Chapitre 7 : Une lumière qui touche tout le monde.
Chapitre 7:
Il avait décidé peut-être un peu sur un coup de tête, qu'il devait aider cette âme perdue au beau milieu des poubelles du restaurant, où il travaillait. Ce qui l'avait poussé à un tel geste, les raisons même de cet acte dénué d'intérêt, restaient assez flou dans son esprit. La seule chose dont il était certain c'est que ce regard vide, où plutôt cet oeil vide de toute joie, de tout bonheur, vide comme un gouffre sans font, l'avait particulièrement choqué. Pour voir la misère, il ne faut pas aller bien loin, mais il faut surtout ne pas chercher à s'en détourner, et accepter de la regarder en face. Peut-être que la plupart des gens sur terre ferment les yeux sur ce triste sujet, car y faire face c'est prendre conscience de notre égoïsme ? C'est reconnaitre qu'on ne veut pas tendre la main, et que l'on préfère garder les yeux braqués sur nous même.
Tout le monde ou presque réagit ainsi. Ceux qui réagissent à l'inverse de cela et se fichent de leurs propres personnes, pour aider ceux qui sont dans le besoin, sont souvent appelé " des saints". Mais eux aussi sont en voie de disparition. L'évolution humain a poussé l'être humain à devenir plus égoïste et nombriliste. A ne regarder que soit, et à faire parler que de soit. Aussi de moins en moins voit-on l'espoir même infime briller dans les yeux de ceux qui ont juste besoin d'être écouté, ou d'avoir un peu d'attention.
Avait-il été inconscient de le prendre sous son aile ? Si il avait posé la question à 10 personnes au hasard dans la rue, 9 répondraient à coup sûr qu'il avait été totalement inconscient. Mais ces gens là, Sanji ne leurs donnerait jamais l'occasion de lui donner leurs avis. La détresse folle dans se regard fière l'avait frappé avec force. Ces larmes qui l'avaient détruit et qui s'étaient répandu sur ses genoux, faisait que le propriétaire de ses dernières n'en revenait pas de subir de la pure et simple gentillesse. Et cela l'avais totalement désarmé. Cette peur, cette angoisse constante, cette façon que Zoro avait de ne jamais se détendre, et de ne jamais être relax à 100 %, le stressait lui même bien qu'il chercha souvent à le cacher.
Et puis il y avait eu ce gros porc dégoutant et humiliant au supermarché. Cet imbécile bourré de méchanceté qui avait cherché à ridiculiser son " protégé". Il avait braie comme un âne, s'enivrant des regards de curieux avides de potin. Il ne s'était même pas rendu compte cet imbécile, que dans ses allusions et ses propos obscènes, il avait laissé largement entendre qu'il était habitué à rendre visite assez régulièrement aux prostitués . C'était ce visage vorace de méchanceté et gourmand de malveillance; qui lui avait mis la rage au coeur. Alors il s'en était donné à coeur joie, et lui avait broyé son misérable engin dans un coup de pied foudroyant.
Peut-être, qu'il aurait dû avoir honte de sentir autant de joie et de jubilation à voir cet être répugnant à genoux à essayer de vomir de douleurs. Peut-être qu'il aurait dû se sentir coupable d'avoir pendant un bref instant, sentit la peur dans le regard de cet être immonde, qui était près à lui promettre n'importe quoi, à partir du moment où il ne le frappait plus. Peut-être aurait-il dû ressentir tout cela ? Mais pourtant aucune culpabilité ne vient à assaillir son âme. Rien de tout cela, lui fit regretter même un quart de seconde cette pulsion violente qu'il avait eu. Après cela Sanji avait bien remarqué, dans les remerciements de Zoro, que ce dernier quoique reconnaissant avait eu un peu " peur" d'être vu comme un être faible.
Non très certainement, le jeune homme aux cheveux blond ne le voyait pas comme un être sans défense, car penser aurait été idiot c'est certain. Il avait bien vu à la taille de ses poings, qu'avec une simple droit bien placée, Zoro aurait été capable de le mettre K.O. Non, clairement Zoro n'était pas faible, ni sans défense. Mais par contre une choses était sur, il était brisé en dedans. Il était comme un puzzle, dont personne n'aurait cherché à assembler les pièces. Et certaines pièces de ce Puzzle avaient été noircies avec le temps et les épreuves, mais aussi à causes " des gens".
Le temps hivernal et le froid polaire semblait vouloir s'installer pour un bon bout de temps sur la capitale. Les informations à la télé ne cessaient de ressasser en boucle, le fait incroyable que pour une fois l'hiver, allait être très froid, sans doute neigeux, mais surtout rigoureux.
C'était ainsi, c'était comme ça que ça devait être, c'est tout.
