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Chapitre 15

PDV Emy

- Lucas arrête de l'embêter !

- Mais Ninine c'est lui qui a commencé, se défendit mon frère.

- Vous n'êtes pas possible tout les deux, dis-je épuisée par leurs chamailleries.

Lucas courait autour de l'îlot central de la cuisine suivi de peu par Baptiste. Ça faisait un bon moment qu'ils se disputaient pour de la nourriture. Mon ami avait piqué une cuillère de la glace à mon petit frère, qui pour se venger à manger la crêpe de son « ennemi ». Et maintenant ils se bataillaient en piaillant comme des gosses. Enfin Lucas c'est normal mais Baptiste a le même âge que moi !

Chaque fois qu'il vient chez moi c'est toujours comme ça, lui et Lucas n'arrêtent pas de se chercher à longueur de journée. Bien que ce soit fatiguant, j'adore le fait qu'ils s'entendent bien tout les deux car je les aime beaucoup, surtout ma petite bouille d'amour.

J'attrapai ce dernier et le soulevai difficilement dans mes bras. C'est qu'il n'est plus aussi léger qu'avant !

- Tu peux rien me faire, cria mon frère enjoué, Ninine me protège.

Il tira la langue à Baptiste qui se mit à rire. Lucas tout heureux d'être contre moi, passait ses bras autour de mon cou pour me faire un bisou sur la joue.

- Non Lucas arrête, tu as du chocolat partout sur la bouche, tu vas m'en mettre partout, me plaignis-je tandis que j'essayai de m'échapper de son étreinte.

Les rires de Baptiste redoublèrent, il se moquait de moi alors que je le fusillai du regard, je me tournai ensuite vers Lucas qui me fit un sourire innocent qui me fit craquer. J'étais obligée de le pardonner avec cette tête d'ange. Je le reposai et il commença à partir en courant.

- Hop hop hop doucement, vas te laver la bouche avant de t'en aller petit chenapan.

Baptiste vint se positionner près de moi.

- Je crois que je vais te voler ton frère, je l'aime trop !

- Ouh la non ça serait impossible vous deux ensemble, puis jamais je te laisserai faire il est à moi !

On se regarda avec amusement. Il avait son habituelle tignasse ébouriffée, c'était un peu sa marque de fabrique, Baptiste sans ses épis ça n'était pas Baptiste. On monta dans ma chambre pour être tranquille et on se cala sur mon lit. Nous le faisions souvent, il venait parfois après les cours ou le week-end et nous discutions de tout et de rien. Je m'entendais vraiment bien avec lui, je n'avais jamais eu de véritable ami garçon et ça me faisait du bien.

C'était différent d'avec Laura, on avait d'autre sujet de conversation, pas les mêmes délires. Être ami avec un garçon et une fille ça n'était pas la même chose.

- Alors prête pour demain ? Me demanda-t-il en fixant mon plafond avant de poser son regard sur moi.

- De quoi demain ? L'interrogeais-je.

Nous étions allongé l'un à côté de l'autre et nous nous observions.

- Mr Costa ne doit pas venir ici même, dans cette chambre ?

Étrangement cette idée me procura des sensations contradictoires. J'étais comme enchantée de le revoir mais agacée de devoir être en sa présence.

- Ouais, soufflais-je d'une voix lasse en essayant de cacher mon sourire.

- Par pitié dis moi qu'il ne finira pas à ma place sur ce lit, je serais trop dégoûté, je ne pourrais plus m'allonger ici sinon, me taquina-t-il.

Il me fit un sourire fier de son petit pic. Je lui mis un petit coup de poing dans l'épaule ce qui l'amusa.

- Aïe Emy je souffre, ironisa-t-il en se frottant l'épaule.

- Arrête de te moquer de moi un peu et parle moi de Margaux.

Soudain il redevint sérieux et grimaça légèrement en se concentrant sur mon plafond pour éviter mon regard.

- Tu veux que je te dise quoi?

- C'est quand que tu vas lui dire?

- Lui dire? demanda-t-il sans comprendre.

- Que tu l'aimes.

Il me regarda choqué.

- Hein? Je.. mais.. bégaya-t-il, je ne vois pas de quoi tu parles.

Ses joues cramoisies me disaient le contraire.

- Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Pourquoi tu ne fonces pas? Elle est juste adorable cette fille et elle t'aime beaucoup.

- Tu imagines la tension que ça mettrait entre nous après. Je suis bien comme on est maintenant, je veux pas que ça change.

- Pourquoi tu penses obligatoirement qu'elle dirait non? Tu n'en as aucune idée, tu n'as rien tenté.

Il souffla.

