Chapitre 12
PDV d'Alba
Et puis qu'est-ce qu'il me disait qu'il ne mentais pas ? Je ne le connaissais pas vraiment non plus après tout. On dirait que je l'ai blessé en disant ça, je vais me sentir coupable maintenant, mis tant pis. On vit dans un monde où rien ne s'efface.
On rejoint Gringe, et personnes ne décrocher un mot jusqu'à la fin. On peut dire que Louise à réussi sa mission.
Je commence me demander si Aurél était vraiment sincère quand il m'a dit qu'ils n'étaient plus en couple. Tout dans ça manière d'être me disait qu'il avait dit la vérité, mais un doute persiste quand même. Je n'ai pas envie d'être trahie comme je l'avais été avec Maxime. Même si Aurél et tout le contraire de lui, je préfère garder une part de méfiance.
Mon téléphone vibre le ramenant dans la réalité. Je vais dehors et décroche.
— Allô.
— Bonjour vous êtes bien Alba Netallie ?
— Oui, c'est moi, répondis-je.
— Nous sommes l'hôpital, vous pour venir s'il vous plaît ? C'est à propos de votre amie Gabrielle Lewis.
— Elle va bien ? Demandais-je, inquiète
— Oui, elle vient de se réveiller. Elle est encore un peu en état de choc, il lui faudra un moment pour tout accepter mais elle va en sortir, elle ne devrait pas avoir de séquelles.
— Je peux venir la voir ? Je demanderai au bord des larmes.
— Bien sûr.
— Merci, merci de m'avoir prévenue.
Après avoir décroché je vais voir les gars, cette nouvelle m'avait redonner le sourire. J'étais tellement heureuse et soulagée.
— Vous pouvez m'emmener à l'hôpital s'il vous plaît ?
— Il y a un problème ? Demande Aurél.
— Gaby s'est réveillée !
— Tu vois, on te l'avais dit ! S'exclame Gringe.
Une demi-heure plus tard j'entre dans l'enceinte de l'Hôpital, je monte les étages aveces gars. J'ouvre la porte et me jette dans les bras de Gaby.
— Hey, on dirait que tu ne m'a pas vue depuis une semaine, et que je venais de me réveiller d'un coma.
Je la regarde sans comprendre, je croyais que les médecins lui aurait dit mais apparemment non.
— Parce que… c'est le cas.
— Tu plaisantes ? Elle souris nerveusement.
— Non… Maxime t'as plaqué la tête contre le mur, et il m'a frappé, heureusement les gars sont arrivés mais Maxime était déjà partis, ils ont appelé une ambulance et les flics, et tu est resté dans le coma depuis.
L'agression de Maxime me paraît tellement lointaine sans l'être vraiment comme si je n'étais qu'une témoin.
— Et Léo ça va ?
— Oui, ils ont dû appeler pour les prévenir que t'es réveiller.
— Et toi ça va ? Je veux dire, tu n'as rien eu ?
— A part quelques hématomes, des côtes fêlé et cassés, et une main cassé aussi, ça va. Mais c'est à toi qu'il faudrait demander.
— Ça va.
On s'enlace. Ça doit pas être évident d'accepter qu'on à perdu une semaine de sa vie à dormir dans un hôpital.
— J'espère que vous vous êtes bien occupés d'elle sinon je vous assure vous payerai, dit-elle au gars quand on se lâche.
J'avais presque oublié qu'ils étaient là.
— Ouais, surtout Aurél, dis Gringe en souriant.
Gaby me regarde sans comprendre. Aurél à l'air désespéré et gêné.
— Je t'expliquerai plus tard, je lui dit, gêné.
Ça y est on à atteind le summum de la gênance, surtout qu'Aurél avait embrasser son "ex" au McDo tout à l'heure. Je ne sais toujours pas si je dois le croire où pas. Gaby quand à elle à envie de rire, depuis le début elle disait qu'Aurél m'attirait et elle n'avait pas tort.
