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Chapitre 23: Une idée de cadeau.

Chapitre 23 :

Cet instant avait paru comme en dehors du temps. La musique classique qu'il n'aurait jamais cru aimer ni même apprécier un jour, avait envahie la pièce de ses violons, de ses flutes, et de son clavecin. L'harmonie de ce concert symphonique bien loin de lui déplaire, avait réussi à calmer son coeur toujours en proie à l'inquiétude et à la déprime. Dans une de ses formidable leçon de vie dont sa lumière avait le secret, Zoro avait appris à oser rêver de nouveau.

Pourtant lorsqu'on y réfléchissait un peu, tout le monde est capable de rêver. Que l'on soit jeune où vieux, c'est pour la plus part du temps les rêves qui nous font avancer dans la vie, et ceux qu'importe leurs tailles. Cette envie profonde d'accomplir quelque chose qui nous tiens à coeur, même si parfois cette fameuse " chose ", peu paraitre futile aux yeux des inconnus, semble être à l'occasion un véritable moteur pour avancer. Mais peu importe l'opinion des autres, car souvent réaliser un rêve aussi petit soit-il apporte au coeur une joie simple, mais dès plus agréables. Lorsque on le réalise ce fameux rêve on se sent bien, et même parfois un peu euphorique. Mais cela au moins à le mérite d'apporter à l'esprit et au coeur une allégresse des plus saine.

Toute fois lorsque Sanji lui avait posé la question, Zoro avait durant quelques petites secondes senti une sorte de panique enfantine l'envahir. Un peu comme quand on est primaire et que la maitresse  nous demande d'aller au tableau pour résoudre un problème particulièrement difficile. On panique intérieurement, et le regard " des autres " n'aide en rien à se sentir à l'aise. C'était un peu ce même genre d'émotion qui avait traversé l'ancien SDF. 

" Quel sont tes rêves ?"

Ses méninges s'étaient agités à toute allure pour répondre à cette question, où il avait l'impression qu'il n'y avait pas de réponse. Bêtement, car c'est la sensation qu'il avait à présent, il avait affirmé qu'il n'en avait pas, qu'aucun rêve ne l'animait car après tout, ce genre de chose durant sa vie lui avait toujours était refusé. Mais une fois de plus, le calme de Sanji lié à la douceur de la musique classique, avait su le détendre assez pour oser faire, cette " chose " qui lui était interdite depuis toujours. Enfant, dès qu'il avait prononcé le moindre rêve devant ses parents, une réponse cinglante et humiliante l'avait accueillie.

" Je voudrais être aviateur ?" avaient-ils dit une fois alors qu'il n'avait sans doute pas plus de 7 ans.

" T'es bien trop stupide pour y arriver." S'était moquée sa mère adoptive toujours en proie à une de ses crises de folies, tandis qu'un tique horrible agitait son visage méchant." Tu n'arriveras jamais à rien mon pauvre garçon. Alors arrête de rêver !!"

Plusieurs fois, il s'était pris ce genre de méchanceté en pleine figure, et qui avait à l'époque remplie ses yeux d'enfants de grosses larmes, et son coeur d'amertume. Ainsi avait-il pensé, les rêves s'étaient pour les autres enfants, pas pour lui. Même si il ne comprenait pas encore pourquoi il pensait que lui était l'exception, qui faisait que le moindre désire, la moindre envie, le moindre rêve, et le moindre espoir lui était interdit. La vie il devait la subir comme une épreuve de souffrance, pas comme un chemin aléatoire qu'on essaye de rendre le plus jolie possible en fonction de nos moyens et de nos choix. La vie l'avait meurtrie au plus profond de son âme, ne souhaitant jamais lui faire le moindre cadeau.  Son chemin avait toujours été plein d'embuche et d'épreuve, de violence et de combat, de difficulté et de douleurs.

Alors, comment rêver quand on n'a peur de vivre ? Quand le peu de bonheur que l'on ressent est si précieux, que la crainte de le perdre vous donne l'impression que cela vous terrasserez en quelques secondes. Les muscles et la tailles de ses poings n'étaient rien, fasse à l'inquiétude constante qu'il avait de perdre le peu de bonheur acquis ces derniers mois.  Rêver lui demandait d'oser dépasser sa peur de tout perdre, et surtout de le perdre " lui". Rêver le forçait à agir avec un optimisme qu'il n'avait pas. Rêver lui demandait tout simplement de croire en lui même.

