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Passion Criminelle, nouvelle pour le concours de @Jhpgtrskt1112


Jacques était heureux, mais ça... ça c'était avant....

Jacques est amoureux, autant que la Lune est éprise des étoiles, autant que Gaïa aime les douces caresses d'Éole.

Jacques était apprenti dans la boulangerie de son père, et chaque jour cette personne venait chercher du pain. Quand Jacques voyait celui qui faisait battre son coeur arriver, il lui préparait la meilleur baguette de pain, et il se recoiffait. Quand il entendait finalemet la sonnette de la porte d'entrée tinter doucement, il se retournait, un sourire illuminé sur le visage.

– Salut Pierre! Pierre lui adressa un sourire en retour et lui serra la main.

– Salut Jacques, ça va comme tu veux?

– Bah, tu sais, la routine.

Jacques attrapa un sac en papier et foura dedans la baguette de pain.

– Tu me connais trop Jacques, s'exclama Pierre, je n'ai même plus besoin de commander!
Pierre pouffait un peu et Jacques déglutit un peu avant de sourire.

– Content que ça te fasse tant plaisir!

Pierre arrêta de glousser et regarda Jacques pendant un moment.

– T-tu veux quelque chose d'autre ?

– Hum, il se racla la gorge, non, rien, merci.

Jacques rougit un peu et lui tendit la baguette. Pierre l'attrapa sans un mot et déposa l'argent sur le comptoir.

– Bon, bah... à plus...

– Oui, bye...

L'ambiance était devenue un peu gênante, une fois que Pierre fut parti, Jacques s'effondra contre le comptoir en enfouissant sa tête dans ses bras.

– Qu'est ce qui m'a prit bon sang.... Marmonnna-t-il.

Son cœur brûlait d'un amour incandescent, qui peu à peu le consumait.

Quelques jours plus tard, il recroisa Pierre à la fête du village, dans le bar. Ses yeux de lapis resplendissaient sous la lumière blafarde du bar. Ses épaules dénudées par son débardeur faisaient ressortir la pâleur de sa douce peau couleur de lys. Jacques avala doucement sa salive et s'approcha de Pierre.

– Hey salut...

– Salut...

Les deux hommes étaient côte à côte, enchaînant les cocktails et les shots de vodka. Lorsque le cœur de Jacques commença à battre jusque dans ses tempes, ce dernier se leva en titubant et faillit perdre l'équilibre, mais une large main se glissa derrière son dos, contre ses omoplates, et le soutint.

Jacques tournait la tête et son regard s'arrêta quand ses pupilles croisèrent celles de Pierre, ils se regardèrent dans le blanc des yeux, et Jacques, l'esprit embrumé par l'alcool, tendit sa main et la posa sur la joue de Pierre.

– Tu es tellement beau, tu me rend fou à chacun de tes gestes....

Pierre resta planté, là, et soudain il lâcha Jacques, qui s'effondra sur le sol dans un vacarme qui résonna dans le silence pesant qui s'était désormais installé dans l'établissement.

– T'viens d'dire quoi?! Dit le barman d'un air dégoûté. J'ai mal entendu n'est-ce pas? T'viens quand même pas de dire à un homme qu'il t'exitait, hein?
Jacques, qui avait reprit pleinement conscience suite à la chute, fixa le barman d'un air estomaqué.
– Bah alors, réponds, c'pas si compliqué... À moins que.... Il fixait Jacques, son regard lourd d'accusation.

Jacques sentit une boule se loger entre son foie et son estomac, et il bégaya.

– J-j'était t-trop bourré j-j'ai dit n'importe quoi haha...

– Bah alors mon garçon, faut pas bégayer.... Le regard du barman était rempli de haine et les personnes présentes dans le bar commencaient à se rameuter autour de Jacques.

Jacques se relèva en s'appuyant sur le tabouret et commença à reculer un peu, pendant que la foule avançait vers lui, jusqu'à ce qu'il percute la porte de sortie. Un homme sortit de la foule et approcha Jacques. Il attrapa le col de sa chemise et le plaqua contre la porte.

– Bah alors mon garçon, faut répondre quand on te pose une question, est ce que tu viens de dire à un homme qu'il t'exitait, oui, ou non? Sa voix était une menace, une menace qui résonna dans les tympans de Jacques comme une menace que la mort elle-même craindrait.

Jacques se dégagea de l'emprise de l'homme et ouvrit brusquement la porte avant de partir en courant. Dans sa fuite l'une de ses chaussures s'accrocha à un pavet et vola, la deuxième tomba quand il trébucha par terre.

Et il court, il court pieds nus sur les pavets de roche grise qui tapissent la rue.
Jacques court le plus vite qu'il peut, il est essoufflé, ses poumons le brûle, le vent cinglant giffle ses joues rosées. Et il court, la plante de ses pieds claquant contre la pierre froide,

Mais pourquoi court il?

Car il est dégoutant, répugnant, ignoble! C'est les villageois qui lui on dit! C'est le barman qui lui a dit!
Mais il n'a fait qu'aimer! Aimer une personne corps et âme, lui offrir tout son être.
Il doit courir loin, loin, loin de ce village de démons. Oui, de démons, qui lui court après avec des fourches et des torches en hurlant au démon.

– DÉMON!

– REJETON DE SATAN!

– VERMINE!

– SALE TAPETTE!

– MONSTRE! AU FEU!

Des démons qui hurlent au démon, le culot même incarné dans cette situation grotesque.

Jacques court et des sanglots commencent à lui échapper, des larmes si triste qu'Achlys lui même en a pitié, et qu'Oizys elle même ne peu compatir à cette tristesse plus profonde que toutes les mers et les océans de cette terre.

Il pleure, des larmes coulant sur ses joues, lui embrumant la vue, il pleure, des larmes venant droit de son cœur et exprimant ses ressentis les plus amers.
Il descend la rue à toute allure ne sachant pas où aller, mais il court quand même, le monde autour de lui comme un mirage dérisoire.
Et soudain c'est le vide.

Jacques ne sent plus la pierre froide marteler ses plantes de pieds dénudées.

Il tombe, tombe dans le vide sans espoir, dans le gouffre du désespoir.
Il tombe du haut de la falaise, et disparaît englouti à tout jamais par les flots voraces de la mer tumultueuse.
Un des démons se penche au dessus de la falaise et regarde en contrebas.
Rien, rien de plus que les flots grondants et rugissants qui avalèrent un homme dont le seul crime fut d'être amoureux.

Pourquoi tant de haine pour une personne qui n’a fait qu’aimer?
Pourquoi tant d’amour pour une personne qui n’a fait qu’haïr?

Fin.

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