Chapitre 9 : Se faire des amis.
Chapitre 9:
Était il vraiment entrain de remonter la pente du gouffre dans lequel il était tombé, il y a de cela quatre ans ? Est-ce que lui aussi allait finir par avoir un peu de chance ? Est-ce que sa vie à la rue était définitivement derrière lui ? Ces questions roulaient lentement dans son esprit, sans qu'il ne cherche réellement à y répondre. C'était tellement étrange, pour lui de réaliser que peut-être ses années d'enfer étaient fini, et que bientôt il pourrait vivre dignement comme n'importe quel personne.
Et puis, si il voulait être honnête avec lui cinq minutes, l'enfer commençait déjà à être derrière lui. Depuis le jours même ou sa lumière avait tendue une main secourable dans sa direction. Oui, c'est exactement ça. Depuis ce jours, tout avait changé ! Et comme le disait Sanji, il y aurait très certainement encore des haut et des bas, c'était évidement même. Mais à présent Zoro le savait, il devait s'accrocher à cette main qui lui était tendue, afin de pouvoir la saisir dignement pour vivre tout simplement.
L'aide que Sanji lui avait apporté depuis leur rencontre au beau milieu des poubelles du restaurant était déjà tout bonnement incroyable. Ces quelques semaines qu'il avait passé près de sa lumière, lui avait même sauvé la vie, car avoir la grippe par un temps hivernal et être à la rue, s'était s'assurer de mourir. Sauf que la mort grâce Sanji, il lui avait échappé. Aussi pour le remercier de tout ce qu'il faisait pour lui, Zoro comprit qu'il ne devait plus se laisser aller au désespoir comme cela lui arrivait à l'occasion. Il devait garder la tête froide et l'oeil braqué vers l'avenir. Il devait revenir parmi le monde des Hommes, afin de pouvoir à nouveau vivre la tête haute.
A nouveau, ils durent prendre le métro, et même si durant le trajet le cuistot ne montra aucun signe d'inquiétude, car une fois de plus il avait le nez rivé à son téléphone portable. Zoro de son côté ne pouvait s'empêcher de scruter les alentours, et d'observer qui montait et descendait de la rame. Fut-il soulagé au bout d'un certain temps de réaliser que personne de peu recommandable, et qu'il avait eu le malheur de croiser dans sa vie, n'entra à nouveau dans le wagon. Enfin, il put se détendre comme tout voyageur secoués par le métro et ses arrêts parfois un peu brusque. De temps à autre il observait discrètement les voyageurs. Ici un groupe de jeunes étudiants qui parlaient entre eux. Là, un homme qui lisait le journal, où encore une maman, qui tentait de trouver en vains un siège pour assoir son jeune enfants. Il en était toute à ses observations paisible, quand il sentit un léger coup de coude dans le bras. Doucement il revient à la réalité.
- On descend ici ! Lui indiqua Sanji en tirant sur la manche de son manteau abimé.
Sans rien dire car son pétage de plomb un peu plus tôt l'avait soulagé, Zoro se laissa entrainer à l'extérieur de la bouche de métro. Il le regardait avancer devant lui, ses cheveux blond si beau et sans doute très doux flottant lentement au rythme du vent glacé. Sa silhouette longue et élancée, et cette fichue manie qu'il avait d'allumer immédiatement une clope, dès qu'il en était possible.
- J'ai vu sûr ta carte d'identité que tu allais bientôt avoir 21 ans ? Commenta Sanji en s'allumant une cigarette, puis en rangeant le briquet dans une des poches de son pantalon.
- Mouais, 21 ans. Marmonna Zoro, je n'ai jamais fêté mon anniversaire. D'une parce que mes " parents " ne voyaient pas là une occasion de faire la fête, et deux...bah quand on est à la rue, les anniversaires...on s'en branle un peu !
- Je vois, se contenta de répondre le cuistot dans un demi sourire, pendant qu'au même instant de la fumée sortait de ses narines.
Ils marchèrent un moment sur le trottoir, n'allant pas tout de suite à l'appartement ou pourtant une agréable chaleurs les attendaient, mais en directions du supermarché. Essayent de dominer ses angoisses qui le poussait à espérer ne pas attirer l'attention comme la dernière fois. Et surtout à ne pas faire en sorte que sa lumière ait une mauvaise réputation dans son quartier, Zoro bien malgré lui afficha une mine fermé. Pourtant dans son esprit, il revoyait l'image du gros tas qui s'était fait réduire les bijoux de famille en purée. Ce jour-là, Sanji semblait avoir frappé de toutes ses forces. Et même si il était content de voir l'autre enfoiré souffrir, une partie de lui se disait qu'il devait être vraiment abominable de subir un tel coup. Surtout dans un tel endroit.
Où avait-il appris à se battre comme ça ?
La question n'eut pas le temps d'être poussée plus loin, car le téléphone de Sanji s'était mis à sonner dans une étrange petite musique aiguë et rythmée.
- Ouais ? Répondit-il, lorsqu'il eut décroché ! Quoi ?.......Non, mais ..quoi ? ...Non, mais parles plus fort, j'entends rien je suis dans la rue là ! Hein ? ...bah si tu veux, ça ne me dérange pas .....hum ? .....ok !.....Mais oui, il y en aura assez. Je sais bien comment ton frère et toi bouffez, bande de goinfre !!! ...ouais à toute....!
- C'était tes amis ? Questionna Zoro, en entrant dans le magasin, où une agréable chaleur les saisis.
