Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 32: Aller vers l'avenir.

Chapitre 32 :

Sans doute était-ce parce que le poids constant qu'il avait sur ses épaules se levait petit à petit, que le quotidien lui parut beaucoup plus agréable qu'à l'accoutumé. Tout les jours il faisait des efforts considérables pour être plus sociable, et moins enclin à se replier sur lui même. Et pourtant lorsqu'on le voyait pour la première fois, on était loin de le prendre pour une petite chose fragile et perturbée. Son habitude d'avoir un regard sévère et froid, faisait qu'il impressionnait toujours au premier regard. Mais ça s'était dû à des années de vie dans la rue à tenter d'éviter le moindre danger, ainsi que la moindre bagarre pouvant mettre sa vie en pérille. Sa peau, il l'avait sauvé plus d'une fois et parfois même de justesse.

Mais à présent ce genre de souci ne restait qu'un lointain et mauvais souvenir dans les méandres de sa mémoire. Maintenant il en avait conscience, il n'avait plus à s'inquiéter de où il irait dormir, ni si l'endroit où il allait était un minimum sûr. Il n'avait plus besoin non plus à chercher n'importe quoi à manger, ni dans des moments de détresse intense, fouiller dans les poubelles à la recherche d'une nourriture pas trop dégoutante à avaler.

Oui, tout cela faisait parti de son passé , car à présent et ceux grâce à sa lumière, il reprenait sa vie en main. Son job n'était pas un travail d'exception, et était même loin de faire l'admiration de tous. Mais il avait le mérite de nourrir son compte en banque, et de lui permettre de faire des choses, qu'il n'avait pû faire jusqu'ici. A l'approche du beau temps par exemple, il eut une nouvelle occasion de faire les magasins. Et comme souvent dans ces cas là, la pétillante Nami était venue avec lui et son petit ami. Mais cette fois-ci Zoro avait été très clair.

- Ne négocie pas avec autant d'acharnement des prix parfois dérisoires, demanda Zoro d'une voix calme mais ferme à la fois.

- Mais ..j'adore négocier, murmura Nami d'un ton un peu piteux.

- Je sais bien, admit Zoro. Mais ce genre d'activité est encore peu naturel pour moi. Tu me coupes l'herbe sous le pieds en faisant ça.

- Bon très bien, s'exclama Nami en prenant un faux air vexé. Je te laisserai payer plein pot, pendant que moi je ferai des tas d'économie.

- Ton amour de l'argent te perdra ma chère Nami, affirma dans un grands sourire Sanji.

Cette fois-ci mieux que la dernière fois, Zoro s'était senti plus à l'aise pour choisir ses propres vêtements. Vivant une vie " normal" depuis de nombreux mois avec son amant, il avait fini par développer ses propres gouts vestimentaires, ainsi qu'à exprimer ses propres désires. Ils avaient donc passé tous les trois un après-midi au centre commerciale, ou ils ne firent qu'une pause pour prendre un café avant de reprendre " leurs dur labeur".

Sanji se sentait pleinement heureux de voir son petit ami agir sans inquiétude, et sans passer son temps à regarder par dessus son épaule comme dans la crainte du moindre danger. Tranquillement il l'avait suivi le long des rayonnages, et l'avait regardé réfléchir avec intensité sur un t-shirt, ou un bermuda. Parfois il avait fait une grimace à se tordre de rire lorsqu'un affreux vêtements passait devant son regard. Le temps avait lentement effacé ses inquiétudes, et avait réussi à infiltrer dans son coeur asséché de tendresse, des marques d'amour indélébile.

Parfois le jeune homme à la chevelure doré, n'avait pu empêcher un geste tendre. Et avec ce sourire qui faisait à chaque fois chavirer Zoro , il avait passé une main sur la joue de ce dernier, en lui murmurant au creux de son oreille combien il l'aimait.

La routine, cette fameuse routine que Zoro adorait, été toujours un plaisir à subir pour lui. Parfois à son travail il entendait ses collègues s'en plaindre.

- J'en ai marre du train train quotidien..

Lui, ne répondait rien à cela, mais avait une furieuse envie de leurs répondre.

- Cette routine est bénéfique et rassurante pour moi. Beaucoup de ceux qui sont  dans la situation  où j'étais, aimeraient la subir.

Mais ses lèvres restaient fermées irrémédiablement, car il n'avait pas envie de les laisser comprendre d'où il venait. Pour lui sa routine était l'un des plus fort symbole de son retour à la surface de ce monde, qui avait toujours été froid avec lui. C'était la preuve qu'il ne vivait plus à la rue, qu'il ne vendait plus son corps pour pouvoir survivre. Et qu'il avait la chance inestimable de s'en sortir.  A certaines occasions un doute l'assaillait ! Méritait-il vraiment ce bonheur qu'il vivait ? En était-il assez digne ?