De ses yeux bleue, à découvert puisque à nouveau Sanji avait attaché sa longue mèche de cheveux blond en arrière sur son crâne, il regardait l'extérieur. Le vent se levait et sifflait violemment sur les arbres qui se courbaient et semblaient même lutter contre cette agression peu agréable. Des plaques de verglas étaient visibles sur les trottoirs, et certains parisiens un peu tête en l'air sans doute, manquaient à peu de choses près de se casser une jambe en glissant dessus.
La télé marmonnait des programmes, auquel il ne faisait pas attention. Sanji préférait rester près de la fenêtre à regarder ce paysage citadin qu'il connaissait très bien. Sans détourné le regard, il fouilla dans sa poche et pris son paquet de cigarette. Là il en tira un tube de nicotine qu'il cala entre ses lèvres, puis l'alluma. Le feu du briquet à cette heure tardive sembla être la seule source de lumière dans cet après midi sombre, où le soleil ne s'était pas montré un seul instant. Avec volupté, Sanji tira une longue bouffée en fermant les yeux. Il aspira puis recracha avec lenteur sa " drogue " qui s'envola dans la pièce en ondulant dans l'air.
" Tu ne sais pas d'où il sort..." lui avait rétorqué son ami médecin, Law.
Non, il ne savait rien où plutôt que très peu de choses. La plus important étant que le père adoptif de Zoro l'avait mis à la porte en apprenant son homosexualité. Et encore, la manière dont cet homme avait appris la choses était assez vague. Il avait bien remarqué le regard vert hésitant dans la manière de décrire les choses. Zoro lui avait dis ce qui s'était passé en surface, mais pas en détail. Il lui avait dis aussi, que son petit ami de l'époque n'avait pas pû l'aider, et n'avait pas cherché même en secret à le voir. Résultat, depuis qu'il avait 16 ans il était a la rue. Sanji avait aussi appris qu'il était né au japon et qu'il avait été adopté là-bas. Mais malgré ce choix volontaire d'élever un enfant, ses parents adoptifs ne l'avaient jamais supporté. Et à nouveau, il avait laissé entendre que ce n'avaient jamais été de bon parents, et qu'il ne savait pas ce que s'était d'être réellement aimé. Son coeur s'était serrer à ce nouveau constat. Lui aussi n'avait pas eu la vie rose, mais il avait malgré ses malheurs connu le bonheur d'une vie plus ou moins paisible.
" Je ne connais rien, mais je lui fais confiance." C'est ce qu'il avait écrit par SMS, quand son têtue d'ami lui avait envoyé un message lui intimant presque l'ordre de faire attention à cet énergumène.
Il était tout à sa contemplation, quand il sentit une délicieux odeur de cuisiner envahir la pièce. Avec la grippe qu'avait Zoro et le peu d'appétit qui venait avec, le blondinet avait décidé de préparer une soupe maison. Car il pensait avec une certaine justesse que se serait sans doute plus simple pour un corps malade d'avaler ceci, plutôt que quelques choses de plus compliqué et de trop gras. D'un pas trainant, le jeune homme blond avança dans la partie cuisine de son petit studio, puis il souleva le couvercle de la cocotte et vérifia la consistance de la soupe. Les légumes étaient cuit, et l'odeur plus qu'agréable. Il ajouta un peu de sel, qu'il jugeait en trop petite doses, puis éteignit le feu en dessous de la lourd gamelle.
Sur la table basse du salon, était réuni tout un tas de médicament que le jeune homme avait été cherché, pendant que dans des frissons douloureux et désagréable le malade se douchait.
" J'ai le droit de me sentir bien, au moins un fois dans ma chienne ne vie !"
Il lui avait dis cela, comme un enfant en proie à un gros chagrin, et des larmes grosses comme des poings avait presque aussitôt inondées son visage.
" Bien entendu, que tu as le droit."
Quand il était revenu de la pharmacie où la commerçante un peu bavarde lui avait tenu la jambe, il avait surpris son " protégé" en boule sous la couette avec juste la tête qui dépassait de là. Zoro avait le regard plein de fièvre, et encore une fois Sanji l'avait entendu s'excuser de lui causer tant de soucie.
Le reste de la journée, Zoro avait dormi et somnolé. Dans tout les cas, ce n'était pas un repos agréable car la fièvre assez maligne, semblait bien cramponné au corps du jeune SDF. L'après midi, le blondinet s'était lancé dans un marathon de film et avait mis dans son lecteur DVD le dernier James bond. Son " colocataire" avait parfois ouvert son oeil au milieux du film, dont il ne comprit rien à l'histoire bien entendu. Mais il l'avait suivi malgré tout avec parfois des interrogations plus que visible sur le visage. Toute fois avant que la fin n'arrive, il s'était rendormi d'un sommeil léger, ponctué de cauchemars hideux qui le faisait marmonner dans son sommeil.
- J'aime bien cette pub...
Sanji avait entendu cette phrases sortir soudainement, comme venu du néant pendant qu'un silence de plomb régnait dans le studio. C'était une pub, amusante avec des animaux qui parles. Un truc léger et sans logique réel, mais elle était marrante c'est vrai.
