Yo-yo le rap
Le chapitre est enfin là !
Bon le début est pas ouf, mais la fin est importante !
4000 mots (c'est plutôt long)
Bonne lecture 😁

***
Des hurlements stridents déchiraient le ciel, faisant retomber sur sa personne des tremblements de doutes et de craintes.

Il essayait pourtant de se contrôler, de ne pas imaginer l'horreur tant qu'il ne l'avait pas vu de ses yeux vue.

-Calmes toi Le nerd, on dirait que tu vas faire une Syncop.

Le parc d'attraction les surplombait, l'odeur des sucreries faisait saliver la gamine, et Izuku ne voyait que les manèges à sensations se hisser au delà de la grande enseigne, faisant retentir les cris des enfants naïfs qui étaient monté en pensant que tous se passerait au mieux.

Gloups.

-Petite nature...
Katsuki lui tapota l'arrière du crâne, et ils entrèrent dans le parc. Les familles et les couples nombreux arboraient de grands sourires contagieux, alors peu à peu Izuku se décontracta et fit dissoudre son vertige.

Kacchan menait le groupe, et choisissait les attractions. Difficile de dire si c'était là une bonne idée d'ailleurs...

-Allez, Yuri choisi avec qui tu montes !

Les gamins se ruaient comme la houle dans les petites voiturettes d'auto tamponneuse contenant seulement 2 places, et ils étaient justement 3.

-Prince Katsu !

Je me sentais indigné. Comment pouvait elle ne pas choisir son propre père ?

Je vis Kacchan capturer ma fille d'une façon beaucoup trop brutale, et voler un des véhicules restant à un pauvre gamin.

Alors, Izuku prit ses responsabilités de héro et de père, et vint récupérer l'enfant qui pleurait pour en faire son coéquipier. Ensemble ils avaient trouvé dans un coin reculé de la piste un des derniers véhicules, abîmés.
-Est ce qu'il fonctionnait au moins ?-,
Il n'avait de ce fait attiré l'œil de personne.

Les installations terminées, un claquement de langue et de cils et les véhicules s'entrechoquèrent à vitesse grand V.

C'était violent comme jeu.
Pas étonnant que Kacchan puisse aimer ça.

En parlant du diable, et parce qu'on entendait que lui, on pouvait l'apercevoir dégommer les poids légers en y mettant son énergie massacrante.
C'était terrifiant. Pire encore, Izuku avait peur que Yuri passe par dessus bord à chaque percussion.

-Oi Deku !!! Me fuis pas !

Si,
je fuyais,
au grand gallot.

Katsuki talonnait la voiture au grand désarroi du vert, son partenaire semblait soudainement livide. Il se devait de le protéger de ces monstres.
Mais si Yuri s'y mettait, Izuku ne pouvait plus donner grâce de sa peau.

Finalement, ça s'était fini sans trop de dégâts. Le jeune garçon le remercia chaleureusement, et Yuri le sermonnait que "il n'était pas drôle" jusqu'à ce que l'odeur des sucreries firent gazouiller les estomacs.

-Restez ici, je reviens.
Sans avoir avoir dit oui, Katsuki partait déjà rejoindre le stand à sucrerie.

-Alors Yuri, tu es contente d'être ici ?
Il s'accroupi à son niveau, pour la voir rayonner de plus près.

-Voui ! Katsu il est trop fort !!
Le jeune père fit la mou. Il n'y en avait que pour lui. Il vins poser sa main sur ces petites joues qu'il aimait tant. Elle remplissait presque tout son visage d'ange en s'y blottissant affectueusement.

-Mais toi aussi Papa. Elle ronronna.
Je l'aimais tellement, d'un amour intarissable, comme si je pouvais tout lui donner la, à cet instant, et me fichtre des conséquences.

-Diiiis on fait quoi après ?! Elle semblait prêtes à en découdre de nouveau.

-Oh, euh J-
-Le manoir hanté ?
Katsuki était revenu plutôt vite, voir trop, étrangement personne ne voulait savoir comment il s'était démerdé pour être passé prioritaire, lorsque en arrière fond une file d'attente exorbitante patientait encore.

-Tient.
Il tendit une pomme d'amour, leurs doigts se frôlèrent un instant.
C'était sa sucrerie préféré, et intérieurement Izuku se demandait s'il ne l'avait pas fait exprès.