L'enfance malheureuse qu'il avait vécu, avait malgré tout les bienfaits ressent gravé des traces dans sa chaire, et le poussait encore à se dire dans des moments de déprimes occasionnelles, qu'il ne méritait rien de tout ça. Mais fort heureusement bien loin de le laisser se mutiler le mental ainsi, Sanji arrivait toujours à la ramener à la raison. Commençant à le connaitre parfaitement, il arrivait à présent à suivre le fil de ses pensées, lorsque un coup de blues le prenait. Alors il allait lui parler et démontait tranquillement, toutes ses mauvaises idées qui lui envahissaient l'esprit.

" Ce bonheur tu l'as mérité." Lui affirmait-il avec dans son regard bleue pétillant d'amour, une certitude des plus farouche.

Sur le frigos du petit studio, la liste des rêves de Zoro que Sanji avait réussi à lui faire avouer une fois, voyait quelques ratures faites ici et là. En général c'était des rêves minimaliste, mais qui à leurs réalisations lui avait apporté un sentiment de joies, et de bien être bénéfique à son âme trop longtemps meurtrie.

Comme par exemple lors d'un long Week-end au mois de mai, causé par les nombreux jours fériés, ils avaient pu tous les deux, avec bien entendu le petit Biscuit, partir en Week-end à la mer. Avec quelque difficulté néanmoins, ils avaient réussi à trouver un hôtel qui acceptait les toutous. Et biscuit dans sa petite fierté de chiot, comptait bien montrer au gérant des lieux que même si il était encore petit, il était un toutou parfaitement propre. Dans le train les menant à leurs lieux de séjour, le jeune homme avait regardé les paysage défiler devant son oeil valide. Pour une fois il allait quitter Paris, sans pour autant rester enfermer dans un hôtel, sans rien voir du lieux où il irait. Se serait bien différent de toutes ces fois ou il avait voyagé avec ses parents adoptifs, et où eux seuls avaient profité des lieux, tandis que lui restait enfermé dans une chambre entre quatre murs.

Ce Week-end avait été merveilleux, avec des balades à la plages, avec un biscuit dans les bras si il n'avait pas le droit de mettre ses petits papattes, sur le sable. Un temps parfaits et ensoleillé avait chauffé leurs peaux, et des restaurants de fruits de mers à tomber par terre, avaient nourri leurs estomacs. Le soir, ils étaient allé se balader dans les ruelles agitées de leurs lieux de voyages, et étaient à l'occasion rentré dans un bar. Parfois ils avaient lié conversations avec les locaux. D'autre moins sympathiques, car comme le disait souvent Zoro.

" On ne vit pas chez les Bisounours."

Les avaient regardé de travers, car comprenant qu'ils n'étaient pas que de simple " potes" , ces mêmes inconnus n'avaient pas aimés voir ce couple d'homme. Mais les regards assassins avec lequel Zoro leurs répondaient, les avaient pour la plupart du temps forcé à détourner la tête.

" Plus personnes ne me manquera de respects."

Oui, il était bien loin le jeune homme recroquevillé sur le sol de la salle de bain, ivre et choqué par la gentillesse sincère que Sanji lui offrait. Il ne marchait plus dans la rue avec le dos à demi courbé, comme pour se faire discret afin de ne pas attirer l'attention.

A présent il marchait la tête haute, et son corps qui avait toujours était raide et tendus, semblait à présent plus souple et plus tranquille. Son physique que Zoro haïssait surtout à cause de ses cicatrices, ne plaisait pas seulement qu'à Sanji. Et à vrai dire le blondinet lors de leurs Week-end en amoureux, avait vu plus d'une fois de belles créatures aux formes plus que généreuses se retourner sur lui, avec des yeux qui en disaient long. Une fois l'une d'entre elles, un peu plus audacieuses avait voulu lui offrir " un verre", pensant avec aveuglement qu'ils n'étaient que des simples copains rien de plus. Zoro avait à peine eu l'occasion de dire .." Non merci." Que Sanji l'ouvrait pour montrer un sentiment qu'il n'aurait jamais cru ressentir jusque là.

" De la jalousie."

- Non Mademoiselle MON petit ami n'a pas envi de passer du temps avec vous, avait-il dit sans parvenir à retenir ses mots de passer sa bouche. Sa voix avait été que peu discrète, et certains curieux avaient regardé la jeune femme comme pour se dire..." Elle est culotté celle-là."

Éberlué le vert avait regardé sa belle lumière, qui tout aussi surprit que lui  par sa propre réaction, semblait analyser la situation comme si il s'était demandé." Mais qui à dis ça ? "

La jalousie n'était pas nécessaire dans leurs couple, car certainement fou d'amour et de reconnaissance envers celui qui lui avait apporté le salut de son âme, Zoro semblait ne pouvoir aimer personne d'autre que lui. Il aimait comme un fou, et ne se privait plus pour le dire, ni même pour lui montrer. Même si parfois les marques d'affections en publique, le faisait toujours rougir comme un môme.