- C'est le genre de pub qui te ferait presque regretté de ne pas avoir un animal de compagnie, lança Sanji en contournant le canapé, avant de venir s'y assoir.
- Je n'ai jamais eu d'animaux, ni de chat, ni de chien....ma mère adoptive les détestaient....elle détestait tout...moi en premier...
- Mon père adoptif Zeff, avait un chat quand je suis venu vivre chez lui ! Expliqua Sanji en s'essayant près de Zoro qui s'était redressé, mais resta cependant emmitouflé dans la couette. Il avait le nez rouge, une tête fatigué et reniflait en boucle. Tiens, fit-il en tendant un paquet de mouchoir.
- Comment il s'appelait le chat ?
- Nenesse ! S'était un gros chat obèse tout noir, avec juste une patte blanche. Un vrai tire au flanc celui-là. Il passait ses journées devant la fenêtre du salon et miauler en boucle dès qu'il voyait un oiseau. Si j'étais dans la pièce, continua de raconter Sanji. Il se fourrait dans mes jambes jusqu'à ce que je vienne à la fenêtre pour lui dire " oui j'ai vu ,il y a un oiseaux". Une fois que j'avais dis ça, hop...il retournait à la contemplation de la fenêtre, et m'ignorait superbement.
- Nenesse, quel drôle de nom.
- Je ne sais pas d'où ça vient, c'est mon père qui l'a appelé ainsi. Mais c'était vraiment un gros machin. La nuit il se faufilait dans ma chambre, et me réveillait en s'allongeant sur ma poitrine.
- Ah oui ? Sourit Zoro amusé par l'histoire.
- Je peux te dire que, que quand tu dors, et que tu as 10 kilos de barbaques qui tombe sur le coin de la tronche, tu le sens passer.
Un rire léger s'était fait entendre de la bouche du vert, choses assez rare pour être souligné. Mais c'était toujours ça de gagner, 5 secondes de rire c'est toujours ça en plus. Alors, le cuisinier raconta toutes les loufoqueries de cet étrange chat nommé Nenesse, et qui avait accompagné l'enfance et une partie de l'adolescence du blondinet. Très vite Zoro, en avait déduis que s'était quand même un bien drôle d'animal que ce chat. Mais il avait écouté sagement en laissant " sa lumière " lui raconter une part de sa vie sans complexe, sans frein sans être dérangé. Sanji parlait et riait se livrant ouvertement à lui, comme à un confident. Fiévreux et mal en point, Zoro avait été aussi sage qu'une image, et afin de prouver qu'il avait un peu confiance en Sanji, le vert voulu à son tour se livrer, et parler un peu de lui. Mais rien n'était drôle dans sa vie, aucune anecdote le ferait sourire, et rien ne le ferait rire. Il hésita..longtemps....
-Je.....je n'ai pas d'histoire amusante à te raconter ! Souffla t-il comme un aveux honteux.
- Ce n'est pas grave....Raconte-moi ce que tu veux.
- Mais, ....comme j'ai confiance en toi...enfin un peu plus, corrigea t-il. Je peux ...te parler un peu de moi ?
- Et bien, lança Sanji en passant un main derrière sa tête, entre ses doigts une cigarette se consumait toute seule. Je t'écoute, mais fait le si tu en as envie....
- J'en ai envie ! Assura Zoro dans un léger mouvement de tête, toujours au chaud dans sa couette. Son crâne lui faisait mal, mais bien moins que le matin même. Il hésita un moment, puis passa une main sur son visage bouillant, avant de se décider à parler. Mon oeil, c'est....c'est ma mère adoptive que me la crevée....marmonna t-il en voyant les yeux bleue du blondinet s'écarquiller d'horreur.
Malgré cette réaction, Zoro ne voulait pas s'arrêter là. Il voulait raconter jusqu'au bout cette histoire, afin de montrer à sa " lumière " qu'il commençait à lui faire confiance, et peut-être pour le remercier dans un certain sens de tout ce qu'il faisait pour lui.
- J'étais en primaire je crois, et je faisais mes devoirs sur la table du salon. Je n'avais pas intérêt à avoir de sales notes sinon, je prenais une sacrée correction. Fouet et coup de balais, commença à expliquer Zoro en prenant une voix roque afin d'imiter son père adoptif." Tu nous coutes les yeux de la tête," mima t-il dans une grimace désagréable..." Tu n'es qu'un imbécile, ...pourquoi t'es si bêtes..? " " T'as intérêt à avoir de meilleurs notes, sinon tu auras la correction de ta vie"...
Sanji écoutait, gardant un silence qui lui coutait douloureusement ,car la révolte semblait s'emparer de lui. Mais il le savait bien, si il interrompait le jeune SDF dans sa confidence, il risquait de le couper dans son élan, et de le voir se replier à nouveau sur lui même. Alors il se mordit la langue pour ne pas intervenir, et essaya de son mieux de garder son calme. Même si il ne supportait pas d'entendre ce genre d'abus...