- Oui, Luffy a le chic de non seulement s'inviter à l'occasion, mais aussi de réclamer un tas de bouffe !! Ria presque le blond, visiblement habitué à cette grossièreté.
- Sérieux ? Il a pas honte de réclamer lui !!
- Oh tu sais, la honte et lui ça fait deux ! Expliqua le cuisinier dans un grand sourire, toute en prenant un panier rouge, qu'il colla dans les mains de Zoro. Il est du genre à en avoir strictement rien à foutre du regard des autres. Et quand je te dis rien à foutre, c'est vraiment qu'il en a rien à cogner.
La mine dubitative, Zoro essaya d'imaginer le caractère de ce petit brun maigrichon, qu'il n'avait vu que quelques minutes quand il était malade. Il avait eu un grand sourire de collé au visage, lorsqu'il était venu avec son frère rendre visite à Sanji, pendant qu'il bossait. Il avait même dis deux trois bêtises sans importances, que son frère avait immédiatement corrigé non sans lui faire quelques remontrances. Ace de son coté était plutôt mignon, costaud mais incroyablement polie. Il s'était même incliné et excusé plusieurs fois pour l'avoir " dérangé ," alors qu'il était malade. Peut-être qu'il arriverait à s'en faire des amis, comme lui avait conseillé Sanji. Se serait une première.
" C'est des potes comme eux qu'il te faut.."
Peut-être. Mais se faire des amis n'était pas son point fort, il fallait le reconnaitre. Ses parents adoptifs lui avaient tellement interdit de sortir. Et il s'était lui même tellement fermé aux autres, qu'il avait fini avant même d'être à la rue par être trop solitaire. Arriverait-il à être ne serait-ce que sympa et bavard avec eux? Ou allait-il comme toujours se refermer comme une huitre, car irrémédiablement le stresse allait de nouveau remonter en lui. Ne voulant pas se laisser déjà bouffer par ses angoisses, Zoro chassa toutes ses questions de son esprit, et s'attacha au simple fait que ce soir ils allaient s'amuser. Et ça, il en avait grandement besoin.
-....pizza...
- Hein ? Répondit le vert un peu bêtement en sortant de ses pensées.
- Qu..quoi ? Tu ne m'écoutais pas, encore une fois ? S'offusqua légèrement Sanji, la mine un peu boudeuse. Sérieux ?
- Je...j'étais dans mes pensées. Désolé ! Reconnu Zoro qui sentait que le panier qu'il portait, s'était un peu alourdit.
- Je disais donc, ce soir c'est pizza !! Et pas un truc à commander, se venta un peu le blond. Non non, c'est bibi qui va les faire, expliqua t-il en se désignant du pouce !! Mais vu que Luffy et Ace sont des Goinfres sur pattes .......va falloir en faire au moins......hum...5/6.
- Tu sais faire ça aussi ? S'étonna Zoro, qui continuait de le suivre dans les rayons en regardant parfois à droite à gauche.
- Attends, répliqua le blond un peu vantard. Je ne suis pas un cuisinier de seconde zone, moi. Tu vas m'en dire des nouvelles tu vas pas en revenir ! Lui assura t-il en lui faisant des tapes sur l'épaules.
- Je....hum...marmonna le vert un peu rougissant. Tu...pourras m'apprendre ?
- Si tu veux, sourit sa lumière.
Ce sourire si large et si beau à la fois. Oui pour ce sourire, il affronterait toutes ses angoisses, tout ses traumatismes et inquiétudes. Absolument tout, tant qu'il continu de lui offrir encore, et encore ce magnifique sourire.
Sans rien dire d'autre, et arrivant à se retenir d'observer les alentours comme une bêtes traquée, le jeune SDF suivi son sauveur dans les rayons. Il ne disait rien, mais l'écoutait lui donner des conseilles sur tout et sur rien de bien important. Mais cela ne le dérangerait pas vraiment, car il aimait l'écouter parler tout simplement. Sa voix grave raisonnait agréablement en lui. Parfois lorsque Sanji se taisait lorsqu'ils étaient à l'appartement , il avait des envies folle de lui dire :
" Parle moi, dit moi n'importe quoi mais parle, s'il te plait."
Car sa voix avait quelques choses de rassurant pour lui. Sans doute parce que cette même voix avait su calmer bon nombres d'angoisses et d'inquiétudes. Sans doute aussi parce que Sanji lui avait affirmé qu'il remonterait la pente, et que devant ses pieds s'étendait un avenir bien meilleur qui l'attendait.
Sans doute aussi, parce que s'était sa voix tout simplement....
Mise à part Sanji, Zoro n'avait jamais vu quelqu'un cuisinier. Quand il était gamin, c'était sa mère qui faisait à manger. Et lui n'avait jamais eu le droit de mettre les pieds dans la cuisine. De toute manière il savait déjà à l'époque que, sa mère + couteau était une très mauvaise addition. Après " l'accident" lorsqu'il s'était retrouvé seul avec son père, ce dernier n'étant pas douée dans l'art culinaire, passait son temps à commander des plats, ou à acheter des préparations toutes faites.
Aussi depuis que Zoro vivait chez le cuistot, il s'était souvent surpris à observer Sanji, lorsqu'il cuisinait. A certaine occasion, il avait même eu l'étrange impression d'avoir l'air d'un gamin curieux. Mais il aimait le voir exceller dans son art, et savoir exactement quoi faire et comment faire pour que parfois un simple plats devienne un vrai délice. Il l'avait vu évoluer dans sa cuisine tel un virtuose. Prenant se dont il avait besoin sans même regarder ce qu'il faisait réellement. Il l'avait vu agiter avec rapidité et efficacité ses couteaux qui en quelques secondes à peine coupaient et épluchaient des légumes.