Voulant peut-être se secouer, où peut-être était-ce parce qu'à danser tranquillement aux rythme de la musique, et à sentir contre son coeur son compagnon tout tendre et aimant, il avait enfin osé formuler un souhait.

" J"aimerai voyager."

Oui, c'est vrai que c'était une chose qu'il avait rêver de faire un jour. Et le plus étrange, c'est qu'à force de braquer son esprit sur des choses élémentaires, comme survivre , manger et se protéger, il en avait oublié qu'il avait osé faire un tel souhait au moins une fois dans sa vie.  Cette petite phrases formulée sur le bout des lèvres, avait été comme un signal de départ. Son oeil vert s'était écarquillé comme si enfin il réalisait qu'à présent qu'il n'était plus sous le joug de ses parents, ni en danger dans la rue. Il pouvait enfin se permettre le luxe de rêver. Alors avec encore bien des hésitations dans la voix, il avait dis auprès de sa lumière tout ses rêves qu'il avait enfoui tout au font de lui, depuis bien des années. 

Durant de longues minutes, Sanji avait écrit à l'aide d'un stylo feutre noire tout ce que son compagnon souhaitait un jour réaliser. Plusieurs fois, il avait dù l'encourager à dire ce que ses lèvres n'osaient exprimer sans doute par timidité, ou peur du ridicule. A chaque fois il lui avait souri, comme pour lui assurer que jamais il ne se moquerait de lui. Surtout pas pour une chose qu'il avait lui même demandé à entendre. D'ailleurs pourquoi aurait-il fait ça  ? De ses yeux bleue il avait observé son petit ami, passer la main dans ses cheveux vert en faisant s'agiter au passage, ses trois boucles d'oreilles.  Le regard plongé dans le lointain Zoro cherchait avec difficulté ce qui le faisait rêver. C'était comme si l'exercice avait paru extrêmement difficile pour Zoro. Bien des fois le blondinet avait compris que si c'était si dure, c'était sans doute parce qu'il n'avait jamais eu l'autorisation de pratiquer un tel loisir mental.

" Quel vie triste il a eu jusqu'ici ." S'était dis le jeune cuistot, dans un constat terrible.

Pourtant au fur et à mesure que l'ancien SDF, se laissait aller à prononcer ce qui était caché au fond de son coeur, la feuille blanche sur lequel écrivait Sanji devenait noir de mot en tout genre. Certain avait été souligné en rouge, sans doute parce qu'ils étaient plus simple et plus facile à réaliser. D'autre était souligné en bleu, car il demandait du temps à organiser ou juste de meilleure condition météorologique. Et puis certain était en jaune, car cela se ferait très certainement sur le long terme.

Peut-après les feuilles blanche noircie de mots avaient été laissées pêlemêle sur la table basse avec les multiples stylos feutres en vrac, tandis que profitant de cet instant des plus paisible, ils s'étaient accordé un simple mais tendre câlin dans le canapé. Rien n'avait semblé les déranger, pas même les minutes et les heures qui défilaient, car à rester ainsi ils se sentaient bien tout simplement.

A partir de ce jour la liste des rêves que souhaitait un jour réaliser Zoro fut accrocher sur le frigo, où elle était maintenue par des aimants ayant la forme de petites vaches à l'allure pour le moins amusante. De temps en temps à bout de certaine ligne , il y avait d'écrit les mots " moi aussi", signe que certain souhait du l'homme aux cheveux vert, rejoignaient ceux du beau blondinet.

A l'occasion, il n'était pas rare de voir Zoro se poster devant le frigidaire, et regarder de son oeil unique cette liste qu'il avait eu tant de mal à avouer. Parfois un sourire s'affichait sûr son visage pensif, car intérieurement il se disait que réaliser ne serait-ce qu'un ou deux souhait, serait déjà une grande source de joie. Mais pour pouvoir réaliser ce genre de chose aussi futile soit-elle il fallait de l'argent, aussi décida t-il de travailler avec plus d'ardeur au Baratie. Depuis lors il prit même à l'occasion quelques heures de travail supplémentaires afin de s'assurer un bon salaire. Avec surprise Sanji apprenait parfois le midi, que son compagnon avait décidé avec l'accord de Zeff bien entendu, de prendre quelques heures de travail en plus pour le service du soir. Étonné le blondinet, clignait des yeux un peu triste de ne pas passer la soirée avec son petit copain. Cependant il parvenait néanmoins à se résonner en se disant que si Zoro agissait ainsi, c'était dans le but évident de s'accomplir d'avantage, et d'avancer vers l'avenir sans pour autant se retourner sur son passé.