- Par pitié Emy, épargne moi le qui ne tente rien n'a rien.

- Bon j'ai compris, n'en parlons plus. Mais n'empêche que...

Le regard noir de mon ami me dissuada de continuer. Nous finîmes par regarder un film et il partit en fin d'après-midi.


PDV Matt

Ma mère vint toquer à ma porte.

- Prépare toi, c'est l'heure, me cria-t-elle à travers la porte.

Je m'étirai, et regardai l'heure. 11h45. C'est tôt pour des vacances.

- Matt? Tu es réveillé? insista-t-elle.

- Oui oui, grognais-je pour qu'elle me fiche la paix.

Je restais encore quelques minutes au lit avant de me lever et me diriger vers la douche. L'eau chaude me fit du bien et le jet me réveilla. En général, la douche m'apaisait toujours. Après chacun de mes combats je n'avais qu'une hâte, filer sous l'eau.

Lorsque je descendis, le déjeuner était déjà sur table. Je m'installai à ma place habituelle. Je tendis mon assiette à ma mère pour qu'elle me serve.

- Tu devrais sécher tes cheveux avant de sortir, il fait froid dehors, m'avertit-elle.

Je levai les yeux au ciel. C'était totalement elle à s'inquiéter et à être surprotectrice.

- Ça va maman j'ai plus 10 ans!

- Si tu es malade vient pas te plaindre, tu te débrouilleras tout seul. Moi je ne m'occuperais pas de toi.

Je souris en l'entendant s'énerver. Elle me disait cette phrase à chaque fois et pourtant lorsque j'étais malade elle me couvait comme un bébé, même pour un petit rhume insignifiant.

- Vous allez faire quoi chez ton amie?

Je me retins de rectifier qu'Emy n'était pas mon amie puisque après j'aurais eu le droit à une leçon de morale de la part de ma chère mère.

- On doit bosser sur un truc de théâtre. La prof exagère a nous donner des trucs à faire pendant les vacances!

- Arrête de râler, je préfère te savoir chez cette charmante demoiselle qu'encore à une de tes soirées.

- Mais à chacune de mes soirées je suis en charmante compagnie, l'asticotais-je le sourire en coin.

Elle me donna un coup de serviette.

- Matt, me réprimanda-t-elle, je ne veux pas savoir ce genre de chose!

- Je rigole maman, c'était juste pour t'embêter.

Quoi que, je ne rigolais pas tellement..

- En tout cas tâche de bien te tenir cet après-midi, tu vas là-bas pour travailler.

Je ne pensais pas que cette phrase se répercuterai au fond de mon corps. L'idée de faire des choses avec Emy dans sa chambre me troublai. Il fit soudainement chaud dans la pièce. Je déglutis avec difficulté.

Je relevai les yeux et vis que ma mère me regardait avec insistance. Sûrement attendait-elle une réponse. Je me raclai la gorge.

- Oui, ne t'en fait pas, fis-je toujours dérouté.



Je senti mon téléphone vibrer dans la poche de mon jean. Je le sorti et souris en apercevant de qui provenait le message.

De Mon insupportable brune: 'N'oublie pas qu'on doit travailler aujourd'hui et ne soit pas en retard surtout sinon je viens te chercher par la peau des fesses!'

Ses mots me firent rire. Dès qu'il s'agissait des études Emy se sentait pousser des ailes et elle osait me tenir tête, quitte à me menacer.

Je lui répondis en vitesse.

'Ouh la attention! La petite Emy sort les griffes j'ai peur. Et pour information, avant que tu ne viennes me toucher les fesses, je suis sur la route, alors calme tes pulsions stp!'

Une fois devant la maison d'Emy, je sonnais. C'est sa mère qui m'ouvrit un grand sourire aux lèvres. J'aimais beaucoup sa gentillesse et sa gaieté. Je lui rendis sincèrement son sourire.

- Bonjour Madame Hills.

- Ne reste pas là, entre, dit-elle en s'écartant pour me laisser passer. Emy est en haut elle t'attend.

- Merci.

Tout en me dirigeant vers la chambre de ma camarade, je saluai son père d'un signe de la main. Je montai les escaliers et frappai à la porte de sa chambre. Elle ne mit que quelques secondes à m'ouvrir.

- Tu as 2 minutes de retard ! me reprocha-t-elle le regard noir.

- Tiens vas y, malaxe les, l'incitais-je en tendant mes fesses vers elle.

J'explosai de rire lorsqu'elle passa de la colère à la surprise, puis la gêne en quelques secondes. Voyant que je me moquais d'elle, elle fit la moue mais ne pu retenir un sourire. Je reçu un coup de poing dans l'épaule pour vengeance.