- Je faisais toujours mes devoirs sur la table du salon, car ainsi ils étaient sûr que je ne me distrayais pas autrement. Je me souviens, qu'il y avait un silence pesant. J'entendais mon père tourner les pages de son journal. Ma mère elle....elle faisait......je ne sais plus vraiment....je crois qu'elle lisait ? Dans tout les cas, une de ses crises de folie s'est emparée d'elle. Je me rappel l'avoir vue passer rapidement à côté de la table, où je faisais mes devoirs. Je l'ai vaguement regardée car j'étais entrain de me prendre la tête sur un devoir de maths. Je l'ai entendu fouiller dans les tiroirs de la cuisine, mon père avait été assez intrigué pour lever le nez de son journal. Moi j'étais toujours avec mes chiffres et mes maths....et puis j'ai entendu.... mon père crier...
" Mais que-est-ce que tu fais ? "
- J'ai levé le nez, et ce que j'ai vu ......n'étais pas humain...enfin si ...mais elle avait un visage bouffé par la folie.....son sourire était horrible et me donne encore des cauchemars.....elle m'a dit...." je ne peux plus voir ton sale visage"......et puis " boum" ....elle a rabattue son long couteau sur mon visage. Je penses que la lame a dû rebondit sur l'os de mon orbite, ce qui à fait cette cicatrice......j'ai senti le sang couler abondamment, mes mains se sont crispées sur mon visage. Je criais, je hurlais de douleurs, ça faisait si mal...tellement mal.....Je me souviens que mon père s'est précipité sur elle, pour lui retirer le couteau des mains....Et moi je lui disais " pardon maman, pardon"...On aurait pu croire que c'était parce qu'il m'aimait qu'il avait fait ça. Mais je pense que c'était plutôt parce qu'il ne voulait pas qu'on parle de nous....dans des fait divers....Je ne sais pas pourquoi je m'excusai en boucle. Peut-être que c'était un réflexe, peut-être était-ce à cause de la peur, où même de la douleur ?
Il fit une courte pause avant de reprendre, Sanji de son côté écoutait avec la cigarette coincée entre ses lèvres, ses poings étaient crispés sur ses genoux.
-.....j'ai senti une douleur fulgurante me traverser le visage..ça faisait si mal....des gouttes de sang s'étalaient sur mon cahier de maths. Et tu sais ce que me suis dis en voyant ça ? Demanda t-il en tournant son visage en direction du cuistot.
- ...non...répondit ce dernier dans un discret mouvement de tête.
- Je me suis dit " merde ma maitresse d'école va m'engueuler"....C'est bête pas vrai ? Ria t-il nerveusement. J'avais le visage en sang, mon oeil était crevé j'avais...un espèce de liquide transparent en plus du sang dans ma main, ...j'avais cette balafre sur la tronche..et tout ce que j'ai pensé c'est " merde ma maitresse d'école va m'engueuler "......
- Sous un choque violent, on ne réagit pas toujours de façon très logique tu sais.....
- Ma mère, reprit Zoro, a été internée dans un hôpital psychiatrique à la suite de ça,...à l'hôpital on m'a retiré l'oeil gauche qui était mort de toute façon, et j'ai demandé à ce que ma paupière soit cousu...je trouvais ça mieux et plus pratique. Je ne voulais pas d'oeil de verres ...je ne voulais pas de substitut, et j'ai préféré ça ! Expliqua t-il en désignant son oeil fermé. A l'hôpital, ils m'ont redonné à mon père, et il m'en a voulu d'avoir poussé ma mère à la folie. Je savais bien qu'elle était comme ça bien avant qu'ils ne m'adoptent, mais il préférait se décharger sur moi, sans doute parce qu'il trouvait ça plus pratique......Elle a fini par mourir dans son asile de fou.......et à son enterrement, j'ai été heureux de voir la terre l'avaler. Enfin.......elle n'allait plus venir me hanter....ni me poignarder.....je pensais qu'avec sa disparition, je serais heureux.....
Comment réagir après avoir entendu cela ? Que dire ? Que faire? Il le savait Zoro était fière, si il s'apitoyait sûr lui, il le mettrait mal à l'aise, mais si il jouait les indifférents, il prenait le risque de le blesser. Sanji resta un moment à se demander comment réagir à cela. Quelles paroles utiles il devait dire ? Il en était là dans ses questions, quand il sentit une main passer brièvement sûr une de ses joues. C'était rapide et discret, mais ce ne fut qu'à ce moment là, qu'il réalisa que des larmes glissaient de ses yeux bleue. Mais quel idiot ! Il voulait montrer auprès de son protégé, qu'il pouvait s'appuyer sur lui, qu'il pouvait se confier et libérer la lourdeur de son coeur auprès de lui, qu'il n'était ni une mauviette, ni une personne peu digne de confiance. Et pourtant, il était là, assis avec sa cigarette entre ses lèvres et ses poing serrés sur ses genoux, les joues trempées.
