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crème-glacée

Pour le concours de Lisa_gdcp. (D'ailleurs, Noza est Ombre, mais on ne connaît pas son nom donc c'est plutôt dûr d'indiquer que c'est elle)
Le premier thème:

Le sondeur des Invisibles posa ses mains sur la tête d'Ombre. La ténébreuse l'avait supplié de regarder, même si le terme forcer semblait plus approprié.
Selon elle, certains de ses souvenirs avaient étés effacé. Quelque chose comme des secret qu'il ne fallait pas qu'elle révèle. Plutôt dans le genre humiliation que coup d'état... et c'était à propos de Gethen, ce qui intéressait au plus au point le second télépathe.

***
Noza patientait en Atlantide. Que les files d’attentes étaient longues, dans cette crémerie!

Mais elle était si incroyable que de nombreux mythes humains en parlait.

Par exemple, Florian Fortarôme, le glacier de la légende d’Harry Potter(c’est ce que Noza avait compris du mots livres. Des genres de parchemin, surtout d'histoires, selon ce qu’elle avait compris. Comme des légendes), avait été inspiré par la glacière des Milles et une saveur.

Le mieux avec cet endroit, c’est qu’il y avait vraiment 1001 saveurs!

Mais il y avait aussi 1001 personnes dans la file d’attente.

Noza(qui préférait d’ailleurs se faire appeler Zaza) attendait avec son père.

Que c'était looooong…

Pourquoi les files existaient?

Pour faire souffrir les enfants.

Elle avait déjà choisi la saveur de sa crème-glacée. Une jolie crème glacée, deux saveurs dans un cornet avec des bonbons par-dessus, bien sûr, mais surtout, les saveurs. Une boule guimolle  et une à la luxuriante. Elle adorait bien sur ces saveurs, mais surtout, elle ressemblait à s’y méprendre à des saveurs humaines.

Fraise et chocolat, selon les livres de recettes humains de sa mère –avait-elle précisé que cette dernière tenait un restaurant en Atlantide?–, deux saveurs qui semblait si exotiques! La cuisine humaine l’intéressait au plus haut point, mais les contacts humain-elfes n’avait toujours pas étés rétablis.

Même après la révélation de la vraie raison pour laquelle les humains avaient étés bannis –par la faute d’une ancienne avec un nom étrange–.

Fraise et chocolat… Elle espérait goûter un jour. Ses deux parents l’avait tant abreuvé d’histoires sur la cuisine humaine, mais ils n’étaient pas d’accords sur un point. Son père, n’ayant connu la nourriture humaine que dans son adolescence, trouvait qu’elle était infiniment meilleure que celle des elfes. Sa mère, ayant grandi chez les humains–elle refusait toujours de dire pourquoi à sa fille, qui avait pourtant déjà neuf ans, et elle était ténébreuse! Elle s'était manifesté à neuf ans, elle était donc super cool–, trouvait que la nourriture elfique était incroyablement plus savoureuse que celle humaine. Mais

–  Zaza, c’est à notre tour de commander! Lui dit son père. Qu’est-ce que tu souhaiterais?

–  Nous avons de nouvelles saveurs! Dit l’enjouée Floriane, la glacière. Quelques saveurs humaines, si ça vous intéresse.

L’attention de Zaza était dès lors captivée. Des saveurs humaines… oulà Zaza dit comme ça on dirait des saveurs d'humains.

–  Quelles… quelles saveurs humaines avez-vous ? Bafouilla Zaza –l’excitation lui faisait souvent ça–.

–   J’ai framboise, vanilles et chocolat! S’exclama-t-elle, un grand sourire au visage.

Donc pas de fraise… mais le mot «framboise» ressemblait  un peu à «fraise».

–   Papa, je peux en avoir une framboise-chocolat s’il-te-plait, le supplia-t-elle, les yeux brillants.

–   Bien sûr, Noza! Répondit-il, le visage souriant. Ce sera un cornet chocolat-framboise –bonbons ou pas?(sa fille acquiesça)– avec des bonbons, et un sorbet à la luxuriante.

–  Très bien! Ça vous fera dix lustres.

Son père passa son petit cube vert sur le bracelet de la femme, ils récupérèrent leur commande et s’installèrent sur l’un des bancs, près d’une fontaine.

L’enfant goûta à sa crème glacée.

Beurk! Les saveurs humaines goûtaient…

Gris.

La poussière.

Son père du voir sa grimace, car il éclata de rire et lui proposa d’échanger–lui n’avait toujours pas goûté –.

–  La crème-glacée humaine, ça goûte gris, se plaint-elle.

–   Ça doit être la pollution… nous pourrions les aider pour tant de choses.

–   Comme à cuisiner correctement?

Il rit à nouveau.

–  Ah, la nourriture humaine…
***
C'est l'esprit d'Ombre, ça? Il s'imaginait plutôt quelque chose de... gris, froid, sombre, sanglant... trollesque, même.
Aucune chance qu'il ne lui dise ce qu'il avait vu. Ce n'avait rien d'effacé, absolument rien à propos de Gethen et il se trouvait dans les souvenirs colorés(le marquage qui indiquait qu'il ne devait pas regarder).
Maintenant, il faut trouver quelque chose à lui dire.

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