dans les bras. Je l'observe discrètement et je ne peux pas m'empêcher d'avoir de la compassion et de l'admiration pour cette jeune fille que la vie a ravagé. Elle est passée par tant d'épreuves, elle a vécu tellement de choses pour une jeune fille de son âge... Diana me fait tellement de peine que, dès que je le peux, j'essaie de la faire sourire, de la rendre heureuse. Mais comment voulez-vous qu'elle se sente bien lorsque qu'elle a le poids de milliers de morts sur sa conscience ? Elle ne peut pas...

Je trouve Clerco et lui explique l'urgence de ramener Diana sur Démonia. Je lui ouvre alors un passage magique et le Démon, accompagné de ma sœur, entre dedans. Ils disparaissent à travers le faisceau rosé et je fais demi-tour, un pincement au cœur.

Lorsque j'arrive au niveau d'Arittan et Ulrick, je remarque qu'il ne reste plus beaucoup de Démons sur place.

- Où sont-ils passés ? je les questionne.

C'est naturellement mon père qui répond :

- Je leur ai ordonné de lever le campement. Lorsqu'ils auront fini, je les renverrai sur Démonia.

Je hoche la tête en me plaçant à côté de mon frère, face à notre père.

- Bon, quant à nous, continue-t-il. Nous allons nous occuper des corps. C'est-à-dire que, ceux qui sont morts, vous les brûlez et les blessés, vous les enfermez dans une bulle magique pour les empêcher d'utiliser leurs pouvoirs. Sans ceux-ci, ils sont vulnérables.

- Vous en ferez quoi ensuite ? Des blessés, je veux dire ? l'interroge Ulrick.

« J'étais en train de me poser la même question », je pense en croisant le regard de mon grand frère.

- J'en ferai des prisonniers ou alors j'en ferai mes combattants, comme j'ai fait avec Diana. Ils seront sous mes ordres et ne pourront plus rien faire...

Un sourire des plus sadiques se forme sur son visage et il nous ordonne de commencer nos tâches. Je m'y mets de suite, calcinant les corps brûlés pour ceux qui ne le sont pas déjà et je place dans des bulles magiques ceux qui sont blessés. Ulrick s'occupe d'une zone pendant que moi j'en fait une autre. Une centaine de mètres nous sépare. Arittan, lui, examine les corps sous bulles que nous lui apportons.

Mais alors que je calcine un corps, un autre attire mon attention. Je me baisse pour vérifier si le corps respire toujours. Oui. Luciana est toujours vivante...

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Ouuuuuuh le suspens est à son comble nan ?? 😂😂

Désolée de faire ma sadique comme ça mais c'est pour la bonne cause

Bisous 😘

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