Chapitre 31 : Une journée Cinéphile.
Chapitre 31:
Lorsque Nami accompagnée d'Ussop frappa à la porte du studio où vivaient Sanji et Zoro, elle entendit un véritable remu ménage derrière l'épaisse porte d'entrée. En premier se fut Biscuit le chiot du couple qui aboyait de sa petite voix stridente de jeune toutou. Ainsi sans doute montrait-il combien il était doué, entant que chien de " garde." Ensuite il y eut un sorte de juron, encore un peu de bruit, puis le vacarme typique d'une personne tombant au sol. Quand le " boum" raisonna dans le petit appartement, le deux amis qui étaient toujours derrière la porte se lancèrent un regard interrogatif.
- Mais qu'est-ce qu'ils fichent ? Se demandant la jolie jeune femme en penchant légèrement la tête sur le côté, avec des signes du curiosités dans le regard.
- Si ça se trouves, supposa Ussop. Ils ne sont pas prêt ?
- Tu plaisantes, s'exclama Nami en riant à demi. Il est 14 h. Je veux dire ok, le week-end c'est fait pour se détendre, mais quand même...
Au même instant le tintement caractéristique des clés tournant dans une serrure se firent entendre. Dans un grincement un peu désagréable, la lourde porte d'entrée s'ouvrit sur un Zoro bien loin d'êtres prêt. Son regard démontrait qu'il était réveillé depuis peu, ou alors qu'il avait en ce jour un mal fou à émerger. Il portait un pantalon de pyjama noir, qui démontra à Ussop combien il avait raison dans ses suppositions. Un T-shirt semblait absent des épaules du vert. A ses pieds se trouvait Biscuit qui s'agitait sur place en tournant de bonheur sur lui même, à la vue de ces deux humains.
- Désolé , marmonna Zoro en les invitants à entrer dans la pièce. On s'est un peu lever tard..et...
Et puis sans terminer sa phrase le jeune homme se mit à pousser un grands bâillement sonore, avant de se frotter vigoureusement le visage dans l'espoir de se réveiller une bonne fois pour toute. Amusée Nami se mit à les " traiter " de gros flemmards, tandis que contre elle se vautrait littéralement le petit Biscuit, qui de toute évidence avait un gros faible pour la jeune femme. Ussop comme tout ceux qui avaient rencontré le chiot, ne mit pas plus de deux secondes avant de craquer et de pousser un grands..
- J'aimerai bien avoir un chien moi aussi...
Pendant que Sanji terminait de se préparer, Zoro après avoir invité ses amis à entrer se précipita tout d'abord dans le coté nuit de la chambre, où d'un geste maladroit il rabattit la couette afin de donner une vague idée " d'ordre". Ensuite il enfila un sweet, car sa tenue qu'il jugeait un peu négligeait ne le mettait pas des plus à l'aise. Une fois cela fait, il proposa un café à Nami et Ussop, puis commença à discuter avec eux de leurs futurs balades, le temps que la salle de bain se libère.
- Tu verras, assura Ussop avec une sorte de fierté dans l'attitude. Le gérant de la boutique et super sympa. Je le connais très bien. Il est un peu bavard, mais tu regretteras pas d'y être aller. Il a tellement de choses à fouiner là-bas, qu'on finit par y passer des heures sans s'en rendre vraiment compte.
- Tu as une idée du genre de film que tu cherches ? Questionna Nami.
-Humm pas vraiment, avoua le jeune homme un peu songeur. Je sais juste que je ne veux pas de film " Romantique " ça m'ennuie.
Les trois amis en étaient à discuter de leurs styles de films favoris, lorsque enfin la porte de la salle de bain s'ouvrit en laissant échapper derrière elle une forte odeur de parfum pour homme. Quand Sanji apparut dans la pièce unique de l'appartement, ses joues étaient encore rosies par la chaleurs de la douche bouillante qu'il venait de prendre. Un petit air satisfait s'affichait sur son visage dans un jolie sourire. Avec tranquillité, il s'approcha de la belle jeune femme rousse pour lui faire la bise avant de serrer la main de Ussop. Comme toujours il était impeccablement habillé, et démontrait par son élégance simple qu'il aimait prendre son temps pour se préparer. Ses cheveux blonds semblaient encore un peu humide, et ses joues impeccable démontrait qu'il avait pris le soin de se raser, car sa barbichette qui ornait son menton était parfaitement taillé.