Une fois qu'elle fut assise sur son bureau et moi sur son lit, elle entama la conversation à propos du boulot.

- Alors, tu as déjà pensé à quelque chose?

- Non pas vraiment, fis-je d'un ton lasse.

Nous n'avions pas encore commencé que j'en avais déjà marre de parler théâtre. Ses yeux me sondèrent avec insistance et elle finit par venir s'asseoir près de moi. Je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'œil à son décolleté. Je souris narquoisement et pensais à tout ce que nous pourrions faire ici. Ceci me fit de l'effet rapidement et je me sentis à l'étroit dans mon pantalon. Je m'empressai de poser ma main pour cacher ma virilité avec gêne mais elle n'eut pas l'air de le remarquer puisqu'elle poursuivit.

- Qu'est-ce qui te passionne?

Elle ne détacha pas ses beaux yeux des miens. Je fus pris de court par là question. Pourquoi me demandait-elle ça maintenant?

- Euh la boxe.

- Il n'y a pas autre chose?

Je réfléchis quelques instants. Je me suis toujours investi que dans la boxe et jamais rien d'autre. A moins que...

- Les filles.

- Matt, me réprimanda-t-elle ce qui me fit exploser de rire.

- Quoi tu m'as demandé ce qui me passionnait, je t'ai répondu. J'adore aussi leur..

- Stop! me stoppa-t-elle en se bouchant les oreilles. Je ne veux pas savoir les détails.

Je rigolais toujours en voyant sa gêne et elle me fit les gros yeux. Je repris mon sérieux comme je pus.

- Bon d'accord, dans mes activités respectables, il n'y a que la boxe.

- Et bien travaillons sur la boxe! s'exclama-t-elle avec enthousiasme.

Je ne voyais pas vraiment où elle voulait en venir. Bosser sur la boxe au lieu du théâtre ? Se rendant compte que je ne la suivais pas, elle m'expliqua.

- On n'a qu'à transformer la pièce en parlant de boxe. La prof veut qu'on modernise Roméo et Juliette, et bien on peut dire par exemple que Roméo est boxeur. Et il pourrait rencontrer...

Je ne pus détacher mon regard de ses lèvres rosées. Elles bougeaient rapidement puisque Emy débitait ses mots à toute allure. Je les regardai avec avidité n'ayant qu'une seule envie, les goûter.

- Eh Matt, tu m'écoutes? me sortit-elle de mes pensées.

J'eus l'impression d'être pris en flagrant délit. Je ne sais pourquoi mais je me sentis un peu gêné. Or, ça ne m'arrivait jamais. D'habitude, quand je fixais une fille c'était elle qui se sentait troublée, pas moi. Je relevais mon regard vers elle. Ses yeux me scrutaient en attendant une réponse.

- Ah euh oui on n'a qu'à faire ça.


Nous avions bien avancé, les grandes lignes étaient fixées et nous avions déjà vu quelques détails. Lorsque nous nous accordèrent une petite pause je remarquai l'obscurité à travers sa fenêtre. Quoi il fait déjà nuit? Je pris mon téléphone et l'heure confirma mes pensées. C'était bien la première fois que je ne voyais pas le temps passer en bossant.

- Tu veux boire quelque chose? me proposa-t-elle.

- Ouais pourquoi pas.

Au moment où elle ouvrit la porte de sa chambre, un petit garçon apparut. Je supposais que c'est le petit frère d'Emy puisqu'ils se ressemblaient beaucoup. Ils avaient le même petit nez, les même cheveux bruns et des cils bien fournis. Lorsqu'il m'aperçut il sembla intimidé.

- Ninine, maman vous appelle pour manger.

Ninine? Je souris en entendant le surnom qu'il lui donnait. Elle se tourna vers moi et me demanda:

- Tu viens manger avec nous?

- Ouais.

Le petit frère d'Emy s'approcha d'elle et tira sur son haut pour qu'elle se baisse à sa hauteur.

- C'est qui? C'est le méchant garçon? lui demanda-t-il sur le ton de la confidence sans me quitter des yeux.

Emy se mit à rougir instantanément. Étais-je si horrible au point qu'elle confie à sa famille que j'étais méchant? Un sentiment étrange s'empara de moi. D'un côté j'aurais voulu la taquiner et la rendre encore plus mal à l'aise qu'elle ne l'était mais une angoisse me tordait le ventre. J'aurais aimé qu'elle m'aime bien.

- Non Lucas, contredit-elle. Il n'est as méchant, parfois il fait des trucs bêtes mais au fond il est gentil.

Ses yeux brillants se perdirent dans les miens. Un sourire illuminait son visage. Finalement, se fut moi qui fut gêné à cet instant.