- J'aurais dû me taire désolé, s'excusa Zoro en ramenant rapidement sa main près de lui.
- N..non, c'est à moi de dire pardon ! C'est pas des larmes de...enfin je...C'est de la rage que tu vois là, expliqua de manière un peu désordonné le blondinet en s'essuyant furieusement le visage. Vraiment je ...je ne te prends pas en pitié ...C'est juste que je ne supporte plus ce genre de comportement.....
- Plus ? Répéta Zoro intrigué.
- Ouais, c'est ça...hum ! Merci, de me faire assez confiance pour me raconter ce que tu as vécu ! Je ...hum...Marmonna le blondinet en se relevant puis en écrasant un peu nerveusement sa cigarette.
- Tu sais, précisa Zoro en sortant un peu de sa couette, alors qu'un quinte de toux le saisissait. Tu n'es pas obligé de dire quoi que se soit, m'écouter me suffit...
- J'ai les nerfs en boules, marmonna le blond...je...raah, ça m'énerve de savoir que ...
Sanji ne finissait pas ses phrases et tournait en rond dans son appartement, un peu comme un lion en cage. Avec agacement il écrabouilla plus qu'il n'écrasa une autre cigarette qu'il venait pourtant à peine d'allumer. Après quelques secondes de réflexion durant lequel Zoro ne sembla pas vexé malgré la réaction du jeune homme, ni regretter quoi que se soit, Sanji s'arrêta soudainement devant lui. Zoro lui se relevait du divan pour étirer un peu son dos courbaturé. Le cuistot en profita pour poser un main sur son épaule puis de l'autre il sembla balayer l'horizon....
- Les mauvaise choses, les mauvais souvenirs, tout ça c'est derrière toi ! A l'horizon, se profile que du positifs pour toi à présent !! C'est ce qu'il faut que tu te dises !!! Ok ?
- Du positif ? Tu crois vraiment ? Douta l'homme aux cheveux vert en levant un sourcil incrédule!
- Ouais, j'en suis certain !! Tu verras je te ferais voir les couleurs de la vie.
- Ah ?
Ce soir là, le malade arriva avec peine à avaler sa soupe qui pourtant été bien bonne, et très vite l'envie de dormir allié à la fièvre le plongea dans un sommeil qu'il voulu solitaire. Avec un peu de gêne sur le visage il avait remercié Sanji de lui avoir tenu chaud la nuit précédente, alors qu'il grelottait de froid. Mais comme toujours il préférait dormir seul sans personne près de lui.
Le lendemain matin, le blondinet dût se lever tôt car ses congés étaient terminés. Cette semaine il travaillait tout les midis et ne serait présent chez lui qu'au milieu de l'après-midi. La nuit était encore profonde quand il quitta son petit appartement, car quand il avait se genre d'horaire il allait toujours avec son père au marcher de Rungis chercher des produit fraie pour le restaurant. Avant de partir, il avait vu Zoro à demi endormi écouter avec beaucoup de difficulté ses multiples recommandations.
- Si on frappe à la porte, regardes bien par l'œilleton ...si tu vois l'un de mes frères...n'ouvres surtout pas ! C'est des cons fini!! Si c'est ma sœur ce n'est pas grave par contre...
- Comment je saurais que s'est tes frères ou même ta soeur ? Avait demandé d'un air vaseux le jeune SDF.
Sans rien, répondre le blondinet avait levé la main en direction de son sourcils en vrille, et un air de dire " interdiction de se moquer " s'était très vite peint sur son visage.
- Oh je vois, ...avait répondu vaguement le vert, avant de tousser à fendre l'âme....
- Tu ne leurs ouvres surtout pas ! Ok ?
- Oui, promis, assura Zoro.
- Tu prends bien tes médicaments, aussi et....
Mille choses et conseils lui fut dites, alors que Zoro encore vaseux à cause de sa grippe luttait pour ne pas s'endormir au milieux de ses milles recommandations. Dans un coin de son esprit, il se demandait pourquoi le blondinet refusait de voir ses frères, mais après mur réflexion il argumenta auprès de lui même, que tout ceci ne le concernait pas.
Et puis " sa lumière " partit pour des heures de travail, et à nouveau il crut que la pénombre l'enveloppait et l'étouffait. Il s'allongea à nouveau dans le canapé lit, cherchant un moyens durant cette journée d'être un peu utile au jeune homme, afin de ne pas avoir l'impression d'être un gros parasite. Mais très vite le sommeil prit le dessus, et quand il émergea à nouveau, 10 heures s'affichait au radio réveil. Avec, difficulté Zoro arriva à s'extraire du lit en réalisant que cette putain de grippe le mettait vraiment K.O. Un peu comme l'avait prédit Law. Après avoir lutté un peu, il arriva à refermer le canapé lit, plia la couette, puis pris un café et une seule petite brioche qu'il avala avec de gros efforts. Étant seul dans l'appartement, se doucher fût beaucoup plus facile que les jours précédent, sachant que même si le blond n'avait à la base aucune mauvaises intentions envers lui, savoir qu'il était certain que personne ne rentrerait l'allégea pour une fois ses angoisses.
