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43💭

La route défilait, se construisait et ne quittait plus l'horizon des quatre hommes partis pour cette aventure. Cette journée était longue et rapide à la fois. Une sorte de mélange assez indescriptible, mais pourtant bien présent à la sensation. Il était maintenant dix-neuf heures, il leur manquait une petite heure de route pour atteindre Algésiras. Ils s'étaient arrêtés après Madrid pour manger et se reposer un peu. Conduire comme des forcenés sans faire de régulières pauses, menait à un degré de fatigue palpable. D'ailleurs Sofiane avait pris le volant après cette pause, pour mieux se relayer avec Jungkook. Idem du côté de Julio et Ilyès.

Malaga avait été passée, l'originaire marocain était toujours aussi nostalgique durant ce trajet. Traverser l'Espagne, ça n'était pas rien. Ces autoroutes gratuites à perte de vue, de bonne qualité, qui traversaient de nombreuses villes que Sofiane avait apperçu depuis son plus jeune âge. Il avait connu les voyages vacanciers. Maintenant il connaissait les voyages de trafiquant. Ces fameux champs d'oliviers à perte de vue, illustrateurs d'Espagne, laissaient toujours leur parfum si singulier. Les voir, les revoir, Sofiane ne s'en lassait pas. Les fameux tauraux de bois noir gigantesques disposés le long des autovias, il les comptait toujours dans un coin de sa tête dès qu'il en voyait un.

La nostalgie. Toujours la nostalgie. L'amour du voyage et de l'aventure. Et Jeon qui n'avait pas connu ça depuis petit tel que son meilleur ami, aimait tout autant ce trajet. Une clope aux lèvres, les yeux vacants, il admirait toujours autant la beauté du pays voisin de la France. À ce stade du voyage, la fatigue se ressentait déjà. Ils souhaitaient tous piquer un somme. Mais ils devaient arriver avant tout au port de la pointe du pays de l'huile d'olive pour espérer dormir une heure le temps de la traversée. Avant même d'atteindre le bateau, il fallait passer les douanes. Certes, ils n'avaient rien sur eux à l'aller. Le retour, ça serait une toute autre affaire.

- Combien il nous reste ? Demanda le noiraud.

- Une bonne heure et on y est.

- Je suis éclaté. Confia Jeon.

- On l'est tous je pense. Souffla le brun.

Ils étaient tous réveillés depuis minuit, soit vingt heures déjà. Ils roulaient depuis trois heures du matin, les nerfs commençaient à lâcher.

- Prochain domac* on s'arrête, j'ai une dalle atroce.

*(Macdo en verlan
It's Macdonald's upside down)

- La même putain. Ricana le conducteur.

Par message, Jungkook informa Julio et Ilyès qu'il fallait s'arrêter brièvement au prochain fastfood mondialement connu, américain, et reprendre de plus belle le bitume jusqu'au port. Ce qu'ils firent, quinze minutes plus tard. Ce détour les ralentit de cinq petites minutes, à vingt heures vingt ils étaient à Algésiras. Une petite odeur de frites restait avec eux dans l'habitacle de l'Audi, à cause de la poche qu'ils avaient gardé. Arrivés au port, Jeon sortit les billets de bateau. L'adrénaline grimpait de plus en plus dans ses veines. Cette folie du bifton était belle et bien réelle.

Un douanier espagnol indiquait aux véhicules arrivants de faire la queue, voiture après voiture sur une zone dédiée à cela. Il y avait du monde avant eux, mais bien moins qu'en journée. Les jeunes hommes étaient sûrs, ils embarquaient ce soir. Quelques voitures quittèrent la zone et ce fut leur tour, trente minutes plus tard. Ils roulèrent en direction de la douane, les ferry les attendaient non loin. Lorsque ce fut le tour des deux véhicules immatriculés 31, les douaniers espagnols se présentèrent aux conducteurs. Julio d'abord, d'origine portugaise, ce qui l'aida dans la compréhension du dialogue. Et Sofiane ensuite, qui se débrouillait en espagnol. Un des deux douaniers chargés de leurs vérifications sembla sceptique. Quatre jeunes hommes. Deux voitures sportives. Deux arabes. Un asiatique et un homme blanc. Rien de très commun aux yeux du flic. Mais leurs papiers étaient en règle. Leurs billets aussi. Ils les laissèrent passer.