- Et bien moi, je n'aime pas quand les gens font des trucs bêtes, je préfère quand c'est Baptiste qui vient. Lui il joue avec moi.

Quoi? Je failli m'étrangler. Un garçon vient chez elle? En plus Baptiste qui est toujours avec elle, qui l'avait défendu pendant notre match de foot. Un sentiment de possessivité fulmina à l'intérieur de moi. Je voulais qu'elle ne voit que moi ici. Qu'elle ne s'approche de personne d'autre. Qu'elle ne soit qu'à moi. Soudain, je me rendis compte de mes pensées. Non mais qu'est-ce qu'il me prenait? Tout d'abord, pourquoi étais-je jaloux? Je ne l'étais jamais d'habitude. Même avec Adélaïde jamais je n'avais réagi ainsi lorsqu'elle voyait d'autres mecs que moi. Bon d'accord ça me faisait chier mais pas autant que là. Et puis elle n'était même pas à moi. Mais merde! Pourquoi voudrais-je que Emy ne soit qu'à moi?

Parce que tu ressens quelque chose pour elle que tu n'as jamais ressenti avec personne d'autre.

Et voilà que ma conscience se réveillait. Il ne manquait plus que ça. Je déglutis péniblement et me levai pour suivre les frères et sœurs à table.

Je m'installai près d'Emy. Je n'arrivais pas à déterminer si c'était une bonne ou une mauvaise idée. J'étais trop troublé par mes précédentes pensées et la proximité d'Emy n'arrangeait rien. Mais j'étais rassuré d'être près d'elle. Un repas avec sa famille m'intimidait.

Je me ramollissais. Dire que je n'avais peur de rien avant. Il me suffit d'un repas avec la famille d'une camarade de classe pour que je tremble presque de peur. Ridicule. Il fallait vraiment que je retourne à la salle, fracasser quelqu'un au combat et me reprendre. Je ne pouvais pas devenir Matt le marshmallow.

- Alors Matt, qu'est-ce que tu voudrais faire plus tard? me demanda Madame Hills.

- Euh, je ne sais pas vraiment encore. J'aimerais bien faire quelque chose dans la boxe si possible.

- Oh tu es boxeur? s'intéressa le père d'Emy.

- Ouais, ça fait longtemps maintenant.

- Ouah super.

Il me posa tout un tas d'autre questions par rapport à mon sport ce qui me détend un peu. Il avait l'air d'être captivé par ce que je raconte. Comme j'étais plus à l'aise que tout à l'heure j'osai faire un compliment.

- Votre rôti est très bon Madame Hills.

Elle me remercia et m'indiqua qu'elle préférait que je l'appelle par son prénom.

Une fois le repas finit, je me dirigeai vers la porte accompagnée d'Emy après avoir souhaité une bonne soirée à ses parents. Ma binôme n'avait pas ouvert la bouche depuis que nous étions descendu pour manger. C'était assez étrange car d'habitude elle ne cessait pas de parler.

Quelque part, j'avais détesté cette fin de journée. C'était la première fois que je m'étais senti aussi gêné. Habituellement, je rigolais toujours ou alors je m'énervais mais jamais au grand jamais je me sentais mal à l'aise. Je haïssais me sentir ainsi, faible.

- Ça te dit la prochaine fois de bosser chez moi? lui proposais-je espérant que je me sentirais plus en confiance en terrain connu.

Elle leva ses yeux bleus-gris vers moi et sembla hésiter.

- Oui si tu veux.

Je souriais et me retournai vers la rue bien décidé à aller m'entraîner.

- Matt? m'appela-t-elle d'une voix fluette.

En l'observant à nouveau, je remarquai qu'elle semblait être à la merci d'un conflit intérieur. Que lui arrivait-il? Mon cœur se serra à la vue de ma brunette dans cet état. J'aurais voulu la réconforter et savoir ce qui se passait dans sa tête.

- Je... enfin... merci pour... merci d'être venu et d'avoir mangé avec nous. 

Son sourire réapparu aussitôt. Mais bordel comment faisait-elle pour changer d'humeur aussi vite?

- Et je vois que quand on parle de boxe tu es vraiment concentré, j'ai eu le droit à aucune remarque cinglante de ta part aujourd'hui tu fais des progrès!

- Si c'est ça qui t'inquiète, ne t'en fait pas pour ça je me rattraperai la prochaine fois j'en ai pleins en stock.

  Je préférai la voir souriante et me taquinant plutôt que silencieuse. 

- Bonne nuit Matt.

- Bonne nuit Emy.

Nous échangèrent un dernier sourire et je pris la direction de la salle.

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