Aussitôt Zoro, alla à son tour s'enfermer dans la salle de bain. Là il lutta avec vigueur contre ses vieux instincts qui le poussaient à caler le panier à linge derrière la porte. Vraisemblablement la peur irraisonnée de voir quelqu'un entrer soudainement dans la pièce d'eau, n'avait pas tout à fait quitté son esprit. Avec une certaine aigreur dans la bouche, il comprit rapidement qu'il lui faudrait lutter encore longtemps contre ce genre de peur irraisonné.
- Si je veux continuer à avancer sur le bon chemin, se disait-il comme pour s'encourager ou se persuader, je dois me battre contre ce genre d'habitude.
- Vraiment désolé, s'excusa à son tour Sanji dans un grand sourire, tout en se servant un deuxième café, puis en s'installant sur son canapé d'angle.
Avec douceur, il caressa le crâne de son chiot qui était sur les genoux de Nami, et qu'il ne semblait pas vraiment vouloir quitter.
- Vous avez fait la fiesta sans nous hier soir ou quoi ? Taquina la jolie rousse, tandis que Ussop la regardait en faisant de gros yeux, comme pour lui dire, " ne va pas sur ce sujet."
- Je dirais oui et non, se contenta de répondre le blondinet dans un sourire plutôt mystérieux, sans chercher à aller plus loin.
Ne préférant pas aller au delà de ça, la discussion dévia sur les derniers événements de la vie que chacun avaient vécu depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vue. Il y avait une bonne ambiance dans la pièce, et très vite des rires commencèrent à retentir ça et là. A l'extérieur le temps était magnifique, et à nouveau le soleil brillait avec aisance dans le toile azure, sans avoir la crainte de voir ses rayons cachés par un stupide nuage blanc. Les températures étaient assez douce et ce beau temps qui se montrait après des jours de pluies, semblait appeler quiconque à la balade. Les feuilles des arbres avaient repris une agréable couleurs vertes et les fleurs roses de prunier répandaient sur leurs passages, des petits pétales lorsque le vent soufflait un peu trop fort dessus.
- Alors ça y est ? Murmura tout bas le long nez après un moment d'hésitation au beau milieux d'une discussion. Il a enfin porté plainte contre ce fils de...
- J'espère que les flics vont l'attraper rapidement, le coupa Nami en fronçant ses sourcils et le jeter en prison, gronda t-elle les sourcils froncés.
- Ça n'a pas été facile pour lui. Et faire ce qu'il a fait lui à demandé beaucoup d'énergie, et de force mentale. Après tout, il a dû lutter contre l'une de ses plus grandes craintes. Être vue comme un " moins que rien" qui personne ne veut défendre, expliqua Sanji le regard comme plongé dans le lointain.
Rapidement le jeune homme revit tout ces jours où son petit ami était resté quasiment mutique, l'esprit tournée sur son passé. Avec vigueur il tenta de chasser la vision d'un Zoro rouge de honte et le visage humide de grosses larmes, lorsqu'il lui avait avoué non sans quelques difficulté ce qu'il avait " vécu " à 16 ans.
- Et ...comment vas t-il ? Questionna Nami pendant que Biscuit sautait de ses genoux pour aller faire le fou dans son panier. Je veux dire....réellement....car je sais à présent, qu'il cache beaucoup se qu'il ressent.
- Mieux...avoua Sanji dans un léger signe positif de la tête. Au début il a été quelques jours pensif et un peu sombre. Mais petit à petit il remonte la pente, et prend conscience que même si les jours à venir seront potentiellement difficile. Il aura en plus de moi toujours des amis pour le soutenir. Et ça pour quelqu'un qui a été aussi négligé...C'est beaucoup je pense.
