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Chapitre 2

Rico était nerveux, il regardait la route défiler vers l'hôpital à travers la vitre. Son supérieur l'avait à moitié réprimandé d'être sorti en chemise pour secourir ses collègues, puis presque paternellement, il avait exigé qu'il se fasse ausculter en blaguant.

— Je ne tolérais pas qu'un des nouveaux héros du commissariat finisse avec une pneumonie.

Cette remarque flottait autour de lui tandis qu'il se retrouvait à l'arrière de son propre véhicule de patrouille, emmitouflé dans son blouson. Il n'aimait pas ce que ça sous-entendait : médiatisation à outrance d'ici peu pour redorer le blason des forces de l'ordre de la municipalité. Ça le fatiguait d'avance, cette comédie auquel il devrait se plier, il voyait déjà les titres, les remarques sur la pluralité de la police : un latino, un afro-américain et un blanc sauvant un jeune d'origine asiatique. Pendant un temps, ils vendraient une image idéalisée d'une fraternité américaine puis elle serait vite oubliée devant la réalité du quotidien.

Il frissonnait, n'arrivant pas à se réchauffer, il se sentait glacé jusqu'au cœur. Pour une fois, il était silencieux, il cogitait trop pour jacasser et faire croire que tout aillait bien. Des pourquoi et des comment se bousculaient dans sa tête. Il ne s'expliquait pas le geste de l'ami de son fils. Pire, il ne trouvait pas les mots qui lui diraient, car il ne comprenait pas qu'on puisse mettre fin à ses jours si jeune. Il savait que les adolescents pouvaient être méchants en vrai et qu'ils étaient mille fois pires cachés derrière un écran. C'était le côté obscur des réseaux sociaux celui dont on ne voulait pas parler.

Il éternua bruyamment, ce qui lui fit interrompre le fil de ses réflexions. Pourquoi Jonathan avait-il tenté se suicider ? Dans ses souvenirs, il ne voyait qu'un gamin serviable, studieux, un peu timide, noyé dans des vêtements trop grands sûrement hérités d'un aîné. Il était poli, toujours gêné quand Marianna le forçait à accepter de quoi boire et grignoter lorsqu'il venait aider Paul. Peut-être sa précocité, ses origines, ou sa petite taille avaient fait de lui le souffre-douleur ? À Moins que... non... il rejetât cette idée en jouant nerveusement avec ses doigts. Son envie de savoir cependant son intégrité l'empêchait de fouiller le sac à dos qu'il avait jeté dans la voiture plus tôt dans la nuit. Avait-il le droit d'y chercher les réponses ? Il n'était pas responsable de l'enquête, un inspecteur ou un docteur se chargerait de dissiper le mystère qu'était devenu Jon. Il essayait de se rappelait à l'ordre cependant ses doigts engourdis mouvaient comme soumis par leur propre volonté puis luttaient pour défaire l'attache qui scellait le sac.

Pas d'enveloppe ni de mots en évidence pour le moment, ça aurait été trop simple. Un statut sur les réseaux sociaux suffisait-il maintenant pour expliquer ce geste extrême ? Il devait y avoir autre chose. Il poursuivit donc ses investigations : un téléphone portable verrouillé, une tablette, une liseuse, un ordinateur... le parfait petit kit du geek... Rien d'extraordinaire et sommes toute dès plus normal pour un jeune étudiant. Une trousse usée, un carnet à dessin, un cahier en cuir noir fermé par un cadenas plutôt symbolique, là se trouvait sûrement la réponse à ses interrogations. Dessous soigneusement plié, beaucoup trop de vêtements par contre, pour un sac de week-ends... ça fit tilt dans sa tête : une fugue ou un adolescent mis à la porte de son foyer par ses parents. Federico tentait de se souvenir de sa dernière pseudo-formation sur le sujet des gamins des rues. Ces enfants s'éloignaient ainsi des abus physiques, de la violence psychique espérant trouver mieux ailleurs, plus loin de leurs bourreaux mais finissaient plus souvent mal que bien. Il n'aurait pas aimé travailler à la brigade des mœurs ou des mineurs. Son cœur de père n'aurait pas supporté le sort de ses oisillons tombés du nid trop tôt.