- Cheh, bien sûr on passe y a quoi. Blagua Sofiane insolemment.

- Au retour on est cuit. Déjà à l'aller j'ai vu du doute dans leurs yeux.

- Ils se méfient systématiquement des jeunes dans les belles vagos* mais t'en fais pas. Ça le fera.

*(It means car in a street langage)

Sofiane semblait confiant. Jeon, la tête du réseau, l'était moins. Après tout il mettait un peu les pieds dans un monde inconnu. Les go fast gérés à distance n'étaient définitivement pas la même chose que les go fast faits en personne, ça Jungkook le savait bien. Voilà pourquoi il n'était pas si serein. Mais comme le disait son meilleur ami, à l'aller, rien à craindre. Le stress le mangerait au retour, en fonction de ses choix et de sa façon de faire passer la came illégalement. Les vacances n'en étaient pas vraiment, elles étaient surtout imprégnées de dangerosité et de prise de tête. Heureusement que le futur décor qui les attendait au Maroc, leur permettrait de se dépayser.

Une fois que leurs billets furent vérifiés, on les laissa passer. Sofiane roula au pas jusque devant cet énorme bateau. Ce sentiment était toujours aussi authentique. Ce particularisme du voyage était ancré dans ses veines. Il s'agissait d'une adrénaline discrète, or, bien présente. Un certain nombre de voitures se trouvaient avant eux, les yeux noisette du brun se plaquaient sur ce soleil couchant, à Algésiras, ville portuaire, ville de départ et ville d'arrivée. Le port était impressionnant, bien que l'eau de ce dernier n'attirait pas les voyageurs. La mer Méditerranée connaissait de meilleurs endroits pour la baignade, cela était une certitude.

Lorsque l'équipe de sécurité était prête et que les derniers ajustements organisationnels furent effectués, les premières voitures purent embarquer. Sur ce grand passage métallique qui s'étalait sur plusieurs mètres, afin que les voitures ne quittent la terre ferme pour s'engouffrer au sein du grand ferry. Certaines furent dispatchées en bas, d'autres au niveau standard et certaines à l'étage prévu pour les voitures. En soi, elles restaient toutes en soute. Soute voiturière, d'une certaine ampleur. Sofiane suivit les indications qu'un agent lui donna, Ilyès était à deux voitures de la sienne. Une fois stationné, le bruit lourd de résonnance se manifesta. Entre les moteurs de voitures, les familles, les agents espagnols, l'odeur singulière des soutes des ferrys, la peinture beige pâle représentative des bateaux et de leurs sous-sol et les lumières ternes qui grésillaient, les quatre jeunes hommes toulousains savaient peu à peu dans quoi ils mettaient les pieds.

Ilyès n'était pas d'origine marocaine mais il avait déjà connu cela pour aller en Tunisie. Depuis Marseille. Avec un voyage en bateau de plusieurs jours. Là, une heure, ça allait vite. Jeon n'avait jamais connu ça en revanche, ni Julio. Le trafiquant au poste de commanditaire s'était rendu une seule et unique fois à Marrakech, en avion. Le faire en voiture et en bateau, était une tout autre affaire. Une autre aventure. Gravée et indélébile, à coup sûr. Ensemble, l'équipe de Toulouse quitta la soute par les petits escaliers qui menaient aux zones supérieures du ferry, dédiées au voyage des passagers. La langue arabe s'entendait dans les conversations, ainsi que du français, de l'allemand et même de l'hollandais pour certains immigrés.

- Vous voulez vous poser en salon ? Demanda Ilyès.

- Je sais pas. Je suis k.o mais y a du bruit, je dormirai jamais. Confia Julio.

- Moi je dis, chaud pour se poser sur le toit ouvert et fumer nos teh*. Ricana Sofiane.

*(Joints)

- Chaud aussi. Confia le noiraud.

