Stacy

Je venais d'atterrir, passant les portes de l'aéroport, je pouvais enfin respirer l'air frais de Boston, un air qui me donnait une once d'espoir.

Je devais désormais prendre un taxi et me diriger à l'hôtel pour la nuit.

Avant d'aller habitée demain avec Stéphanie, qui m'avait clairement fait part de sa joie d'avoir une colocataire et que cela apporterait un peu de vie à l'appartement.

Je m'étais contenté de la rejoindre dans son enthousiasme, mais quelques choses en moi m'interroger.

" Comment moi, aussi déserté dans ma prétendue vie, apporterai-je de la vie quelque part ? "

Mais j'essayais de garder ce raisonnement assez évident aussi loin que possible dans ma tête et me donner un peu d'espoir, j'allais commencer une nouvelle vie et je ne devais pas gâcher l'opportunité de me créer un semblant de bonheur pour une fois.

Mais la question était : allais-je vraiment le connaître ce bonheur ?

Je n'en sais rien.

—Taxi. Criais-je à l'intention de la voiture jaune qui vient de passer devant moi.

Il s'arrête et je monte !

—À l'hôtel le plus proche s'il vous plaît. Dis-je

Avant de me détendre, sur le siège arrière.

Nouvelle vie.

•••

Les rayons de soleil traversant les fins tissus du rideau qui recouvrait la fenêtre de ma chambre d'hôtel, me sortent de mon sommeil. 

Ce matelas moelleux m'avait bercé toute la nuit, j'en ai presque oublié mes problèmes...

Je me lève enfile mes chaussons de chambres et me dirige vers la fenêtre et les ouvrent regardant par-dessus l'immeuble cette vue imprenable.

Boston est une ville bordée par divers bâtiments anciens, grâce auxquels elle est le parfait exemple d’une architecture classique, une place au centre de laquelle il y a une colonne commémorative pour rappeler la résistance de la ville, chaque pierre de son sol pavé a son histoire, les manifestations et les fêtes y se déroulent pour conserver son rôle important, elle est la place où les deux amants se rencontrent pour la première fois, quand vous la voyez, elle devient difficile à l’oublier, c’est une place où vous retenez votre souffle grâce à sa splendeur, et qui force vos yeux à cesser de flutter pour gagner plus de temps à lancer des regards.

C'est tout simplement à couper le souffle.

Je me dirige vers cette salle de bain aussi simple que la chambre et me douche.

Je n'avais pas déballé mes affaires, sachant que Stéphanie, vient me chercher dans exactement trois heures.

Aussi aimable que sa cousine, cette Stéphanie.

Il était exactement neuf heures donc j'avais trois heures pour essayer de me détendre un peu.
Après m'être apprêté et attacher ma tignasse en une queue-de-cheval.

Je descends au restaurant de l'hôtel, m'installe dans une table assez éloigné des autres.

Le serveur se dirige vers moi, son carnet ainsi que son stylo à la main.

— bonjour, que ce que je vous sers ? Demande-t-il gentiment à mon intention

— un cappuccino et quelques tartines feront l'affaire, merci. Répondis-je calmement
Il inscrit ma demande dans son mini carnet. 

Il relève la tête et dit. 

— avec ou sans sucre ? Demande-t-il 

— avec, s'il vous plaît ! Dis-je. 

Ma place à côté de la fenêtre, m'offrait une vue d'ensemble sur la ville, un panorama de ce que je m'apprêtais à vivre dans cette nouvelle ville.

Mon observation fut interrompue. 

— Voilà votre café ainsi que vos tartines, Madame ?...

—Williams ! Merci. Dis-je en souriant timidement

—je vous en prie, tout le plaisir est pour moi, Madame Williams. Dit-il souriant avant de s'en aller vers une autre table.

Mon attention se reporte sur la rue, l'ambiance est bien à son rendez-vous, tout le monde à l'aire très occupé ici, c'est une ville pleine de vivacité..

C'est très rare que je voie tant de bonheur dans les yeux des gens, cela me donne l'impression d'être une intruse.

