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Chapitre 2.5


Oikawa et Iwaizumi avaient treize ans quand ils décidèrent qu'ils passeraient leurs vies ensemble.

Ils étaient au début de leur deuxième année de collège, assis côte à côte sur les marches menant au gymnase. L'entraînement était terminé, et ils avaient fermé la salle, ayant eu l'autorisation de rester un peu plus tard par le capitaine.

A cet âge, ni l'un ni l'autre n'avaient encore ressenti leurs âmes sœurs ; mais ils savaient que cela ne tarderait plus. Vers quatorze ou quinze ans, les premières manifestations commençaient, les premiers signes se faisaient sentir ; et ensuite, à moins d'une volonté de fer, impossible de les ignorer.

Ils étaient conscients que ce n'était pas à eux de décider à qui ils étaient liés. Mais ça ne les avait pas empêchés de se mettre en couple ni de rêver.

-Peut-être qu'on peut devenir âmes sœurs, s'enthousiasmait Oikawa.

-Quoi, tu crois qu'on peut forcer le destin ?

-Pourquoi pas ?

Cela faisait déjà plusieurs années qu'ils se connaissaient. Assez pour développer des prémices de sentiments, renforcés par leur âge et le fait qu'aucune autre personne ne leur ait encore été assignée –une liberté illusoire qui leur faisait croire que tout était possible.

-Peut-être que si on s'aime vraiment, le destin nous écoutera, non ?

-Peut-être, répéta songeusement Iwaizumi.

Ses doigts étaient posés sur ceux d'Oikawa, et s'il n'exprimait pas vocalement son désir que les choses se déroulent ainsi, la manière sont ils se serrèrent un peu parla pour lui.

Ils entrèrent en troisième année –une année difficile pour Oikawa, qui dut apprendre à gérer sa frustration et sa jalousie envers un de ses cadets, un petit génie du nom de Kageyama Tobio. Si Oikawa et Iwaizumi se disputèrent souvent à son sujet, ou plutôt sur les réactions excessives d'Oikawa quand il était dans les parages, rien ne pouvait vraiment compromettre leur relation, et ils restèrent toujours aussi soudés.

Ils la dissimulaient à leurs parents sous couvert d'une amitié profonde, constamment rappelés à l'échéance qui arriverait bientôt : ils atteignaient quinze ans, la découverte de leurs âmes sœurs respectives ne tarderait plus. Mais elles n'arrivaient pas, et ils étaient loin d'y penser dans les quelques moments volés où ils pouvaient être tous les deux.

L'arrivée au lycée ne changea rien. Les premiers couples d'âmes sœurs étaient déjà formés, et pourtant, ni l'un ni l'autre n'avaient encore ressenti quoi que ce soit.

-Il faut quelque chose d'intense, disait la mère de Tooru quand son fils lui rapporta ce fait. Peut-être que ton âme sœur n'a pas encore eu d'occasion de ressentir ce genre de choses, voilà tout.

En général, c'était quelque chose de physique. Une fille dans la classe d'Iwaizumi avait trouvé son âme sœur le jour où celle-ci s'était cassé le bras. Le voisin de table d'Oikawa avait découvert la sienne lorsqu'elle avait fait tomber son plateau à la cantine, ressentant la peur, le choc et la honte tout d'un coup. C'était des événements brutaux, qui pouvaient survenir à tout instant.

Mais rien n'arrivait pour Oikawa et Iwaizumi, et ils finirent par croire qu'ils avaient vaincu le sort. Que, par un miracle quelconque, ils s'étaient aimés assez fort pour ne pas avoir d'âme sœur, ou pour ne jamais la sentir, les laissant libres d'être ensemble.

-On devrait dire à nos parents qu'on est âmes sœurs, murmura un jour Oikawa à Iwaizumi.

Ils étaient au début de leur deuxième année de lycée, une nuit où Iwaizumi avait eu le droit de dormir chez Oikawa ; il était tard, et ils étaient dans son lit, blottis l'un contre l'autre. Iwaizumi tendit la main, et pinça la peau d'Oikawa, assez fort pour qu'il grimace.

-Je n'ai rien senti, constata tristement Hajime.

-C'est rien. Aucune loi ne dit qu'on est obligé de sortir avec son âme sœur –en plus, on a pas l'air d'en avoir. C'est pas comme si on était obligés à quoi que ce soit.

Oikawa pressa son visage contre le torse d'Iwaizumi, et ferma les yeux en soupirant :

-Et puis, même si on a des âmes sœurs quelque part, il suffit de les rejeter...

-Ouais, répondit Iwaizumi en passant une main dans ses cheveux. Il suffira de faire ça.

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