Il y eut un bref silence durant lequel les trois amis terminèrent leurs boissons chaudes. Seul les couinement des jouets que Biscuit mâchouillait se faisait entendre. Dans la salle de bain on entendait le bruit caractéristique de la douche en pleine action, alors qu'étonnement un sifflement se faisait entendre. Surpris lui même, Sanji après avoir fait de grands yeux rond, se tourna en direction de la porte de la salle de bain. Son visage démontrait clairement qu'il ne l'avait jamais entendu faire une chose pareil, même si s'était quelque part un fait des plus banale. Mais très vite un long et beau sourire succéda à sa stupeur.
Ce simple acte pouvait être insignifiant pour beaucoup de monde. Mais pour lui c'était l'une des preuves qui démontraient, combien Zoro allait mieux à présent et que peut-être il se sentait sans doute plus en paix avec lui même. De tout coeur Sanji se promit de continuer de le sortir de ce gouffre dans lequel il était tombé à ses 16 ans. Il voulait pour lui un avenir 100 fois plus beau que tout ce qu'il avait vécu. Il ne voulait plus le voir peiner ou même plonger dans la déprime. Mais au contraire le voir sourire et rire. Le voir s'endormir dans un sommeil paisible, et sans cauchemars. De tout coeur, il voulait le voir vivre tout simplement.
- C'est dingue, balbutia Ussop d'une voix un peu intimidé. C'est difficile de croire qu'un tel gaillard, porte de telles traumatismes en lui.
- Comment ça ? Marmonna Sanji le regard interrogatif en sortant de ses propres pensées.
- Va pas croire que je doute de lui, ou...je ne sais quoi dans le genre.... Mais ce que je veux dire par là, c'est que les apparences sont parfois trompeuses, expliqua le long nez, en agitant un peu les mains devant lui.
- La première fois que je l'ai vu, reprit il. Je me suis dit " Sanji nous à décoté un dur à cuire, qui doit pas être facile à impressionner". Je l'ai vu sur le coup comme un grand type balèze que rien ne peu effrayer. Une sorte de gigantesque montagne impossible à faire trembler de peur. Tu vois ? Et finalement malgré ses poings impressionnant, son regard un peu flippant, il y a au fond de lui de grosses fêlures, que je n'aurai jamais cru voir.
- C'est vrai , reconnu Nami dans un mouvement de tête léger qui fit onduler sa chevelure rousse lâchée dans son dos. Ses yeux noisettes se fixèrent sur le table basse du salon.
- Je vais pas te mentir, reprit Ussop en fixant Sanji dans les yeux. Mais ce qui s'est passé à ton anniversaire, m'a un peu hanté. Tant d'horreur et de souffrance chez une seule personne. C'est tout simplement dingue. On entend souvent ce genre d'histoire à la télé...mais tant qu'on y est pas confronté de manière concrète, et de façon plus ou moins directe. On ne peut pas vraiment comprendre ce genre d'histoire affreuse...pas même un peu... On peut compatir bien entendu, mais comprendre..réellement. Je ne penses pas. C'est juste une compréhension superficiel...mais là, je me dis....j'ai un ami qui toute sa vie à vécu un enfer......
- C'est vrai, reconnu Sanji. Même si il n'en a pas conscience, Zoro a malgré tout un mental relativement fort. Pour moins que ça, beaucoup perdent le gout de vivre et même si ça lui est arrivé de penser cela......Car je l'ai vu.....il a au font de lui l'espoir d'une vie meilleur. Et croyez moi, je vais tout faire pour qu'il se sentent pleinement heureux, et qu'il n'ait plus toutes ces horreurs en tête.
- Oh mais c'est que tu es vraiment dingue amoureux de lui, taquina gentiment la jeune jolie jeune femme.
- Exactement ma belle !! C'est tout à fait ça !