-Merci Katsuuuu !!
La petite se ruait déjà dans son nuage rose sucrée, accompagné de rires moqueurs.

Après cette dégustation remotivante, Izuku ne pouvait qu'appréhender la suite. Il ne sait pas comment, mais il se retrouvait dans ce manège de l'horreur, assis dans ces fauteuils suintant, Yuri entre lui et Katsuki.

Le fameux manège Hanté.

-Me dit pas que t'as peur !
-...Non.

Non, c'était inconcevable. Il avait déjà vécu bien pire pas vrai ?
Ce qui lui faisait le plus peur, c'était le noir opaque qui le regardait de travers au loin.
Yuri était déjà morte de touille.

Le fauteuil émis un virement, et ils partirent déjà à toute allure dans l'attraction.

Au début c'était ridicule.
Seulement des mannequins en plastiques, et des sons excessivement forts. Katsuki s'ennuyait grandement, tandis que Yuri s'agrippait déjà fortement aux avants bras.

-Pff.. On se fait chier...
Je lui lançais un regard noir, la petite s'enfoncait davantage à mes côtés.
-Ça va aller Yuri, tu as deux grands héros pour te protéger.

Et, en finissant cette phrase, les choses s'accélèrent d'un coup, le terrain devint de plus en plus instable à faire renverser le chariot. Yuri échappait quelques cri, lorsque, juste derrière, un son de tronçonneuse retenti dans l'incompréhension régnante.
Le décor changea subitement, tout paraissait plus réaliste, comme s'ils avaient plongé dans un univers malsain. La différente était tellement flagrante qu'Izuku se demandait s'ils étaient encore dans l'attraction, ou pris dans un piège de Vilain.

-Yuri ça va aller ce n'est qu'un acteur !
Il essayait de s'en convaincre également.

L'acteur en question se rua vers eux, l'arme furieusement brandit, rugissante. Izuku se disait qu'il allait s'arrêter, puis son sourire perdit un peu de son intensité lorsqu'il ne resta que quelque centimètre entre lui et sa fille.
Ça paraissait si vrai.
Yuri Hurla d'une peur terrible qui réveilla instantanément les sens paternels.
Par réflexe le jeune hero sentait déjà son alter frétillait dans son point.

Kacchan se mit à rire, émis une petite étincelle, et l'homme ainsi que tout le décor se dissipa en un nuage de fumé.

Une illusion ?

-T'es vraiment naze. C'était évident.

Izuku se rassis honteusement, Yuri était éperdument agrippée à lui, et il la serrait affectueusement, en lui murmurant que c'était bientôt fini, la lumière du jour visible au bout du tunnel.

-C'était un peu éprouvant pour Yuri, peut être faire quelques chose de plus calme maintenant.

Une fois sorti, il regarda aux alentours la moindre courbures d'une attraction enfantine.

-Genre, ce truc là. Dit il moqueur.

Kacchan montra un manège qui tournait facilement à 180 km/h, looping inclus, tête à l'envers et balancement, le tout manipulés par un alter télékinésique.

-Non Kacchan, sauf si tu veux la tuer.
Convaincu, Izuku se dirigea avec Yuri au manège de la chenille.
Il l'installait, doucement en présence d'autres parents à ses cotés.

À l'évidence, et il était bien bête de l'avoir cru, les choses ne pouvaient pas restaient aussi belle bien longtemps.

-Oh non Deku... Tu vas pas t'en sortir comme ça..

Yuri a peine installée, Izuku se senti soulevé violemment, en sac à patate.

-Putain KACCHAN NON.

Au loin le manège de Yuri commençait, et Izuku se débâtait furieusement en s'efforçant de ne pas le blesser.
Il se donnait en spectacle, pensa t'il, mais c'était pour sa propre survie. Katsuki l'amenait au manège décrit un peu plus tôt, dans lequel il allait y passer à coup sûre.

Il pensait pouvoir s'échapper lorsque vint le moment de s'installer, mais l'anticipation lui fit défaut puisque l'organisatrice télé kinésiste du manège était visiblement dans dans le coup.
Une force les enveloppa lorsque Kacchan annonça qu'ils monteraient aussi, si possible face à face, et ils décollèrent déjà du sol pour retrouver les places libres en hauteur.