A présent il osait dire aussi, qu'il avait des amis. Il ne disait plus à son compagnon.." Tes amis..." Mais plutôt." Nos amis."  Lors de certaines soirées il se mêlait  plus à eux, parlait beaucoup avec Marco car son calme était toujours reposant. Plaisantait et s'amusait de nouveau avec Luffy, démontrant ainsi qu'il avait passé l'éponge sur la bourde qu'il avait faite. Il osait enfin vivre sans retenue comme un jeune homme de son âges, et luttait tout les jours pour ne plus se laisser embourber dans de sombre pensées.

A présent qu'il gagnait sa vie honnêtement, il allait régulièrement au cinéma avec eux, et parfois après une séance tardive, ils allaient tous dans un bar boire un coup et discuter de leurs impressions. A l'occasion les discussions s'animaient. Une fois le point de vue des deux frangins avaient été totalement opposé, et s'était à la limites de la prise de bec que Ace et Luffy s'étaient expliqués. Mais une plaisanterie de Ussop et une petite vanne de la part de Sanji, les avaient calmé en moins de temps qu'il le faut.

Oui, la vie tout doucement devenait belle à ses yeux. Il aimait par exemple se réveiller chaque matin en sentant dans son dos, son petit ami complètement lové contre lui. Il aimait aussi lorsqu'ils ne travaillaient pas ni l'un ni l'autre, rester " au plumard" et flemmarder en se bécotant, et parfois en allant un peu plus loin. D'ailleurs leurs relations sexuels étaient toujours aussi passionné, et  au fur et à mesure du temps qui s'écoulait, le vert se sentait à l'aise. Plus aucunes questions inutiles ne passaient son cerveau, plus de craintes qu'un cauchemar ou un souvenir traumatisant ne viennent l'envahir au mauvais moment. Non à présent ils se savouraient l'un l'autre et sans retenu.  Il se faisaient plaisir mutuellement et ne contraignant que rarement leurs voix au silence et à la discrétion.

Mais une ombre persistait dans ce tableau quasiment idyllique. Cette plainte qu'il avait portée non sans beaucoup de difficulté, et de honte à l'esprit.  Cette histoire qu'il avait dû raconter à la police, afin qu'il chope le monstre qui l'avait traumatisé à ses 16 ans , et qui semblait ne jamais aboutir sur quoi que se soit. Parfois  Zoro après bien des hésitations avait téléphoné au policer chargé de l'enquête, afin de voir ou ils en étaient. Mais la même réponse lui était toujours fournie.

- Nous n'avons pas plus d'informations pour le moment, mais dès qu'il y aura du nouveau, on vous le fera savoir.

Encore et toujours, cette même réponse automatique lui était fourni, faisant dans cette vie qu'il commençait de plus en plus à aimer, une tâche d'encre impossible à effacer.  Les jours défilèrent, puis les semaines, et enfin les mois.

Cette été là, une canicule insupportable frappa la France et manqua d'étouffer les parisiens en manque d'air. Le travail à la plonge était devenu difficile à cause des volutes de vapeur bouillante qui s'échappait de la machine, et semblait à chaque tour lui ébouillanter le visage. Mais cela était en rien comparable aux cuistots de la brigade de Zeff,  qui subissait une température atroce derrière leurs fourneaux et leurs grilles.

Lorsqu'ils quittaient le boulot après le service, à force de transpirer dans sa tenue de cuisinier qu'il devait laver tout les jours, Sanji sembla maigrir à vu d'oeil. Épuisé à supporter ces températures infernal, il n'était pas rare qu'en rentrant, il prenne une douche afin de se rafraichir les idées. Le petit Biscuit qui grandissait normalement, gardait cependant une petite taille, et semblait lui aussi très peu apprécier l'été. Le bitume bouillant lui était évité lorsque Zoro l'emmenait faire un tour, et ces sur des petits coin d'herbe roussi qu'il devait se débrouiller pour faire ses petites " affaires." N'aimant que très peu cette chaleur, le chiot ne cherchait même plus à jouer avec ses maitres et avait abandonné toutes idées de donner une bonne correction aux nombreux joujoux qui envahissaient son panier. Allongé à même le sols il semblait chercher des petits moment de fraicheur en s'installant devant un ventilo dont l'air moite était en rien réconfortant.

C'était un dimanche après-midi, c'est en dégustant une part de pastèques rafraichissante, que le petit chien curieux avait eu la joie de découvrir cette nouvelle saveur. Les deux hommes enfermés dans un noir quasi total, afin que la chaleur n'envahisse pas plus les lieux, regardaient la télévision d'un oeil morne.

- Tu sais ce que j'aimerai ? Lui lança Sanji, qui ce jour-là avait attaché sa fameuse mèche de cheveux au dessus de son crâne dans une sorte de queue de chevale amusante.

- Désolé, répondit Zoro après avoir goulument croqué dans un gros morceaux de chaire rouge du fruit rafraichissant. Mais ça sera sans moi....