Une fois Zoro s'était surpris à être a genoux sur le canapé, les coudes appuyés sur le dossier du divan, l'oeil braqué sur ce que faisait Sanji. Ce dernier avait été un peu surpris de le voir agir ainsi, mais il l'avait laissé faire en se disant sans doute qu'il n'y avait rien de mal à cela. Même si Sanji avait trouvé son petit air curieux assez mignon.
- Hey ! Mais vas y mollo...pétrir ne veux pas dire, frapper comme une brute voyons ! S'exclama avec autorité Sanji en voyant un peu plus tard ce jours-là, son protégé tenter d'appliquer ses conseilles en cuisine.
- C'est pareil pourtant ...marmonna Zoro ne voyant pas là une grande différence.
- Non, absolument pas !! Contre dit le cuisinier qui avait à nouveau attaché sa mèche de cheveux sur le haut de son crâne. La pâtes doit être souple et élastique, sinon tu vas avoir l'impression de bouffer des briques.
- .......
- Bon, je vais te montrer, mais tu ne te braques pas surtout ok ? Prévient presque par automatisme Sanji.
- Ok.
Avec rapidité, le blondinet tenta de rattraper le massacre qu'avait subi cette pauvre pâte pas vraiment formée. D'un geste prudent, car il ne savait jamais vraiment comment allait réagir Zoro, il invita ce dernier à poser les mains sur son " travail". Après quelques secondes d'hésitation, le vert obtempéra puis les doigts encore collant du mélange de farine et d'eau, il posa à nouveau les mains sur la pâte en formation.
- Tu te braque pas surtout...répéta une fois de plus le blondinet, qui avait pris l'habitude de toujours prévenir avant d'agir à son encontre.
- C'est bon...ça va.....bredouilla, le jeune homme.
- Donc, tu fais comme ça ....attend ...détend tes doigts parce que sinon on ne va arriver à rien là...
Crispé bien malgré lui, sans doute parce que s'était un réflexe conditionne, et que du jour au lendemain, il ne pouvait pas se détendre et chasser ses vieux traumatismes. Zoro s'était légèrement contracté, lorsque sûr sa main il avait senti celles du blondinet se poser dessus. Refusant de se laisser envahir par le stress. Il argumenta auprès de lui même que de toute manière, Sanji n'était en rien comparable aux connards qu'il avait rencontré. Il essaya au plus vite de ramener un minimum de calme en lui. Alors, après avoir soufflé un grand coup comme si il s'apprêtait à affronter une épreuve. Zoro arriva à détendre ses doigts. De chaque coté de sa taille, sa lumière avait passée ses bras, et ses mains s'étaient posées sur les siennes.
- Fait bien attention à ce que je fais...et ensuite tu y arriveras par toi même, ok ?
- Ok, bredouilla difficilement le jeune homme, qui trouvait soudainement qu'il faisait excessivement chaud dans l'appartement.
Leurs mains se pressaient l'une contre l'autre avec habilitées et douceurs mêlées. Lentement le pauvre mélange qui s'était fait battre sans aucune pitié, devient une parfaite petite boules de pâte à pizza. Dans le creux de son oreille, Zoro écoutait les conseilles de Sanji qui bien que judicieux, ne semblaient pas se graver dans son cerveau embrouillé à cet instant. Son oeil restait fixé sur leurs doigts à demi entrelacés. Contre le dos de ses mains, il sentait les paumes de Sanji qui rendaient ses doigts dure et solide, capable d'habilités et de souplesses. Dans son cou, il pouvait sentir parfois le souffle régulier du blondinet, alors que dans sa large poitrine son coeur commençait à prendre une rythme quelque peu soutenu.
Ce moment parut étrange pour Zoro. Lui qui jusqu'ici avait toujours mis une distance raisonnable entre lui et sa lumière, sans doute parce qu'il n'aimait pas vraiment les contacts qui lui rappelait trop de mauvaise choses, se sentit quoi que un peu gêné, étrangement à l'aise aussi. Il avait l'étrange l'impression d'être dans une bulle, où aucun bruit ne pouvait leurs parvenir. Pas même celui de la télé qui était allumé pour faire plus de bruit qu'autre choses. I Zoro restait là debout à écouter à demi les conseilles de Sanji, à sentir ses mains contre les siennes, ainsi que ses doigts enlaçaient aux siens. Rythmé par son souffle, sa poitrine sembla se soulever un peu plus rapidement qu'à l'ordinaire. De son oeil vert il ne put que constater que le massacre qu'il avait causé avait disparu.
- Et voilà !! S'exclama le cuisinier visiblement pas du tout perturbé par ce cour de cuisine. A présent, expliqua t-il, on va les laisser reposer une heure et demi environs ! Pourquoi à ton avis ? Questionna t-il avec des allures de professeurs.
- Euh...pour euh.....bafouilla , Zoro un peu pris au dépourvu le regard fuyant....euh j'imagine pour qu'elles gonflent......non ??
- Exact ! Confirma, le blond en faisant une grande tape sur l'épaule ! Tu vois ? Tu n'es pas, un si mauvaise élève que ça !