-Kacchan c'est pas drôle du tout !! Izuku se débâtait encore dans le vide, essayant avec mal de rejoindre la terre ferme, l'animatrice était à l'évidence bien trop puissante dans la maîtrise de son pouvoir et ça faisait sens puisqu'il s'agissait d'un manège dangereux.

Bien trop dangereux pour lui.

-T'avais pas le droit de me laisser le faire seul et te taper la discute avec les autres extras sans intérêt juste parce que t'as le "vertige" soi disant. râla t-il

-Je déteste ce genre de manège ! Tu le sais très bien !
La place se verrouilla, ils étaient coincés, sécurisés. Son cœur partait en lambo d'un stress incontenable, et son estomac était dors et déjà prêt à rendre la pomme d'amour ingurgité plus tôt.

-Détend toi Deku ! Plus tu stress, moins bien ça va se passer.

-Je te déteste. Je te hais. Tellement.
La machine se renversait déjà en arrière doucement pour signaler le départ, c'était le début de l'enfer.
En plus, face à face, c'était d'autant plus compliqué de garder la tête haute dans cette situation.
-Moi aussi je t'aime.

-Pard-OONNNNNNN

La machine s'emballa d'un coup, sans transition.
ça allait déjà trop vite pour lui, ses yeux n'arrivaient plus à mettre au point ne serait-ce la lumière et le son, il ne comprenait plus où il se trouvait ni le sens.
Il parvenait tout juste à entrevoir Kacchan, les yeux semi clos à cause de l'air qui les happait, souriant.

Ça le rassurait un peu. Il lâchait même les mains parfois, comme si ce n'était rien pour lui. Qu'elle crâneur.

Il ne sait pas trop pourquoi mais il essayait de lui tenir tête, et lâchait ses mains lui aussi. Parfois ils agrippaient, parfois ils essayaient juste de s'embêter et de cacher à quel point leurs organes internes devaient être sans dessus dessous.

Au final, le stress s'était envolé.

Izuku repris mon souffle lorsque la machine s'arrêta un instant, car mine de rien son corps n'était pas habitué à cette chamboulade.

-Kacchan.. T'es un connard. Il riait, paradoxalement essoufflé.
-Hey, Deku, regarde !

Une fois la tête à l'envers mais bien tout en haut, on pouvait y voir au delà du parc. La nuit était tombée, et les lumières éclairaient magnifiquement la ville.
Izuku tenta un regard furtif vers lui, peut être un peu curieux, s'avérant que le cendré l'observait déjà, ce rare visage d'ange faiblement éclairé.

S'agissait-il de l'adrénaline, ou de son sang s'accumulant dans sa tête follement, mais il avait comme cette envie interdite de l'embrasser.

-Alors les jeune ?! On vous entend plus ???!!!!

-Allez, met tout ce que t'as extra !

-Pitié non !!

La redescente fut plus horrible alors qu'il pensait s'être habitué à la sensation. L'impression que ses tripes se retournaient en continue, s'emmêlant dans son corps.
Il entendait encore le rire de cet imbécile.

Le reste du tour, il lui broya la main.
Ça avait duré 15minutes.

15 longues minutes.

Les deux garçon sortirent finalement, la tête fourmillante accompagné de l'envi de vomir.

Jusqu'à se souvenir qu'il avait laissé sa fille toute seule. Katsuki déposa sa main dans son épaule, comme s'il avait senti la pique d'angoisse monter.

-No stress.

Tout avait été prévu.

Katsuki lui pointa du doigt un petit groupe un peu plus loin, et après avoir accomodé ses yeux encore traumatisés, il reconnu immédiatement Ochako, Kirishima et d'autres camarades de Classe tenant compagnie à la petite Yuri.

Sa panique naissante s'adouci dans l'immédiat.
C'était décidément une journée trop pleine en émotion.

***
Pdv interne-Izuku ~

-C'était pas si mal finalement.

Le cendré tentait de se garer correctement sur le parking à coté de la maison familiale. La petite troupe de trois était rentré, il était déjà près de 21h.

-Oui, enfin je ne referais plus jamais ce manège de ma vie.
Yuri à l'arrière sommeillait un peu.
Izuku descendit, et l'a réveilla doucement, lui indiquant qu'ils étaient enfin rentré et que le repas de "maman" n'attendait qu'a être réchauffé.

