Chapitre 2 : sacré soirée
Nous sortons tous ensemble direction la boîte de nuit. La même que celle que mon père fréquentait. Il m'a plus ou moins incité à y aller. On dirait qu'il fait tout pour me sur protéger. Le fait est qu'on y est belle et bien.
- c'est bondé de monde, la vache ! Me fait remarquer laura.
- oui. Je vois ça !
On traverse la foule dansante et cherchons tous un coin ou l'on pourrait s'asseoir.
- je vais chercher des boissons, les mêmes que celles du bar, ça vous va ? Nous demande ludo.
Nous affirmons le choix de notre commande. Un coin assis se libère. Anna s'empresse de courir pour s'y asseoir. Elle réajuste sa robe courte comme si de rien était. Et moi je ris de la voir faire. Laure et moi nous prenons place assez rapidement à côté d'elle. On commence à discuter quand un grand plateau rempli de boissons alcoolisé se pose sur notre petite table. Ludo souris. Il n'a pas oublier de rajouter une carafe car lorsque nous buvons, nous ne faisons pas semblant. Un ami de ludo nous rejoins en nous saluant toute.
- salut ! je lui réponds simplement.
Les filles font de même. Je crois avoir retenu qu'il s'appelle Noé ou Noa quelque chose comme ça.
Nous nous servons tous un verre et nous trinquons à cet fin de vacances.
Nos verres se percutent et avalons tous cul sec avant de reposer nos verres sur le plateau. Nos verres sont déjà fin train de se remplir par Anna. Merci, trop sympa. Elle me tend mon verre en rigolant. Je ne manque pas de rire à mon tour. J'attrape mon verre et nous avalons une seconde fois. Je plisse les yeux jusqu'à que je sente l'alcool descendre dans mon estomac. Je crie de joie pour la deuxième fois de la journée.
- vous venez danser les filles ou quoi ? On est aussi là pour ça non ?
Voyant que personne ne bouge, Laura se lève après sa demande sans réponse et attrape le bras d'Anna pour qu'elle se lève.
- t'es chiante Laura se plaint Anna.
Elle me regarde en essayant de me faire lever de mon fauteuil mais non, sûrement pas. Elles savent que c'est pas mon truc.
Finalement, elles arrivent à embarquer Ludo que j'encourage à fond.
Noé ou Noa me regarde ensuite en esquissant un petit sourire mignon. Tout comme lui. Il n'est pas forcément très grand mais est craquant. Je l'invite à venir à côté de moi s'asseoir. Ce qu'il fait rapidement.
- alors Manon, qu'est ce que tu fais dans la vie ?
Il prends un verre entre sa main et m'en propose un autre que j'observe longuement avant finalement d'accepter.
- merci. Je travaille dans un hôpital. Je suis aide-soignante. Lui répondis-je avant de boire une gorgée.
A son regard il a l'air de croire que je fais un métier parfait.
- hé ben ! C'est un bon boulot. Du moment que tu t'y plaît, c'est l'essentiel.
- oui c'est sûr. Après t'es pas autant reconnu qu'une infirmière ou encore un médecin. Je lui réponds en le regardant.
Il sourit en finissant son verre. Ses cheveux dorés font de lui quelqu'un de sympathique.
- et toi ? Noé.
Il ris avant de me répondre.
- Noa. Dit il en me corrigeant gentillement.
- pardon. Et toi ? Je demande à nouveau.
- moi, je fais des petits boulots par ci par là. Je touche un peu à tout. Je suis jeune alors je profite.
Il n'a pas tord, je devrais faire de même...
J'acquiesce en finissant mon verre. Je suis pensive, que serait ma vie si j'avais mon chez moi, si je voyais plus mes amis et si je travaillais un peu moins ?
Ludo danse avec Anna. Ils ont l'air de s'éclater. C'est bien.
- tu as quel âge Noa ?
- je vais sur mes vingt-cinq ans là.
Ah oui.
- d'accord, je trouve que...
Soudain mon regard s'arrête sur Lui. Le soi-disant boxeur arrogant. Oh putain.
- tu trouves que quoi ? Me questionne Noa.
Oh non... Il ne faut pas qu'il me voit. Non pas que j'ai peur de lui non. Mais je n'ai pas envie de me prendre de nouveau le tête avec lui. Ça pourrait mal tourner, d'autant plus que j'ai picolé.
Je me retourne pour être complètement vers Noa. Il se demande pourquoi je réagi comme ça.
- je trouve que dans ces soirées on ne peut jamais être tranquille. T'es pas d'accord ? Lui dis-je et cherchant discrètement l'autre con du regard. Je le vois. Il discute avec d'autres personnes.
- si t'essaies de pas te faire remarquer, c'est pas comme ça qu'il faut s'y prendre je pense.
Je me retourne vers lui. Quoi ?
- de quoi tu parles ?
- de Chris.
- qui c'est Chris ?
- c'est celui que tu essaies de fuir. Le meilleur boxer de la région. Me dit-il tout sourire.
Ah. Ah.