Derrière la porte de la salle de bain, Zoro terminait de se préparer dans un silence assez relatif. Il entendait bien malgré lui les propos tenus par ses amis ainsi que sa lumière. Une étrange sentiment monta en lui. C'était une émotion qui mélangeait à la fois reconnaissance pour tout ce que ces gens et en premier son précieux amour faisaient pour lui, mais aussi les remords à l'idée de leurs procurer autant d'inquiétude à son sujet. Fière il n'aimait pas être pris en pitié en temps normal, mais là ce qu'il voyait là n'était pas ce sentiment qu'il n'aimait que très peu, et qui frappait un peu sa fierté d'Homme. Mais plutôt le témoignage d'amitié sincère qu'il n'aurait jamais cru avoir un jour. Lui le solitaire et le délaissé arrivait à se constituer petit à petit un groupe d'ami précieux, en plus de l'amour indéfectible de Sanji. Celui-là même qu'il considérait comme étant la lumière de sa vie.
Le front appuyé sur les bois de la porte, ses mains étaient posées à plats sur cette dernière. Dans une respiration calme et mesuré, Zoro tentait de garder en lui le calme qu'il avait ressenti à son réveil. Dans sa vie et ça depuis qu'il était petit, jamais personne ne lui avait témoigné la moindre confiance, ni le moindre encouragement. Aux yeux de ses parents adoptifs, il n'avait été qu'une erreur de parcoure sur le chemin de leurs vie. Une monumental erreur qu'ils avaient regrettée chaque jour depuis son adoption, et qu'ils ne s'étaient jamais gêné de lui faire ressentir.
Pourtant enfant il n'avait jamais été exigeant, dans ses demandes silencieuses. Sans mots dire, car cela ne servait à rien, ses espoirs n'avaient consisté qu'à espérer, un encouragement où quelques félicitations pour les efforts considérable qu'il fournissait à l'école. Ou encore qu'une main chaleureuse le guide vers son avenir. Mais rien de tout ceci ne lui avait été accordé. Seule la misère affective lui avait été offert en quantité généreuse. Et le mépris avait été beaucoup trop présent chaque jour, qu'il avait vécu avec eux. Son âme avait été meurtrie, mais son corps aussi et cette balafre sur son oeil en était le plus grand témoin.
Et pourtant, après toutes ces années de souffrances, après toutes ces années à n'être personne, à n'être rien, juste une ombre que personne ne daigne regarder. Il était soudainement devenu, l'être le plus important dans la vie de quelqu'un. Un regard affectif se posait à présent sur lui. Des gestes attentifs lui étaient offerts sans retenue, et des amis qui tenaient à lui, et qui se fichaient de toutes les erreurs qu'il avait commise, étaient à présent à ses cotés. La vie, cette maudite vie, qu'il avait détestée bien des fois, avait finalement retourné sa veste et avait enfin consenti à lui offrir, ce qu'elle lui devait depuis longtemps.
En ce jour, Zoro se sentait enfin chanceux, et enfin heureux. Aussi lorsqu'il sortit de la salle de bain après avoir terminé de se préparer, il offrit à son amant ainsi qu'à ses deux amis présent au côté de ce dernier, un sourire démontrant combien son âme était plus en paix à présent. Bien sûr il aurait encore des moments dures à vivre. Mais à quoi bon fixer son esprit seulement sur ces possibilités alors que là, il se sentait en paix ? A rien ! Hors mis se gâcher la vie, ainsi que celles de ceux qui l'entouraient !
" Si seulement mon père me voyait !" Pensa durant un bref instant Zoro. " Il serait proprement dégouter de ne pas me voir au font du trou, peinant à vivre ...ou même mort."
Le petit groupe d'ami était à peine arrivée en bas de l'immeuble, qu'une bataille verbale entre Ussop et Sanji débuta quand à savoir qui irait devant au côté de la séduisante conductrice. Cette dernière dans un calme assez relatif, attendait que ces deux idiots se décident enfin en faisant une fois de plus sauter ses clés dans le creux de sa main. Zoro qui avait entendu le "bip" typique de l'ouverture automatique de la voiture, alla s'installer devant clouant au passage le bec au deux chamailleurs un peu puériles.