-Kacchan ? Tu ne descends pas ?
Le cendré était encore assis, le moteur en marche près à décamper. Les regards se heurtèrent un moment, dans une ambiance de doute, tandis que Yuri descendait mollement du véhicule.

Après coup, Izuku réfléchissa à cette question qui avait bravé le seuil de sa bouche instinctivement...
Est ce que c'était raisonnable de l'inviter ?

-Et Heather ?
Dans les pupilles rubis se lisaient le reflet de son incertitude.
Mais il n'y avait pas de quoi se faire des idées pas vrai ?

-Elle n'est pas là, elle rentre au alentours de 23h, tu peux manger à la maison si tu veux. J'ai pas fini de me plaindre tu sais... Inconsciemment Izuku souriais, et ce fut sûrement ce qui lui fit changer d'avis.

-Ok, Deku. Il coupa le contact, et vint les rejoindre.

Par la suite, le repas se déroula pour le mieux, Yuri s'endormait à moitié dans son assiette, alors son père décida d'aller la coucher.

-Ça va ma puce ? Dit-il doucement, tenant la fille dans ses bras, pénétrant désormais la chambre d'enfant.
-Vouii..
Elle s'assoupissait déjà a peine enfouit dans son petit lit de Princesse.
-Je t'aime, dors bien.
Et il lui embrassa la tempe, caressant quelques unes de ses mèches blondes un instant, la contemplant encore un peu avant de partir.

-T'es vraiment une maman poule quand tu t'y met...
Il sursauta par reflexe, Kacchan se tenait dans l'embrassure de la porte, la voie calme et reposé. Il vint se placer à ses cotés, un regard curieux sur cette scène qu'il avait mainte et mainte fois imaginer semble t'il.

-T'as l'air d'être un bon père. Me murmura t'il,
Izuku ne savait que répondre, c'était bien un des meilleurs compliments qu'on pouvait lui faire jusq'a présent. Il se contenta de sourire, le souffle apaisé et régulier de sa fille lui indiquant qu'elle s'était bel et bien endormi.

-Dit, Deku.

Le dénommé tourna doucement la tête, une fois encore leurs regards intenses s'entrechoquèrent et s'embrassèrent.
C'était sûrement un peu trop, alors le blond s'en détourna et quitta la chambre, en soufflant cette fois ci d'une façon plus rauque,

-Non rien, ramène ton cul, la soirée est loin d'être fini.
Izuku fremi, il embrassait une dernière fois Yuri, puis se levait lui aussi rejoindre son invité dans le salon.

A son retour, la table basse était déjà jonché d'alcool fort que l'on gardait en temps normal pour les grandes occasions, des verres américains déjà rempli, et un jeux de cartes.

-Kacchan... Tu m'expliques ?!

Le cendré déboula de la cuisine, une autre bouteille à la main. Izuku sentait une colère gentille pointer le bout de son nez.

-Putain, tu m'avais caché que tu avais du bon whisky...

Son comportement s'était comme métamorphosé, le Cendré sauta sur le canapé, du jamais vu, pour s'y installer d'une façon inconvenable. Comme s'il s'agissait de sa maison, totalement décontracté.

Quelques peu distrait, la vision de l'alcool rappelai à Izuku que la soirée n'était pas censer se dérouler ainsi, à l'origine. Pour dire vrai, il n'avait plus l'habitude de boire, et boire avec Kacchan semblait de loin être la pire idée du siècle.

-Attend, tu veux qu'on joue là ?
Katsuki l'epia sévèrement, comme pour dire en silence "nonon, je veux qu'on aille dormir.. Tu te fous moi ?". Je t'ai pas demandé d'aller chercher de l'alcool! en plus celles-ci coute cher !

-T'avais qu'a pas me dire où tu les cachais.

-Mais je ne te l'ai pas dit justement !!

-Ah... c'est vrai. Ben maintenant qu'elles sont là !

Katsuki se pris au mot, et entrepris d'ouvrir la bouteille la minute d'après. Izuku tenta de calmer sa colère, et fini par prendre place à ses cotés en espérant que cette mascarade finisse rapidement.

En fin de compte, les soirée où ils étaient seuls étaient devenu si rare qu'il préférait en profiter.
Il sembla se radoucir.