* Boum, boum*
Son rythme cardiaque était si fort, qu'il avait l'impression que son torse en était déformé par les coups. S'était si bruyant, si étrange à ressentir, si bizarre. Pourquoi le simple contact de sa main sur la sienne lui semblait-il aussi doux ? Aussi agréable ? Alors que ce n'était pas grand chose au final. Mais il y avait dans ce simple touché, une émotion forte qui s'éveilla en lui, une sorte de bien-être qu'il avait déjà ressenti mais qui là, lui parut encore plus fort et plus flagrant. Oui, c'était ça. C'était la même sensation qu'il avait senti lorsque après avoir pété un plomb, Sanji l'avais pris dans ses bras pour le calmer. C'était ce confort, cette douceur, ce bien-être qu'il lui transmettait. C'était une sensation intime et rare, qu'il aimait car dénué de tout sous entendu et d'intérêt , s'était sincère et ....il aimait ça !
Oui c'est ça. Il aimait ça finalement, qu'il soit proche de lui, même si parfois ça l'angoissait un peu. Il aimait être près de lui, il aimait sa présence ....il aimait son sourire, ...ses yeux rieurs, son expression étrange lorsqu'il s'amuse à faire des ronds avec sa fumée. Son visage bouleversé quand il a peur d'une araignée et autres petites bestioles du genre.....il aimait sa gentillesse tellement pure, tellement sincère qu'il était entrain de l'aimer, lui...
- Merde ......s'embrouilla Zoro en prenant soudainement la réalité en pleine face.
La gentillesse a un prix.....on en tombe facilement sous son charme.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda le cuisinier qui continuait à s'activer, alors que Zoro les mains toujours relevées devant lui. Elles étaient toujours pleine de farine, mais lui ne bougeait pas et continuait de fixer Sanji d'un oeil agar.
- Rien, bredouilla t-il enfin en tentant de prendre un air indifférent. Rien du tout.....je me disais juste que ...euh " merde , j'ai sans doute pas tout retenu"...lança t-il comme excuse.
- Oh , c'est pas grave ça. Il y aura sans doute d'autre occasion.
- Oui bien sûr,...
- T'es sûr que ça va ? Interrogea sa lumière en se retournant avec les mains sur les hanches, puis en le fixant de ses yeux bleue ..si jolie bleue....
- Oui, ça va...pourquoi ça n'irait pas ? Tenta de sourire Zoro. Je suis juste un peu trop pensif. Ouais c'est sans doute ça , je réfléchi un peu trop !!
- Tu te fais encore du soucie, pour ce qui s'est passé tout à l'heure ?
- Oh non, rien à voir ! Contredis immédiatement le jeune homme, démontrant au moins à son sauveur qu'il n'était pas encore entrain de se maltraiter mentalement. C'est...c'est rien ! Je t'assure !!
- Bon dans ce cas !!! Dit-il en lui faisant signe de s'approcher d'un mouvement de main !! On continu le cour !! Viens par là, je vais te montrer comment faire une sauce tomate, à tomber par terre !!!
- Ok ! Répondit, le vert en espérant que son palpitant allait reprendre son calme rapidement.
Non, non, tout mais pas ça ! Il ne devait pas éprouver ça ! Pas pour lui, même pas un peu. Il en était totalement indigne, car sa lumière était beaucoup trop belle, pour l'obscurité qu'il était. Ces simples pensées, ses sentiments naissant ses palpitations dans son coeur, ses mains tremblantes et ce bienêtre d'être juste près de lui, était déjà bien assez satisfaisant. Il ne devait pas le salir d'un amour naissant. Surtout pas lui qui avait pataugé durant quatre ans dans les basfond de Paris et avait vécu des choses difficile et humiliante. Pas lui qui s'était fait payé, pour accorder un moment de plaisir sexuel à des gros dégueulasses. Non, il en était indigne, ses mains, ses pensées le salissaient , c'était.....c'était impossible.
*****
Le reste du cours de cuisine se passa bien, même si Zoro ne sût pas vraiment comment il arriva à reprendre le contrôle de ses nerfs et de ses pensées. Sans doute était-ce parce qu'il avait décidé d'écouter avec la plus grande des attentions, les conseilles que lui prodiguait Sanji. et puis en dehors de ce qu'il avait réalisé, il devait reconnaitre que l'activité avait été sympathique et ludique à la fois, même si il était plus qu'évident pour lui, qu'il n'avait aucun talent en cuisine.
A l'extérieur, la nuit était tombée depuis bien longtemps et les volets avaient été fermés, afin que personne en puisse voir de l'extérieur dans le petit appartement. Sanji était toujours était entrain de faire dieu sait quoi en cuisine, tandis que Zoro afin de garder l'esprit au calme avait repris la lecture d'un roman d'aventure qu'il avait entamé depuis quelques jours. Vingt heure s'affichait au radio réveil, lorsqu'ils entendirent quelqu'un frapper à la porte !!
- Ah merde ! S'exclama le blondinet, j'ai oublié de te dire quelques petites choses à propos de Luffy.
- Quoi donc ? Demanda Zoro en marquant la page, où il s'était arrêté avant de se relever du canapé.
- Et bien pour faire simple, Luffy est un peu crétin parfois....bon c'est pas un débile profond, plaisanta le cuistot, mais disons que s'est un professionnelle de la bourde et des maladresses. Entre son cerveau et sa bouche, il n'y a pas de barrière ni filtre. Il parle sans réfléchir. Donc quoi qu'il dise ne te vexe surtout pas , car c'est jamais pour être méchant, ok ?
- SANJI, T'ES LA ? Gueula une voix derrière la porte !!!