Et ça c'était plus que positif.

Alors, il arriva que quelques soirs de la semaine, Sanji la passe en solitaire car ses amis n'étaient pas forcément disponible pour lui rendre visite. Il lui arrivait régulièrement de regarder l'heure toutes les dix minutes, en attendant d'aller  enfin chercher à la fin de son travail son petit ami, afin de rentrer ensemble à l'appartement.  A bosser avec un tel sérieux et une telle efficacité, Zoro avait à présent acquit au Baratie, une réputation de bosseur.  Zeff ne se privait jamais pour le féliciter son travail, en lui faisant de grande tape sur l'épaule. Lui qui était arrivé discrètement en plonge dans le but de se faire le moins remarquer possible, prenait un peu plus d'aise et discutait un peu plus avec ses collègues. Il arrivait même parfois qu'il plaisante avec le gros blagueur de l'équipe, qui avait fini par prendre l'habitude de l'appeler " Don Diego" plutôt que Zoro.

Par un étrange hasard, car il n'avait jamais eu le réflexe de lui demander, Zoro apprit un jour que l'anniversaire de son compagnon approchait à grand pas. Le 02 Mars pour être précis. Un peu pris au dépourvu, il ne savait trop quoi offrir comme présent, à quelqu'un qui semblait avoir déjà tout. Avec rapidité il s'était mis à réfléchir intensément, alors que son regard dans ses moments là se plongeait dans le lointain. Se méprenant parfois sur cette profonde réflexion, Sanji le croyait dans ces instant là, encore en proie à la déprime et la tristesse qui ne le quittait jamais tout à fait.

- Qu'est-ce qui ne vas pas ? Lui demanda un jour le cuisinier,  pendant qu'ils étaient tous les deux assis dans le canapé, à regarder une émission dont l'intérêt était plus que moyens.

- Hein ? Répondit un peu bêtement le vert en sortant soudainement de ses pensées. Oh, rien je vais bien ne t'en fait pas, je ne faisais que réfléchir.

- Pourtant depuis quelques jours, je constate que tu es de plus en plus renfermé sur toi-même, est-ce que......tu penses toujours a...

- A ? Répéta Zoro en levant un sourcils interrogatif. Son visage se tourna en direction du blondinet.

- A...Sam....souffla du bout des lèvres Sanji, en se demandant si il avait raison de remettre le souvenir de cette personne sur le tapis.

- Lui ? S'étonna franchement Zoro l'oeil écarquillé. Non carrément pas. Ça fait bien longtemps que je ne pense plus à lui. Gronda-il à demi, sans doute parce qu'il n'aimait pas trop qu'on lui rappel le souvenir à présent désagréable de ce type qui au final s'était joué de lui.

- Vraiment ? Ne put s'empêcher d'insister sa lumière avec dans son regard bleue, une lueur d'incertitude mêlé de doute surement causé par sa jalousie.

Cette fois-ci Zoro ne put s'empêcher de froncer d'avantage ses sourcils. Sa bouche involontairement s'arqua vers le bas signe évident d'une soudaine mauvaise humeur. Pourquoi sa lumière insistait-il autant sur un tel sujet ? Sam n'était qu'un moucheron face à lui, alors pourquoi cette inquiétude ?

- Oui vraiment, je n'ai pas pour habitude de te mentir tu sais. J'ai juste plus envie qu'on fasse référence à lui, ni à ce qui s'est passé quand on la vue. Alors si tu veux bien...éviter de ramener le sujet sur le tapis... Ronchonna t-il en braquant de nouveau son regard sur la télévision, avant de très vite s'en vouloir pour le ton plus moins agressif qu'il venait de prendre. Enfin...bredouilla t-il honteux d'oser envoyer chier son " homme "...Sam c'est mon passé, et j'ai envie de faire ce que tu m'as dis de faire.

