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" Ta présence me suffit. "


« tu es la clé, Hannah. Ne cherche pas plus loin...rejoins moi...là où est ta véritable place....»

...

- Han...

- Hannah !

- hein? Quoi?

Je me réveilla en sueur, avec une douleur atroce au crâne.
Je regarda la personne qui m'avait sortie de mon songe ; c'était mon frère, Adrien.
Un jeune homme de 17 années, aux cheveux blond ressemblant à la couleur des champs de blés d'après ses critères, et surtout à l'odeur de paille, avec des yeux noisettes dans lequel se reflète actuellement une pointe d'inquiétude mêlée à de l'empressement.

Je me releva doucement de mon lit, avec difficulté et douleur.
Je regarda en face de moi, mon image se reflètant dans le miroir de ma chambre.
Je ne vis qu'une lycéenne de 17 ans, avec de long cheveux bruns ébouriffés et partant dans tout les sens et de magnifiques cernes dessinant le dessous de mes yeux bleus gris déjà habituellement fatigués.
Je me frotta vaguement les yeux, d'une tentative désespérée de me réveiller, en vain.
Adrien me secoua verbalement, mais rien n'y fait.
Je n'arriva pas à bouger d'un moindre petit millimètre.

-" tu pourrais faire un effort Hannah !
On a déjà bien cinq minutes de retard pour aller au lycée !

- hm...et bah si tu es si pressé que ça d'aller bosser de la philo dès le réveil, je t'en prie, fais toi plaisir !
Personnellement, je préfère me prendre un billet de retard ou d'absence pour la première heure que de me presser.

- tu es impossible...

- mais dis moi, si tu as tant envie que ça d'aller au lycée, ça serait pas un peu pour voir ta chère, précieuse, et nouvelle "amie" du doux nom d'Alice ?

Je sortis cette phrase sur un ton mielleux et plein de sous entendus.
Adrien rougit, et me répondit en baragouinant tout bas, embarrassé, sa réponse :

- eh bien....non...ce n'est pas à cause d'elle que je....veux aller au lycée...

- ah oui? Alors tu vas me dire que tu souhaite tant aller en cours pour voir notre chère Madame Delanais, prof de philosophie depuis 1950, aux rides bien marquées et à la voix horripilante, hurlant sur quiconque souhaite lui poser une malheureuse question?

- bien sûr que non! C'est juste que ce serait quand même pas cool de séché les cours dès le deuxième jour de la rentrée.

- mais oui, c'est ça, alors va faire ton élève modèle sans moi.
Je refuse de me pressée simplement pour tes beaux yeux.

- dans ce cas j'y vais, mais ta pas intérêt à finir dans le bureau du principal à cause de ta témérité un peu trop surdeveloppé, d'accord ?

- compris chef...aller file, je te rejoins plus tard."

Je finis ma phrase sur un baillement, d'un ton las et blazé.
À vrai dire, je n'avais pas non plus envie de sécher les cours.
Seulement, j'avais horreur de me presser le matin, et ce, depuis toujours, alors ça n'allait pas changé à partir de la terminale même si j'ai le bac à passer.

Peu de temps après le départ de mon frère, que j'avais d'ailleurs aperçu par la fenêtre, me recevant un beau doigt d'honneur de sa part, je décida de partir prendre mon petit déjeuner.
Lors de la chute des céréales dans mon bol, je me souvins d'une partie de mon rêve de cette nuit.
Enfin, "partie" est un bien grand mot, je ne me souviens actuellement que d'une phrase prononcée par un inconnu à la voix claire et fluette, me prévenant que j'étais une sorte de clé, de personnage sur qui tout repose, comme un protagoniste dans un mauvais roman à l'eau de rose.
Tout ce que je sais, c'est que ce rêve revient tout le temps.
Chaque jour, un bout de ce rêve se met en place, me permettant de pouvoir pour l'instant faire un brouillon approximatif de cette histoire totalement loufoque.

Il n'empêche que c'est tout de même un étrange rêve, dans lequel je suis dans une sorte de monde parallèle où je sais qu'il se passe des choses, mais pour l'instant je n'ai pas assez de matière pour pouvoir l'expliquer.
Je sais que j'ai de l'imagination, mais tout de même...enfin, ça doit être mon inconscient qui me joue encore des tours.
Je finis assez rapidement de petit déjeuner et file dans ma chambre me préparer.
J'enfile un tee-shirt noir ample sur lequel il est écrit en blanc
« Were All Mad Here » et le couvre d'un gilet gris foncé que je referme jusqu'à ma poitrine.
Je met ensuite mon pantalon basique bleu foncé et enfile mes chaussures disons plutôt personnalisé, car j'ai des patchs
« princesse Mononoké » ainsi que des « boules de suies » venant de "Mon Voisin Totoro" collés dessus.
Et oui, j'adore l' animation japonaise.
Son folklore et ses traditions aussi.
Mais ce n'est pas le sujet.

Je prend mon sac, y met mes cours de la journée en priant pour n'avoir rien oublié et sors de la maison en la fermant à double tour.
Je sors mon portable, et y voit l'heure : 8h45.
Ok, un billet de retard ne suffira pas à justifier le fait que j'ai autant traîner.
Au pire des cas, je n'aurais qu'à utiliser ma migraine de tout à l'heure comme excuse pour avoir manqué ma première heure de cours, ça devrait suffire.

