Stacy.

Je m'étais douchée et avais enfiler ma robe, toujours dans la salle de bain, je n'arrêtai pas de me regardée dans cette tenue...

La robe était belle, mais moi ? Comment vous dire ? Cette robe n'était pas du tout faite pour moi et j'en étais bien consciente.

Le soleil se couchait et d'ici je pouvais entendre l'arrivé de certains invités.

Je sors de ma salle de bain et m'introduis dans ma chambre où j'étais attendue par deux jeunes et belles femmes, sûrement celles qui vont me maquiller et me coiffer.

— bonsoir, Dis-je

— bonsoir Mademoiselle Williams. Disent les deux jeunes femmes simultanément dans ma chambre.

Sans me faire prier, je m'installe sur le siège face à mon miroir, et l'une d'elles prend la parole

— avez-vous une demande quelconque pour vos cheveux ou votre maquillage ? Commença-l'une d'elle

— n'en fait pas trop et surtout, je veux rester naturelle. Dis-je simplement

J'avais qu'à attendre qu'on me rende belle, on espérant que cela soit possible.

•••

Une musique classique provenait du jardin désormais rempli par des personnes aussi classes les unes que les autres.

Je me mire une dernière fois, peu sûre de vouloir vraiment assister à cette soirée.

Mais c'est sans compter sur Stéphanie qui vient d'entrer dans ma chambre, me regardant avec des yeux ébahis, comme si elle voyait quelques choses de d'éblouissant.

Je doute vraiment qu'autant d'émerveillement me soit adressée, plutôt qu'à la robe.

Cela me perturbe, je n'arrête pas de passer et repasser mes paumes sur ce tissu brillant qui orne mon corps.

— je ne suis pas bien, c'est ça ? Je pense que je vais aller me changer. Dis-je en me retournant vers la salle de bain.

— tu es folle ? Stacy tu est
sublime, mais vient descend, Steve n'as pas arrêter de te chercher... Dit-elle avec des yeux pétillants

Ah il est là lui aussi ?

Ah oui, c'est sa fête tout de même !

Super.

Elle me prend par la main et m'entraîne hors de ma chambre.

Plus je gravissais ces marches plus mon anxiété augmentait.

Ce n'est qu'une soirée après tout.

Enfin, en bas, le séjour était bien rempli de personne classe et surtout de la haute.

Stéphanie m'entraîne dans le jardin vers Steve, qui, lui parlait avec un jeune brun,qui lui avait tiré sa tignasse brune en chignon bien plaquer ; les deux hommes tenait des verres rempli de champagne.

Steve était tellement absorbé par la discussion qu'il n'a même pas remarquer notre présence.

Le jeune brun met fin à la discussion en appelant un des nombreux serveurs qui rôdait dans le jardin des plateaux en main avec diverses boissons; pour en prendre une autre en y déposant sa coupe vide.

Steve se retourne vers nous et par son regard j'en déduis qu'il est heureux de me revoir...

— Mon Dieu, Stacy tu es radieuse! Dit-il en embrassant ma main d'une manière très classe et distinguer tout autant que son costume trois pièces qui lui allait à ravir.

— Merci Steve, vous aussi vous êtes très beau. Dis-je poliment

— mais de rien ! Merci à toi aussi. Dit-il souriant avant de d'adresser à Stéphanie

— ce cocktail est une vraie réussite ma belle. Dit il à l'intention de Stéphanie

— merci, c'est ne rien de bien grave. Ajoute-t-elle toute souriante, un sourire qui la rendait plus radieuse qu'elle ne l'est déjà.

Steve lui faisait tant d'effet que ça?

Son partenaire de conversation, qui, lui, était absorbé par le serveur, se retourne enfin vers nous et mon cœur manqua un battement.

Je plonge mon regard dans le siens, qui, lui de son gris pétillants lui donnait un air séduisant.