- Ce que j'ai dis ? Répéta cette fois-ci Sanji en inclinant légèrement la tête sur le côté, visiblement pas vraiment offusqué pas l'excès d'humeur du vert.

- Braquer mon oeil vers le futur plutôt que sur le passé ! Avoua dans un souffle Zoro.

- C'est une très bonne décision, si tu veux mon avis, sourit de nouveau Sanji en écrasant la cigarette qu'il avait entre les doigts. Avec habilité il glissa sur le canapé afin de se rapprocher de son petit ami, puis appuya sa jolie tête blonde sur l'épaule solide du vert qui le voyant faire se mit à sourire à son tour.  Avec douceur Zoro caressa le léger arrondit de la joue de sa lumière avant de reprendre la parole.

- Tu....tu vas bientôt avoir 21 ans pas vrai ?

- Hmmm...mouais c'est vrai ! Comment tu le sais ? Je ne t'ai rien dit à ce sujet, s'étonna Sanji en posant une main sur la cuisse du vert, qui soudainement l'observa faire en sentent un frisson naitre dans le creux de son dos.

- J'ai mes sources, expliqua vaguement Zoro dont l'oeil unique restait à présent braqué sur la main du cuistot qui descendait sur son genoux avant remonter tout doucement

- Ta fameuse source ne s'appellerait-elle pas " Zeff." ? Demanda le blondinet en continuant de faire de légères caresses sur la cuisse de son amant. Un sourire discret mais un peu coquin ornait à présent son visage.Son regard bleue restait fixé sur les agissements de sa propres main, un peu comme si elle avait sa propres volonté.

- Je....je.....euh......bredouilla Zoro en sentant soudainement son visage s'empourprer, car il savait quand Sanji se montrait câlin de cette façon c'est qu'il avait une idée derrière la tête. Et cette idée loin de lui déplaire risquait pourtant de porter son attention sur autre chose que l'anniversaire du blondinet....je...

- Tu  ?....Susurra le blond en déposant quelques baisés dans le cou de l'ancien SDF, alors que sa main continuait de remonter toujours plus haut sur sa cuisse....faisant perdre de plus en plus ses moyens à Zoro.

- J...Je........bon...bon-sang, bafouilla Zoro en attrapant le poignet du cuistot qui surprit s'arrêta immédiatement, persuadé d'avoir fait une connerie ou d'avoir mis mal à l'aise son amant. A...attend....s'il te plait...

- Oh désolé, s'excusa aussitôt Sanji un peu confus, je pensai que tu voudrais....

- Ce n'est pas que je veux pas, réfuta Zoro en agitant la tête tout ayant à présent l'impression que tout son sang s'était réfugié dans son visage. C'est juste que ...si je me laisse aller, je vais oublier ce que je voulais te demander. Prenant une grande respiration afin de rétablir un semblant de calme en lui il reprit. Tu veux quoi pour ton anniversaire ? Et ne me dit pas un truc du genre " rien " ou juste " toi "....

- Mince, ria de bon coeur Sanji rassuré tout en reprenant sournoisement ses caresses sur la cuisse du vert, puisque ce dernier n'y était pas totalement opposé.

Avec fierté Sanji remarqua que son amant, était de plus en plus entrain de perdre pied, et cela bien loin de lui déplaire le séduisait et le motivait d'avantage dans l'idée qu'il avait en tête.

- On dirait que tu as pensée à toutes les réponses possible pas vrai ? Supposa t-il en l'incitant à s'allonger dans le divan avant de se coller langoureusement à lui.  Hummmm et bien....., fit-il alors que son esprit et surtout ses mains restaient visiblement braqués sur le corps sculpturale de son amant,..Je ne sais pas quoi répondre honnêtement...reconnut-il en embrassant de nouveau le cou....

- Un bouquin ?.....Balbutia au hasard Zoro en fermant son oeil tandis que la cadence de sa respiration devenait plus intense..

Les lèvres de Sanji remontèrent encore, et se posaient parfois ici et là sur le visage cramoisie de son amant. Un sourire illumina son visage taquin, car voir Zoro tout gêné et rouge de confusion l'amusait toujours un peu, mais le charmait aussi tout autant. Pourtant ce dernier semblait tenir bon, ou du moins du mieux qu'il pouvait, car il continuait à proposer des idées de cadeau au hasard, alors que la main de sa lumière n'était plus vraiment sur sa cuisse mais un peu plus haut...Le souffle de plus en plus court, l'homme à la chevelure verte comprit que la situation était entrain de lui échapper totalement..