Je marche tranquillement, ne pressant absolument pas le pas pour ma deuxième heure de philo.
Si j'ai une heure de retard, 10 ou 15 minutes en plus ne devrait pas poser problème.

J'arrive donc au portail de mon lycée, passe mon badge étudiante me permettant d'y entrer - eh oui, ils sont prudents - et entre dans l'enceinte de l'école.
Je pose mon carnet sur un rebord de fenêtre, laisse un mot comme quoi ce matin j'étais malade, imite la signature de ma mère et rentre dans la vie scolaire.
Lorsque je rentre et saluent les pions amicalement, Amandine, la pionne s'occupant le plus souvent de mes affaires - une pépite, cette femme - soupire, en me regardant droit dans les yeux.

- qu'est-ce qui t'es encore arrivée pour que tu ne sois pas là ce matin?

- correction : nous sommes encore le matin, j'ai juste raté la premiere heure.

Un soupir, puis un sourire.

- peu importe. Passe moi ton carnet, je suppose que tu as encore une bonne excuse?

- je vois que tu me connais bien!

Elle rigole doucement, puis regarde à l'intérieur à la page des billets d'absences.
Elle signe, tamponne le billet et l'arrache pour le placer dans un petit bac.
Elle me rend mon carnet et me dit de filer en vitesse à mon cours avant de vraiment finir par énerver la prof.
Je la remercie puis part en direction de la salle 309.
Une fois arrivée devant la porte, je toque puis ouvre sans autorisation.
La professeure ainsi que les élèves présents me regardent, sans surprise puisqu'ils sont tous habitués au fait que je sois pratiquement tout le temps en retard le matin.
Mme.Delanais me regarde, l'air un peu sévère, et me demande quelle excuse je vais encore lui sortir.
À croire que de tout les mots que j'ai fait il n'y en a pas un seul de vrai.
Je lui montre donc mon carnet, elle aussi soupire puis me demande d'aller m'asseoir à ma place.
En passant à travers les rangées d'élèves, j'aperçois Adrien, qui discute avec un de ses amis avec la jeune fille aux yeux émeraude, j'ai nommé Alice.
Je les vois rigoler ensemble, et peut même remarquer la gêne dessiner les contours des joues de mon frère.
Quel idiot, il ne cache même pas le fait qu'il en pince clairement pour elle.
Heuresement ou malheuresement pour lui, elle n'a pas l'air de s'en rendre compte.

Je m'asseois donc à mon bureau, sors mes affaires, et m'apprête à commencer le cours lorsque je me reçois une boulette en papier en plein derrière la tête.
Je râle et me retourne pour voir qui en est le destinataire.
Évidemment, ça ne pouvait s'agir que de Loïc, le cancre de la classe.
Je le vois bien se marrer avec ses potes, fier d'avoir réussi à me toucher.
Je lève mes yeux aux ciel, rageant intérieurement d'avoir été mise dans la même classe que lui.
Je le connais depuis la quatrième, et depuis il m'a pas lâché d'un millimètre.
Je vous jure, chaque année j'ai prié pour ne plus me retrouver avec lui, en vain.
Au final, il a fini par me poursuivre jusqu'en terminale.

J'ouvre la boulette, au cas où ce serait un acte de parole humaine venant de sa part, mais je crois avoir placé de trop grand espoirs en lui, la feuille est vierge.
Je soupire, puis continue ce que je m'apprêtais donc à faire : suivre le cours.

Le bémol, c'est que Loïc n'avait apparemment pas fini de me pourrir ma matinée.
Pour combler le tout, il se décide à lever la main pour - sûrement - la première fois de sa vie en classe.

- madame !!!

- oui, Loïc, je peux savoir ce qu'il t'arrive?

Elle le dit sur son ton hautain, comme à son habitude.

- mes camarades de classes parle beaucoup trop, je peux me mettre à côté de Hannah, qui est studieuse ?

1 seconde. 2 secondes.
3 secondes passent.
Elle accepte et il s'installe à la place juste à côté de moi.

- attendez...QUOI?!

J'hausse un peu trop le ton et un peu trop tard apparemment car la prof finit par m'engueuler.
Elle me demande de me taire et je suis - bien à contre gré - obligée d'obéir.
Je vois donc un magnifique sourire se dessiner sur le visage fier de l'homme qui me file la nausée depuis bien trop longtemps.
Mon dieu, me dites pas que je vais devoir me le coltiner les 2 prochaines heures parce que je sens que ses conneries ne vont pas s'arrêter là.
Il fait donc mine de commencer à suivre le cours, c'est à dire exactement ce que je souhaite faire depuis au moins une demie heure et le voit gribouiller quelque chose sur une feuille l'air sérieux, avant de me la tendre.
Je passe mon regard plusieurs fois de lui à la feuille, avant de la lui prendre d'un petit coup sec, méfiante de son contenu.
Je l'ouvre et peux y lire quelque chose qui me surprit au point que je me demande si ce garçon n'est finalement pas devin ou bien un agent secret de la CIA infiltré, car ce qui est écrit dessus ne peut être une simple coïncidence :

« Hannah, tu ferais pas un rêve étrange récurant en ce
moment? »




•••••••••••••••

Bonjour à tous et à toutes !
Tout d' abord, merci d'avoir lu ce premier chapitre !
Ceci est une toute nouvelle histoire inventée de toute pièce, j'espère qu'elle vous plaira !

A la prochaine,
Kai.

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