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46💭

Petit matin à Casablanca, Jungkook se réveilla durement. Il s'était obligé à mettre un réveil assez tôt malgré la fête qu'ils avaient fait dans la nuit. Les préparatifs s'accéléraient et aujourd'hui allait être une grande journée pour leur futur périple. Sans grâce, Jungkook se mit à bailler, ses index frottaient ses paupières alourdies par la fatigue, le manque de sommeil et les sales effets de l'alcool. Nonchalamment il récupéra son smartphone déposé sur sa table de nuit, il y vit quelques messages. Deux de Sofiane, un de Taehyung et un de Julio. Cette nuit au sein de cette boîte les avait tous dispatchés dans la ville. Sofiane disparu, Julio également et Ilyès était le seul à être rentré avec son boss. Chacun ayant dormi dans leurs chambres respectives de cette villa marocaine.

De So le sang :

« Bg je suis toujours à l'hôtel » Auj. 7h12

« Je rentre dans la matinée » 7h13

Jungkook sourit. Cela faisait des années que Sofiane n'avait pas passé la nuit avec une prostituée, son message envoyé dans la nuit l'avait quelque peu étonné à sa sortie de boîte. Jeon avait tiqué mais il s'était tranquillement convaincu qu'il avait besoin d'évasion. Ils étaient tous de grands garçons, ils faisaient ce qu'ils voulaient sans rendre de compte à personne.

« Ça marche, on t'attend pour le pepsi. » 8h37

« Je me dépêche, je prends une douche et je nachave* » 8h39

*(Je pars

I leave)

La discussion se stoppa là entre les deux meilleurs amis, ils parlaient rarement pour ne rien dire. Les deux préféraient discuter l'un en face de l'autre que via leurs téléphones. Sans doute leurs sales habitudes de dealers, leurs méfiances au regard de la traçabilité. Lourdes, les prunelles du noiraud se posèrent sur les autres notifications qu'il avait reçu. Taehyung s'y trouvait. L'étudiant l'avait contacté trois fois depuis qu'il était au Maroc. Sans jamais recevoir une réponse de la part de Jeon. Était-ce volontaire ? Oui. Le noiraud ne cherchait pas à le nier.

De Yiencli problématique :

« Yo le shlag, bien arrivé au Maroc ? » Jeudi 04 août.

« Wsh tu me ghostes ou je rêve ? » Lundi 08 août.

« Ntm* Jeon. » Auj. 4h53

*(It's means moth*r f*ck)

Même s'il recevait une insulte dans le dernier message, Jungkook ne put retenir un rire. Surtout à la lecture du dernier sms. Selon ses présomptions, le dealer était certain que Taehyung lui avait envoyé ce message bourré, en colère et sans réfléchir. Certes, il ne répondait pas. Mais une fois encore, c'était volontaire. Le noiraud souhaitait instaurait une distance, surtout lorsqu'il n'était même pas en France. On n'appelait pas un plan cul alors qu'on ne se trouvait pas dans le même pays. Ils n'étaient pas en couple. Jungkook ne voulait rien d'autre. Il ne voulait pas d'amour. Kim devait le comprendre coûte que coûte même si cela ne lui plaisait pas. Et il n'avait pas le droit d'en vouloir au trafiquant. Car ce dernier avait toujours insisté sur cette condition, depuis le début de leur relation, pendant et même pas plus tard que la dernière fois où ils s'étaient vus.

Sans trop se focaliser davantage sur cette attaque de son client, il se leva, bien qu'un certain mal de crâne subsistât chez le noiraud. Il alla d'abord prendre sa douche pour se rafraîchir les idées. Peu de temps après du rap français résonnait en bas au salon, probablement Ilyès qui s'était levé à son tour. Quelques minutes plus tard, le boss du réseau de Varèse rejoignit l'originaire algérien, qui était à juste titre, un ami. Le brun était assis sur l'un des trois grands canapés d'un bleu ciel, une tasse blanche en porcelaine à la main, ainsi que des petits pains arabes marocains, nommés M'semen. Ces petits pains dorés aux teintes jaunes, mouchetées de noir par la cuisson, étaient un pur délice aux yeux de Jeon. Accompagné de miel, de confiture, de fromage, peu importait, cela dépendait des goûts. Ces pains constituaient quotidiennement leurs petits déjeuners, à tour de rôle l'un des garçons du quatuor était chargé d'aller en acheter au réveil, dans l'une des boulangeries du coin.

- Ça sent trop bon. Soupira le noiraud.

Torse nu, Jungkook se rapprocha de l'un des hommes de main, le soleil frappait déjà Casablanca et les températures avoisinaient déjà les vingt-cinq degrés à neuf heures du matin. Son short de plage noir était le seul accoutrement qu'il portait, avec ses claquettes en caoutchouc d'une marque sportive américaine bien connue.

- C'est Rachida qui les a faits ce matin, et quand c'est elle, j'ai juré que y a une différence.