-Bon, alors, action ou vérité ?
Izuku laissa échapper un rire incontrôlé.
-Sérieusement ?
-Ba ouais. Mais avec des questions déjà préparées.

Il lui tendit un des verres, les effluves d'alcool semblaient prédominante.

-Tu sais que tu es censé rentrer après... Izuku pris le verre bien rempli en main.
Ignorance complète, Katsuki mélangea le paquet de jeu en question.

-C'est une version adulte. Soit pas étonné des questions.

C'était justement parce qu'il venait de le préciser qu' Izuku commençait à avoir peur. Katsuki commença ;

-Bon alors, action ou vérité ?

Moment de réflexion. Si c'était une version adulte, il y avait réellement de quoi avoir peur des actions.

-Vérité.

Kacchan fit claquer sa langue d'agacement, bu une grande gorgé de son verre, et pris la carte pour y lire son contenu.

-Dominant ou soumis ?
Il esquinta un sourire.

Mais à quoi je m'attendais au juste....

-C'est quoi ce jeu...
Actuellement aucune autre expression existait pour décrire le mélange de lassitude et de honte qui lui apparu. C'était sûrement un jeu trouvable dans le rayon adolescent immature.

-Ouais, pas besoin de répondre le nerd, je sais déjà la réponse. Du coup en dédommagement, je te distribue des gorgés.

Izuku cru s'étouffer avec sa propre indignation.
-Quoi ?! Mais t'inventes des règles là ?

Un long duel de regard haineux plus tard, le vert fini par abandonner et par boire sous la satisfaction pesante du fauve.

-Bon, Kacchan action ou vérité ?

-Action.

Évidemment.

Izuku pris délicatement la carte entre ses mains, c'est seulement en la lisant à voix haute qu'il réalisait simultanément son contenu.

-Fait un baiser langoureux à la personne de ta droite... Attend. Quoi ???

-Ah.

-Mais comment ça "ah" ??

-Ba, t'es la seule personne à ma gauche et à ma droite.

La gorge asséchée par l'alcool n'avait plus de salive à avaler amèrement. Izuku se leva, par réflexe, soudainement mis mal à l'aise. Katsuki fut surpris.

- On arrête ce jeu !

- Wow ! Quel Rabat joie !

-Putain Kacchan qu'est-ce que tu veux à la fin ?

Izuku avait un peu haussé le ton, et il espérait ne pas avoir réveillé Yuri. Au pied du mur, Katsuki ne semblait pas honteux. Malgré leurs précédentes discussions, il avait peur que Katsuki ne s'en tienne pas à ses promesses. Ou peut-être avait il peur lui-même de se trahir, trahir Heather. Peut-être qu'Izuku n'avait pas confiance en aucun d'eux.

- Je veux juste m'amuser... avec un ami. Écoute, les choses vont devenir sérieuse dans pas si longtemps, avec l'alliance des vilains et tout le bordel depuis qu'All might n'est plus là. Tu n'as qu'à boire si les gages ne te conviennent pas. On est plus des gamins, gères toi-même tes limites !

Katsuki n'avait pas tord sur les limites, et honteusement Izuku devait admettre qu'une gorgée avait suffit pour lui faire ressentir un effet léger de la boisson, alors il n'imaginait pas son état en le finissant, sans compter la dose excessive à la Katsuki et le fait qu'il tenait très peu l'alcool.

J'avais juste à dire que je ne voulais plus jouer pas vrai ? Et on se serait arrêter là. Mais c'est fou comment, devant lui cette envie de plus était persitante, de relever les défis en tout genre, de lui tenir tète coûte que coûte.

J'aurais dû comprendre que c'était une idée à la con, puisqu'au bout de quelques cartes j'avais avalé mon verre dans son entièreté.

-Waaa.. mais quel homme. Quand je pense que tu préfères galocher ton gobelet que moi.

-Te crois pas irrésistible non plus.

Durant un instant Izuku cru percevoir son aura méprisante l'écraser, puis il reprit dans un grognement :

-Action ou vérité ?

-Action. Dit-il cette fois ci d'un ton ferme. Il arbora un sourire taquin, passa sa langue sur ses dents, d'une façon un peu vulgaire, comme s'il ne pouvait plus contenir son excitation.

