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|21| I'm sorry for being cold with you.

Adélina fut réveillé par des bruits derrière sa porte. Elle se leva tout en grimaçant. Ses mains se posèrent dans son dos, lui meurtri à cause du matelas. Elle se releva du lit et ses pieds se posèrent sur le parquet. Elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Elle sortit de sa chambre en ne voyant personne. Elle percuta quelque chose au sol et baissa les yeux. Une petite boite en carton blanc et brillant se trouvant devant elle. Elle se baissa pour l'attraper et l'ouvrit lentement. Elle observa plusieurs donuts fourrés de différentes garnitures. Elle regarda autour d'elle mais ne vit aucun indice de celui qui avait pût lui offrir son petit déjeuner. Elle se releva et remarqua un petit mot en dessous de la boite. 

« Je tiens à m'excuser pour hier. Mon comportement était vraiment déplacé et je n'aurais pas dû faire ça.
PS : Si tu as besoin de quelque chose, je suis dans la chambre 28.
PS n°2: Tu me dois des œufs brouillés et des donuts. »

Adel plissa les yeux puis se souvenue que lorsqu'elle avait quitté la table pour s'enfuir dans sa chambre. Elle avait aussi laissé l'addition à Enzo. Et elle savait que Enzo n'avait pas le moyen de payer plus d'un repas. Elle s'en voulait aussi d'avoir réagit excessivement. 

Elle récupéra son petit déjeuner et rentra de nouveau dans sa chambre. Elle déposa la boite sur son lit et s'en goinfra pendant plusieurs minutes. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'elle ne mangeait que par petite dose. Après avoir jeté la boite à présent vide. Elle se mit sur le vieux matelas tout en cherchant le carnet dans son sac. Elle s'adossa contre la tête de lit et les pauvres oreiller et reprit sa lecture là où elle l'avait arrêté. 

« Adélina Malarkey, 13 avril 1789. 
J'ai essayé de me souvenir mais je n'y suis pas parvenu. Je ne comprends comment l'ancienne moi a pû réussir. Adélina Martin s'est souvenue de toutes ses vies alors pourquoi est ce que je ne peux pas faire la même chose ? J'aimerais tant de me rappeler de mes anciennes naissances mais ce n'est pas possible. J'aimerais penser à autre chose. Dans Paris, la révolution hurle à nos portes et menace d'éclater d'un moment à l'autre. Alexander fait partit de ses parisiens tentant de prendre le pouvoir pour la patrie et même si je sais qu'il ne peut pas mourir définitivement à cause de la malédiction, apprendre sa perte me dévasterait au plus haut point. Si cela arrivait, le seul moyen pour le ressusciter serait que je meurs. Et lorsque je renaîtrais, Alexander respira de nouveau et reprendra ses recherches pour trouver la nouvelle moi. »

Adélina tourna les pages jusqu'à y trouver un petit morceau de papier coincé entre les deux pages. Elle le retira délicatement, essayant de ne pas abîmer ce livre vieux de plus de 500 ans. Le papier dans ses mains, elle le déplia lentement. 

« Adélina Malarkey, nous avons le regret de vous annoncer que Alexander Malarkey, votre frère, est tombé au combat dans la nuit du 13 au 14 juillet 1789. »

La jeune femme posa instinctivement sa main sur sa bouche. Elle n'était pas triste, mais plutôt choqué. Cette lettre annonçait la mort de son frère dans une précédente vie. Et même si elle savait que le beau brun respirait encore à l'heure actuelle, cette nouvelle la chamboula.

« J'ai décidé que je ne pouvais vivre sans mon frère. Il est le seul à vraiment se soucier de mon bonheur avant le mien. Alors j'ai décidé de cesser de vivre pour le refaire vivre. Il ouvrira les yeux sur le champ et Adam sera là pour lui expliquer que j'ai choisit de lui laisser la vie. Je sais qu'il ne voudrait pas que je fasse ça mais vivre sans lui me semble impossible. Je ne sais pas encore de quelle manière je vais achever mon dernier souffle. Je veux quelque chose qui ne me fasse pas souffrir. Je pense à me poignarder, un coup net et précis. C'est ce qui me semble le moins douloureux et le plus rapide. Alexander, si tu lis ces paroles et je sais que tu le feras, alors je tiens à te dire que je t'aime de tout mon être, mon frère. Désolé. »