Déclara Ilyès qui était sur le point de s'empiffrer d'un de ces m'semen. Un rire se consuma pour le noiraud, qui salivait déjà de remplir son ventre au plus vite de ce délice culinaire. Avant de déposer ses fesses dans le divan, il pensa tout de même à se préparer une tasse de café. Alors qu'il attendait tranquillement que la machine ne lui fasse sa tasse, la sonnerie de la maison retentit brièvement avant que la porte d'entrée de s'ouvre. Elle donnait sur une petite entrée, avant d'apercevoir ce grand salon décoré à la marocaine.

- Putain mais c'est pas un revenant qu'on a là ? Blagua Ilyès.

- Sbah el kheir* les mecs. Pouffa Sofiane.

*(C'est une expression pour saluer le matin

It's an expression to salute in the morning)

Ses petits yeux le trahirent d'office sur le fait que son sommeil en avait sans doute plus pâtit que Jungkook et le brun. Cela marqua définitivement un sourire bien éméché sur les lèvres brunes d'Ilyès.

- Alors les putes de Casa ? Un autre level hein ? Le taquina-t-il.

Un sourire, bien qu'hypocrite, naquit sur la bouche de l'arrivant. La taquinerie ne lui faisait pas plus rire que cela en toute honnêteté.

- Mmh. Il marmonna.

- Quoi « mmh » raconte wesh.

- Non.

Ricana Sofiane en s'installant sur l'un des divans vides.

- T'es pas drôle, on voulait du sale de bon matin là. Se plaignit Ilyès.

- D'habitude t'es le seul rationnel du groupe mais sah je sais pas ce qui t'arrive sbah lilah*. Rétorqua Sofiane.

(Expression pour dire de bon matin)

- Moi je voulais juste te taquiner kho*, c'est rare quand tu vas aux putes. Répondit-il.

*(Diminutif de khoya qui veut dire frère)

- Bref, ça va mon reuf ? Dit Jungkook en arrivant.

- Tranquille hein. Vous êtes rentrés à quelle heure ?

- Quatre heures, on était claqués. Avoua le noiraud.

- Et Julio ?

- Toujours pas rentré et parti avec une go.

Le brun aux courtes ondulations mais au dégradé présent, se contenta de ricaner.

- Les deux démons et les deux anges du groupe quoi.

- Mdr, on se sait. Pouffa simplement Ilyès.

- Il arrive quand Ju ?

- Bientôt normalement.

Les trois toulousains se contentèrent de discuter autour de leurs cafés et de leurs petits pains, un soleil plein qui traversait les baies vitrées de la villa et leurs consciences qui se formataient pour leur plan qui se concrétisait de plus en plus rapidement. Les vacances étaient finies.

💭

Ils se rendirent à Kenitra ce jour-ci, à deux heures de routes. Sofiane en profita pour voir quelques membres de sa famille, ce qui leur avait fait plaisir. Ils logeaient à l'hôtel pour ce soir, parce qu'ils n'avaient pas de pied-à-terre dans cette ville. Pour vingt-deux heures et quelques, les quatre jeunes hommes de France devaient se rendre dans l'un des quartiers sensibles de Kenitra, ville intermédiaire du pays, pas incroyable, pas minuscule, plutôt rustique mais qui tendait vers une évolution progressive au fil des ans. Ainsi, ils avaient rendez-vous à la Kasbaah. Quartier non loin de l'océan mais évité des non-natifs. Sofiane était leur guide car il connaissait bien la ville dont il était originaire. Par le biais de tous les voyages annuels depuis son plus jeune âge, avec ses parents, son frère et sa sœur.

Ils arrivèrent avec la série 1 d'Ilyès, à quatre dedans. L'Audi était trop criarde, trop remarquable. La BMW du brun se fondait plus dans la masse quand bien même elle restait une belle voiture, surtout aux yeux des marocains du pays. Ils se garèrent dans une ruelle isolée, sombre, là où il devait retrouver leurs collaborateurs du Maroc. Un homme sortit d'une maison, la rue était diablement étroite, au goudron abimé par les fondations du sol envahie de sable, car la présence non lointaine de l'océan influait. Moteur coupé, phares stoppés, ils descendirent simultanément. Tous s'étaient vêtus avec une sobriété notable, le but n'était pas de se faire repérer à des kilomètres à la ronde.

- Salam aleykoum. Lança l'homme.

- Aleykoum salam. Répondirent-ils en cœur.

De la main, il les invita à le suivre dans une ruelle adjacente. Le quartier semblait calme, assez désert. Dire que les garçons s'y sentaient pleinement à l'aise constituait une calomnie. Des types avec des sabres traînaient le long des rues, il s'agissait d'un quartier aux allures menaçantes, là où le trafic était roi, là où la loi, n'était plus. Discrets et prudents, ils le suivirent, bien que méfiant pour Sofiane. Il était leur correspondant et l'homme recevrait une somme d'argent conséquente à la fin de leur entretien, il n'y avait aucune raison pour eux de les attaquer. Leur courte balade dans ces ruelles sombres se termina au pied d'une maison défraichie, peu avenante. Ils y pénétrèrent, peu de mobilier s'y trouvait. Juste de quoi s'asseoir dans cette première pièce au rez-de-chaussée, deux tables de bois, une sorte de kitchenette et c'était tout. L'homme parlait le français et l'arabe, ce qui arrangeait Julio et Jungkook qui ne comprenait pas la langue locale ou que quelques mots.

