Partie 28
PDV NDEYE RAMA
Le plus difficile que j'ai eu à vivre c'est cacher mes sentiments pour mon meilleur ami. Combien de fois ai-je pleuré l'imaginant dans les bras d'une autre femme. J'ai énormément de nuits blanches au compteur, je ne les compte plus.
Je n'ai jamais tenter la moindre action au contraire je passe mon temps à me poser mille et une questions
Pourquoi ne me remarque t-il pas ?
Pourquoi cherche t-il toujours ailleurs.
J'aurais dû lui faire part de cet amour depuis longtemps. Avant Fatima, avant qu'il ne soit tombé amoureux.
Et maintenant je ne peux rien faire. Je suis impuissante face à cette situation parce que notre amitié a évolué avec le temps. Je n'aimerais surtout pas installer une barrière entre nous.
Cependant je passe encore mes journées à me morfondre depuis que je l'ai vu avec sa stagiaire. Ils avaient l'air tellement bien que je me suis demandé s'ils n'étaient pas déjà en couple et qu'il attendait simplement le bon moment pour me le dire. Idy n'a pas l'habitude d'avoir des affinités comme ça.
Je l'évite au maximum pour ne pas craquer devant lui. Je ne vais plus chez lui pour garder le bébé, il me l'emmène avant d'aller au boulot et passe le récupérer le soir. Il arrive même que je le garde parfois pendant deux jours parce qu'il refuse de se séparer de moi et en même temps cela permet à son père de se reposer un peu. J'en ai souvent des larmes aux yeux. Ce petit bout de chou cherche en moi la mère qu'elle n'a plus. Il s'est tellement attaché à moi que j'en ai peur.
Dans un mois je devrai repartir à Saint-Louis et je ne sais pas ce qu'il deviendra. Peut-être qu'Idrissa l'emmènera chez sa mère ou lui trouvera t-il une nounou qui sait. J'aurais bien aimé rester avec lui mais bon.
J'étais perdu dans mes pensées lorsque ma mère débarque dans la chambre.
- Doucement maman , il dort.
- Ndeysaan. Un inconnu aurait juré que tu es sa vrai mère.
- C'est mon fils.
- Ndéye, tu ne crois pas qu'il est grand temps que tu avoue à Idrissa tes sentiments.
- S'il te plaît maman
- regarde toi, cela fait une semaine que tu es cloîtrée ici. Tu manges à peine et je sais que tu passes tes nuits à pleurer.
- Notre amitié
- Dimbalima ak amitié. Danga niak fayda. Il y a plus beau à vivre. J'en ai marre là. Soit tu lui dis que tu l'aimes soit je m'en charge. Idrissa ne peut pas ignorer l'amour que tu lui portes.
-Je t'inter....
- Bonsoir, maman comment allez-vous ? Ndéye
Le reste de ma phrase mourut dans ma gorge. Mon cœur bat tellement vite.
- Idy depuis quand es-tu arrivé ?
- À l'instant même. Bon je suis un peu pressé je dois passer chez mes parents dans la soirée.
Il soulève Lamine puis me fait un bisou sur la joue avant de partir.
- Repose toi, tu as l'air fatiguée. Dit-il en sortant.
Je n'aime pas ce regard, il a tout entendu c'est clair. Je me tourne vers ma mère qui jusque là était silencieuse.
-Man il a tout entendu. Que vais-je faire ?
- Je ne crois pas. Il faut en avoir le cœur net d'abord.
- Comment faire.
- si oui il réagira. Si non, et bien tu n'auras de choix que de tout avouer.
- J'espère vraiment qu'il n'ait rien entendu, je n'assumerai pas.
PDV IDRISSA
Chamboulé, je le suis. J'ai appelé ma mère pour annuler ma visite parce que à vrai dire j'ai besoin d'être seul pour réfléchir. Je m'en doutais un peu dernièrement mais en avoir la certitude change tout. Et pourtant presque tous le monde me le disait. Tout le monde l'avait remarqué cependant je refusais d'y croire.
Je l'ai toujours considéré comme ma sœur, ma jumelle.
Putain, je ne sais pas quoi faire !
Ndeye Rama est une femme presque parfaite. Je n'ai pas envie d'envoyer en l'air une si belle et longue amitié, elle a raison.
Je fais tout de travers.
J'avoue qu'elle est tout ce dont j'ai besoin actuellement : une mère pour mon enfant, une femme qui me comprend et qui saura me rendre heureux bref la stabilité. Mais je ne me fais pas confiance à moi même. Je ne veux pas faire le moindre mal à cet ange.
J'ai fait semblant de n'avoir rien entendu de leur discussion pour ne pas la mettre mal à l'aise, je la connais, de plus elle n'avait pas l'air d'être en forme sûrement à cause de moi.
Ding Dong.