Un gros mot murmuré sortit de sa bouche. L'un ou l'autre signifiait qu'il était malheureux et que personne n'avait rien vu ou rien voulu voir dont lui-même. Il se mit à ronchonner, pester contre lui... Pourquoi ? Y avait-il autre chose, ce gamin cachait-il d'autres secrets ? Réfléchis Ricos ! Sûrement... Les dessins, il allait pour tourner la couverture afin de continuer ses investigations quand il réalisa qu'ils étaient bientôt arrivés. Finalement tant mieux, car il n'aurait pas du regarder dans les affaires de Jonathan. Il remettait tout en place, lentement à cause d'un mal de tête lancinant qui commençait à poindre le bout de son nez, contrecoup de la fatigue et de la trop grande tension de tout à l'heure. Un nouvel éternuement, suivi d'une flopée de jurons contre tous et surtout lui-même.

— Ça va Flores ? s'inquiéta son conducteur.

— Non, je veux juste rentrer chez moi ! avoua-t-il.

Federico avait besoin de la chaleur et de la tendresse de Marianna, du réconfort des siens et de son foyer. Il aurait aimé tant de choses, comme remonter le temps pour éviter tout ça, pour comprendre. Mais il n'était qu'un simple policier qui arrivait de plus en plus souvent trop tard qu'avant, il n'était qu'un simple homme.

ΞΞΞΞ

Une sensation de chaleur, de douceur tout autour de lui puis la puissance de la douleur qui le submergeait. Il y plongeait avec délice, c'était le bon chemin.

Des murmures lointains et si proches à la fois, l'écho des voix des gens qui s'affairaient à côté de lui, des mots qu'il comprenait trop bien. Sûrement du personnel soignant qui s'occupait de lui. Des frôlements, des tâtonnements sur sa peau étaient autant de preuves qu'il avait échoué dans sa tentative.

Pourquoi ? Pourquoi l'avait-on retenu contre son gré ? Il avait fait un choix, il était certain que c'était le bon. Laissez-moi mourir tranquille avait-il envie de crier. Mais, il ne pouvait pas, on ne l'écouterait pas comme toujours. Sa voix ne servait à rien vu qu'elle n'atteignait jamais personne.

Il était bien flottant dans la souffrance, loin de tous ses soucis, loin des autres, surtout d'eux. Il voulait qu'on l'y laisse à jamais tranquille.

Il ne laisserait pas faire et ne lutta pas quand on lui ordonnait. Voilà, les bruits s'estompèrent doucement, au profit du silence, le supplice s'estompait. Il planait, il voyait son grand frère au loin. Il voulait se précipiter vers lui pour être bercé dans ses bras comme quand ils étaient enfants les soirs d'orage. Enfin !

Les cris, la souffrance l'arrachèrent à Caleb. NON, laissez-moi ! tenta-t-il encore fois de leur dire. Encore une fois, on ne l'écoutait pas, pauvre voix qui ne servait à rien. Les gens prenaient les décisions à sa place.

Il avait échoué, une fois de plus. Il savait déjà qu'il devrait s'expliquer auprès de médecins, de psychiatres sur son geste. Non, il ne dirait rien. On l'exhortait à ouvrir les yeux, à parler. Il ne désirait pas leur obéir, il ne voulait pas de cette vie qu'ils lui offraient. Elle n'était que malheur et souffrance, rien de bon pour lui, il n'apportait rien à ce monde et celui-ci le lui rendait bien. Il replongea volontairement vers le noir, la lumière qu'il promettait n'était pas pour lui.