Adélina se rendit compte que tout ce qu'elle lisait n'était que douleur, souffrance, tristesse et mort. Elle n'avait vu que peu de moment joyeux, qui méritait d'être écrit dans ce carnet. Était-ce un signe de ce qu'il l'attendait ? La douleur et la mort ? Si c'était ça alors elle ne voulait pas attendre quelques mois que la malédiction fasse effet. Mais n'était-ce pas justement la malédiction qui lui faisait penser à toutes ces choses. Elle souffla avant de se reprendre en main. Un mal de tête la prit soudainement et elle ferma les yeux tout en posant ses mains sur ses tempes, essayant de réduire la douleur que la pression exerçait autour de son crâne.

Soudain, quelqu'un toqua derrière la porte et Adel déposa son journal sur le lit avant de se lever, elle jeta en passant la boite de donuts vide et ouvrit la porte.

-Enzo j-

Elle s'arrêta net lorsqu'elle vit le propriétaire du motel. 

-Oh pardon, j'ai cru que c'était Enzo. 

-Ce n'est pas grave. Je voulais savoir si tu avais tout ce dont tu avais besoin. 

-Quelques minutes d'eau chaude supplémentaires seraient pas de refus mais on s'y habitue rapidement. 

Le propriétaire sourit doucement, désolé de ne pas pouvoir fournir un grand confort à ses clients. 

-Je vois que tu as fait connaissance avec Enzo. dit-il pour changer de sujet. 

-Euh ouais, il m'a aidé à ouvrir ma porte l'autre jour et on a mangé ensemble hier soir. 

-Enzo est un brave type, tu peux lui faire confiance. 

Adel haussa les épaules en soupirant. 

-J'avoue que en ce moment, j'ai quelques problèmes de confiance avec les personnes qui m'entourent. avoua-t-elle. 

Entre Théo, Alex et Adam qui lui cachaient ce terrible secret la concernant, elle ne savait plus à qui elle pouvait accorder sa confiance. Hors elle avait besoin d'une personne comme ça. 

-Tu peux me faire confiance si tu le souhaite. En fait, quel est ton nom ? 

-Lina. mentit la jeune femme. 

-Marcus. répondit l'homme. Je voulais aussi te dire, toutes les semaines, Enzo, quelques résidents du motel et moi, nous réunissons autour d'un repas. C'est une petite tradition et nous t'invitons à te joindre à nous, si tu le souhaites. 

Marcus sourit chaleureusement et Adel pinça ses lèvres. 

-Euh désolé mais j'ai pas très faim et j'ai un mal de tête atroce. J'aurais adoré me joindre à vous mais je pense que je vais rester dans ma chambre. D'ailleurs, je vais vous la reprendre pour une nuit. 

Elle rentra dans sa chambre et prit son porte monnaie avant d'en sortir 18 dollars, soit le prix de la chambre. Elle revint vers Marcus et déposa l'argent dans ses mains. 

-Au jour le jour. répéta-t-elle les paroles de l'homme pendant son arrivée. 

Marcus se mit à rire alors que Adel le suivit dans sa démarche. Marcus semblait être un homme avec le cœur sur la main, pensa la jeune femme. 

-Bon et bien, si il y a des restes, je t'en ramènerais. 

-Pas de soucis. sourit Adélina. 

-Je te souhaite une bonne journée. 

-A vous aussi. répondit-t-elle d'un geste de la main. 

L'homme s'en alla tout en mettant l'argent dans la poche avant de son petit veston violet. Adel rentra dans sa chambre, elle posa son dos contre un des murs et tenu sa tête entre ses mains voulant l'empêcher d'exploser à cause de son mal de tête. Elle sortit finalement de sa chambre et avança dans les couloirs jusqu'à la porte de Enzo. Elle toqua à la porte n°28 et attendit quelques secondes que cette dernière s'ouvre sur un Enzo décoiffé, torse nu et tenant une serviette entre les mains.

-Lina ? 

Son regard s'agrandit alors qu'il sourit légèrement. 