Durant l'après midi, Zoro réalisa que son " sauveur " avait énormément, énormément d'amis et sans doute d'autre type de relations brèves mais nombreuses elles aussi. Une jeune femme avec une longue chevelure rousse, s'était pointé vers 13 heures, en frappant vigoureusement à la porte. Avec prudence, et comme le lui avait conseillé Sanji, Zoro avait regardé d'abord à l'oeilleton et avait constaté, non sans un certain amusement que les sourcilles de cette dernière étaient normaux.
- Oui ? Avait dit le vert, entrouvrant à peine la porte, pendant que la jeune femme ne voyait qu'une faible partie de son visage.
Surprise, cette dernière avait reculée un peu puis avait regardée le nom inscrit en dessous de la sonnette...
- Pourtant c'est bien ici ! Je suis bien chez Sanji Vinsmoke ?
- Oui c'est tout à fait ça. Il est au travail en ce moment. Vous êtes ? Demanda le jeune SDF, sans se rendre compte que son visage n'avait rien d'aimable.
- Je suis l'une de ses amies et vous ??
- Euh...
- Peut importe, coupa t-elle, il m'avait dit de passer chez lui, pour lui rendre....commença t-elle à expliquer en farfouillant dans un grand sac à main luxueux, puis en sortant un DVD. Ceci ! Il me l'avait prêté.....ça m'a ennuyée au possible ce film. Si vous ne l'avez pas vu, je vous le déconseille !
- Ok, se contenta de répondre Zoro en passant le bras dans la faible ouverture de la porte, puis en prenant le DVD qui lui était tendu.....
- Vous pouvez lui rendre pour moi ? Oui ? Tant mieux, alors dites lui bien que c'est de la part de " Nami-Chérie"...
- Nami chérie ? Répéta avec une certaine surprises dans la voix Zoro, qui sentait un excès de fièvre remonter...
- Ce n'est qu'un surnom, précisa t-elle dans un clin d'oeil coquin ! Et bien, merci et au revoir.
Et puis tel une petite tornade, la jeune femme descendit les escaliers et disparut en un rien de temps du champ de vision de Zoro.
Durant le reste de la journée, le jeune homme dût noter sur un pense-bêtes toutes les personnes qui passèrent pour voir Sanji. Il y eut quelques amis comme la dénommée " Nami", et un certain Luffy au visage joyeux et souriant, et qui cherchait selon tout vraisemblance à se faire inviter à diner. Il était accompagné de son frère ainé, un beau gosse brun assez costaud. Ace qu'il s'appelait. Et puis il y eut des visites moins charmantes. Une jeune femme aux cheveux châtain et très bouclé, avait frappée avec fureur à la porte. Zoro l'avait vu telle une harpie prête à attaquer et à se battre...
- Vous direz à ce petit crétin , que je ne suis pas un coup d'un soir, ...et qu'un jour il reviendra en rampant pour profiter de ça !! Avait-elle déclarée en désignant d'un mouvement de main prétentieux sa silhouette.....Et d'abord vous êtes qui vous ??
- Un ami de passage !!! Avait répondu Zoro éberlué par tant de vanité.
- Vraiment ? Pas la peine de me mentir. Je sais qu'il est du genre à bruler la chandelle par les deux bout, si vous voyez ce que je veux dire ?
- Oui, je vois très bien. Mais oui vraiment, je ne suis qu'un ami de passage ! Répéta avec irritation, le vert qui fût ravi de se débarrasser de cette idiote. Confirmant au passage, que les filles s'étaient décidément pas son truc.
Un peu plus tard, se fût un homme qui frappa à la porte. Il avait toute les allures d'un mannequin et était véritablement sublime. Pourtant, dès qu'il l'entendit parler Zoro, le trouva déjà bien moins charmant, et se demanda même si il n'était une sorte de clone au masculin de la harpie qui était passée un peu plutôt....
- Dites lui que Harvey, est passé lui rendre visite, et qu'il serait adorable d'arrêter d'ignorer mes sms.
- Ouais ok,..
- Ajoutez aussi, qu'un deuxième round ne me dérangerait aucunement ! Vous savez ce que s'est pas vrai ? Une fois qu'on y goute, on ne peu plus s'en passer !! Ria t-il d'un rire de gorge ridicule digne d'une divas.
- Qu'on goute à quoi ? Demanda Zoro toujours aussi embrouillé par sa maladie, une main massant son crâne douloureux....
- Et bien à lui enfin !! A Sanji, je veux dire, vous devriez le savoir, non ?
- Non, je suis juste un ami rien de plus !