— Putain Gringe t'es gênant, dit Aurélien.
— Rooohhh, c'est bon, dit Guillaume.
Aurél lance un regard noir à Gringe qui vient de se rappeler que son pote venait d'embrasser son ex au McDo il y a une heure.
— Du coup tu sais quand tu peux sortir ? Je demande à Gaby pour changer de sujet.
— Ils m'ont dit que je devrais rester en observation minimum une semaine et demin donc je serais enfermé là pour les fêtes puisque ça fait une semaine que je suis dans le coma….
En effet on était le vingt Décembre aujourd'hui, si Gaby devait rester une semaine, elle ressortirez le vingt-sept.
Au même moment Léo rentre, et Aurél et Gringe sortent pour nous laisser.
***
PDV d'Aurél
— Tu sais qu'il va falloir que tu te sorte de ce merdier ? Me dit Gringe.
— Évidemment, mais elle veut pas me croire, et en plus Louise peut rappliquer n'importe quand cette pute.
Je soupir. Je ne sais pas comment convaincre Alba que Louise était vraiment une sale pute conne qui me sert malheureusement d'ex et qu'on était pas ensemble.
Alba sort, suivit de Léo et celui que je suppose être le père de ce dernier, même si Léo ressemblait plus à Gabrielle.
— L'heure de visite est finie, nous explique Alba.
— Nous on va rentrer tant qu'il est l'heure, dit le père de Léo.
Malgré qu'Alba insiste pour qu'ils aillent dans son hôtel, Léo et son père refuse. Alors on sort de l'hôpital.
— Hey Gringe, oublie pas notre pari ! Dit Léo avant de partir avec son père.
— T'inquiète je l'oublie pas ! Lui répond Gringe.
Je vois Alba se mordre la lèvre, certainement en train de penser que c'est mort. C'est à ce moment là que je me dit que j'irai me rendre chez Louise pour lui mettre les points sur les I, et qu'elle me foute la paix une bonne fois pour toute, en espérant qu'Alba me croive vraiment.
PDV d'Alba
Les gars me dépose à mon hôtel, j'avoue que j'ai un peu peur de rester seule et de refaire un cauchemar. Les flics n'ont toujours pas retrouvé Maxime et ça ne me rassure pas, en même temps qui serait rassurer ?
Je prend ma douche, me change et part me coucher. J'espère que je ne referai pas de cauchemar. Et puis je n'allais pas appelé Aurél à chaque fois…
Je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je me tourne et retourne dans mon lit. J'ai l'impression d'étouffer qu'il faisait trop chaud… alors je m'habille à nouveau, met mes chaussures et mon manteau, et sort de l'hôtel pour profiter de la fraîcheur de la nuit. Je regarde l'heure sur mon téléphone : minuit. Je me met en marche.
J'ai l'impression de faire un saut dans le temps, quand j'avais dix-sept ans et que je faisais le mur pour aller en soirée et me défoncer pour avoir un moment où je plane et que je ne pensais à rien, j'avais trop de stress pour le bac, quand mes parents l'ont appris ils mon gueulé dessus. Mes parents que j'avais tué. Pour les remercier de ce qu'ils on fait pour moi je les ai tués.
J'arrive devant un bar tabac, encore ouvert à cette heure là. Et m'achete un paquet de cigarettes. Ça faisait plus de 5 ans que je n'avais pas fumé, la dernière fois c'était après la mort de mes parents, j'en ai pris quatre ans avant de réussir à ne plus être dépendante. Si je recommence à en prendre, c'est vraiment que je dois être mal. Pourtant tout va bien dans ma vie, je vais finir par croire que je suis bipolaire. Quoi que ces derniers jours ont été éprouvant.