-Fais un striptease.
Dit-il dans un rire étouffé, tandis qu'Izuku s'agaçait davantage face la stupidité des questions. Il était sûrement déjà trop esquinté pour réaliser que ce genre de jeu n'était pas consu pour deux en temps normal.
- Je pense qu'on en a assez entendu pour ce soir ! Il est temps de ren-
-C'est bon c'est qu'une blague ! Comme pour appuyer son propos, il montra sa carte. Bon alors, tu veux que je te re-serve j'imagine?

Il s'avança pour prendre le gobelet vide, mais Izuku lui chippai sous le nez rapidement. Hors de question de boire encore un mélange infâme.

-Non, ça ira, je ne vais rien boire de plus à cause de ton stupide jeu ! Un striptease c'est miles fois moins pire que de boire ton truc !
Il y eut une sorte de déclic, à ce moment précis. L'alcool avait cassé la machine parfaite, et Izuku devenait facilement provocateur et trop plein de confiance.

Ma raison s'était noyée dans une mer de confiance éphémère, le peu de ma conscience essayait de me garder lucide, lorsque j'enlevais déjà mon t-shirt dans un balancement. Je savais que j'allais avoir honte, que j'allais le regretter, pourtant mes mains d'elle même venaient deGrapher ma ceinture, désormais vêtu de mon unique pantalon à la fermeture béante.
Finalement pris dans les ondes, je me mettais à danser, doucement, bercé par les notes, j'oubliais le défi, l'ambiance, la pièce.

Katsuki se leva, doucement, et Izuku s'arreta subitement. Il se posta, juste à coté, un peu trop proche à son goût, ses mains enfoncées dans ses poches, nonchalant, le deshabillant d'un regard timide comme si des chaînes de plomb l'empêchaient seulement de lui sauter dessus.
Enfin, et parce que c'était inattendu, le cendré susurra :

-Alors ? J'attend. C'est à toi de jouer.

Je restais un instant bouche bée, devant la magnificence de ses yeux rubis et de l'envie bestiale qu'elles essayaient de contenir.

Izuku était revenu à son adolescence, a l'époque de la montagne et de la tente. A l'époque des premières fois. Il se prenait au jeu.

-Action ou Vérité, Kacchan ?
-Vérité.

Izuku fut un peu étonné. La vérité ce n'était pas le genre de Katsuki.
Un peu confus, et toujours peu vêtu, le vert essaya de contourner son hôte pour prendre le jeu de carte sur la table basse, mais Katsuki lui prit immédiatement le bras, le stoppant dans son elan.

-Kacchan ?  Gint-il, dubitatif.
-Une question de toi.

Perplexe, j'essayais encore de dechiffrer dans sa posture une quelquonque manigance que je n'aurais pas aperçu plus tot.
L'alcool ne me permettait pas vraiment d'y réfléchir, et la question qui me turlupinait quelques minutes plus tôt vint finalement d'elle même.

-Est ce que... Tu as envie de moi ?
A l'entente de la question, le blond souria malicieusement, et Izuku regrettait déjà de l'avoir posé. En réalité la reponse n'était pas si difficile à trouver, rien que dans l'attitude... Il y avait ce besoin toxique de l'entendre le dire à voix haute

Le cendré s'approcha de son oreille, pour y glisser trois petits mots.

-Si tu savais.

En repartant il fit danser l'extrémité de sa langue s'éprendre de la peau de son cou, faisant retentir au vert un frisson lointain suivi d'un petit son de surprise.

Je me souvenais de cette sensation, étrange et irrésistible.

En se détachant furtivement, une certaine tristesse apparaissa dans ses yeux rubis, comme s'il réalisait avoir franchi la ligne rouge, et brisé une promesse interdite.
Il inspira, confus et désolé, pour s'éloigner sur le canapé, s'asseoir dans un grand bruit, et garder sa tête emprisonné dans ses grandes mains ternes. 

-Je suis désolé. Je n'aurais pas dû. Je devrais rentrer avant que l'alcool ne fasse plus de ravage.

Les mots Tranchants, et les vibrations de sa voix de porcelaines brisèrent le cœur d'Izuku en petits morceaux de viande tendre.
Peut être parce que l' alcool le rendait déraisonnable, Izuku vint le rejoindre à nouveau, prendre ses mains dans les siennes pour qu'il daigne relever la tête vers lui.