Il était très classe avec sa chemise blanche dont il a retroussé les manches et ouvert les deux premiers boutons sans parler de son pantalon noir qui épousait parfaitement ses formes, il était vraiment très beau.

Je m'attendais pas à le revoir..
Il était la, en face de moi, tout aussi étonné que moi, ne pouvant décroché aucun mot.

Je m'attendais pas à le revoir, encore moins ici.

— Stacy, je te présente Joan Crawford, le frère de Steve et surtout un pianiste très connu en dehors de ses compétences en droit. Dit Stéphanie

Alors lui aussi était un Crawford ?

Je ne le savais pas, comment ça se fait qu'il n'apparaissait dans aucun des magazines comme son frère ?

Un sourire arrogant vient de se dessiner sur les belles lèvres roses de Joan.

Je fonds.

Il me tend sa main que je sers aussitôt pour faire bonne figure.

— Enchanté "Stacy", tu es magnifique ce soir.Dit-il en souriant tout en insistant sur mon prénom.

Sûrement pour me faire comprendre que malgré mon refus de l'autre fois, il a fini par le connaître, mon prénom.

— merci, le plaisir est partagé. Monsieur Crawford. Dis-je en lui octroyant l'un de mes faux sourire habituel.

Il sourit, mais cette fois le même sourire que l'autre fois, ce sourire qui le rend moins crédible, ce sourire de con qui m'a fait craquer.

Il avait répété la même chose que l'autre fois.

Il me trouvait belle et il n'était pas le seul d'ailleurs.

J'étais belle.

L'entendre me le redire m'électrisait et me redonner confiance en moi.

Une confiance que j'avais perdue depuis si longtemps.

*

Joan était le pianiste de la soirée. J'ai toujours adoré les pianistes. Le dos courbé sur le clavier, le génie. Je ne connais rien de plus romantique et de plus séduisant.
Je n'arrêtais pas de l'observer pendant qu'il jouait, et à chaque note, je fondais, il avait l'air de vraiment aimé ça...

Il était jeune, grand, brun, beau, charmant... Il me faisait craquer.

Il a dîné avec nous après le spectacle.

Une immense tablée de gens qui parlaient plutôt fort. Dont Steve.

Lui était en face de moi, parlait peu. Je ne voyais que ses mains. Et son regard qui de temps en temps frôlait le mien et me transperçait. Puis il repartait dans son monde, et c'est là qu'il m'électrisait le plus.
On a dû échanger à peine quelques mots, et je ne voyais pas la moindre issue à ce coup de foudre...

Sauf qu'au moment de partir, la petite assemblée s'est dispersée sur la pelouse pour regagner les voitures. Et là, dans la quasi-obscurité, l'une des convives s'est écriée qu'elle venait de laisser tomber ses clés. On s'est donc tous retrouvés à quatre pattes à tâtonner dans l'herbe à la recherche des clés.

Nos corps savaient...

Lui à quelques pas de moi, je pouvais sentir sa chaleur. Et là, loin des fous rires et des plaisanteries des autres, dans notre silence à nous, j'ai juste senti sa main se poser avec assurance sur la mienne. Un long effleurement, d'une infinie douceur, plus bouleversant et plus érotique que la plus intime des caresses. Cet instant aurait pu durer des heures, on retenait tous les deux nôtres souffle pour ne pas parasiter la sensation. Hors espace-temps. Jusqu'à ce que quelqu'un hurle, triomphant : 'Je les ai !'

Sonnant le glas de notre histoire. Dans la fébrilité des au revoir, on s'est à peine salués. Et je me suis retrouvée dans ma chambre tournant et retournant la scène dans ma tête. Curieux comme, sans rien se dire, tous les deux nous savions.

Nos corps savaient...

****

Hey guys

Merci pour vos votes même si cela n'est pas extraordinaire, ça fait plaisir de voir que des gens s'intéressent à mon histoire.

Bisou on se retrouve au prochain chapitre.

J'espère pouvoir compter sur vous pour la suite !!!!