Je m'assois au bord de la Seine, le pied dans le vide et allume la cigarette. Je tousse au début, je n'ai vraiment plus l'habitude. Je lève les yeux. On arrive assez bien à voir les étoiles se soir malgré les lumières de la ville.
Je suis désolée… j'aurais dû vous écouter, si je l'avais fait vous seriez encore là.
Je verse une larme. Je suis qu'une sonnasse de première… (Ok je crois que je vais arrêter de remplacer les mots parce que ça rend vraiment bizarre des fois). Oui c'est ça je suis qu'une connasse de première.
Je me met ma playlist, souvent quand je suis pas bien ça me remonte le moral.
Le jour se lève
La vie reprend
Faut remplir la gamelle
Mais tout en souriant
Les proches appellent
Ils prennent des nouvelles
Mon sourire leur ment
Rien n'est plus comme avant
Je fais semblant
Au milieu des gens
Je chante, je danse mais quand arrive la nuit
Ton absence et ton fou rire
Font trop de bruit impossible de dormir
Donc je roule, roule, roule, roule, roule
Dans les rues de ma ville
L'arme à l’œil, la boule au ventre
Je refais le monde avec des si
Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Jusqu'au bout de la nuit
J’accélère
Majeur en l'air
En insultant ta maladie
On pense à toi
On pleure parfois
On s'demande pourquoi
Mais ainsi va la vie
Oh moins cette fois ta douleur n'est plus là
Tu reposes en paix, on croit au paradis
Tu nous voulais fort
Tu nous voulais heureux
Donc j'ai repris le sport
Je fais de mon mieux
Mais la nuit ton souvenir
Fais trop de bruit impossible de dormir
Donc je roule, roule, roule, roule, roule
Dans les rues de ma ville
L'arme à l’œil, la boule au ventre
Je refais le monde avec des si
Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Jusqu'au bout de la nuit
J’accélère
Majeur en l'air
En insultant ta maladie
Rien n'sera plus comme avant
Il est tant d'aller de l'avant
Il est tant de dire au revoir
Mais sur le quai de l'insomnie
Tout les trains me mènent à lui
Donc comme tout les soirs
Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Dans les rues de ma ville
L'arme à l’œil, la boule au ventre
Je refais le monde avec des si
Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Jusqu'au bout de la nuit
J’accélère
Majeur en l'air
En insultant ta maladie
Donc je roule, roule, roule, roule, roule
Dans les rues de ma ville
L'arme à l’œil, la boule au ventre
Je refais le monde avec des si
Oui je roule, roule, roule, roule, roule
Jusqu'au bout de la nuit
J’accélère
Majeur en l'air
En insultant ta maladie
Sauf que leur maladie s'était moi. Même neuf ans plus tard ça me fait toujours aussi mal. En plus j'ai eu beaucoup de mal à accepter, j'ai mis deux ans avant d'admettre que je ne les verrai plus.
Je m'allonge en regardant les étoiles. Elles sont tellement belles. Est-ce que vous êtes là-haut ? Est-ce que vous veillez sur moi ? Je laisse échapper des larmes silencieuse. Les gens pensent que la douleur disparait avec le temps. Mais en fait, elle ne disparaît jamais vraiment. Elle s'atténue avec le temps, des fois on l'oublie mais elle est toujours là. Tapis dans l'ombre à attendre le bon moment pour revenir et mieux détruire.
Après plusieurs heures à resté à même le sol (je ne vous le conseille pas, c'est vraiment inconfortable) je regarde l'heure : trois heures du matin. Je commençais vraiment à fatiguer, alors je range mon téléphone après avoir éteint la musique et regagné mon hôtel où je m'endors dans mon lit sans m'être changer.
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Bonjour ! Vous allez bien ?
Perso ça va !
Enfin le chapitre 12 publié !
Vous en pensez quoi ?
J'essayerai de publié pendant le weekend le chapitre 13 !
Merci de continuer à suivre ma fic !
Bonne journée ! À bientôt !
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