- Vous ne vous êtes pas fait butiné par cette petite abeille coquine ? Demanda t-il dans un regard dérangeant.
- NON ! PAS DU TOUT !!
Et sans rien ajouter de plus, Zoro avait fermé violemment la porte, dérangeait et mal à l'aise à cause des sous entendus obscènes de ce crétin au allure de mannequin efféminé. D'autre défilèrent et telle une secrétaire, le jeune SDF nota consciencieusement tout les massages qui lui était confié, accumulant au passage sur la table basse, un jolie petit tas de penses bêtes. A présent, il comprenait bien que "sa lumière" était un vrai dragueur invétéré et qu'il "butinait", pour reprendre l'expression de l'autre idiot, un peu partout. Le nombre de coeur brisé, où en attente d'un de ses gestes était assez impressionnant.
Pourtant malgré cela, Zoro, plutôt que d'être choqué où de se dire que ce type n'était peut-être pas vraiment digne de confiance, pensa que même si Sanji allait à droite et à gauche, il n'en restait pas moins " sa lumière". Et peut-être que c'était grâce à ces nombreux passages devant la porte de Sanji, que Zoro réalisa au final que la confiance qu'il avait en lui, était plus grande que ce qu'il imaginait.
L'après-midi touchait à sa fin, et à l'extérieur la nuit prenait déjà ses aises. Seul dans cet appartement, où il essaya de ranger et de nettoyer un peu, Zoro avait l'impression d'être autre chose qu'une ombre dans la rue. Bien évidement il n'avait jamais rêvé d'être un secrétaire, et encore moins un homme de ménage, mais malgré tout il se sentit moins transparent et un peu plus " Homme". Un peu plus utile. La grippe était toujours bien présente en lui, et la fièvre maudite soit-elle, ne semblait que très peu enclin à baisser. Il était à présent assis devant la télé éteinte, et s'était permis d'emprunter un roman qu'il essaya de lire, afin de dégourdir son esprit embourbé par la température.
Puis il entendit les clés tourner dans la serrure, et la porte s'ouvrir avec une brusquerie telle qu'il fit un bon dans le canapé. Avec une sorte de rapidité digne d'un militaire, il jeta le bouquin sur le table basse et resta debout, alors que Sanji rentrait le visage rougie par le froid, l'air crevé.
- Rompez soldat ! Plaisanta le blond en le voyant debout tout raide au milieu de l'appartement.
- Euh...bonsoir...marmonna le vert, se sentant un peu bêtes de ne savoir quoi dire d'autre.
- J'ai oublié mon portable, ce matin avant de partir au boulot, expliqua Sanji en défaisant son manteau qu'il accrocha, avant de foncer prendre son téléphone portable toujours en recharge sur sa table de nuit.
-Oooh c'est pour ça alors ? Commenta Zoro, en prenant le tas de penses-bêtes dans ses mains....
- De quoi ? Demanda le blond en se retournant dans sa direction.
- Et bien j'ai joué les secrétaires aujourd'hui, essaya de plaisanter Zoro. Il y a d'abord une certain " Nami-chérie" qui est venue rendre un film, que tu lui avais prêté.....elle ne l'a pas aimé du tout.....et puis une fille avec des cheveux châtain très frisé, qui a dit que tu allais revenir en rampent vers elle est...
- Mouais, c'est ça...elle peut toujours courir.....il y en a eu d'autres ? Questionna le cuisinier un peu gêné...
- Un petit gars brun avec son frère, Ace et Luffy je crois...
- Oh cool, faudra que je l'ai rappel, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vue ! Tu verras, ils sont super sympa. Personne d'autre ?
- Bah et puis il y a eu un mec, Harvey...genre mannequin un peu....marmotta Zoro hésitant.....maniérée...qui voulait que tu arrêtes d'ignorer ses SMS, et aussi heu.......comment dire ...rougit-il en détourant le regard.....il voulait bien un ...second round....parce que eux...enfin..pour reprendre ses termes, dit il en faisant des guillemets avec ses doigts. "une fois qu'on y a gouté on ne peut plus s'en passer."..
- Tsss...quel crétin celui-là alors ! Commenta Sanji rouge et assez mal à l'aise à l'idée que son " protégé " ait eu l'occasion de voir sa vie un peu " dissolue", sans parler des propos de cet abrutie de Harvey....j'aurais dû me péter une jambe plutôt que de passer " du temps " avec lui....il n'a rien dit d'autre.....
- Non, enfin tout est noté là ! Bredouilla Zoro, en tendant le petit paquet de pense bêtes, qu'il colla dans les mains de Sanji.