- La ferme, tu vas déranger les voisins , réprimanda une autre voix.
- Ok, ok je comprends, t'en fait pas, assura Zoro.
D'un mouvement de clé expéditif Sanji ouvrit la porte sur les deux frangins, dont les bras étaient visiblement bien chargés. L'ainé portait dans l'une de ses mains, un volumineux paque de bière, et de l'autre une grande boite en carton avec écrit dessus le nom d'une pâtisserie très réputé. Il affichait un large sourire, et ses joues sans doute à cause du froid étaient si rouge, qu'on ne distinguait que très mal ses tâches de rousseurs. A côté de lui, Luffy portait un carton assez encombrant....
- Une Wii ? S'étonna Sanji les yeux baissés sur le carton, que le petit brun posa au sol.
- Ouais on va bien s'amuser ce soir ! S'exclama joyeusement, Luffy en donnant une grande accolade au blond ! C'est vieux mais on s'en fou, on va bien s'amuser tous ensemble !!
Il parlait avec un tel enthousiasme, une telle joie de vivre que Zoro en l'entendant s'exprimer ainsi, se demanda si il n'était pas shooté ou quelques choses dans le style. Retirant ses chaussures mouillées par quelques flaque d'eau, Luffy pénétra plus en avant dans l'appartement, et se posta devant Zoro. Il avait l'air curieux et pressé de faire plus ample connaissance avec ce type qu'il avait entraperçu la dernière fois, et qui ne semblait pas en très grande forme à ce moment-là. Sanji de son côté débarrassa Ace, puis l'invita à entrer. L'ainé des frères tout comme le plus jeune d'ailleurs retira ses chaussures, avant d'entrer d'avantage dans le studio.
- Aaah, il fait bon ici, commenta Ace ! Je hais l'hiver et le froid.
- Va falloir t-y faire vieux, on en est qu'au début !!! Répliqua le blondinet.
- On s'en fiche du froid !! Intervient à son ton Luffy. Tu nous présentes ? C'est qui ? Ton petit copain ?
- N...non, non, contredit immédiatement Zoro en secouant la tête, alors qu'il avait à présent les bras croisés sur la poitrine. On est pas....on est pas..
- Bah, t'es qui alors ??
- Arrête bon sang Luffy, tu vas le mettre mal à l'aise ! Gronda l'ainé.
- Et puis on se présente avant de demander, son prénom aux autres! T'as pourtant pas été élevé chez les pourceau ! Le gourmanda le cuistot. Enfin breeeeef ...Je vous présente Zoro, un ami à moi.
- Salut Zoro, S'exclama toujours dans un grand sourire Luffy qui s'apprêtait à lui faire une accolade. Mais très il fut retenu dans son élan par son hôte. Ah ? Ok,ok, une simple poignet de main alors. Commenta t-il en secouant vigoureusement celle du jeune SDF.
- Enchanté Zoro, fit à son tour Ace, mais d'un ton plus calme, pendant que son frangin s'emparait de sa Wii qu'il avait visiblement bien l'intention de brancher. Désolé, mon petit frère et un peu ....euh surexcité de nature, mais on s'y fait vite.
- Enchanté, Répondit le vert essayent d'avoir l'air aimable.
N'ayant pas été en contact avec autant de monde, sans avoir à se taper dessus, Zoro paraissait un peu déstabilisé par la situation. Jamais depuis le lycée, il n'avait été avec autant de monde à la fois. Et après avoir atterrie dans la rue, il avait pris encore plus soins de rester seul afin de n'être influencé par le moins de personne possible. Si tant est que cela lui ait été possible. Il resta donc debout les bras croisés,sur la poitrine, signe qu'il était pour le moment encore un peu sur la défensive.
- Et là, et là , commences pas à foutre le bazar, chez moi hein !!!
- Mais non t'en fait pas, je vais pas mettre le bazar ! Assura, Luffy qui fourrait des piles dans plusieurs manettes de la console. On mange quoi, ce soir, hein ?
- C'est toujours pas la politesse qui t'étouffe. Sourit Sanji en ébouriffant la tignasse noire du jeune homme. T'as de la chance qu'on soit pote.
- Ouais, mais ça me dit pas ce qu'on mange ! Insista Luffy, alors que son estomac semblait hurler de faim.
- Des pizzas, ..Et oui, je les ai fait moi même. Tu pensais quand même pas que j'allais les commander ?
Zoro observa silencieusement la scène. Visiblement, ils se connaissaient depuis un sacré bon bout de temps. En tout cas c'était l'impression qu'il avait en les observant. Et puis ce Luffy, prenait ses aises comme si l'appartement était à lui. Et pourtant cela ne choqua pas Zoro, car il n'y avait pas vraiment de grossièreté dans sa façon d'agir, mais plutôt une habitude, preuve que se n'était vraiment pas la première fois, que Luffy mettait les pieds ici.
- Alors ? Demanda Ace qui était toujours à côté de Zoro. Tu vis ici avec Sanji ?
- Oui, mais il n'y a rien entre nous, insista le vert. Vraiment..
Si il lui disait d'où il venait, est-ce que Ace réagirait comme Law ? Est-ce qu'il le fusillerait des yeux comme un galeux, ou un psychopathe qui faudrait foutre dehors ? Dirait-il à Sanji qu'il était complètement inconscient d'héberger un type comme lui ? Sans doute pour éviter les explications compliqué ou de le mettre mal à l'aise, le blondinet s'était contenté de leurs dire qu'il était juste un ami, vivant ici ! Peut-être était-ce fait afin de lui laisser le choix, de raconter son histoire ou non ? Ce qui était délicat de sa part.
