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13- Dans L'Attente De Tes Sourires

Petites notes de l'auteur :
Va falloir que je rende tous ça un peu plus gay (lol), je veux dire joyeux, sinon on va tous finir par se suicider là. XD
J'y travaille, pour l'instant par le biais de souvenir entre Deku et Kacchan....

Bonne lecture !

***

-Je vois.

Avait il seulement soufflé. Et pourtant, dans la posture terrible de son ami et la demarche saccadée digne d'un mauvais acteur, il devinait que celui ci avait perdu le contrôle.

Il lui retenu la main.

-C'est pour ça que je te l'ai pas dit. Qu'est ce que tu comptes faire ?!

Le cendré arracha sa main,comme simple réponse, bien trop brutalement pour prétendre être calme, et Eijiro développa davantage cette crainte bien fondé que son ami allait faire n'importent quoi.

-Tu vires toujours au quart de tour, et encore plus lorsque ça concerne cette histoire. Mais tu ne peux plus te jeter dans la gueule du loup, car il y a Yuri, et elle a déjà trop souffert tu ne penses pas ? Il faut que tu te resaississes. Fais nous confiance !

C'est vrai. Il y a Yuri, et c'est justement parce qu'il faut la protéger coûte que coûte que Katsuki ne peut pas rester sans rien faire.
Pour la bonne raison que lui seul et une poignée de gens de confiance connaissent les véritables motivations de Shiragaki. Le One for all, que Yuri posséde justement depuis peu, depuis la mort de son père.

La situation virait au cauchemar dont il avait soigneusement évité le sillage durant tous ce temps.

Et même si la colère emballait ses muscles hors de la chambre, il s'arrêta avec mal sur le seuil, souffla désespérément à son meilleur ami, qui après tout, essayait de le protéger maladroitement.

-Je ne vais pas te cacher que je vais mal. Je vais terriblement mal. Et tu l'as bien compris...
Pour appuyer le sens de ses mots, il planta son regard fébrile dans ceux du rouquin.
Je vais tellement mal que je n'arrive plus à vivre. Alors... si je peux terminer cette histoire une fois pour toute, je le ferais. Je le ferais quoiqu'il en coûte.

Et sur ces derniers mots il quitta la chambre dans cette atmosphère triste et sombre.

Il quitta ensuite la maison avec Yuri, sans grandes excuses, et n'accorda aucune attention au jeune garçon qui n'avait rien demandé dans cette histoire.

Dehors il sonnait déjà le début d'après midi, quelques arbres tristes sur les trottoirs pour nous rappeler que le goudron n'est pas naturel, en se disant :

Merde.

Ça ne devrait pas être comme ça.

***
*souvenir*

La courte nuit se traduisait facilement sur son visage d'adolescent, notemment par de belles cernes violacées.
Son alarme All might sonna, bien que l'effet de surprise ne fut pas au rendez vous.

C'est simple, le stress de revoir son ami d'enfance après l'événement d'hier l'avait maintenu éveillé.
Son corps se souvient encore de la chaleur du blond, de leur posture trop proche pour prétendre être innocente. Il se souvient de l'échange de regard, et de cette envie, à ce jour irrationnel d'avoir voulu l'embrasser.
Au final, et sûrement parce qu' Izuku était allé un peu trop loin, Katsuki avait fait exploser la chambre, qui encore ce matin était noire de suif à certain coin.

Il avait encore un peu honte, et ça l'avait bien travaillé toute la nuit.

Il espérait que cet incident n'ait pas de répercussion sur leur relation, et sur leurs vacances....

Le jeune garçon aux cheveux brousailleux se précipita hors du lit, pris soudainement d'une motivation de fer.
C'était le grand jour après tout. Le jour de son aventure avec son ami d'enfance. Alors, normal qu'il ne puisse plus tenir en place quelques secondes de plus.

Il se mit à la hâte pour s'habiller, descendre ses affaires miticuleusements préparées pour l'occasion. Sa propre mère n'en revenait pas de toute cette énergie fleurissante.

-Izuku ! N'oublie pas ton déjeuné !

- OH ! Merci maman, il prit le sac qu'elle lui tendait, lui embrassant la joue au passage. Je rentre bientôt, je t'aime !

-Profites bien !!

Il claqua la porte dans un énième adieux adorable.
Et puis au moment de se retourner et de prendre la route, il cru bien mourir sur place.