Ce regard me poignardait si profondément. Je culpabilisais. Je voulais que la douleur s'efface mais je ne savais pas comment faire.

Je ne pouvais pas tout remettre sur le dos de l'alcool ce soir là, lorsque je vins l'embrasser, lui frôler les lèvres si purement.

Non, c'était une sorte de déclaration d'amour.

-Attend Deku, t'es bourré. J'peux pas te laisser faire ça.

Peut être un peu rudement, Izuku vint l'allonger sur le canapé, l'écraser de tout son long lui empêchant tout échappatoire possible.
- Juste pour cette fois...

Les mains d'Izuku glissait dans ses cheveux de cendre, plus doux au toucher que d'aspect, et en réponse Katsuki amena sa main à la joue parsemé de tâches.

C'était encore une fois déchirant, la manière dont tu tenais ma joue, comme si tu te blessais sans pour autant pouvoir te retenir.

Ça faisait mal.

Les larmes se deposèrent dans le creux de son nez. La naissance de son inquiétude dans ses yeux m'étais insupportable, je fondais sur ses lèvres à nouveau. Il laissa échapper un grognement surpris.

Je voulais qu'il s'y engouffre lui aussi , lorsque je commençais à les remuer doucement.
Qu'il les morde, qu'il les déchire, qu'il les découpe pour tout le mal que je lui avais fait.
Je voulais qu'il me touche, qu'il me griffe, qu'il me caresse et qu'il me pardonne.
Je voulais aspirer la douleur, et soulager la mienne également.

L'alcool avait altéré leurs sens, si bien qu'aucun d'eux n'aurait pu entendre le bruit de la porte d'entrée, ni les fins pas de la jeune femme s'engouffrant dans le salon.

-I-Izuku ?
La conscience et la raison noyées ensemble un peu plus tôt revinrent immédiatement à la surface, et dans un élan d'effroi Izuku se retournait vers cette voix qu'il espérait être le fruit de mon imagination la plus tordue.

-Heather ?
Ses neurones firent bien 2 fois le tour du circuit avant de disjoncter. Il était bien 22h30, et Heather venait d'apercevoir son mari mi nu sur ce qui était censé être son meilleur ami soi disant.

-OH my god...

-Attend, je-je peux t'expliquer... Maladroitement, et encore en piteux état, Izuku se leva du canapé, laissant le cendré se mouvoir à nouveau.
Elle se recula lorsqu'il tenta maladroitement de la rejoindre.

-Non ne m'approche pas, Katsuki degages d'ici. Immédiatement.
Elle était d'une blancheur monstre, un blanc de colère qu'ils n'avaient jamais vu. La façon dont elle avait craché les mots ne lui ressemblait pas.

Katsuki se glissa maladroitement vers la sortie, prenant le soin de prendre le plus d'espace possible. Izuku pu presque percevoir la terreur dans ses yeux, comme s'il avait toujours appréhendé ce moment terrible. A l'inverse, la situation partait dans un cauchemar qu'Izuku n'aurait jamais pu imaginer.

Izuku était à deux doigts de craquer de toute les façon possibles et inimaginables.

Katsuki avait du mal à enfiler ses chaussures dans l'entrée, Heather n'était pas parvenu à attendre qu'il soit sorti pour obtenir des reponses.

-Izuku, tu m'expliques ? C'était quoi ça ?!

Une vague de sentiments malsains m'étouffaient sur place, les mots avait du mal à sortir du creux de ma gorge, des sueurs froides bien réelles m'indiquaient avec stupeur que je ne pouvais pas me réveiller de ce cauchemar.

-Je-on a bu et on a joué à ce jeu et puis..

Elle ne pouvait pas le croire. Moi même je ne me croyais pas.

Les mots ne venaient pas, et dans cette ambiance morose on entendit soudainement 3 alarmes retentir dans une synchronisation parfaite.

On aurait pu croire que c'était là une aubaine, une fuite scénaristique parfaite.

Mais il ne s'agissait pas de n'importe quelle alarme. C'était de celle que les héros craignaient, et n'aurait préféré ne jamais entendre.

Celle qui annoncait que L'alliance des Vilains prévoyait leur plus gros coup du siècle.

***

Hehe, j'ai réalisé ton souhait petit Bamby 😉 (cette personne de qualité se reconnaîtra)