- Tu viens d'où ? Demanda Ace sur un ton amical.
Dans la cuisine, Sanji se retourna en direction de l'ainé des frères en entendant cette question toute simple, puis lança un coup d'oeil en direction de son protégé, qui était toujours debout et raide comme un bâton. Il voulait lui laisser le choix de dire ou non la vérité sur lui, et sur comment il était arrivé là, car son but avec cette soirée, était qu'il s'amuse pas qu'il se sente mal à l'aise ou rejeté.
- Si je te dis ...de la rue, tu répondras quoi ? Répondit Zoro sur un ton calme, en tournant son visage en direction de Ace.
- Comment ça ?
- Et bien, en faite...commença le jeune SDF. Sanji m'a sorti de l'enfer de la rue, où je vivais depuis quatre ans. Sans lui je serais mort de la grippe et dans le froid.
Alors ? qu'allait-il dire ce grand brun au jolie visage ? Allait-il garder un ton amicale, où changer et le regarder comme un pestiféré ? Et le petit là-bas, en lutte avec les files emmêlés de la console de jeu. Est-ce que son air joviale n'allait pas s'effondrer ? A nouveau et malgré le fait qu'il tenait de son mieux d'avoir un contrôle parfait de lui même, Zoro sentit une poussée d'inquiétude monter en lui. Est-ce qu'il était capable d'avoir des liens sociaux normaux avec d'autres personnes que le Cook ?
- Agir comme ça, c'est bien du Sanji tout craché ! Ria Luffy, pas plus perturbé que ça par l'histoire. T'avais donc la grippe la première fois qu'on s'est vu ? C'est pour ça que tu avais une sale tête ?
Quoi ? C'était la toute la réaction de celui là ? Il ne le trouvais pas dangereux...ou inquiétant ? La choses qui l'avait tout juste intrigué s'était sa tête quand il était malade, rien d'autre ?
- Merde...quatre ans à vivre dans la rue ! Intervient à son tour Ace en secouant la tête d'un air navré avant de lui faire une frappe vigoureuse sur l'épaule ! Et bah mon vieux t'as dû en chier ! Mais bon au moins, à présent s'est du passé, c'est ce qu'il faut se dire.
Déconcerté par ces réactions pour le moins surprenantes, Zoro resta un instant l'oeil écarquillé en passant de l'un à l'autre sans véritablement comprendre leurs façons de penser. Dans un geste distrait il passa la main dans ses cheveux, se disant que ces deux-là n'étaient vraiment pas comme tout le monde. Et puis enfin il décroisa la bras, indiquant involontairement qu'il se détendait en la présence des deux invités.
Sanji avait observé la scène en le laissant avancer et se confronter à des personnes qu'il savait être bien. Ainsi pensait-il, Zoro aurait la preuve qu'il n'y avait pas que des gens mauvais dans la vie, et qui lui n'était pas la seule " personne bien" qui pouvait être aimable avec lui. Un long sourire s'étira sur son visage, quand il vit Zoro s'installer avec Ace sur le canapé et commencer à discuter avec. Luffy de son côté continuait ses branchements, et intervenait de temps en temps dans la conversation. Parfois son frère changeait la discussion, quand il réalisait qu'une question semblait mettre mal à l'aise Zoro. Un peu comme si il devinait d'instinct que ce mec en avait vu de toutes les couleurs.
Le cuisinier était entrain d'apporter des bières à tout le monde, ainsi que quelques apéritifs fait maison lorsque Luffy lança une blague, qui provoqua un fou rire chez son protégé. C'était la première fois qu'il le voyait rire. Mais ce n'était pas là un petit rire, ou même un demi sourire. Non c'était un pure et franc fou rire, qu'il eut même un peu de mal à calmer. Des larmes coulaient de long de ses yeux, alors que ses bras se pressaient autour de son ventre devenu douloureux à force de ricaner nerveusement. Ace riait de bon coeur mais semblait plus habitué aux idioties de son petit frère.
Sanji resta un peu surprit, s'était si étrange de le voir aussi joyeux, lui n'avait vu que les côtés profondément triste du jeune homme. Il avait vu et constater à quel point Zoro ne se supportait pas. Et pourtant là, il le voyait avec un sourire joyeux et détendu, il rirait et répliquait sans problème aux phrases parfois un peu idiotes de Luffy. Pourtant, il savait bien qu'en invitant chez lui les deux frangins, ce genre de choses allait arriver, mais il avait vu Zoro tellement mal dans sa peau, que le voir aussi joyeux lui sembla presque sur réaliste.
- Tu l'aurais vu, expliqua Ace qui semblait lui aussi bien s'amuser. C'était à hurler de rire. Alors que papy, était entrain de mourir honte, ça lui à fait les pieds au vieux !!
- J'imagine à entendant ça que Garp va bien, commenta Sanji en s'installant. Allez-y servez vous !
- Il nous enterra tous ! Assura Luffy, l'air sur de ce qu'il affirmait. Génial, c'est pas ça qui va me caler, mais j'ai trop faim.
- Il a un caractère de merde papy, mais je dois reconnaitre que malgré tout je lui dois beaucoup.
- Ah bon ? Répondit Zoro un peu intrigué, en buvant une longue gorgée de bière avec un petit air appréciateur, car il avait l'impression que cela faisait un siècle qu'il n'avait pas bu la moindre petite goute d'alcool.