-T'es lent le nerd.

Katsuki l'attendait sûrement depuis un petit moment devant sa propre porte, bagage en main.

-Wow. Le fauve le dévisagea longuement, de quoi le mettre mal à l'aise

-Q-Quoi?!

-T'as une sale gueule. Soupira t'il, toujours ce sourire taquin au lèvre.
Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer.

-Et toi alors ?!
Il était bien présomptueux, de plus près on voyait clairement que lui non plus n'avait pas dormi.
Il se mis à rire.

-Oui, tu as raison. On a vraiment des têtes de cons ce matin.

Izuku finit par rejoindre son ami, le bousculant un peu de son grand sac volontairement. C'était une façon bien étrange de se saluer.

-On a pas intérêt à louper le bus parce que t'es une putain de limace.
Izuku gonfla les joues comme il savait si bien le faire.

-La limace elle t'emmerde.

Le trajet fut par la suite plus calme. Kacchan semblait tranquille, pour ne pas dire enjoué de partir, et étrangement ça lui faisait un peu vibrer, par résonance, de son bonheur actuel.

Rien n'avait changé, et pour une raison propre ça le soulageait un peu.
Ces quelques années à s'entraîner ensemble, à se retrouver comme ils auraient toujours dû être.
Ensemble.
Ensemble face au monde quitte à tout faire péter.

-Oi, il est vachement lourd ton sac, je t'avais pourtant dit de prendre le strict nécessaire.
Il râlait en essayant de faire rentrer le mastodonte en question dans le coffre codale du bus.

-C'est même pas vrai. C'est juste trop lourd pour toi.

Izuku etoufa un rire traitre et esquissa un sourire.

-Me gonfle pas, j'irais pas t'aider si tu traînes à l'arrière.
Il força un bon coup. On cru entendre un craquement inquiétant que le cendré ignora pour pénétrer dans le bus. Izuku restait un peu, dans le doute que son sac soit déchiré, et parti le rejoindre de peu.

Comme je l'imaginais, Katsuki s'asseya sur une place du fond qui offrait un rare calme, côté fenêtre.
Je pris place à ses côtés. Il grogna quelques insultes, c'était un peu comme une ponctuation.
Il s'était isolé avec ses écouteurs, et moi je posais mes yeux dans un livre de psychologie.

-Deku ?

-Mmm?

Il n'était pas rare que l'un de nous interrompe l'ambiance pour entraîner une courte discussion, et finalement reinstaurer ce silence particulier.

-Pourquoi les États Unis ?

Izuku avait postulé dans de nombreuses agences après son diplôme, mais celle qu'il convoitait le plus et qu'il avait réussi à obtenir (notamment grâce aux chaudes recommendations d'Aller might) était une agence héroïque New Yorkaise.

-En tant que successeur d'All Might, je me devais de comprendre ce qui l'avait forgé là bas...
Ses yeux émeraudes pétillaient d'un mélange de motivation et d'espoir à l'idée d'y aller d'ici quelques mois.
-et toi alors, tu ne sais pas encore ?

Katsuki se mit à se ronger l'ongle du pouce, visiblement prit d'une grande réflexion.

-Bof. Si tu pars loin je n'ai pas de raison de rester.

Izuku eut un petit esclafement au cœur.

-Endeavor me propose une formation. Ça me fais chier, mais je vais devoir me coltiner Double Face plus longtemps que prévu.

Le vert rit doucement à cette remarque, éprouvant une jalousie gentille qui s'estompa doucement. Peut-être qu'au fond il n'avait pas tellement envie de quitter le Japon...

-Bref, j'espère que tu es prêt mentalement à cette excursion.

-Et toi alors ? Lui répondit il vexé de voir qu'il le prenait encore et toujours pour un incapable.

- La montagne c'est un peu ma deuxième maison. Mais par contre avec un boulet comme toi, je sens que je vais avoir du mal.

Le nerd semblait cette fois ci vexé de la tête au pied, il arborait ce regard blazé, pour reprendre finalement sa lecture.
Peut être parce qu'il se faisait bien chier, ou juste par envie soudaine, mais Katsuki voulait l'embêter aujourd'hui.

Son téléphone sonnait, et comme l'occasion se présentait justement à lui, il vint lui prendre des mains avant même qu'il ne puise lire son contenu.