ΞΞΞΞ

Les urgences n'étaient pas un endroit que Thomas Hall appréciait. Il l'avait fréquenté trop souvent dans le cadre de son travail, beaucoup trop et de plus en plus souvent dernièrement. En tant que policier ayant déjà une longue carrière, il avait amené plus d'une femme battue, une volée d'étudiantes violentées et énormément hommes brisés par la haine des autres. Il ne comptait plus, établir des statistiques était vain car elles étaient dénuées de sens, elles ne montraient pas l'impact d'une vie brisée. Elle n'était que chiffres froids, alors que ce qu'il voyait n'était que sentiments violents colère exaltés ou abattement puissant face à des actes incompréhensibles. En tant que père de six enfants aventureux et sportifs et grand-père de dix petits monstres turbulents, il connaissait aussi bien le côté pédiatrique mais c'était plus rare. Il venait tellement régulièrement qu'il pouvait se permettre d'appeler la plus part des infirmières du service par leur prénom ou le surnom.

La dernière fois que Tall était venu là, n'était même pas si lointaine. C'était avant-hier, en escortant une ambulance transportant une petite victime indirecte d'un gang, un garçonnet de cinq ans, une balle perdue et une âme innocente finissait en suspend aux bons vouloirs de médecins qui semblaient être presque des dieux. Quand il était parti avec Rico, il avait vu dans un couloir froid, des parents, des frères, une famille qui se disloquait face à cette attente.

A chaque fois, qu'il venait ici, il haïssait un peu plus cet hôpital, ce service d'urgences. Pas le personnel qui se démenait avec les restrictions de budgets, les mêmes qu'il subissait aussi dans son travail. Non, juste le lieu qui était devenu synonyme de fin au lieu d'espoir. Il n'aimait pas cet endroit en tant que policier, en tant que parent et il ne pensait pas l'apprécier en tant que patient. De toute façon il était un mauvais malade, son épouse n'arrêtait pas de le lui dire dès que ça arrivait.

Une équipe l'avait pris en charge rapidement diagnostiquant pour lui une légère hypothermie due à sa baignade volontaire. Diagnostic simple, et traitement à l'avenant : on allait le réchauffer progressivement et le surveiller vu son âge avant de le renvoyer dans sa famille.

Voilà c'était dit et redit, ce métier n'était plus de son âge. Soixante ans dans quelques mois. Quand il reprendrait le boulot, il demanderait sa retraite se promit-il intérieurement quand il entendit les remarques pas très discrète de l'étudiant en médecine qui accompagné l'interne. Vieux mais pas encore sourd.

Après, on l'avait averti que sa femme Mychele était prévenue et qu'elle ne saurait tarder. Il savait que ça serait plus long, car ce soir, elle devait garder deux de leurs petits-enfants. Elle devrait d'abord, les confier à la voisine ou à une amie.

Tout le monde était gentil enfin presque. Personne ne lui reprochait d'avoir marché dans la rivière en plein hiver. Il le traitait plus comme un héros... Car ils avaient tous fait pour sauver un adolescent perdu. Il ne comprenait pas, il ne l'était pas, c'était son devoir. C'était simple écrit sur son badge « Protéger et servir ». De tout façon, le plus courageux ce n'était pas lui, c'était Leandre qui avait plongé et lutter pour garder en vie le gosse.

Thomas ne sut pas trop pourquoi son inquiétude monta d'un coup. Il devait savoir si une de ses dernières bonnes actions en tant que policier se terminerait de manière positive.

— Et comment va Lee ? Le gosse ? s'inquiéta-t-il ? après de l'infirmière qui venait de rentrer dans la pièce.

— Je vais chercher les informations, répondit-elle en finissant de contrôler sa température. Et vous vous restez ici calmement pour vous rétablir.

Tom allait pour lui répliquer un peu vertement car il réalisa qu'elle n'avait pas à subir sa colère et ses inquiétudes. Il la remercia simplement.

Marianna, la femme de Rico fit son entrée peu de temps plus tard dans la chambre. Elle le serra dans ses bras en un câlin vigoureux, en parlant rapidement. Il ne saisissait pas tout dans ce flot verbal. Pas refaire, Amis, Peur, collègue quelques brides de ci de là. À ce moment, il l'interrompit.