- vraiment ? Le meilleur ? Tu le connais ce type. Je lui demande sans aucunes gènes.
- ouais. Qui ne le connais pas. J'ai traîner un moment avec lui mais on s'est vite prit la tête.
Tiens donc.
- je ne l'aime déjà pas. Et je vais devoir le supporter aux entraînements. Dis-je désespérée.
- fais gaffe à lui. Même si tu n'as pas l'air d'y croire, c'est quelqu'un qui peut vite devenir incontrôlable.
Je veux bien le croire mais, non. Il ne me fait pas peur et s'il est incontrôlable alors c'est qu'il ne me connaît pas encore.
- ah oui ?
En fait tout ça me fait rire. Ça m'énerve aussi. On croirait que MONSIEUR est le leader de la région, le roi. S'il sait soit-disant bien faire de la boxe, tant mieux pour lui. Moi je sais bien faire aide-soignante pourtant je me monte pas le chou.
- il te regarde Manon. Ne tourne pas la tête si tu veux pas qu'il vienne.
Oh non. Il vaut mieux pas qu'il vienne.
- je veux pas te faire peur mais je crois qu'il se rapproche m'informe Noa.
- oh non. Qu'il reste là où il est. Faut que je trouve un truc, mais je veux pas fuir dis-je de plus en plus distraite.
Noa me voit cogiter et chercher une solution. Il me regarde en insistant, comme s'il avait une idée qui pourrait faire éloigner L'AUTRE.
- j'ai la solution. Mais il faut que tu sois prête à tout. Me dit Noa pressé.
- va-y, tout ce que tu veux, mais grouille !
Il regarde ce fameux Chris et se jette sur mes lèvres. Il fait ça vraiment à fond je dois dire. Il me rapproche de lui avec force et me tient le visage comme si ma vie en dépendait. Je me laisse complètement aller. Lui aussi. J'ai l'impression que ce baiser dure des heures et je dois dire que c'est plutôt bon. Lorsqu'il me lâche, on reprends notre souffle, fiers d'avoir participé sur ce plan.
Noa tourne la tête puis revient vers moi en souriant.
- voilà m'dame.
Je souris à mon tour et Le cherche du regard, en vain. C'est juste génial ce plan, j'en prends note immédiatement.
- efficace ton plan lui dis-je heureuse que ça ait fonctionné.
- je t'en pris.
Il remplit deux verres d'alcool et m'en propose un. J'accepte avec grand plaisir.
Je sens que l'alcool commence à faire effet. J'ai envie de m'amuser un peu alors je lève et monte sur le fauteuil pour chanter l'air de la chanson en dansant. Oui je n'aime pas ça mais vu que je commencer à vriller, je m'en tape de ce que j'aime ou non.
Noa se lève et se met devant moi en buvant son verre tout en se marrant de moi. Ce que j'aime bien chez lui, c'est qu'il n'a pas l'air de se prendre la tête. Et que malgrès que je soit ridicule en dansant comme je le fais, il ne se cache pas de moi.
Il s'étendait tellement bien avec moi que je n'ai pas pu me contrôler. Ni moi, ni mon taux d'alcool.
On se retrouva tout les deux dans son appartement, j'imagine. Il me sauta de nouveau dessus et de nouveau, je me laissant faire. Tout allait très vite. Tellement vite, je ne m'étais pas aperçu que je me trouvais déjà en sous-vêtements. Lui aussi. Il me regardais avec délice, moi la tête me tournais mais j'étais heureuse et libre de faire ce que je voulais. Nos lèvres se retrouvèrent encore. Nos souffles se mélangeait et il se mit à me porter. Mes jambes se mirent à enrouler sa taille, mes mains caressaient sa tête, les siennes sous mes fesses.
On se retrouva sur son lit. Lui au dessus de moi. Ce qu'il devait arriver, arriva. Dans un moment sauvage mais très bon. Ce faisait longtemps que j'avais pas ressenti ça. Je le sentais enfin entière. Quand l'acte fut fini, nous nous allongea l'un à côté de l'autre. La seule chose que j'avais envie, c'était de dormir pour arrêter ce foutu tournis.
- ça va ? Me demandait Noa
- oui... ça va oui... juste, fatiguée.
J'entendais son rire avant de fermer les paupières et de m'en dormir aussi vite que l'alcool qui m'était monté à la tête.
Le lendemain, j'ouvre durement les yeux. Je me les frotte. Aïh, ma tête. Ça m'a prendra à me prendre des cuites.
Je m'assois, le drap recouvrant mon corps. Merde. Je sais plus chez qui je suis. Tout sauf chez le boxer.
Qu'est-ce que j'ai encore foutu ?
Je me lève en vitesse et m'habille. Je m'arrange comme je peux avant de regarder mon portable.
Des messages de mes amis. Un message de ma soeur. Des appels de mes parents.
Je réponds par message à chacun d'entre eux en leur disant que j'ai dormi chez un ami. Pour mes parents, je leur rajoute que je rentrerais avant midi.