Ce dernier priy le temps de tout lire, et visiblement chaque commentaire même un peu grossier avait été scrupuleusement noté, démontrant au passage que Zoro était du genre " carré" dans la vie. De quoi avait-il l'air maintenant auprès de Zoro qui craignait plus que tout les dragueurs et les personnes trop entreprenante ? Avec agacement, Sanji chiffonna les papiers qu'il alla jeter à la poubelle, puis avec fureur envoya quelques messages bien sentit aux personnes les plus désagréable qui étaient venues frapper à sa porte. De son côté, le jeune homme aux cheveux vert le voyait faire, et descellait sur son visage ordinairement souriant et confiant, un malaise plus qu'évident.
- Je ne te juge pas ! Déclara t-il au bout d'un long silence. Tu mènes la vie, que tu veux !
- Sans doute, mais tu dois avoir une piètre opinion de moi après un tel défilé, pas vrai ? Demanda le cuistot, en se laissant tomber sur le divan.
- Certainement pas, contre dit Zoro. Tu me sors de la rue, tu me nourris et me soignes ! Tu....me respectes en tant qu'être humain...et le fait que tu es détruit le burnes de ce connard...me fait dire que je peux avoir confiance en toi.
- Mais...
- Tu te rends compte, que si j'étais encore dans la rue avec cette grippe et ce froid, je serais sans aucun doute mort à l'heure actuelle ? Ce que je veux dire, précisa le vert en portant son regard sur les dalles aux sols, c'est que ...et bien, tu m'as sauvé la vie ! Et rien que pour ça, je me dois de te respecter et de ne pas juger ta vie !
- Pourtant, ce n'est pas très glorieux.... je veux dire, parlons sérieusement. Tu as bien compris que je couch...
- Je me suis prostitué....marmonna sombrement Zoro à nouveau une atroce migraine lui vrillé le crâne ! En quoi je suis en droit de te juger ? Explique moi ?
- En quoi ? Hum je ne sais pas vraiment ! C'est juste que....je ne veux pas que tu changes d'opinion sur moi. J'ai dis que j'allais t'aider, je t'ai même fait promettre que la prochaine fois que tu coucherais avec quelqu'un se serait avec une personne qui t'aime, ...s'est gonflé de ma part non ? Demanda le cuistot les yeux fixés à son tour sur le sol.
- Ça ne retire en rien de la confiance que j'ai en toi, murmura le vert.
Oui, sa confiance, cette émotion qu'il avait du mal à confier à qui que se soit, il l'a gardé envers " sa lumière " et ceux peu importe les défilés devant sa porte. Peu importe les vantardises et les réclamations de ces laissés pour contre de l'amour, qui crevaient d'envie la gueule ouverte d'avoir la moindre intention du Cook dragueur. Il lui devait déjà tellement pour tout ce qu'il faisait pour lui, qu'il refusait tout net de se permettre de le juger.
Le reste de la semaine, Zoro la passa à lutter contre la maladie et essaya de se montrer un temps soit peu utile auprès de Sanji. Il faisait de son mieux le ménage, même si il n'était pas doué pour ce genre de chose. Et quand il se sentait apte à rester debout, et quand il avait fini, il dévorait les quelques livres qui ornaient la bibliothèque. Le soir Sanji rentrait l'air fatigué, mais avec milles idées à l'esprit pour sortir Zoro de la rue. C'était un vrai feu follet.
" Il faudra refaire ta carte d'identité car elle n'est plus bonne." " Et puis une carte vitale....aussi..putain je hais les papiers, mais on y arrivera." " peut-être qui mon père voudra bien te filer un petit job ? " " Faut que je lui en parle ?" " A ta première payes ...faudra t'ouvrir un compte et puis...."
Son cerveau était saturé d'idées et de projets qu'il notait sur une feuille. Et puis parfois, il lui parlait comme si ils étaient colocataires et qu'il en serait ainsi pendant longtemps. D'un oeil strict Sanji avait observé Law, quand il était revenu pour vérifier, si Zoro allait mieux. Et l'ambiance entre les deux hommes n'étaient pas vraiment des plus chaleureuse, mais au moins ils ne s'opposaient pas. Pourtant Zoro voyait bien le regard que lançait le brun, s'était le même que ceux qui désiraient " passer " un peu de temps avec Sanji, mais qui savait qu'ils avaient beau attendre et que rien ne viendrait. Mais il s'en fichait de tout ces malheureux, au près de Sanji il se sentait humain, au près de lui, il n'avait plus l'impression d'être une ombre dans la rue, ni d'être transparent.
Parfois il se taisait et restait silencieux et calme, juste pour voir sa lumière briller d'agitation et d'idée. Elle brillait d'attention et de gentillesse et qui faisait battre son coeur d'espoir d'un lendemain meilleur.
Sa lumière lui sauvait la vie, sa lumière risquait de devenir tout pour lui....
*****
Voilà, pour le chapitre 07, de sortir du gouffre, dans lequel Zoro lutte avec sa maudite grippe. En découvrant au passage que sa " lumière " et un dragueur invétérait qui laisse une longue ligné de coeur brisé derrière lui.
J'espère que ce chapitre vous plaira autant que les autres.
Bonne lecture.
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