PDV d'Alba

— Ça ne t'as pas suffit ça ! Et fait en plus que tu viennes joué les stars, avec lui ! Tu vraiment qu'une irrespectueuse petite peste ! Résonne la voix de Tïago, mon frère aîné. tu tue nos parents ! Et après tu sors avec celui qui à fait l'album que TU est allés ce qui as tué nos parents !! T'es vraiment qu'une…

Il laisse sa phrase en suspens, laissant tout ce qu'il voulait mais n'arrivais pas à dire en suspens.

— Je… Je suis désolée… Jamais je n'avais voulu que ça arrive ! Et tu le sais ! Je donnerai tout ce que j'ai contre une machine à remonter le temps.

— Tu crois que se sont tes excuses à la noix qui feront revenir nos parents !

— Et toi tu crois que t'es le seule à souffrir ! Je commence à hurler.

— Bien sûr que non ! Il y a aussi Karim, notre grand frère ! Et nos grands parents ! Mais toi… apparemment non !

— T'es sûr ? Je hurle hors de moi. C'est pas toi qui deux ans plus tard s'est tapé des crises d'angoisses en pleine nuit en faisant des cauchemar, à être réveillé par ses propres larmes ! Qu'est-ce que je pouvais faire à part fixer le plafond, pleurer en silence et demander pardon hein ? C'est pas toi non plus qui fait encore des crises de larmes ! C'est pas toi qui te dit que tu mériterais pire que de se mettre sois-même une balle dans la crâne, et qui s'est mis à fumé ! C'est pas plus toi qui te dit que t'es la pire personnes sur Terre ! Et c'est certainement pas toi qui à été agressée puis fait un séjour à l'hôpital avec des côtes cassées et fêlées, et une main que tu ne pourras réutiliser qu'à partir de Janvier à cause d'un connard ! Et ne me fait pas dire ce que je ne dis pas ! J'ai jamais dis que vous ne souffriez pas, seulement que moi aussi et ça continue encore aujourd'hui ! Et si Aurél ou Gringe n'avais pas été là après mon agression je serai certainement morte ! Ils ont été plus là en une semaine et demi que ma propre famille en neuf ans ! Ma propre famille qui me dit même pas si elle va bien ! Ma propre famille qui m'a rejeté ! Qui me donne même pas de nouvelle ! Même si elle ne me demande pas comment ça va, je préfèrerais qu'elle mes dise si elle elle va bien ou pas !

J'arrête ma tirade, et reprend mon souffle.

— Désolé… dit la voix de mon frère.

— Tu crois que se sont tes excuses à la noix qui m'enleveront la douleur ? Je lui dit pour le toucher, c'est finit d'être trop gentille.

— Non… il souffle tout bas.

Un blanc de quelque seconde se créer, je remarque les larmes de rages avec de la tristesse mélangé glisser le longs de mes joues que je sèche avec ma main.

— Rendez-vous demain au restaurant du jeu d'escalade à 19h, il dit avant de raccrocher.

Le restaurant du jeu d'escalade est un code que l'on avait créé avec Tïago lorsque l'on était petit. C'était juste un McDonald's avec un petit aire de jeu qui faisait escalade. On appelait ça restaurant pour embêter notre frère parce qu'il voulait aller dans la précision que s'était un fast-food. Ça nous faisait rire.

Je reste là quelques secondes à rien faire. Je range mon téléphone dans ma poches arrières, essuie quelques larmes qui sont restées, et vais rejoindre les gars.

— Ça va ? Demande Aurél. On t'a entendu crier.

— Ouais… c'était mon frère, Tïago. Il croyait que je sortait avec toi, et il a commencé à m'embrouiller à propos de nos parents, et à dire que je n'en souffrais pas, que c'était ma faute. fin bref… il m'a demandé de le rejoindre demain à un Macdonald… je dis en empêchant les larmes de s'enfuir à nouveau.

— Ça va aller ? Me demande le caennais.

— Oui, oui… je dis en m'asseyant.

— Et tu vas y aller demain ? Demande Gringe

— Je sais pas… d'un côté j'ai envie de savoir ce qu'il a à me dire, sachant qu'on s'est pas vue depuis presque dix ans et d'un autre côté… j'aimerais tellement qu'il sache ce que j'ai ressenti quand ils m'ont rejetée.

Assise entre Gringe et Aurél, je met mes mains sur mon visage pour réfléchir. Je sens la main d'Aurélien le frotté le dos de manière réconfortante.

— Et si tu y allais ? Propose-t-il prudemment. Peut-être que tu pourras te réconcilier avec eux ?

— T'as raison, je lui dit. Mais même si on se réconcilie et que je les aimes je garderai une part de méfiance, moi j'ai juste hérité du même nom qu'eux écrit sur un acte de naissance.

Un silence s'installe, mais ce n'est pas non plus un silence gênant, c'est surtout un silence de réflexion. Je réfléchis et pèse le pour et le contre. Pour : je revois mon frère que j'ai pas vu depuis dix ans. Contre : je veux qu'il ressente ce que j'ai ressenti. Pour : on va peut-être pouvoir se réconcilier. Contre : il va peut-être me rejeté encore une fois.

— Je crois que je vais y aller… je dis au gars. Au pire tout ce que je risque est de me faire rejeté une seconde fois. Et puis c'est lui qui m'a laissé assisté à l'enterrement de me parents… peut-être qu'il veut qu'on se réconcilie…

Lorsque le parents sont décédé, j'ai dû dormir dehors car mon frère qui n'avait pas trouvé d'appart et qui avait 20 ans m'a dégager il s'est dit que se serait le châtiment pour avoir tué nos parents. Heureusement des gens on eu pitié de moi et m'ont hébergée pendant une semaine le temps que je ne demande à Gaby si je pouvais dormir chez elle, c'était eux qui avait insisté à chaque fois pour que je reste un peu. Trois jours après avoir été prise sous l'aile de ses personnes supers gentilles avait eu lieu l'enterrement. Karim, mon frère aîné, m'avez explicitement fait savoir que je ne devrais pas venir, mais je l'ai quand même fait, et Tiago m'avait remarqué. Il avait simplement acquiescé et fait signe en direction de Karim pour me dire de rester discrète, j'avais dû y assister de loin cacher sous un parapluie noir sous la pluie.

— Si tu veux on restera pas loin, me dit Gringe. Assez loin pour ne pas entendre votre conversation, mais assez près si tu veux partir. Crois-moi on te lâchera pas.

— Merci les gars, mais je crois que ça devrait aller… C'est mon frère après tout, tout ira bien.