- Hein ? Mais je ne te parle pas de " ça " voyons, ricana le blondinet en ébouriffant les cheveux vert un peu plus court qu'à l'ordinaire car ils venaient d'être coupé. Mais tu sais, bien avant de te connaitre, je me disais qu'un jour je quitterai Paris, pour allait dans un coin de campagne paisible et y ouvrir des chambres d'hôtes. 

- Ah ouais ? S'étonna Zoro qui voyait son compagnon comme un pur citadin incapable de vivre ailleurs qu'en ville.

- Ouais, je vois ça d'ici ! S'exclama Sanji comme soudainement possédé par son rêve.

Avec rapidité, il posa la tranche de pastèque qu'il avait boulotée en moins de 30 secondes sur la table basse. Après cela, il passa un bras autour des épaules de son petit ami, tandis que de son autre main, il balayait l'horizon comme pour faire apparaitre sa vision des choses.

- Imagine, disait-il alors que par réflexe Zoro regardait devant lui. Une belle et large maison de pierre clair. Tu sais comme il y en a dans les régions du sud. Un vaste terrain remplie d'arbre fruitiers et des champs de lavande. Des chambres douillettes que les touristes s'arracheraient bien entendu, se venta t-il un peu en déclenchant un léger rire de son compagnon. Mes petits plats seraient tellement parfaits, que les chambres seraient pleines à l'année. Je m'occuperai des clients et toi des travaux. T'es plus doué que moi là dedans. On serait le duo parfait pour mener ce projet.

- Vivre ailleurs qu'à Paris et au grand air ne doit pas être désagréable, je reconnais, assura Zoro d'un air pensif, avant de baisser son oeil sur biscuit qui dormait profondément, en poussant des petites plainte sans doute causé par un rêve. Et puis l'enfant de la famille , plaisanta t-il en pointant du doigts le petit chiot...pourrait gambader partout.

- Mais oui !! S'enthousiasma le charmant blondinet dans un large sourire. Là-bas on serait au grand air, loin du métro boulot dodo,  et des embouteillages parisien. Loin de la foule mal aimable et pressée....loin de l'air pollué..... Se serait génial !!!

Avec passions Sanji raconta à son amant, ce rêve qui était en lui depuis longtemps et que pourtant il avait toujours gardé en lui, malgré leurs nombreux mois de relations. Sans doute avait-il était jusqu'ici trop occupé à rendre la joie de vivre à Zoro, pour oser enfin penser à lui. Mais à présent qu'il percevait chez son amant une certaine stabilité financière et mentale, Sanji osait enfin parler de ce projet qui était en lui depuis bien des années. Son regard bleue semblait briller d'une motivation à toute épreuve, alors que se redressant du canapé d'angle de cuir noir, il parcourait  en de court trajet le petit studio en lui dépeignant une vie quoi que pleine de travail, loin d'être désagréable. 

Lentement les espoirs et la visions d'une vie différente et palpitante dans un projet commun, commença à envahir l'homme aux cheveux vert. Doucement son regard s'était agrandit alors que petit à petit, il se faisait lui même posséder par ce projet de toute une vie,  auquel Sanji rêvait depuis longtemps.

La chaleur moite du petit appartement faisait transpirer ce beau blond qui lui avait sauvé la vie tout simplement. Et pourtant à l'exposition de son rêve et des possibles projets, il ne se calmait pas malgré les désagréments des températures élevées. Il s'agitait et gigotait comme si il était persuadé que Zoro ne voudrait jamais le suivre dans un tel projet, et qu'il avait besoin d'argumenter auprès de lui. Et pourtant sa passion et ses motivations semblaient si contagieuses, que bientôt le vert alla le rejoindre dans son agitations. Enivrait par ce rêve éveillé, ils exposaient chacun leurs idées, et riaient comme des petits fous lorsqu'une proposition loufoque se faisait entendre.

- Alors...ça te dit ? Demanda enfin le charmant cuistot en le plongeant son regard océan dans l'oeil émeraude.

- Bien sûr ! J'ai toujours voulu vivre ailleurs qu'à Paris. Cette ville quoi que belle pour les touristes n'a été que pour les trois quart de ma vie, une ville de malheur et de peine. La seule source de joie qu'elle m'a donnée...c'est toi....et c'est là sans doute le cadeau le plus beau qu'elle m'ait faite.

Touché par ces mots d'amour que Zoro lui offrait de plus en plus,  Sanji en les entendant se mit à sourire. Avec nonchalance, il passa les bras autour du cou de son amant, avant d'appuyer légèrement son front contre le siens.

- Mais toi aussi tu es le plus beau cadeau que cette belle ville de Paris m'ait donné. Bien sûr ma vie n'a pas été aussi difficile que la tienne. Mais...tu m'as donné des envies de stabilité ..et le bonheur que je ressens en vivant avec toi , et en rien comparable à ce que j'ai vécu jusque là.