- HEY ! Geignit Ussop. C'est pas juste, tu triches !!!
- Peut-être, mais au moins moi je suis assis devant moi, plaisanta le vert en se calant confortablement contre l'assise en cuire noir. Hmm c'est très confortable en plus.
Un rire s'échappa des jolies lèvres légèrement rosé de Nami. Pendant que Ussop ronchonnait en allant s'assoir à l'arrière, Sanji laissait échapper pour une fois des commentaires un peu enfantin. Sur la route les conducteurs parisiens comme toujours, étaient pour la plus part peu polie, souvent mal aimable, et parfois dangereux. Certains piétons n'étaient pas en reste et traversaient dangereusement, quand le feu était rouge pour eux. Dans ces cas là, une cacophonie incroyable raisonnait dans la voiture. Sans l'ombre d'un remord le malappris qui les avaient mis dans un tel état, s'éloignait sur les trottoirs en leurs faisant un doigts d'honneur.
- Non, mais il est sérieux ce mec ? S'insurgea Sanji en fusillant du regard le type, derrière la fenêtre de la porte arrière de la voiture.
- Petit con, commenta Ussop pendant que le blondinet secouait la tête avec approbation.
Devant, Zoro restait calme et profitait de la balade en voiture, et qui à l'inverse de Zeff et de sa conduit sportive pour pas dire carrément dangereuse, était calme et presque tranquille. Nami, grondait souvent, mais ne s'emportait que très rarement. De temps à autre, elle jetait un coup d'oeil à son voisin aux cheveux vert. Parfois, quand elle le pouvait elle se retournait en direction de deux garnements à l'arrière, qu'elle grondait comme si elle était leurs mamans. Bientôt le groupe d'ami arriva à destination. Après avoir un peu tourné en rond à la recherche d'une place libre mais malheureusement payante, comme un peu partout dans la capitale. Ils descendirent de la voiture en s'étirant comme si ils avaient voyagé durant des heures.
La rue dans lequel se trouvait la boutique dont avait parlé Ussop, n'était pas idéal pour un magasin. Étroite et piétonne, il était évident qu'il fallait connaitre l'adresse pour y aller, car rien ne laissait à penser qu'un magasin de ce genre pouvait se trouver dans une telle ruelle. Le sol était pavé à certain endroit, et les bâtiments alentour devaient être sacrément âgé. Certain était fermé pour rénovation, et d'autres un peu plus neufs et ressent tranchaient terriblement par leurs aspects plus moderne.
Quelques citadins marchaient dans cette même ruelle, avec tranquillité et commentaient avec véhémence sur le match de foot qui était passé à la télévision la veille. Une boutique de fleurs avait étalée devant son perron de somptueuse composition floral. Et une vendeuse au sourire commercial préparait un énorme bouquet, qu'un homme en costume contemplait avec un grand sourire sur le visage.
Le magasin dont le long nez leurs avaient parlé en long en large et en travers, semblait coincé entre deux larges bâtiments en rénovation eux aussi. La vitrine relativement étroite était poussiéreuse, et ne mettait pas vraiment en valeur les magnifiques affiches de cinéma qui avait le charme de l'ancienneté. Lorsque Ussop poussa la porte vitrée, un bruit de clochette raisonna dans la boutique, alors qu'un nuage de discussion bruyante semblait agresser les nouveaux visiteurs.
Au font se trouvait un comptoir en bois sur lequel était appuyée en grand homme chauve à la barbe blanche et noir, au col de sa chemise bleue ciel, se trouvait une paire de lunette qui était coincée dans l'encolure. Le poing volumineux de l'homme était calé sur sa hanche, et le coude de son autre bras était appuyé sur le rebord du comptoirs. Face à lui se tenait un homme sensiblement du même âges, et qui avait les cheveux brun bordé de mèche blanche en bataille. Assis sur un petit tabouret de bois, ce dernier papotait avec véhémence sur un sujet qui visiblement l'opposait au propriétaire des lieux. Pour des inconnus entrant en cet endroit, il était évident que les deux individus étaient entrain de se disputer. Mais pour ceux qui les connaissaient un peu comme Ussop, il ne voyait là qu'une simple discussion un peu agitée.