- Et bien j'ai perdu mes parents, quand j'étais gamin ! Et il accepté de m'élever plutôt que de me laisser aller dans un orphelinat. Il connaissait bien mon père. Ensuite, c'est Luffy qui a débarqué, chez lui ! Et résultat on a grandit ensemble.
- C'est pour ça qu'on est frère ! Ajouta Luffy, et ne va pas dire parce qu'on à pas le même sang, on est pas frangin, parce que je déteste qu'on me dise ça !!
- Ce n'était pas mon intention, assura Zoro. Je trouve que vous avez vraiment l'air d'être frère.
- Et toi ? Tu as des frères ? Demanda l'ainé.
Zoro, lança un bref coup d'oeil en direction de Sanji, tandis que son visage s'assombrissait un bref instant. Se faire des amis incluaient sans doute d'être honnête avec eux. Il prit une profonde respiration et commença à leurs expliquer dans de très larges lignes, sa vie depuis son adoption. La haine de ses parents à son égard, le fait qu'il est été jeté à la rue parce qu'il était gay, jusqu'à son arrivé ici chez Sanji. Toute fois il garda sous silence, ce qui le mettait le plus mal à l'aise, ainsi que les choses qu'il n'avait pas encore pu avouer à Sanji lui même.
- Et bah mon vieux ......commenta Ace, toi tu sais ce que s'est que dans chier dans vie ! Et bah écoutes à présent on est ami, ..pas vrai Luffy ?
- OUAIIIIIS !!! Gueula ce dernier en levant les deux bras en l'air.
- Tu pourras compter sur nous aussi à l'avenir, si tu as un soucie ! On trahit jamais ....Sauf si tu deviens un gros enfoiré, là on t'abandonne. Mais on soutient toujours nos potes nous ! Car pour nous, ils font aussi parti de la famille.
- Vous n'êtes pas obligé, marmonna Zoro un peu prit au dépourvu ! Je..
- On sait bien ça, coupa Luffy, Si on dit ça c'est parce qu'on en a envi.
Sanji était sa lumière et le resterait c'est certain. Mais les deux frangins faisaient un peu penser à deux comètes qui entrent brusquement dans ta vie et qui te marques. La vision que Zoro avait d'eux n'était pas la même que celle du blondinet. Mais dans sa tête le vert se mit à croire qu'ils pourraient effectivement devenir amis. Ils étaient sympa, drôle et se fichaient comme de leurs première chemise qu'il ait vécu quatre ans à la rue. Pour une fois, Zoro avait envi de faire la connaissance de quelqu'un. Lui qui avait toujours fuit le moindre contact, physique ou verbale finissait enfin par s'ouvrir un peu plus aux autres.
Bien sûr durant la soirée, il lui arriva involontairement de reculer et de sursauter quand l'un des deux étaient un peu trop tactile avec lui, car même si s'était amical, il ne pouvait pas chasser aussi rapidement ses vieilles trouilles du passé. Cela à l'occasion laissait un peu pantois les deux garçons qui lancèrent plus d'une fois un regard interrogateur en direction du blondinet, mais ce dernier dans ces cas là faisait un rapide mouvement de tête, laissant entendre qu'il ne fallait pas se formaliser pour ça.
Les pizzas furent délicieuses et sans aucun doute les meilleurs de toute sa vie. Sanji s'était vanté de faire de succulentes Pizzas, et il n'avait pas mentis. Il avait bien eu raison de jouer les prétentieux à ce sujet là ! La soirée avançait sous les rires, les blagues, et les anecdotes de presque tout le monde. Les bières descendaient, et les pizzas furent très rapidement reléguée à un lointain souvenir. Les desserts, une multitude de petit gâteau appétissant, furent éliminer sans ménagement, alors que des Hmmm, groumant raisonnaient dans toute la pièce.
- ALLER SANJI !!!!! Beugla Luffy dont l'euphorie ne sembla jamais diminuer au cours de la soirée. Bouge toi le gras des fesses !!!
- Je t'en pris insulte moi, j'adore ça ! Ironisa t-il d'un petit ton agacé. C'est pas ça qui me fera allez plus vite.....oh nom de dieu, il me rattrape !
Il était debout devant la télévision et agitait les manettes comme un forcené. Le but à tout ceci était que son personnage dans le jeu vidéo et qui faisait du vélo gagne la course. Les garçons s'étaient amusée à faire des équipes de deux, Luffy et Sanji , et Ace et Zoro.
- Continus comme ça , s'agitait Ace. Tu lui as foutu 10 mètres dans la vue là !!!
- Comment tu sais que ça fait dix mètres, hein ? Ce que tu peux dire comme bêtises Ace ! Y a pas 10 mètres. Sanji peu encore repasser devant !!
- Dans tes rêves !! Il a perdu !! Ricana avec un petit air mauvais l'ainé.
- Bordel, mais je suis à font !!! Grondait presque le blond rouge écarlate à s'agiter comme ça. Comment t'as fait pour me passer devant ?
- T'as juste pas assez de force dans tes petits bras de poulet ? Taquina un peu Zoro, écarlate aussi mais visiblement très fière de battre sa lumière.
- Mes petits bras de poulet, te dise flûte ! Marimo ! .....tu vas voir si je.....Naaannn merde !!!
D'un geste théâtral Sanji tomba à genoux et commença à marteler le sol de son poings. Luffy faisait pareil et à peu de choses près, on aurait pu croire, qu'ils venaient de perdre la vie avec cette défaite !
- J'ai horreur de perdre !! Marmonna Sanji.