Brièvement Zoro lui offrit un baisé, alors qu'un léger sourire détendait son visage trop souvent sérieux.

- Alors ? Reprit-il en nouant ses mains sur les reins de sa lumière, nous deux c'est vraiment pour toujours.

- Pour toujours et à jamais ! Répéta  Sanji dans un sourire plein de confiance.

Mais les rêves avant d'être réalisé demande du temps. Aussi et ceux malgré les belles petites économies qu'avait Sanji, les deux hommes décidèrent de travailler d'avantage afin d'assurer une certaine tranquillité financière à ce futur projet commun. Parfois le soir, lorsque aucune sortie avec leurs amis n'était prévu, ils regardaient tous les deux sur l'ordinateur portable, les nombreuses maisons en ventes, dans le sud de la France. Parfois l'une d'entre elles attiraient leurs attentions, ou d'autre leurs plaisaient par le simple style d'architecture un peu à l'ancienne. Alors à nouveau leurs imaginations s'emballaient et l'un comme l'autre proposaient des idées,...

" Ici je verrais bien...

Moi par contre je ferais telles choses...."

Oui enfin la vie l'autorisait à rêver et à croire au lendemain. Enfin, il ne se mettait plus de barrière mental, et comptait bien vivre jusqu'au bout, une vie merveilleuse avec son petit ami. Même si comme toutes les routes certaines on des bosses. Mais Zoro le savait, à eux deux ils seraient plus fort pour se confronter aux éventuelles difficultés de la vie. Leurs amis les encourageaient dans ce projet prometteur. Et certain à commencer par Nami, tentait déjà de négocier une éventuelle chambre à bas prix.  D'autre, assurer leurs visites régulières, et Marco affirma à Zoro alors qu'ils discutaient tous les deux, que voir aussi loin était une bonne chose pour lui.

- A chaque tentative de négociation, une augmentation de 10 % pourcent du prix sera assurée.

- Quoi ? Mais t'es horrible de me dire ça ! Fit semblant de s'offusquer la jeune femme en fixant Zoro avec un faux air outré. Plus sérieusement, laissez moi gérer vos finances et je vous promets des bénéfices de fou !!

- Dès qu'il s'agit d'argent, on peut faire confiance à Nami. Elle ne se trompe jamais ! Plaida Ussop en agitant furieusement la tête.

- Là-dessus, je fais entièrement confiance à Nami, assura Sanji. Perdre le moindre Euro est un affront pour elle.

-  Bah ouais et alors  ? Il n'y a pas de honte à aimer l'argent.

Des rires avaient envahi le petit appartement, et les discussions avaient repris sur les rêves de chacun.

******

Oui cette été là il faisait bon vivre, malgré les chaleurs parfois intenable. C'était agréable de se lever en se disant que finalement la vie valait la peine d'être vécue. Mais chaque tableaux aussi beau soient-ils peut avoir des tâches. Et cette dernière arriva par un beau matin d'aout, où Zeff avait du fermer le restaurant à cause des réfrigérateurs qui avaient tous rendu l'âme....en surchauffant. Pendant qu'il était sous la douche à se satisfaire de cette fraicheur bien venu, Zoro à cause du bruit de l'eau n'avait pu entendre le téléphone sonner. Sifflant en se savonnant  des pieds à la tête, il ne se doutait pas un seul instant de la conversation sérieuse que son petit ami avait avec un policier responsable de son affaire.

Lorsqu'il sortit enfin de la pièce d'eau, il ne portait qu'un simple bermuda de couleur noir et rien d'autre. Ses cheveux trempés n'avaient été que brièvement séchés et rafraichissait ainsi sa tête en cet été caniculaire. Debout devant le divan, Sanji raccrocha et un air terriblement sérieux était visible sur son visage d'ordinaire souriant. Après avoir posé l'appareil sur la table basse, et après  avoir jeté un coup d'oeil sur un petit Biscuit qui faisait le fou dans son panier, le jeune homme blond se dirigea en direction de son amant. Là, il prit une de ses mains dans la sienne puis lui dit calmement.

- C'était la police. Ils pensent avoir mis la mains sur...." lui"...

La foudre soudainement sembla frapper à ses pieds. Soudainement Zoro se rappelait ce qu'il attendait depuis quelques mois. Que le porc qui avait abusé de lui se fasse arrêter et qu'il soit jeté en prisons.

- Enfin...murmura t-il, alors qu'un tremblement incontrôlé agitait ses mains.

- Ils veulent que tu passes au commissariat pour confirmer que c'est bien lui qui ta ..agressé.

- D'accord, bredouilla Zoro le regard vide.

D'un geste mécanique il était parti enfiler sa paire de tennis, alors qu'il ne portait aucun T-shirt. S'en rendant compte soudainement de se léger détail, il avait pris au hasard, dans ses vêtements, un t-shirt pas trop chaud et de couleurs azure.