- Bon. Il dit d'abord. Ça va ? Il sourit.

Étrangement, cette question détendit l'atmosphère. Une sorte d'épine fut retirée de la plante de leurs pieds.

- Ça va. Répondit Jeon. Et toi ?

- Labess*. Hamdoullah. Il rétorqua. Vous partez quand ? Il enchaîna.

*(Ça veut dire ça va)

L'homme qui devait avoir une quarantaine d'années, aux cheveux courts poivre sel, se nommait Kader.

- Dans sept jours.

- Le passeur est prêt. Il les informa. Tel qu'on l'avait convenu ?

Jeon acquiesça, tous se montraient très calmes.

- C'est ce que tu m'as conseillé. Déclara Jungkook.

- Ah khoya, tu devrais m'écouter oui. Il lui affirma. Khalass* les policiers ça marche plus. Il précisa. C'est trop risqué, parfois et je l'ai vu de mes propres yeux, ils retournent leurs vestes malgré les grosses sommes. Avec le scanner t'es niqué, tu peux pas passer avec les kilos dans la voitures. Lui expliqua-t-il. Le mieux, et c'est comme ça que font beaucoup, c'est les raptors. Passeurs en bateau, tu récupères ta marchandise en Espagne.

*(Payer)

Le noiraud acquiesça une fois de plus, conscient des conseils que lui donnait ce baron de la drogue pour la ville de Kenitra.

- Donc voilà comment ça va se passer. Vous partez le vendredi soir pour arriver en Espagne pour vingt-deux heures. Le passeur vous retrouvera en haut d'Algésiras pour deux heures du matin. Vous récupérez la drogua et vous décampez. À partir de ce moment-là, vous et moi on n'aura plus rien à voir. C'est clair ? Il détailla de sa voix posée.

- C'est limpide même. Lâcha Jeon, sûr de lui-même.

- Donc pour le taro*, c'est quatre mille euros pour le passeur. 100 kilos à 500 euros le kilos, 50 000 euros pour la marchandise et je prends 6000 euros de service. On est à 60 000 euros prix final.

*(Prix)

Jeon s'était contenté d'hocher la tête à chacun des points énumérés par Kader.

- Je t'ai fait une avance de 20 000 fin juin. Il manque 40 000, les voici.

Sa main récupéra les deux valises noires à ses pieds, qu'il posa sur la table. Il laissa l'homme devant lui s'en saisir. Ce dernier les ouvrit, il sonda de ses yeux les billets verts et violets qui figuraient en masse dans ces mallettes.

- J'ai confiance en toi Jeon, mais tu comprends bien que je dois vérifier l'authenticité des billets. Lança le quarantenaire.

- Fais fais. Jungkook répondit simplement.

Dès lors, Kader sortit sa machine qui vérifiait la réalité des billets ou détectait les falsifiés. Il s'attacha directement à cette tâche, pour ne perdre aucun temps.

- T'es ambitieux Jeon, j'aime bien les gamins de ton cran. Dit son collaborateur marocain. Et je dois dire que je te respecte un peu plus car t'es même pas d'ici. Il sourit, tel un père un peu fier. J'espère sincèrement que tout se passera bien pour vous. Avec mon équipe t'as pas de souci à te faire, mais à toi d'assurer le retour en voiture.

- Merci Kader.

Le noiraud répondit, conscient des risques. Mais avec cent kilos de résine de cannabis, Jeon allait se faire huit-cent milles euros à la revente, contre soixante milles injectés dans l'affaire. Les calculs étaient vite faits. L'agent appelait l'argent. L'argent facile était une drogue plus virulente que la drogue elle-même, parce que la soif d'en gagner ne s'abreuvait jamais. L'argent sale était addictif, il leur coulait dans les veines à tous. Leur plan n'était plus une blague. Le plan était réel. Dix mille investis par Sofiane, Ilyès et Julio. Trente mille par Jeon. Quatre-cent mille euros pour le boss en finalité, cent-trente milles pour chacun de ses trois meilleurs hommes. Un investissement florissant à hauteur de cent-vint pourcents de bénéfices. La thune dans le sang, la thune à la vie, à la mort. 

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Hey ! Désolée pour le retard, comme je l'ai notifié sur mon mur, j'étais malade depuis dimanche dernier. Un enfer. J'ai cru avoir le covid et tout mais c'était juste une méchante grippe qui m'a bien mise k.o pendant 3 jours. Bref sinon j'espère que vous allez bien !

Voici la suite, qui bascule sur le projet tant attendu par leur équipe. Que pensez vous des sommes peut-être ? Investies et celles censées regagner leurs poches ?

Désolée j'ai toujours pas répondu aux deux chapitres précédents, je suis trop en retard. Mais vous inquiétez pas j'ai lu tous les commentaires. Toujours. Je reprendrai sur cette update parce que je suis débordée en ce moment...

Voilà love et contente de vous retrouver !

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