- Un.....d....dvd ...? Bredouilla t-il en sentant sa respiration devenir plus rapide, lorsque la main curieuse s'infiltra dans son pantalon. Hmmm Fi....figurines.....hmmm....tu ...tu en as .......vaguement Zoro tenta de montrer dans un geste incertain de la main une figurine d'un personnage de film ou de série il ne savait trop, poser sur l'étagère de la bibliothèque et qui plaisait visiblement à sa lumière.

- Zoro....On verra ça plus tard , affirma brièvement Sanji, tandis que se perdant dans la douceur et l'exaltation des caresses habiles de son amant, Zoro abandonnait les armes pour se laisser aller entre ses bras.

Le résultat de toute cette histoire, fut un agréable moment ou les deux amant firent l'amour, mais ou tout de même le vert n'eut que très peu d'information quand aux envies de cadeaux de Sanji pour son anniversaire. C'était à se demander si cela avait la moindre importance pour lui ? Car visiblement le blondinet semblait traiter le sujet par dessus la jambe, et considérer cette journée comme les autres. Une fois pourtant alors qu'ils rentraient tout deux du travail avec le visage à demi cacher derrière leurs écharpes, Zoro osa lui poser la question.

- J'ai l'impression que tu te fiches éperdument de l'approche de ton anniversaire. J'ai tord ?

- Disons que ce n'est pas seulement le mien, répondit évasivement le blondinet en s'allumant une de ses nombreuses cigarettes.  Une fois le tube de nicotine calé entre ses lèvres, il reprit la parole après avoir avalé une longue bouffée ....je suis pas fils unique tu sais bien....et je n'ai pas que des bon souvenir donc, généralement.....je ne fait rien de spéciale. Après tout ce n'est qu'un ans de plus.

- Je comprends, reconnu Zoro en pensant au souvenir peu agréable que lui avait laissé les frères de Sanji lorsqu'ils les avaient vue. Mais moi ce que je veux fêter c'est toi, pas tes frères....on s'en fiche d'eux  après tout ! Affirma t-il en baissant un peu l'écharpe qui cachait sa bouche et rendait ses propos parfois peu compréhensibles. On pourrait hum...je ne sais pas moi...inviter tes amis ...

- Nos amis, corrigea Sanji...Ce sont nos amis, pas juste les miens, insista t-il.

- Oui désolé, nos amis. Corrigea Zoro qui n'avait pas encore l'habitude d'en avoir. On pourrait manger à la maison ensemble et s'amuser ou..sortir...Je peux à présent que je gagne ma vie....continua d'argumenter le vert, avec sur le visage une volonté profonde de lui faire plaisir et qui le toucha du font du coeur.

- Une petite fête entre potes ne me dérangerait pas, reconnu le blondinet en stoppant un bref instant sa marche. Il prit un air pensif durant quelques instants avant de se décider dans un grand sourire, dont Zoro ne se lassait jamais ! Bon d'accord on fait ça....mais pas la peine de m'offrir quoi que ce....

- Oui bien sûr ! Évidement ! Fit semblant d'accepter Zoro en secouant pourtant la tête avec négativité. C'est complètement dans ma nature, de ne pas rendre le gentillesse que l'on m'offre. Avec exagération il poussa un soupir de lassitude, avant de glisser sa main dans celle de son bel amoureux. Laisse moi le plaisir de t'offrir quelque chose !!!  avancer dans la vie, c'est aussi oser agir à sa guise !

Il avait dis ça avec une sorte de plaisir enfantin, mais qui avait au moins le mérite de le faire sourire. Ne pouvant rien refuser à un tel et agréable rictus, le blondinet capitula en levant les deux mains tel un criminelle se rendant à la justice. Après tout, si cet acte pouvait aider Zoro à se sentir bien et à garder sur son visage trop souvent dur ou triste, un tel sourire alors pourquoi pas le laisser faire ?

- Très bien j'accepte. Surprend moi !!! Accepta finalement Sanji en aspirant une autre bouffée de sa cigarette  avant de la laisser lentement s'échapper de ses narines peu après. Entrelaçant de sa main libre ses doigts à ceux du vert, les deux hommes reprirent bientôt leurs marches menant à l'appartement.