- Ça va aller ? Demanda Sanji qui comptait bien l'accompagner.

A nouveau le cuisinier avait peur que les mois d'inquiétudes et de tristesse ne viennent chasser la bonne humeur qui avait envahi son petit ami durant ces dernières semaines.

- Ouais t'en fais pas ! J'espère juste que c'est bien lui.....

- Moi aussi, comme ça il ne fera plus de mal à personne.

Durant le parcoure qui les menaient au commissariat, Zoro ne fit plus attention à rien. Ni au soleil brûlant qui semblait crâner haut dans le ciel, ni au malheureux et inoffensifs nuage blanc qui semblait s'être perdu dans l'immensité azuré. Il ne râla pas lorsqu'un passant un peu pressé lui percuta l'épaule, et que Sanji envoya chier à sa place. Il ne fit pas attention non plus aux touristes asiatiques qui tentèrent de lui parler en japonnais, pour avoir quelques informations sur un quelconque monument, alors que par automatismes, il répondait évasivement dans sa langue natale.

Son esprit de nouveau été plongé dans ce jour fatale où il n'avait été qu'un jouet pour un gros porc pervers. Mais luttant contre la honte qui l'avait toujours submergée à la moindre pensée sur ce qui s'était passé ce jour-là. Il gardait en lui même l'idée qu'après toute cette épreuve, lui et Sanji iraient vivre leurs rêves. Alors avant de franchir la porte du commissariat, il tourna son regard en direction de sa si précieuse lumière.

- Ça va aller ! Lui assura Zoro en passant la main sur sa joue pâle. Je suis plus fort que lui...

- Oui, tu es bien plus fort que lui, répéta comme un encouragement Sanji.  Et je suis là pour toi.

Et puis enfin ils avaient franchi les portes du commissariat, où avec un certain soulagement ils ressentirent les premiers effets de la clim'. Avec une certaine raideur dans la voix, Zoro avait précisé à l'accueil le pourquoi de sa venue. Immédiatement l'homme qui s'occupait de son affaire était venu le voir. Avec vigueur il lui avait secoué la main, avant de le mener à son bureau.

- Il a été dénoncé par une de ses récentes victimes, marmonna brièvement l'agent sans entrer d'avantage dans les détails. Mais en voyant son regard dur et sa mâchoire terriblement crispée, il était plus qu'évident, que cette même victime ne devait pas être plus vieille que Zoro à la même époque. Secouant brièvement la tête, l'homme incita le blondinet à rester dans la salle d'attente, le temps que Zoro l'identifie.

Le jeune homme alors pénétra dans une pièce sombre, où un large miroir sans tain semblait prendre tout un pan de mur. Autour de lui l'homme qui s'occupait de son affaire ainsi qu'un autre collègue, lui expliquait ce qui allait se passer.

- Surtout prenez bien votre temps, avant d'affirmer quoi que se soit d'accord ?  Vous n'êtes pas dans l'obligation de reconnaitre quelqu'un.

- D'accord, murmura Zoro qui se tenait droit comme un piquet. Son oeil unique semblait intrigué involontairement le collègue de l'enquêteur. Derrière le miroir se tenait une rangée d'homme au physique assez ressemblant. Certains semblaient anxieux, alors que d'autre avaient l'air de se demander se qu'ils foutaient dans un tel endroit. Il ne fallut au jeune homme que quelques secondes, pour le reconnaitre. Gros , ruisselant de transpiration, sans doute plus lié à l'angoisse d'être accusé, qu'à la chaleur de l'été. Ses mains étaient toujours aussi grassouillettes, et ses doigts boudiner. Ses cheveux étaient plus rare sûr son crâne, et son regard était terriblement fuyant.

- C'est le numéro 5 ! Assura Zoro dont les images de son agression venaient par flash dans son esprit.

- Vous..

- J'en suis certain à 200 %, affirma t-il alors qu'une fureur contenu commençait à l'envahir. Son regard dur se posait sur ce gros détritus qui avait osé le toucher, et lui faire tant de mal.

- Numéro 5, demanda le collègue de l'enquêteur, faite un pas en avant et dite.. " Je ne vais pas te faire de mal petit."

L'homme grassouillet fit un pas en avant, mais garda pourtant les lèvres scellées. Un air butté commença à s'afficher sur son visage rougeaud. Un frisson courut aussitôt le long du dos de Zoro, qui malgré son âge, malgré sa force recula d'un pas. Sa réaction sembla frapper l'esprit d'un flic qui vit là, le témoignage physique plutôt que verbale que cet être avait bien agressé se jeune homme. C'était comme si le corps même de l'ancien sans abris, hurlait " c'est lui, je ne veux pas le voir." Son oeil unique pourtant restait écarquillé et regardait avec une certain colère mélangé à de la crainte, ce monstre qui avait envahi bien de ses cauchemars.

- Pour la dernière fois numéro 5, dites la phrases que je vous ai demandé.