- Allez, s'amusa Zoro visiblement très détendu à cause du grand nombre de bière qu'il avait bu. Ce n'est qu'un jeu ! Sourit-il alors qu'il venait de s'accroupirent à ses côtés, et qu'il donnait de petite tape sur l'épaule !
A côté d'eux, Ace se moquait ouvertement auprès de son frère, car ils avaient parié leurs corvées sur cette victoire. Toujours boudeur, le blondinet leva le nez en direction du son protégé qui souriait certes discrètement mais joliment surtout.
- Tu devrais sourires plus souvent, lui assura Sanji en tapotant la joue de l'une de ses mains. T'es plus mignon comme ça ! Avoua t-il franchement en se relevant.
- Qu'....qu'est-ce que tu peux dire comme bêtises, marmonna t-il en détournant l'oeil...je peux pas être mignon ... T'as bu trop de bière.
- Je dis juste ce que je pense ! Certifia le blond.
Ne sachant pas vraiment comment prendre cela, ni comment réagir, le vert se contenta de hausser des épaules, avant de se redresser à son tour. C'était perturbant d'entendre un tel compliment sortir de la bouche même de sa lumière. Alors qu'un peu plus tôt dans la journée, il avait réalisé que de tendre sentiment commençaient à naitre en lui.
Lentement, Zoro ferma son oeil afin peut-être de forcer son coeur à battre à un rythme un peu plus raisonnable. Il ne devait pas l'aimer, car il ne se sentait pas digne de lui. De toute façon même si ses sentiments venaient à s'accentuer, jamais il ne lui dirait. Il était si indigne d'une telle choses. Comment lui un misérable qui avait vécu les pires souillures, aurait-il pu se vanter d'aimer un être aussi adorable que sa lumière ? Lui, le sans le sous, incapable de se faire des amis, ni d'être sociable un minimum. Lui le paumé de la rue, le rien du tout, l'obscure et le néant, comment pourrait-il espérer qu'un être aussi gentil avec lui, pourrait ne serrait-ce que l'aimer au delà d'une simple amitié ? C'était si ridicule et si honteux de penser à cela, que Zoro sentit soudainement son morale s'effondrer comme un château de carte.
Prétextant un léger coup de fatigue, il abandonna les jeux, et observa Sanji et ses amis s'agiter durant encore un bon bout de temps devant les jeux vidéo. Parfois , il souriait brièvement lorsqu'un regard se tournait dans sa direction, afin de jouer la simple comédie de l'homme fatigué, alors qu'en faite il se dégoutait d'être assez faible pour tomber amoureux d'un être qui lui avait déjà trop donné.
Il était plus de trois heures du matin, lorsque Luffy et Ace décidèrent de partir. Et comme pour les remercier de l'avoir accepté tel qu'il est, Zoro les remercia pour cette soirée, ou il s'était amusé, gardant pour lui qu'il s'en voulait de s'être malheureusement une fois de plus laisser aller à ses sombres pensées.
- Je n'ai jamais autant ri de toute de ma vie, assura t-il ! Alors qu'à nouveau Luffy tentait de lui donner une accolade.
- Ok, ok, répliqua t-il en tournant sa bouille joviale en direction de Sanji qui l'avait retenu dans son geste. Une simple poignée de mains suffira pour l'instant, même si je ne sais pas pourquoi. En tout cas, je suis contant d'avoir un nouveau pote comme toi Zoro.
- Moi aussi, affirma Ace en lui serrant la main. Faudra qu'on remette ça, s'était marrant ! Bon, Sanji je te rappel dans la semaine ok ? Et merci pour le délicieux repas !
- De rien s'était un plaisir les gars !! Faites attention sur la route, hein ! Demanda t-il alors que les garçons descendaient les marches sans se presser.
D'un geste rapide, car l'air fraie rentré dans l'appartement, Sanji ferma la porte à clé avant de laisser un frisson le secouer légèrement. Un léger bâillement se fit entendre de la part du vert , alors que lui même se sentait fatigué.
- Se sont des mecs vachement sympa, reconnu Zoro dans un discret sourire. Merci de me les avoirs présenté. J'ai bien rigolé.
- Je savais que ces deux-là te feraient sourire, et encore ils étaient plutôt calme ce soir.
- Ah bon ? Et bah mon vieux ...qu'est ce que ça doit être quand ils sont déchainé.
Fatigué l'un comme l'autre, ils ne mirent pas bien longtemps avant d'aller se coucher. Comme la veille Zoro alla dormir non dans le canapé, mais dans le même lit que le blondinet. De toute ses forces, il essaya de se détendre se qui lui prit un peu de temps, contrairement à son " colocataire" qui ne mit pas bien longtemps avant de partager ses légers ronflements. Tourné sur le côté, l'oeil fixé devant lui sans vraiment parvenir à distinguer quoi que se soit, Zoro fut surpris lorsqu'il réalisa qu'en gigotant sa lumière s'était collé à son dos. Sa tension artériel sembla grimper rapidement, mais très vite il réalisa que ce n'était pas à cause de son stress habituel, mais plutôt d'une sorte d'excès d'amour. Son coeur battait à tout rompre, comme un malade, comme un fou...un fou d'amour..
- Merde.....murmura t-il à lui même.....je pensais pas aimer à nouveau..
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Voici pour le chapitre 9, avec lequel j'ai bataillée toute la journée. J'ai vraiment des galères pour écrire en ce moment, donc j'espère qu'il vous plaira. Sinon, et bien je m'en excuse.
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