— Tu as des nouvelles de Leandre ?

— Oui, il va bien malgré une hypothermie important et son épuisement. Rien de grave, il est jeune, il va s'en remettre. Je me suis occupée de lui quand il est arrivé. Un instant j'ai cru que c'était Rico ou toi. J'ai horreur de voir arriver un policier sur un brancard. J'en fais des cauchemars après.

— Je le sais, ma belle. Je le sais. Rico va bien, il n'est pas assez fou pour faire baigner par cette saison. C'est qu'un gros frileux ! tenta-t-il de plaisanter pour rassurer son amie.

— Et l'enfant ?

— Le gosse est en chirurgie...

Une autre femme en blouse poussa partiellement la porte, y faisant juste glisser sa tête rousse.

— Marianna, ton homme vient d'arriver, on a pensé que tu voudrais t'en occuper ! tonna Mary.

Aussi dit, aussi partie, suivie par la femme de son collègue. Elle serait rassurée ainsi bien mieux qu'avec ses mots maladroits.

ΞΞΞΞ

Depuis le sauvetage, Leandre avait complétement décroché, il avait abandonné le contrôle de sa vie à autrui pour la première fois depuis longtemps, depuis jamais en fait depuis qu'il était parti de chez ses parents. Il s était laissé porter par le courant qu'induisaient des autres et tous ceux qui l'entourait de leurs attentions bienveillantes. Le jeune policier somnolait sans réellement trouver le sommeil, faute à l'environnement hospitalier et à sa tête qui marchait à mille à l'heure. Pourtant il était épuisé d'avoir lutté plutôt dans la soirée contre les éléments déchaînés et un jeune désespéré ; et encore plus fatigué de se battre contre lui-même. Il en faisait l'amer constat dans cette chambre d'hôpital trop blanche et vide où l'on l'avait placé pour une observation complète suite au diagnostique d'hypothermie qu'il aurait pu faire lui même.

Pour une fois, il s'était laissé faire sans rechigner contre les piqures et les examens. Lui qui n'aimait pas ça. D'ordinaire, il fuyait de près ou de loin tout le milieu médicale et surtout leur satanées aiguilles. Mais là, il était arrivé en héros, en tout cas c'est ce que tous lui avait affirmé pendant les soins. Statut privilégié, c'est certain car on l'avait été consolé et dorloté. C'était peut-être ça qui le troublait. Ça faisait longtemps, peut-être trop pour lui et il avait trop apprécié ça, faut bien l'avouer. A moins qu'avec la fatigue et l'esprit préoccupé par un adolescent en blouson flashy, il n'est rien ressenti.

Son corps allait mieux. Mais ce n'était pas suffisant, il s'en rendait compte maintenant que pour être bien, il lui fallait bien plus, tellement plus. Etre là, démontrait simplement ce qu'il lui manquait et tous ce qui n'allait pas chez lui, surtout dans la relation avec les autres. Tout le personnel soignant avait bien fait son office. Le mal superficiel et visible était en cours de guérison mais pas le reste, ce mal-être profond qu'il cachait soigneusement aux yeux des autres.

Le dernier membre de l'équipe médicale venait de franchir la porte depuis quelques secondes quand Marianna, la femme de Rico l'avait franchi. Toujours aussi vive malgré les circonstances et l'heure tardive, elle l'avait achevé en parlant à toute vitesse, en s'agitant tel un feu-follet. Lee avait déjà eu un aperçu de son dynamisme lors du repas de Thanksgiving où avaient été convié toutes les âmes esseulées du commissariat ? La femme de Rico était, le genre Maman ou amie vivante et généreuse, prête à tout pour le bonheur de son entourage.