- Jean ! S'exclama d'une voix forte le barbu prénommé Olivier, dans un grand sourire en s'approchant du long nez. Regarde ce que l'vent nous amène là !!
- Tiens, se s'rait pas, le gars Ussop ? Comment ça va gamin ? Ça fait une payes qu'on t'as pas vu dans le coin ? Pourquoi t'es pas avec ta jolie fiancée, hein ?
- Kaya est de garde aujourd'hui, expliqua le long nez en saluant les deux hommes. Mais je ne viens pas seul, j'ai des amis avec moi. De potentiel clients d'ailleurs, précisa t-il dans un clin d'oeil complice.
- Alors là, tu m'intéresses drôlement, assura l'homme à la taille impressionnante.
- Je vous présente de droite à gauche, Nami ...
- Enchantée, sourit cette dernière. Un long sourire s'étalait sur le visage des deux hommes.
- Ainsi que Sanji et Zoro ! Reprit Ussop en désignant successivement les blondinets et le vert.
- Bonjour , répondit simplement le cuistot en serrant les mains qui lui étaient tendue.
- Zorro ? Répétèrent les deux hommes les yeux rond l'air surpris, en ayant comme toujours la même réaction que la plupart des gens qui entendait le prénom de l'ancien SDF. Ça c'est pas banal comme prénom.
- C'est vrai, reconnu le jeune homme dont la cicatrice intriguait visiblement les deux hommes qui lui faisaient face. Mais c'est Zoro avec un R seulement, précisa le vert habitué à ce genre de réaction.
La boutique était éclairée par plusieurs néons qui diffusaient une lumière vive. Dans un coin de la pièce se trouvait dans plusieurs baques en bois à hauteur d'homme de longues rangées dans lequel se trouvait des tas, et des tas de DVD. Certain avaient un panneau indicatif avec écrit dessus en plus du prix" nouveauté ". Et d'autre indiquait le genre des films situés dans leurs baques en dessous.
Sur les murs libres étaient affichés de belles et immenses affiches de cinéma, dont la plupart étaient assez anciennes. Dans une autre partie de la boutique, se trouvait sur de nombreuses étagères, ce que beaucoup auraient considéré comme des babioles, mais qui pour des amateurs du 7èmes art étaient considéré comme de vrais petits trésors. Tout un tas de produits dérivée de certains films très connu, s'étalaient à perte de vues. Cela allait de la simple figurine représentant parfois un super héros avec un désigne différent selon l'année de production. Et d'autre fois, c'était des tasses ou bien des gadgets pas vraiment utile, mais que certains achetaient pour le plaisir de la collection.
- Hmm je vois, marmonna le gérant de la boutique lorsque Zoro lui même lui expliqua le pourquoi de sa venu dans un tel lieux. Tu veux donc améliorer ta culture cinématographique, c'est pas moi qui te découragerait d'une telle idée.
- C'est tout à fait ça, assura l'ancien SDF dont l'oeil ne cessait de se promener partout dans le magasin. Tant de choses étaient à voir, et tant de choses attisait sa curiosité, que lui pourtant si calme et si silencieux avait bien des questions à poser au proprio de la boutique.
Non loin du vert, sa lumière ainsi que ses amis étaient entrain de fureter dans les moindres recoins du magasin, ou parfois une exclamation de surprise raisonnait.
- Quand j'étais petite, expliqua Nami en direction de Sanji pendant qu'elle pointait du doigts une lampe de bureau en forme de lampadaire sur lequel le fameux " Charlot " était adossé, avec dans ses mains une canne en bois, et sur sa tête son chapeau melon. J'avais peur d'une affiche de Charlie Chaplin, expliqua t-elle...j'étais vraiment toute petite, et Bell-mère l'avait affichée dans un couloir de l'appartement, devant lequel je refusais de passer parce qu'il me faisait peur. C'était un tableau en noir et blanc ou on voyait juste sa silhouette....je ne sais pas trop pourquoi... mais ça me fichait une frousse de dingue.