-Putain Kacchan rend le moi ! Couina t'il

Katsuki garda le téléphone éloigné, le temps sûrement de lire l'information, et d'y répondre par une connerie.

-Oh.

Le vert pu reprendre son téléphone aussi rapidement qu'il lui avait été enlevé, constatant qu'il s'agissait d'un message D'Ochako, demandant de ses nouvelles.

Et pour une raison qu' Izuku ignorait le reste du voyage se plongea dans un silence de mort, bien plus triste que la promesse qu'on lui avait faites de cette petite aventure.
Et parce qu'il ne comprenait pas tout, il ne posa pas de question.

-On arrive.
Dit il simplement, se levant sans autre grâce.
En sortant du bus, la nature deferla dans ses narines, de toute sortes d'odeurs et pensées qu'il en oubliait sa précédente baisse d'humeur.

Une grande inspiration s'imposait, dont la fraîcheur ravigora chaque parcelle de son corps.

-C'est très agréable !
La présence du plus jeune se glissait à son côté droit, comme s'il se confondait avec cette nature paisible.
Les yeux fermés, le vent balayant les quelques mèches émeraudes ordonnés dans un mouvement gracieux.

Katsuki était toujours à l'affût et dans l'attente frustrante de voir un sourire apparaître délicieusement sur son visage.

-Allez le nerd, on a du boulot.

Les sacs positionnés sur les omoplates, les adolescents s'aventurèrent sur le terrain parfois vegetalisé, parfois sableux.
Le midi, puis l'après midi passèrent rapidement, l'escapade périlleuse et fatiguante prenait fin, les quelques étoiles montrant le bout de leurs nez, tandis que les tentes se montaient doucement.

-Putain, Deku t'es le dernier humain du monde à posséder une tente comme celle là.

La tente préhistorique en question était de celle qui possédait une trentaine d'armatures et différents tissus à assembler le tout avec une notice incompréhensible.

-Elle marche très bien, je vois pas le soucis.

-Tu refuses de voir la vérité en face ou quoi ? On a mit 1 h30 à la monter... Les tentes Quechua c'est tellement mieux bordel...

Les deux garçons finirent par s'écrouler dans l'herbe, de fatigue et d'appréhension.
Le ciel nuit noir remplissait Izuku d'une certaine crainte enfantine, même en ayant vu le lieu éclairé quelques heures plus tôt.
Cette crainte le nourrissait de réflexion morose, qu'il ne parvint pas à garder pour lui.

-Hey, je me sais pas trop pourquoi, mais je me demandais... Si je mourrais, un jour, durant une mission est ce que tu-

-Ta gueule nerd. Personne mourra.

La réponse ne s'était pas faite attendre, et ça montrait bien là une certaine honnêté.

-Je ne laisserais jamais ça arriver. T'façon ça n'arrivera pas, puisqu'on ne perdra pas, quoiqu'il arrive.

Son assurance diffusait une sensation rassurante à sa manière.

- Tu vas faire ta formation aux Etats Unis, moi ici. Et quand on aura fini, je te garantis que je t'exploserais sur le Classement !

Izuku étouffa un rire, il reconnaissait bien là son ami d'enfance. A y réfléchir, cette perspective lui plaisait bien. Dans quelques années, ils se retrouverons ici, ayant accompli leurs rêves.
Izuku senti ses yeux pétiller.

-J'espère que tu as raison...

-J'ai raison.

Une brise nocturne emportèrent ces quelques mots, un flottement léger sembla les contenir.

Peut être que c'était le moment pour parler de l'incident ?
Pour parler d'eux ?
Parler autant que possible, avant de partir..

-Katchan..... Tu sais, je-

Une enième vibration émana de sa poche, coupant la discussion avant même qu'elle n'est commencée.
Le blond rala.
Izuku récupéra habilement son téléphone. À son visage détendu, on devinait qu'il s'agissait d'un autre message d'Ochako.

-Putain, toujours la tête d'œuf hein ?
Alors, t'attends quoi pour la pecho ?

-Q-Quoi ?!

Katsuki se releva sans mal, lassé, sûrement pour rejoindre son lit.

-Kacchan c'est pas ce que tu crois, on est juste ami.

Il s'enfonça dans sa tente, murmurant de façon presque inaudible,

-... Mouais.

***

Ma dernière illustration :

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