Je regarde l'heure. Dix heures et quelques. J'ai le temps.
J'ouvre la porte et aperçois mon appolon du dimanche matin.
Il est dans la cuisine, tout beau tout sourire.
- salut ma belle, bien dormi ?
Je m'approche pour m'asseoir sur une chaise de son bar.
- oui ça va. Crevée et gros mal de tête mais ça va je gère.
Il sourit en me regardant.
- comme pour tout j'imagine.
Je ne peux m'empêcher de sourire à mon tour.
- t'imagine bien, Je lui réponds en buvant le verre de jus d'orange qu'il m'a posé devant moi. Merci !
- fais comme chez toi ici.
Je ne compte peut-être pas revenir ici...
- au fait, pour cette nuit... je commence à lui demander un peu gênée.
- t'en fais pas... Si tu veux tout savoir oui on a bien couché ensemble et oui on s'est protéger. M'interrompt-il.
Ok... ça belle et bien passé et maintenant qu'il m'en parle, des souvenirs me reviennent. Trop tard pour faire marche arrière maintenant.
- euh... est-ce que ça veut dire que toi et moi on...
- en fait, je trouve que t'es une chouette fille, très attirante, très belle mais ne le prends pas mal mais j'aimerais qu'on en reste là... tu vois, je préfère profiter et pas me prendre la tête alors... Me dit-il pensant qu'il allait me vexer alors que pour moi c'est la délivrance.
Je souffle un grand coup en souriant.
- ça me va très bien comme ça en fait. Non pas que tu sois pas un belle homme et que j'aime beaucoup ta façon de voir les choses, je suis contente que les choses se passent bien. Lui répondis-je rassurée.
- bien, alors tout va bien
J'acquiescais. Nous discutons un moment avant qu'on ne s'échange les numéros.
Il me ramena ensuite chez moi. Je le remerciais et il s'en alla. C'est une gentille personne je pense.
De retour chez moi, je saluais tout le monde avant de passer au questionnaire.
- alors, tu étais chez qui ? Chez Ludo ? Me demande ma mère.
Mon père a les bras croisé et ne semble pas d'humeur. Mais foutez moi la paix !
- j'étais chez un ami, il m'a ramené, point à la ligne.
- tu sais qu'on t'a appelé. Intervient mon père. Je m'en fous que tu sortes, que tu fasses ta vie mais tant que tu vivras ici, on te demandera juste de nous tenir au courant pour pas qu'on s'inquiète, c'est pas compliqué quand même.
Ok il était ferme et je pouvais comprendre.
- ouais c'est vrai... je réponds simplement.
Je suis sincère. Je voulais pas les inquiéter.
- ça ira pour cette fois là mais c'est vrai qu'on s'inquiétait avec ton père.
- oui je comprends. Mais sans vous mentir j'étais dans un état pitoyable hier soir alors...
Ma mère ne fit trop rien mais mon père était septique.
Après le repas, mon père me dit :
- vient avec moi, faut que je te parle.
Je le rejoins dans son bureau. Il s'assit sur une chaise, moi en face de lui. On se croirait au lycée devant le principal. Ça m'est tellement arrivé d'ailleurs...
- qu'est-ce que tu cherches Manon ?
- pardon ?
- je sais où tu est allé et chez qui t'a passé la nuit. Là n'est pas la question. On en avait déjà parlé, tu dois me prévenir quand tu change de plan.
Mon père est dure. Et...
- non mais attends, comment tu sais chez qui j'étais ? Qu'est-ce qui me dit que je devrais te croire.
Il ris sérieusement.
- tu étais chez Noa praxis. Dans l'appartement rouge, deuxième étage à Rouenville.
Putain de merde.
- mais comment...
Il se lève et s'assoit sur son bureau les bras croisés, l'air sérieux.
- est-ce que tu t'es déjà demandé pourquoi tu portais le nom de ta mère et pas le mien ?
- non.
- c'est parceque mon nom, tout le monde le connais. J'ai beaucoup d'amis et de connaissances dans mon entourage mais aussi des ennemis.
Je sais pas quoi dire, alors comme rarement, je l'écoute sans parler.
- je veux que tu saches te défendre. Et il y a pas mieux dans les environs que ce club de boxe. Il faut pas qu'un jour on apprenne que tu es ma fille par des personnes mal attentionnés.
- et Nathan et Léa ? Je lui demande.
- à leur vingt ans comme toi, ils sauront.
- mais... Qu'est-ce que je dois savoir, à part, savoir me défendre ?
Il sourit. Je sais qu'il va me dire quelque chose que je dois être prête à entendre, je sais qu'à ce moment là, je ne sortirais pas du bureau de mon père indemne.
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Voilà pour vous un nouveau chapitre !
Je suis très inspiré et j'ai pas encore repris le travail alors je profite de ces derniers jours pour écrire.
N'hésitez pas à commenter surtout,
Donnez moi vos avis, j'attends de les lires avec impatience. :-)
Bisous et surtout...
BONNE LECTURE ! :-D
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