- Montre moi n'importe quel affiche avec un horrible insecte et tu me verras foutre le camp en un rien de temps ! Les peurs sont irraisonnées la plupart du temps.
Ussop de son côté discutait avec Jean sur la " soit disant" prise de bec qu'il avait eu avec Olivier.
- Non, mais je crois que le truc dans cette histoire, se n'est pas que vous n'avez pas le même point de vue, expliqua Ussop les bras croisés tout en hochant la tête, mais plutôt que vous adorez ne pas être d'accord !! Je me trompe ?
- Un peu que tu te trompes, assura l'homme en riant pourtant avec malice, tout en faisant une tape dans l'épaule du brun qui fit un grand pas en avant. J'ai raison, il a tord ! C'est aussi simple que ça !
- Peuh....marmonna le gérant, qui avait visiblement une très bonne ouïe. Mieux vaut être sourds que d'entendre de telles conneries ! Bon viens par là, gamin !!! Fit-il dans un mouvement de tête en direction de Zoro qui le suivi en direction de tout les baques de DVD. Tout d'abord, il y a t-il un genre que tu ne veux absolument pas voir ?
- A l'eau de rose, ...romantique ! C'est vraiment pas ma tasse de thé, avoua Zoro dans un regard franc, alors qu'une grimace se dessinait sur ses lèvres.
- Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis pas étonné, plaisanta Olivier. En dehors de ça ? Rien d'autre ? Préférence pour les films ressent ou ancien ?
- Oh là dessus, je n'ai pas d'apriori.
- Parfait ! S'exclama le gérant en claquant dans ses mains, qu'il frotta l'une contre l'autre durant quelques secondes ! Bon alors débutons par le genre qui marche le mieux en ce moment ! Les blockbuster avec les supers héros ! Nous avons ici, expliqua t-il en sortant à une vitesse folle plusieurs DVD, du Irons Man, Thor, X-men, Superman, Batman ....Wonder Woman ....et aussi ....
Et la liste continua ainsi, longue comme le bras. Calme et tranquille Zoro écoutait les explications de cet homme pour le moins grand, et expert dans son domaine. Très vite, Sanji s'était joint à lui et écoutait le savoir encyclopédique de Olivier. Nami de son côté avait rejoint Ussop et discutait avec Jean d'un film ou leurs points de vues divergeaient légèrement. Animé mais pas tendue, leurs discussions dura un sacrée bout de temps.
- Ensuite, on a les biopics, si tu aimes le genres, bien entendu..... Alors je précise une chose, pas besoin d'être fan d'un artiste pour les regarder. Il suffit juste d'un peu de curiosité. Continua d'expliquer Olivier. Là, nous avons, " La môme, " je te le conseille , " Bohémien Rhapsodie " ...." Ray," .....
Tout les types de films y passèrent allant, du classique Français du genre " Tontons Flingueurs", où Sanji se mit à réagir vivement car Zeff, d'après ses dirent l'avait vue au moins 100 fois, si ce n'est plus. Mais aussi les De Funes et autres films qui bien qu'anciens, passaient avec facilité de générations en générations. Les films historiques, et les adaptations de roman, ou bien entendu l'un des plus connue fut " Le seigneurs des anneaux."
- Ah, celui là je le prends, assura Sanji en prenant dans ses mains un jolie coffret du Chef d'œuvre de Tolkien. Je les ais vues... mais qu'au cinéma....depuis le temps que je me disais qu'il fallait que je me les achètes.
Une fois cela dit, le gérant reprit ses explications alors que de temps à autre, il lançait un coup d'oeil curieux en direction du blondinet qui avait posée sa main dans le dos de Zoro, et qui démontrait entre les deux hommes, une proximité dont le proprio ne s'était pas douté sur le coup. Pourtant se fichant visiblement de ce qu'il semblait considérer comme un détail, il continua ses explications, résumant parfois un films inconnu au deux garçons.