Je bois une gorgée de mon café, balade mon regard dans le restaurant, et mon regard s'arrête sur deux paires d'yeux me fixant avec insistance, mon regard se détourne automatiquement  de cet homme, intimidant.

Es comme cela que regardent les gens ici ? 

Avais-je quelques choses d'étrange sur moi ? 

Sûrement, il me regarde ainsi parcequ'il a pitié de moi tout simplement !

Son regard devient de plus en plus insistant et gênant, je relève mes yeux et le vois marmonner des paroles inouïe, ce qui est tout à fait normal vu les tables qui nous sépare l'un de l'autre. 

Sûrement, il doit se dire :

" Quelle étrange fille ? Celle-là "
Ou même pire, je n'ose même pas imaginer !

Je décide de finir plutôt que prévu et remonter dans ma chambre ! 

Je déteste voir les gens me regarder, je déteste attirer l'attention, pourquoi ? 

Je ne mérite l'attention de personne dans ce bas monde ! 

Après avoir fini, j'appelle le serveur de tout à l'heure paye et remonte dans ma chambre !

•••

J'ai passé le reste de la matinée sur mon lit dessinant dans mon carnet comme j'en avais pris l'habitude depuis bien trop longtemps maintenant.

Mes dessins ? Eux, ne représentaient que mon âme meurtrie ainsi que ma vie brisée.

On ne transmet que ce qu'on n'a pas vrai ? 

Je regarde sur mon écran et il maintenant onze heures le temps passe vite. 

Quelqu'un toque à ma porte.

Je me lève et avant d'ouvrir, j'insiste sur le fait de savoir qui s'est !

— qui es ? Demandai-je méfiante.

—service de chambre ! Dis-une voix grave, masculine à travers la porte. 

J'ouvre et je tombe sur l'homme de tout à l'heure.

— Désolé, mais depuis ce matin, je ne sais pas ce que vous voulez de moi et je ne peinerai pas à vouloir le savoir, donc je ne vois pas l'intérêt de votre présence ici, devant moi. Dis-je finalement très agacé par ce jeune homme aux yeux gris.

Il ne parlait pas, il ne m'a pas répondu, il s'est contenté de sourire.

Avais-je dit une connerie ou se foutait-il complètement de moi ?
 
Un sourire tout simplement magnifique, collé sur ses lèvres charnues qui eux étaient bien dessiné au dessus de sa  mâchoire bien carré orné d'une barbe naissante bien taillée, lui donnant un air séduisant.

Sa carrure imposante ainsi que ces 1m95 m'intimidait beaucoup, je ne ferais jamais le poids, moi, face à lui du haut de mes 1m70. Ses cheveux bruns tirés en chignons et ces lèvres... Des lèvres charnues rosent. 

Il était magnifique ! 

Et je me demande que ce qu'une aussi belle personne peut bien me vouloir. 

— Joan et vous ! Dit-il en me tendant sa main. 

Que j'ignore, je plonge mes yeux dans les siens.

— je ne donne pas mon nom aux Inconnus. Dis-je aussitôt.

Il sourit, encore une fois. 

— et arrêtez de sourire ainsi. Ça vous rend moins crédible !
Ajoutai-je

Moins crédible ?

Je rigole, au contraire cela le
rendait très irrésistible.

Avant de refermer la porte derrière moi.

— vous a-t-on déjà dit que vous étiez “magnifique”. Cria-t-il à travers la porte avant de s'en aller.

Le bruit de ses chaussures en cuir  tapotant sur le carreaux soyeux de l'hôtel m'informait qu'il s'éloignait, et cela me rassurai beaucoup je souffle un bon coup en glissant mon corps vers le bas de la porte.

—Non personne, ne me l'avait jamais dit, PERSONNE avant toi. Chuchotai-je.

Magnifique 

Avait-il dit ? 

****
Hey guys

J'espère que cela vous plaira.
Et j'ai fais de mon mieux pour les fautes,j'ai essayer d'en faire le moins possible !!

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Bisou.