- Bon sang vous n'avez rien d'autre à faire que d'embêter les honnêtes gens ? Gronda le gros porc. Bon...très bien ..puisqu'il le faut...." Je ne vais pas te faire de mal petit." Bougonna t-il.

Un horrible haut de coeur, menaça sur l'instant de saisir le vert. Les mains crispées sur son estomac, il confirma de nouveau dans un grimace plus que compréhensive, ce qu'il avait déjà affirmé.

Dans la salle d'attente Sanji tournait comme un lion en cage. Avec rapidité il avait prévenu Marco qui avait suivi cette affaire, et surtout aidé son amant à porter plainte, et ne plus se sentir coupable de quoi que se soit. Avec nervosité il se levait, allait jeter un oeil en direction du couloir où Zoro avait disparu avec le flic, puis retournait s'assoir. Le temps lui parut interminable, et intérieurement , Sanji se demandait quelles conséquences cela aurait sur son amant, après cela.

De nouveau , il imaginait Zoro déprimer et silencieux, perdant cette joie de vivre qui l'accompagnait dernièrement. Imperméable à ce qui se passait autour de lui, il n'entendit que tardivement les cris qui raisonnèrent soudainement dans le commissariat. Lorsqu'il constata l'agitation ambiante, le jeune homme blond sortit de la salle d'attente, et vit au loin plusieurs policiers qui ceinturaient un homme obèse, alors que " leurs " enquêteur faisait barrage entre lui et Zoro.

- Il ment ! Quoi qu'il ait dit, il ment....hurlait l'accusé. S'était mon amant. C'est lui qui est venu me chercher !!!  C'est lui le fautif, lui est personne d'autre....!!

- J'étais qu'un gamin sale enfoiré !Cria Zoro hors de lui  et qui semblait être prêt à le battre à mains nue. ESPÈCE  DE SALAUD !! IMMONDE BÂTARD ...

Rapidement d'autre policiers allèrent le retenir de frapper l'immonde individu. Sanji qui avait vu cette scène avec effarement, arriva à se faufiler entre la masse des flics grouillant pour s'accrocher au bras de son amant.  Bien qu'étant obèse et donnant l'impression d'avoir quelques difficultés à se mouvoir, l'immonde l'agresseur du vert à force de se débattre démontra à ceux qui le voyaient, une puissance que personne ici n'auraient soupçonné.

- J'irai pas en prison à cause d'une pute ! Beuglait-il en désignant le jeune homme de son doigts dodu.

- Bon, allez ça suffit ! Grondèrent les flics, auprès de ce dernier. Calmez vous monsieur !

- J'IRAI PAS...J'IRAI PAS .... hurlait-il en comprenant visiblement qu'il était foutu.

De son côté, Zoro était repoussé par au moins trois flics en plus Sanji, dans un bureau, afin de l'éloigner de son ancien agresseur. Pourtant au moment, où il arriva dans l'encadrement de la porte, il vit l'homme se libérer des policiers qui le tenaient. Et malgré ses menottes aux poignets, le type s'empara d'un stylo qui étaient dans une poche de chemise d'un des agents, et avec fureur se poignarda la gorge, d'où bientôt un flots de sang se mit rapidement à fuser dans tout les sens.

Il y a quatre ans de cela, le gamin jeté à la rue était agressé par un pervers en qui il avait eu tord de faire confiance. Il y a quatre de cela, une blessure impossible à refermer, et incrustée au plus profond de sa chaire tel un fer rouge, faisait naitre un lourd traumatisme dans son esprit. Longtemps il avait rejeté l'idée d'en parler à qui que se soit. Souvent il avait refusé auprès de Sanji d'en parler à la police, car la peur d'être encore vue comme un moins que rien, le figeait de honte et d'horreur. Et au moment  où il pensait enfin, que ce monstre allait là où il devait pourrir, c'est à dire en prison. Il voyait se salopard faible et minable jusqu'au bout, se donner la mort plutôt que d'assumer ses actes....

Dans des bruits d'étouffement l'immonde le pervers mourut en se trouant la gorge à l'aide d'un simple stylo..... Ainsi se clôturait l'histoire la plus abject de sa vie.

Lorsqu'ils furent de retour à leurs appartement bien plus tard ce jours là, Zoro gardait sur son visage une sorte de surprise et de colère, mêlé à une profonde déception.

- ...tout ça pour ça .....souffla t-il les poings fermés.

- Il a été lâche jusqu'au bout, murmura Sanji en posant la main sur la large épaule de son petit ami. Tu as été plus fort que lui...

Ce dernier fit un bon, chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps. Amère déçu et triste de ne pouvoir voir cette être abjects condamné et aller en prison, ce soir là Zoro le passa dans le lit la tête enfoui dans les draps . Jamais il n'aurait justice.

" Merde" ...répondit par sms Marco." Et comment va t-il ? Il doit être déçu !"