Les heures défilèrent rapidement, dans la petite boutique coincée dans une ruelle, entre deux immenses immeubles en reconstruction. Ussop qui venait souvent ici, pour se procurer quelques nouveautés et parfois récupérer une commande d'un film rare, acheta pour sa douce Kaya une série qu'elle cherchait à avoir depuis longtemps. Fière de son achat il souriait en s'imaginant la surprise qu'aurait sa fiancée lorsqu'il lui tendrait son cadeau. Nami fit elle aussi quelques emplettes et dut respecter sa promesse faite à son ami au long nez, qui était de ne pas négocier horriblement les prix, comme elle avait l'habitude de le faire. Cette promesse semblait lui coûter assez, mais pourtant elle parvient à la respecter, même si son coeur de négociatrice en tout genre, sembla se peiner d'une telle nouveauté.
Pour Zoro et Sanji, se fut tout autre. Ils prirent pas mal de films de super héros, essayant de respecter un ordre chronologique précis que le gérant lui même avait du mal à établir. Ainsi qu'un le coffret du Seigneur des anneaux, du Hobbit, mais aussi quelques vieux films en noir et blanc, ainsi que quelques autres plus comiques ou terrifiant. Après tout ces achats qui au vue de la quantités aurait put s'attendre à un prix démentiel, les deux hommes furent heureux de constater qu'il n'en était rien. A la suite de cela et après avoir papoter avec ce grand gaillard chaleureux et sympathique. Ils promirent de revenir plus tard, afin de jeter coup d'oeil plus sérieux , aux nombreuses affiches de films.
Lorsqu'ils sortirent de la boutique, l'après-midi touchait à sa fin et le soleil qui avait brillé joliment toute la journée, se cacha à nouveau derrière quelques nuages blancs relativement épais. La lumière commença à baisser un peu, alors que heureux de sa journée Zoro n'avait qu'une hâte entamer un marathon de film.
- J'ai une idée, proposa Sanji qui une fois de plus après avoir perdu au " pierre papier, ciseau" contre Ussop et Zoro était de nouveau assis à l'arrière de la voiture. Et si on se faisait une soirée cinéma à la maison ce soir ?
- Bonne idée, répondit simplement le vert qui regardait les deux gros sacs de DVD posés à ses pieds.
- Je suis partant, affirma Ussop, Kaya est de garde à l'hôpital et ne rentrera pas avant demain matin, expliqua t-il dans un léger soupire....et je n'aime pas tellement être seul le soir...
- Je suis partante aussi, répondit Nami qui gardait le regard braqué droit sur le feu qui mettait un peu de temps avant de passer au vert.
Enthousiasmé par l'idée, le jeune cuistot appela tour à tour, Ace - et donc Luffy- ainsi que Marco, afin de les inviter eux aussi. En un rien de temps une nouvelle soirée entre amis fut organisé dans le petit studio du cuistot. Et pour une fois ce dernier dut accepter de ne pas encore une fois faire la cuisine, et de commander plutôt des plats à emporter afin qu'il ne soit pas toujours derrière ses fourneaux tandis que eux s'amusaient.
Une fois de plus un long sourire s'attira lentement sur le visage de l'ancien SDF, à l'idée de cette futur soirée.
Décidément la vie, peut-être honteuse de tout le mal qu'elle lui avait fait, se rattrapait-elle auprès de lui, en lui faisant passer d'agréable moment comme ce jour-là. Et pour lui vivre ce genre de moment positif avait de quoi lui donner non seulement le sourire, mais aussi la force pour se battre contre ses démons intérieur, afin de vivre pleinement cet avenir qui s'ouvrait sous ses pas.
*****
Voici pour ce chapitre 31, qui est un peu cours je dois le reconnaitre. Le prochain chapitre sera le dernier.
Sinon petite précision amusante, pour l'anecdote de Nami, avec la peur du tableau de Charlie Chaplin, je me suis inspirée de l'un de mes petits neveux qui avait vraiment peur de ce tableau qui est chez ma mère.
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