-Euh, je t'en prit, entres. 

Il se décala et la laissa entrer. Elle découvrit la pièce similaire à la sienne sauf que celle de Enzo était un peu plus personnel, quelques cadres à photo étaient posé dans des coins de la pièce et l'armoire était aménagé de vêtements. Elle vit Enzo se diriger vers cette dernière et attraper un tee-shirt noir avant de l'enfiler. 

-Je vois que tu as eu mes donuts. déclara-t-il. 

Il lui sourit essayant de lui provoquer la même réaction que lui. 

-Euh ouais. 

Elle sourit finalement en retour. 

-Merci pour ça. 

-Je savais pas lesquels tu préférais alors j'ai prit tout les parfums disponibles. 

Adel esquissa un léger sourire avant de s'avancer vers Enzo. Elle prit sa main et déposa 20 dollars dans le creux de sa main avant de refermer ses doigts sur les billets. 

-Je te pardonne pour hier soir. Tu voulais juste des réponses et je voulais pas t'en donner. Et ça m'a fait penser à la raison de mon départ. 

Enzo plissa les yeux, ne disant rien. Elle était en train de s'ouvrir à lui et il ne voulait rien gâcher. 

-Les gens autour de moi m'ont caché d'important secrets me concernant et j'ai détesté ça. C'était quelque chose d'important et quand je l'ai découvert, ça m'a dévasté car j'ai comprit que je ne connaissait pas ces personnes. C'est pour ça que je suis partit. Ce n'était peut être pas une raison valable pour certain mais s'en était une pour moi. Je me suis dit que partir et me perdre dans un endroit complètement pommé pourrait m'aider à savoir quoi faire mais au final, j'ai l'impression d'être encore plus perdu qu'avant. 

Elle releva les yeux vers Enzo une fois sa tirade terminée. Le jeune homme s'approcha d'elle et ouvrit ses bras alors que Adélina s'y réfugia à l'intérieur. Elle se mit à sangloter alors que ses jambes perdirent leur équilibre. Elle dût se tenir au tee-shirt de Enzo pour éviter de chavirer. Ce dernier mit ses genoux au sol et la jeune femme le suivit. Ils s'accroupirent tout les deux au sol alors que Adel ne pouvait s'arrêter de pleurer. Avoir tout dit à haute voix l'avait fait réaliser que tout ce qu'elle vivait était vrai et que ce n'était pas un cauchemar. 

-Je peux pas te dire que je comprends parce que c'est pas le cas. chuchota Enzo à son oreille. Mais même si je ne suis pas du coté des personnes qui t'ont fait subir ça, ils ont du avoir une bonne raison et tu devrais leur demander ce qu'elle était avant de prendre une décision trop hâtive. 

Cela faisait du mal à la jeune femme de penser ça mais Enzo avait raison. Elle avait fait une erreur en partant mais cela lui avait sembler être la meilleure décision à prendre cette fameuse nuit après les révélations des garçons. 

Elle se recula finalement de lui et essuya ses larmes à l'aide de son pull. Enzo l'aida à se débarrasser de ce visage humide en lui tendant un tee-shirt traînant au sol. Adel le prit en émettant un léger rire avant de sécher ses larmes. 

-Merci. 

-C'est ce que font les gens quand ils tiennent aux autres. 

Elle lui lança un regard avant d'essuyer ses joues. 

-On est tous dans cette merde qu'on appelle la vie. Alors il faut se soutenir et se serrer les coudes. Comme quoi, vivre dans un vieil motel pourri nous ouvre les yeux. 

-Comment est ce que je peux te remercier ? 

-Et bien, tu me confirmes que tu me pardonnes pour hier soir ?

Adel se mit à sourire avant de le reprendre dans ses bras. 

-Promis. chuchota-t-elle. 

Enzo la serra contre elle tout en souriant. La brunette leva les yeux vers lui. 

-Alors amis ? 

-Amis. 

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Vous avez aimé ?

Le personnage de Enzo ?

Sa relation avec Adelina ?

Les garçons vous manque ?

Le perso de Marcus ?

Les émotions de Adel sur sa vie ?

Des théories pour la suite ?

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