Encore une personne voulant le materner pensa-t-il. Lee ne pouvait pas en supporter plus cependant il ne désirait pas la renvoyer, elle avait fait l'effort de venir et puis sa mère l'avait inculqué quelques principes de politesse qui étaient bien ancrés en lui. Alors il l'écouta patiemment lorsqu'elle lui donna des nouvelles de ses collègues ainsi que le peu d'information qui avait filtré sur le suicidé. À fin de cette échange plutôt à sans unique, Leandre s'était inquiété pour son chien. Elle avait donc proposer de récupérer les clés de chez lui, afin son fils ainé puisse prendre soin de Zip pour lui. Des soucis de moins, mais les moindres, les autres l'obsédaient encore quand elle partit le laissant enfin seul dans cette chambre froide et anonyme.

Après trop de temps avec cette nuée de bonnes âmes autour de lui, Lee eu un passage a vide violent. Il était las de cette vie qu'il menait depuis qu'il est sorti de l'académie. Il aurait aimé dormir au lieu de réfléchir à tous ça. Voir la mort de près, change tous pour un flic lui avait dit son collègue Sebastian un jour. La voir deux fois le même soir était pire pour semble-t-il.

Leandre venait d'établir un bilan de sa vie qui n'était pas réjouissant et se promit de revoir toutes ses priorités, et en priorité d'avouer beaucoup de chose. Il mentait à ses collègues, les induisant volontairement en erreur sur ce qu'il était depuis si longtemps que c'était devenu une seconde nature chez lui. Il est épuisé de ne pouvoir être lui-même, de se cacher de tous, d'être un exemple du bon policier le jour, mais tellement bien caché dans son placard que c'était presque risible. Pas facile de dire qu'il était bisexuel. Lee ne s'affichait qu'avec ses maitresses du moment quand il en avait, en bon hypocrite qu'il était devenu. Alors qu'il savait au plus profond de son âme et ceux depuis toujours que ce serait avec un homme qu'il voulait partage sa vie. Il avait beau apprécié autant les corps des femmes et des hommes, cependant ces inclinaisons amoureuses avait toujours été masculines. C'était tellement plus simple de le nier pour être accepté, de faire croire qu'il rentrait parfaitement dans le moule des convenances établies par le système.

On lui avait dit qu'il était un héros. Un héros de pacotille, voilà ce que pensait-être Leandre. Il avait appliqué ce que lui avait enseigné, mettre la victime entre lui et un obstacle. C'était tellement contre sa nature de faire mal à autrui, qu'il s'en voulait. Il aimerait lui dire qu'il s'en voulait, s'excuser mais pour le moment, il ne savait même pas si le jeune s'en sortirait.

Le bilan de ses réflexions, c'est qu'il n'était qu'un menteur et un homme faible.

Leandre finit par s'endormir, d'un sommeil agité.

ΞΞΞΞ

Les infirmières lui parlaient, l'invitaient gentiment à revenir parmi le monde des vivants. Il ne croyait plus aux dires des adultes alors il préférait dormir que de leur obéir. Au moins dans ses rêves, il était libre, il avait Caleb et tous ce qu'il désirait et qu'on lui interdisait. Il était enfin lui et pas un mensonge vivant. C'est bien de dormir parfois, tellement bien.

Ne pouvait-on pas le laisser tranquille ? Non, on exigeait toujours de revenir. Même... Pas lui... Les cris de son seul ami qu'il engueulait, qui exigeait des explications, qui lui disait qu'il lui avait fait du mal en l'oubliant lui et ses copains. Lui, le tout et le rien, la cause de bien de ses tourments sans qu'il le sache... Non, il ne pouvait le lui avouer. Il décida que la nuit était mieux, que se taire à jamais serait parfait. Il ne pouvait plus se mentir, lui mentir. Il s'excusa mentalement et retourna au sommeil au moins là, il avait ce qu'il désirait le plus.

Encore des mots, toujours les même mais une autre voix. Une rauque et très masculine s'excusait pour ce qu'il lui avait fait subir. C'était bien la première fois qu'on lui présentait des excuses avec un ton sincère. Une caresse sur son front, un encouragement, une prière : S'il te plaît, réveille-toi ! Une belle vie s'annonce pour toi.

Il aimerait tant y croire.

ΞΞΞΞ

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