" Il est au 36èmes dessous...."

" C'est compréhensif...il a attendu que justice soit faite ..Et à présent, aucun procès ne condamnera ce mec...Car il s'est lâchement donné la mort.... il lui faudra du temps pour se faire à cette idées amère." .

Oui sans doute. A nouveau il lui faudra du temps pour retrouver la joie de ces derniers jours. Mais de tout son coeur, et de toute son âme, Sanji ferait tout pour revoir sur ses lèvres le sourire tant aimé de son amant.

Trois jours passèrent dans un étrange silence, comme si le moindre bruit aurait été perçus avec colère et amertume.  Zoro semblait réfléchir à toute à allure, et ne vouloir que peu communiquer.

 Et puis une nuit alors que les températures avaient baissée et que l'air redevenait respirable, il s'était levé pour jeter un coup d'oeil en direction de la fenêtre, où les volets n'avaient été que partiellement baissés. Un lumière clair et argenté diffusé par la lune, éclaira  son corps à demi dénudé. A ses pieds, son fidèle et adorable petit chiot s'était assis tout en le regardant avec des petits yeux fatigué. Avec douceur Zoro prit le petit animal dans ses bras, alors qu'un léger rictus transformait son air renfrogné en un sourire discret mais présent.

- Désespérer, c'est le laisser gagner. Pas vrai ? Demanda t-il au chiot qui pencha la tête sur le côté,  un peu comme si il l'écoutait attentivement.

Avec douceur le petit chiot fut calé contre lui. Tout en le caressant dans des gestes doux, Zoro luttait contre la déception de ces derniers jours. Certes ce salaud était mort, certes il n'irait jamais en prison ! Mais à présent qu'il était mort, cette pourriture ne piégerait plus jamais personne. A présent qu'il était libre d'une certaine façon de toute cette affaire, il pouvait se concentrer pleinement sur son avenir, avec Sanji. Bien entendu cette terrible histoire ne disparaitrait jamais de son esprit, mais savoir qu'un point final y avait été mis, l'aidait à se remonter le moral et à penser à demain, plutôt qu'à hier.

Au petit matin, le blondinet eut la surprise de voir un petit déjeuner servi. Café, Toast, salade de fruit et confiture préféré, étaient étalés sur la table basse de l'appartement et lui donnait de furieuse envi de déjeuner.  Les cheveux encore en bataille, il regarda avec une sorte d'incrédulité un Zoro souriant et même un peu joueur avec leurs petit chien.

- Tout va bien ? Marmonna t-il d'un voix enrouée à avoir dormi la bouche grande ouverte.

- Oui, tout va bien ! Assura Zoro, en se précipitant vers son adorable lumière pour le prendre dans ses bras. Avec affection il cacha son visage dans le cou de son petit ami, tandis que ses bras puissant ceinturaient sa taille élancée.

- Tu es sûr ? Ne put qu'insister Sanji.

- Oui, car même si tout ne s'est pas déroulé comme je l'aurai aimé. Je sais qu'il ne fera plus de mal à personne....plus personne ne vivra ce que j'ai vécu, à cause de lui.

- Oui, c'est vrai, reconnu le blondinet en caressant d'une mains les doux cheveux vert. De temps en temps il déposait quelques baisés tout simple dans le cou.

- A présent une vie s'ouvre sous mes pieds. Je ne serrai plus, un homme silencieux et inquiet. Je n'aurai plus " peur " . Tu seras fière de moi, car tout les jours à présent, je me donnerai à font pour que la vie que tu as sauvée dans cette petite ruelle, soit digne de la confiance que tu lui à témoignée.

- Zoro...souffla Sanji en prenant son visage dans ses mains afin qu'il le regarde.

- Je te rendrai heureux, et se sera à présent le combats de ma vie. Car tu le sais depuis ce soir où j'ai eu l'immense chance de te connaitre, tu es devenu la lumière de ma vie. On vivra ensemble pour toujours. Car je t'aime de toute mon âme.

- Pour toujours et à jamais...car nous deux c'est pour la vie, lui sourit magnifiquement Sanji. Je t'aime bien au-delà de ce que tu peux voir.

Et en effet, eux deux s'étaient pour la vie et jamais ils ne se séparèrent un seul instant. Heureux et enfin libre de toute chaine, Zoro s'avouera à partir de ce jour chaque journée passait près de sa lumière. Enfin ressorti du gouffre dans lequel il était tombé alors qu'il n'était qu'un petit enfant confié à des monstres indigne du privilège d'être parent, il comptait bien à présent vivre cette seconde vie à 100 %.

****

Voila pour cet ultime et dernier chapitre de  " Remonter du gouffre."

J'espère en toute sincérité qu'il vous aura plus.

Je tiens à remercier tout ceux qui ont lu cette histoire, et qui l'on commenté. Je précise avant qu'on ne me pose la question. Non, il n'y aura aucune suite.






















Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro