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Chapitre 10 - FIN

Un an plus tard

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Assise sur le sol froid de sa cellule, Clarke gribouillait par terre avec un bout de fusain. D'apparence sereine, la jeune femme était concentrée sur le dessin qu'elle faisait. En levant les yeux, elle regarda par le hublot, la Terre, bleue et magnifique, et cela la fit sourire légèrement. Elle rangea aussitôt son sourire en se souvenant qu'aujourd'hui, cela faisait un an qu'elle était dans cette cellule, un an en isolement total, sans aucune visite de qui que ce soit, hormis un garde pour les repas.

Soudain, le verrou de sa porte résonna et le lourd panneau de métal s'ouvrit. Elle se retourna aussitôt, et un garde entra.

— Prisonnier 319, face au mur !
— Qu'est ce qui se passe ? demanda Clarke en se relevant, faisant face au mur docilement.
— Silence. Tend ton bras droit.

Clarke haussa les sourcils sans comprendre.

— Non... Non, ce n'est pas mon heure, je n'aurais dix-huit ans que dans un mois... dit-elle, soudain apeurée.
— Donne ton bras ! Ta montre, enlève-la.
— Non... C'est celle de mon père... répondit la blonde en regardant la vieille montre brisée.
— Retire-la ! s'exclama l'un des deux gardes en lui saisissant le bras.
— Non !

Clarke le bouscula alors et le second garde tenta de la retenir, matraque électrique à la maison, mais elle le repoussa contre le mur de la cellule et se rua dans le couloir en refermant la porte. Elle découvrit alors des dizaines d'adolescents tirés de leurs cellules dans la « Boîte du Ciel », comme ils l'appelaient, la zone pénitentiaire des adolescents incarcérés en attente de leur majorité pour qu'ils puissent être jugés.

— Prisonnier 319 ! s'exclama alors le garde en sortant de la cellule de la jeune fille.

Celle-ci fit un bond et entreprit de fuir à nouveau quand son nom résonna.

— Clarke ! Attend !

Clarke se retourna et sa mère, Abigail Griffin, Conseillère de l'Arche, s'approcha.

— Maman... ?

Abby prit sa fille dans ses bras qui se mit à paniquer.

— Maman... Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que c'est ?! Ils nous tuent, n'est-ce pas ? Ils réduisent la population pour vous laisser plus de temps à vivre, c'est ça ?

Abby repoussa sa fille et la saisit par les bras.

— Clarke, tu ne va pas être exécutée, dit-elle. Tu vas être envoyée sur Terre ! Cent d'entre-vous.
— Quoi ? s'étonna la jeune blonde. Mais ce n'est pas sûr, ce... Non, on ne peut pas, nous avons notre procès à dix-huit ans...

Abby tenta de calmer sa fille qui paniquait.

— Chut, chut... Les règles ont changé, dit-elle. Ceci te donne une chance de vivre. Ton instinct te dit de prendre soin des autres en premier, comme ton père, mais sois prudente. Je ne peux pas te perdre, toi aussi. Je t'aime tellement.

Elle lui caressa le visage en la prenant dans ses bras. Soudain, un tir discret retentit et Clarke sentit une douleur au niveau du dos. Elle s'écroula sur le sol la seconde suivante, assommée par un puissant calmant.

— La Terre, Clarke... Tu vas sur la Terre, souffla alors Abby.

Clarke sombra ensuite dans un profond sommeil. Quelques heures plus tard, la Navette fut larguée depuis l'Arche en direction de la Terre.

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Quand Clarke revint à elle, elle se sentait secouée comme dans un shaker. Elle avait mal à la tête et autour d'elle, des voix lui vrillaient la tête. Elle regarda autour d'elle quand une douleur la piqua au poignet. Elle remarqua aussitôt le bracelet en métal épais qui lui avait été fixé, sans doute pendant qu'elle était inconsciente.

— Salut, dit une voix près d'elle.

Elle regarda le garçon assis près d'elle, mais elle ne le connaissait pas. Soudain, la Navette fut violemment secouée et des cris retentirent.

— Qu'est-ce que c'était ? demanda Clarke.
— Ça... c'était l'atmosphère, répondit le garçon.

Des écrans s'allumèrent alors autour de la navette et une figure qu'ils connaissaient bien, apparut.

Prisonniers de l'Arche ! dit le Chancelier Thelonius Jaha. Écoutez-moi. Une seconde chance vous a été donnée et, en tant que votre Chancelier, j'ose croire que vous ne voyez pas cela uniquement comme une chance pour vous, mais une chance pour vous tous, sinon pour notre race elle-même.

Tout le monde braqua son regard sur les écrans. Clarke était abasourdie.

Nous n'avons aucune idée de ce qui vous attends, ici-bas, reprit Jaha. Si les espoirs de survie avaient été meilleurs, nous aurions envoyé d'autres personnes. Pour être franc, vous avez été envoyés, parce que vous êtes sacrifiables.
— Ce mec est un connard, grogna une voix.
Si vous survivez, cependant, vos crimes seront effacés, vos dossiers seront remis à zéro, continua Jaha. Le site de l'atterrissage a été choisi avec attention, ajouta-t-il ensuite. Avant la dernière guerre, Mount Weather était une base militaire située dans une montagne. Des vivres non périssables ont été entreposés là-bas, pour pouvoir subvenir aux besoins de trois cents personnes pendant deux ans. Personne n'y a jamais mis les pieds...

Il continua à parler mais plus personne ne l'écoutait, un garçon s'était détaché et flottait devant Clarke avec l'air de savoir ce qu'il fait.

— Tu devrais te rattacher avant que les parachutes se déploient, dit le garçon près de Clarke.
— Vous deux, ne bougez pas si vous voulez vivre ! dit alors Clarke a deux autres qui défaisaient leurs harnais.
Vous devez trouver des vivres au plus vite, reprit Jaha. Vous n'avez qu'une seule chose à faire, rester en vie.

Il y eut soudain un grand bruit et la Navette fut violemment secouée. Le garçon qui flottait, ainsi que deux autres, furent projetés avec force contre les parois de la Navette, les autres hurlant de terreur.

— Les rétrofusées auraient dû se déclencher maintenant ! s'exclama le garçon près de Clarke.
— Ok, mais n'oublie pas que tout ce sur truc a plus de cent ans ! s'exclama la blonde, agrippée à son harnais. Donne-leur une seconde !

Les rétrofusées se déclenchèrent alors et la décélération fut brutale. Il y eut un choc, des craquements sinistres, puis tout cessa de bouger et les moteurs s'arrêtèrent. Le silence était pesant dans l'habitacle, tout le monde se demandant s'ils étaient encore en vie ou pas.

— Pas de bruit de machine... dit un garçon.
— Oh... C'est une première, répondit un autre.

Ils avaient tous tellement l'habitude de vivre dans les bruits constants de l'Arche que le silence était presque inconnu pour eux. Tous les harnais se défirent alors instantanément et tout le monde se leva.

Rapidement, Clarke descendit à l'étage inférieur et entendit un garçon parler. Cette voix lui fit bondir le cœur et elle découvrit Bellamy, habillé de sa tenue de garde de l'Arche, près de la porte, impeccable.

— Reculez, dit-il aux autres qui se massaient devant lui.
— Stop ! s'exclama alors Clarke.

Bellamy la reconnut et son visage changea aussitôt. La jeune blonde fendit alors la foule et se jeta dans ses bras.

— Mais qu'est-ce que tu fais là ?! dit-elle.
— Je n'allais pas laisser ma femme visiter la Terre toute seule, quand même ! répliqua Bellamy avec un sourire.

Clarke se mordit la lèvre et l'embrassa. Elle recula ensuite et regarda les autres.

— L'air pourrait être toxique ! dit-elle.
— Si l'air était toxique, nous sommes déjà morts, de toute façon, dit alors Bellamy, la main sur la poignée qui ouvrait la porte de la navette.

Clarke hésita puis Bellamy actionna la manette et la porte se déverrouilla dans un jet de vapeur avant de s'ouvrir, aveuglant tout le monde.

Une fille passa alors devant Clarke et s'avança sur la porte alors que tous les autres étaient immobiles, comme statufié, respirant pour la première un air non recyclé, regardant par la première fois une lumière non artificielle et sentant pour la première sur leur peau, la chaleur du soleil, celui-là même qu'ils voyaient de temps quand l'Arche faisait un tour complet de la Terre.

— On est de retour ! hurla soudain la fille en sautant sur le sol.

Tous les autres semblèrent se réveiller et tous se mirent à hurler en bondissant hors de la Navette, heureux. Ils se mirent à courir partout en hurlant et Clarke s'approcha sur la porte. Deux mains se posèrent sur ses épaules puis deux bras l'enlacèrent et elle posa ses mains sur les bras de Bellamy.

— Je ne te demande même pas ce que tu fais ici... dit-elle en souriant.
— Ais-je réellement besoin de te fournir une explication, Princesse ? sourit Bellamy, le menton posé sur son épaule.

Clarke sourit et pressa sa tête contre la sienne. Il resserra ses bras autour d'elle puis se redressa et rejoignit les autres. Clarke l'observa partir, le cœur gros d'avoir quitté sa mère et l'Arche, mais avec aussi l'assurance que la Terre étant vivable, ils allaient pouvoir quitter l'Arche et revenir vivre ici, sur le sol de leurs Ancêtres. Et puis, Bellamy était là, avec elle. elle ne l'avait pas vu depuis un an entier, mais c'était comme s'ils s'étaient quittés hier... C'était déstabilisant.

Récupérant une carte des environs, Clarke descendit sur le sol et sourit. Elle regarda ensuite autour d'elle et avisa au loin des montagnes. Elle s'éloigna un peu de la Navette et déroula sa carte.

— Pourquoi tu es sérieuse ? demanda un garçon en s'approchant. Ce n'est pas comme si on avait été tués dans une magnifique explosion.
— Demande ça aux deux autres qui ont voulu faire comme toi et quitter leurs sièges, répondit Clarke, les sourcils froncés.

Le garçon serra les lèvres. Les deux dont elle parlait étaient morts, tués quand les parachutes s'étaient déployés.

— Tu vois ce pic, là-bas ? demanda alors Clarke en montrant une montagne abrupte, bien loin d'eux.

Le garçon hocha la tête.

— Ouais...
— C'est Mount Weather, répondit Clarke. Et il y a une forêt radioactive entre nous et notre prochain repas. Ils nous ont lâchés sur la mauvaise montagne...

Le garçon serra les lèvres et Clarke releva le menton en soufflant. Visiblement, les prochains jours n'allaient pas être aussi joyeux que celui-ci, et elle craignait qu'ils n'arrivent jamais à Mount Weather, pis encore, que les informations de Jaha soient erronées et qu'il n'y ait plus rien là-bas si jamais ils parvenaient à sortir de la forêt radioactive en un seul morceau...

Dépitée, Clarke enroula sa carte et retourna à la Navette faire part de sa découverte à Bellamy. Il lui annonça qu'ils verraient tout ça plus tard, que pour l'instant, le plus urgent était de trouver à manger et de s'installer pour la nuit.

Clarke s'assit donc dans un coin, triste, dépitée, terrifiée, et soupira profondément. Oui, les prochains jours allaient être compliqués... Très compliqués.

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FIN
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NdA : J'espère que cette histoire vous a plu, n'hésite pas a laisser des commentaires, je tâcherai d'y répondre, et on se retrouve prochainement pour une autre histoire ! Bye !

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