Qui peut bien avoir l'envie de me rendre visite à 20h30?
J'ai ouvert sans grand envie de recevoir de la visite mais j'ai directement reçu une claque.
C'est un cauchemar j'espère. Je passe ma main sur mon visage pour m'assurer que je ne délire pas.
- C'est moi, ne panique pas.
- Soukeyna...
- je peux entrer?
- Je me décale et la laisse entrer.
Non mais c'est une une blague j'espère.
Installés au salon je l'observe encore et encore plus étonné que jamais. Elle baisse la tête en se massant les mains.
- Je sais que tu dois être étonné de me voir ici mais si je suis encore en vie c'est grâce à Fatima. Ce fameux jour où tout a chamboulé dans ma vie un homme qui sait bien nager m'avait trouvé un peu plus loin à quelques maître.
Fatima lui a demandé de m'emmener avec lui afin que je sois en sécurité puisque je me sentais menacée. Malheureusement elle n'a pas eu le temps de vous informer. J'ai été déclaré morte.
- Ça ne me dis toujours pas pourquoi TU AS ABANDONNÉ TON ENFANT. NOTRE ENFANT.
- Ce n'est pas la peine de crier. Je mérite tous les châtiments mais j'avais peur de revenir après t'avoir avoué toute la vérité.
Je sais que rien ne peux réparer le tord que je t'ai causé. J'ai assez foutu le bordel dans ta vie crois moi je passe mon temps à demander pardon à Dieu mais j'ai besoin du tien pour avoir la conscience tranquille.
Je n'ai rien pu faire à part la laisser planter là-bas. Que vais-je dire ? Soukeyna n'est pas seule dans sa tête je crois.
Je suis restée dans la chambre avec mon fils jusqu'à une heure très tardive. J'avais besoin d'eau ;en sortant j'ai aperçu une faible lumière provenant de la chambre d'ami.
J'ai jeté un coup d'œil à l'intérieur mais bon j'hallucine peut-être. Soukeyna assise sur un tapis de prière en pleurant. Elle prie maintenant !
Lorsque nous vivons ensemble je l'obligeait presque à prier. C'était la croix et la bannière. Je commence sincèrement à croirequ'elle regrette tout ce qu'elle a fait au point de commencer à prier à 2h du matin en plus.
J'entre dans la chambre puis m'assoit sur le lit le temps qu'elle finisse. Il faut que l'on parle parce qu'après tout elle est encore mon épouse
Ayant remarqué ma présence elle se jette à mes pieds en sanglotant.
- balma akh. Souma baloul dou bakh ci mane.
Pardonne moi je t'en supplie.
- C'est bon relève toi. Soukeyna lève toi. Je te pardonne et c'est sincère. J'espère seulement que tu penses vraiment à tout ce que tu dis.
- Dieu sait que j'essaie de me repentir. S'il m'arrivait de mourir aujourd'hui je serai tranquille parce que vous m'avez pardonné Fatima et toi.
- je n'en attendais pas moins d'elle. Elle peut tout encaisser sauf l'idée de me partager.
Elle baisse sa tête honteuse.
- Je suis vraiment désolée. Tout est de ma faute
- non, j'ai aussi ma part de responsabilité dans cette histoire. Je ne vais pas tout mettre sur ton dos.
- je ne te mérite pas tu sais. Je t'ai séparé de l'amour de ta vie
- Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Fatima a refait sa vie et je respecte sa décision. Moi aussi j'ai l'avenir devant moi.
- j'aimerais que tu me libères.
- Quoi?
- Fassé ma! Libère moi.
- tu es malade Soukeyna
- j'ai mûrement réfléchi, nous vivions comme deux étrangers. Tu n'étais pas heureux moi non plus. J'étais ici parce que je suis la mère de ton enfant et non parce que je suis la femme avec laquelle tu veux passer croix et la bannière. Je commence sincèrement qu'elle regrette tout ce qu'elle a fait au point de commencer à prier à 2h du matin en plus.
J'entre dans la chambre puis m'assoit sur le lit le temps qu'elle finisse. Il faut que l'on parle parce qu'après tout elle est encore mon épouse
Ayant remarqué ma présence elle se jette à mes pieds en sanglotant.
- balma akh. Souma baloul dou bakh ci mane.
Pardonne moi je t'en supplie.
- C'est bon relève toi. Soukeyna lève toi. Je te pardonne et c'est sincère. J'espère seulement que tu penses vraiment à tout ce que tu dis.
- Dieu sait que j'essaie de me repentir parce qu'il m'a donné une seconde chance. S'il m'arrivait de mourir aujourd'hui je serai tranquille parce que vous m'avez pardonné Fatima et toi.
- je n'en attendais pas moins d'elle. Elle peut tout encaisser sauf l'idée de me partager.
Elle baisse sa tête honteuse.