Finalement ils optèrent tous pour cette solution. Ils étaient d'ailleurs heureux d'avoir avec eux leurs sweats et leurs pulls. Il était déjà vingt-une heure passé, le départ se faisait dans quinze minutes et le temps de soirée sur le toit du ferry était frais. Assis sur un des bancs mis à disposition pour les passagers, les toulousains riaient et échangeaient, insouciants. Une cigarette aux lèvres pour Jeon, des gros pétards à la bouche pour les trois autres, ils relâchaient un peu la pression pour la première fois depuis leur départ. Ce ciel au coucher de soleil, laissant naître ce tapis de nuit avec le détroit de Gibraltar à leur gauche, était d'une pureté sincère. Ils étaient bien. Ils décompraissaient. Ils oubliaient. Le temps du trajet, ils n'étaient que quatre jeunes de leurs âges, qui discutaient de tout et de rien.

Peu de monde étaient sur l'immense toit du ferry, sans doute par l'heure et la brise fraîche maritime, du soir. Ils étaient seuls. Dans une tranquillité qui leur appartenait. Dans une insouciance qui n'était que passagère. Leur shit venu du Maroc partait en taffes, en cendres qui se perdaient au gré des courants d'air et s'échouaient sur le clapotis des vagues. Un éclat de rire, une blague un peu nulle, une vanne débile et un briquet en vie. Ils partageaient. Ils s'imprégnaient. Le Maroc les attendait, il n'était plus très loin.

- Vous pensez qu'on va y arriver ? Souffla le blond.

- On a surtout intérêt à y arriver. Clama l'originaire tunisien.

- C'est pas bien ce que je vais dire mais je vais le dire. Débuta Sofiane. Que Dieu nous garde dans cette aventure. Je devrais pas l'évoquer pour du harram*, mais je crois que j'en ai besoin dans ma tête. Il murmura, en tirant.

*(Terme arabe pour souligner une action mauvaise, interdite par la religion parce que péché.

So it's an arabic word to explain something that is bad, particulary a sin)

- Sah, je crois en nous. Ricana Jeon. Et si on échoue, c'est que c'était écrit...

Jeon n'avait pas tort. Leur sort était écrit. Destin scellé, dés jetés. L'aventure débutait réellement.

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Hey ! Ça va en cette fin janvier ?

Moi ça va mais j'ai pas vu le mois passer sincèrement. Je sais pas si je vous l'avais dit sur l'autre update mais j'étais à Barcelone début janvier. C'était super cool. Voilà mdrr. Si y a des gens qui vivent à Barcelone beh j'adore votre ville. Bon par contre les espagnols et la drague c'est un autre monde, et je dis pas ça pour me la péter ou quoi jpp ils sont vraiment malades.

Sinon ! Voici un chapitre qui nous lance dans la phase Maroc, voyage et par la suite, go fast. J'ai hâte que vous lisiez les prochains chapitres, sachant que lui n'est pas très long mais je me rattrape avec les prochains. En écrivant les chapitres j'avais l'impression de voyager et de me retrouver au Maroc, franchement c'était rafraîchissant en ce mois de janvier. Car oui, j'ai beaucoup écrit ces deux dernières semaines. J'ai écrit 6 chapitres à vrai dire. Autant vous dire que ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé, j'étais à un chapitre par mois depuis septembre... Parce que j'avais pas le temps.

Mais pour être honnête, la fin est là. Et à chaque fois que la fin est là, je me bouge pour boucler l'histoire c'est assez inexplicable. Comme si j'étais triste de la finir, mais soulagée en même temps. Donc aujourd'hui j'ai fini le 49, ce soir je vais essayer d'avancer sur le 50. Et honnêtement je pense qu'il me manque 1 ou 2 chapitre et l'épilogue. Donc je finis Requin cette semaine logiquement.

Donc en soit c'est cool mais j'ai peur mdr. Vraiment jpp. Je verrai avec vous si vous préférez rester sur une update tous les 15 jours ou passer à une update par semaine.

Bref voilà cette note est interminable. J'ai pas parlé du fait que j'avais penser à éditer mes livres si c'était possible, j'en parlerai la prochaine fois je pense. Et je répondrai sur le 42 ce soir ou demain. Love.

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