- Je suis vraiment désolée. Tout est de ma faute
- non, j'ai aussi ma part de responsabilité dans cette histoire. Je ne vais pas tout mettre sur ton dos.
- je ne te mérite pas tu sais. Je t'ai séparé de l'amour de ta vie
- Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Fatima a refait sa vie et je respecte sa décision. Moi aussi j'ai l'avenir devant moi.
- j'aimerais que tu me libères.
- Quoi?
- Fassé ma! Libère moi.
- tu es malade Soukeyna
- j'ai mûrement réfléchi, nous vivions comme deux étrangers. Tu n'étais pas heureux moi non plus. J'étais ici parce que je suis la mère de ton enfant et non parce que je suis la femme avec laquelle tu veux passer le restant de ta vie. Mon amour m'avait beaucoup trop aveuglé
- Tu as raison. Nous irons voir tes parents demain. J'en suis sûr que tu trouveras un homme qui t'aimeras beaucoup.
- Toi aussi tu peux reprendre Fatima elle...
- Non pas Fati, je l'aime mais il y a quelque chose de brisé entre nous tu vois
- Sinon il y a Ndeye Rama
- Pardon
- tu es le seul à ne pas avoir remarqué qu'elle est dingue de toi.
- Décidément je suis le dernier des idiots
- Ooh oui. 😁😁
- niak diom nak doko bayi. Dou yadone diooy legui.
Sans vergogne n'est-ce pas toi celle qui pleurait il y a quelques minutes ? Je vais te taper comme une petite.
Mais bon je vais y réfléchir
Maintenant je m'en vais dormir. Dis je en me levant pour aller faire ce pourquoi j'étais debout.
Le lendemain j'ai envoyé un message à ma meilleure amie pour qu'elle vienne à la maison. Comme tous les weekends.
Nous étions installés sur un canapé côte à côte, rien à changé.
Je ne lui ai rien dit pour keyna. Cette dernière qui se préparait pour partir chez ses parents nous a rejoint avec bébé Lamine
- Je suis prête Idy j'y vais... Euh salut Rama comment vas-tu ?
- Wouyay.
. elle s'est cachée derrière moi le front collé à mon dos.
- je voulais te faire la surprise, elle est vivante
-A plus tard.
- Vous êtes mignons ensembles dit ma future ex épouse qui sort avec notre fils. Ce petit traître a directement reconnu sa mère et depuis il ne calcule plus personne c'est bizarre tout ça.
- Elle raconte quoi comme bêtise cette fois ci ?
- elle a dit que nous sommes mignons ensembles. Tu ne trouves pas ? En fait elle pense que tu es amoureuse de moi.
- Loool elle est folle celle là. Jalousie maladive.
Je la fixe très profondément ce qu'elle remarque très vite.
- Tu... tu ne crois pas à ces sotises j'espère
Silence
Silence
Silence
Pour clore le sujet je la tire et l'embrasse; celle qui faisait semblant de n'avoir rien compris répond.
- J'en ai vraiment marre de toi Ramcess. Assume une bonne fois pour toute.
- Comment peux-tu faire ça ? Je suis...
- L'homme dont tu es amoureuse. J'ai tout entendu hier, j'étais un peu surpris mais bon...
- Ooh la honte dit-il en cachant son visage avec ses mains.
- Il n'y a pas de quoi avoir honte. Tu es une femme merveilleuse. Celle que tout homme aimerait avoir. Je te l'ai toujours dit. Maintenant je sais que je suis cet homme qui aura ce privilège. Je le sens babe. Si tu me le permets je voudrais rattraper le temps que tu m'as fait perdre en me laissant me marier de gauche à droite. Rire. permets moi de te rendre heureuse.
Elle se love tout simplement dans mes bras en respirant très fort.
J'ai passé la nuit dernière à réfléchir ma relation avec Ndeye. Je n'ai pas envie de retomber amoureux d'une autre femme. Elle me suffira.
J'ai besoin de stabilité et de beaucoup d'amour actuellement.
Té nak xalé bi baniou mako wakh deug.
Je ne dirais pas qu'elle ne me plaît pas un peu.
Depuis hier soir ma façon de la voir a changé. Vous me diriez que c'est précipité mais on ne remet pas à demain ce qu'on peut faire aujourd'hui. Je ne voudrais également pas que keyna change.d'avis et qu'elle veuille rester mariée à moi.
Sheeeeut Ndeye Rama meunoul woudié té Soukeyna say Say la.
Ndeye Rama ne peut pas rivaliser d'ailleurs keyna est une vraie peste.
Je lui ai expliqué que j'allais divorcer.
Nous sommes donc restés allongé sur le canapé, elle, dans mes bras toute silencieuse et moi très amusé par la tournure de ma vie. Une nouvelle ère s'ouvre.
Enfin Ndeye Rama
Futur madame Ndoye (peut-être)
Vos impressions
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