-  Bon alors tu veux quoi ?? Demanda pour ce qui semblait être la millième fois Zoro, tandis qu'un vent sournois se levait.

- Hmm et bien à présent que tu le dis, souffla évasivement Sanji en prenant un air pensif. Disons, hummm je ne sais pas moi ...surprend moi ?! Ria t-il avant de lui tirer la langue d'un air espiègle.

- Allez  te fiche pas de moi, insista Zoro en lui donnant un très léger coup d'épaule. Tu veux..qu..

- Surprend moi ! Répéta avec obstination le blondinet qui se décala d'un pas sous le choc, mais ne s'arrêta pas pour autant dans sa marche.

- Tu comptes ne rien me demander pas vrai ? Comprit Zoro l'air incrédule.

Un petit mouvement de tête négatif agrémenté d'un sourire amusée, fit s'agiter la jolie petite tête blonde qui sembla à ces taquineries savourer encore plus la cigarette qu'il était entrain de fumer. 

- Très bien, je trouverai bien une idée sans ton aide ! Marmonna Zoro avec fierté, comme si on lui demandait là de relever un défis.

La mine un peu boudeuse, mais le cerveau toujours tourné dans ses recherches de présent, le vert sentit pourtant la main de sa lumière ébouriffer ses cheveux court. Que pourrait-il lui offrir avec ses maigres moyens, et qui démontrerait non seulement toute la reconnaissance qu'il avait pour lui, mais aussi tout son amour ? Avec logique, il s'avoua à lui même qu'il ne se voyait pas lui offrir un bijoux.  Cette simple idée le mettait mal à l'aise, et ne lui plaisait même pas du tout. Un vêtement ? Pas la peine ! Car malgré ceux que son corps athlétique avaient élargie, le blondinet en avaient des tonnes et des tonnes. Certains placards semblaient même littéralement vomir des bout de tissues. Une cravate ? Ce n'était pas la peine non plus, Sanji en avait des tas et de toutes les nuances possibles, et puis d'ailleurs il avait l'impression d'être une sorte de gros radin à offrir qu'une simple cravate. Il fallait qu'il trouve l'idée parfaite, une idée qui ferait faire à sa lumière des yeux rond comme des billes, et qui afficherait sur son beau visage un franc et long sourire de bonheur....Quelque chose qu'il aimerait et qu'il aurait peut-être hâte d'utiliser ? Mais quoi ?

Février touchait à sa fin, et les températures jusqu'ici froides pour pas dire glacial à certaines occasions redevinrent bientôt beaucoup plus supportable, mais toujours pas agréable. La neige qui était tombée à plusieurs occasions, avait laissé place à une pluie des plus abondantes. Les trottoirs parfois saturé d'eau, laissaient ici et là de grosses flaques d'eaux parfois impossible à éviter. De gros nuages gris cachaient le soleil toujours aussi timide, et les passant semblaient souvent avoir la mine aussi grises qu'eux.

N'aimant toujours que très peu fêter son anniversaire, malgré l'enthousiasme adorable de Zoro quand à l'idée de lui offrir un cadeau, Sanji appela bientôt ses amis les plus proches, et les invitas à passer la soirée du 02 Mars chez lui.

- C'est juste pour marquer le coup, précisait-il à chaque tour.

Mais fidèle à eux même ses amis de longues dates répondirent présent, alors que Luffy qui aimait faire la fête proposa de ramener sa vieille Wii, afin de faire une soirée jeu dans lequel les perdant de chaque partie aurait des micros gages. Trouvant l'idée amusante, Sanji accepta tandis que Zoro qui avait entendu la conversation croisait les doigts pour ne jamais perdre. Lorsque le blondinet téléphona à Nami, cette dernière comme les autres répondit présente mais demanda à parler à Zoro, qui n'avait pour le moment toujours pas de téléphone.. D'ailleurs cela ne le dérangeait en aucun cas, car avec ses habitudes de solitaire, il ne voyait pas qui aurait intérêt à l'appeler...

- Elle veut me parler ? Mais pourquoi ? Demanda t-il en direction de Sanji qui secoua les épaules d'un air de dire " comment veux-tu que je le saches."

Prenant le portable qu'il cala près de son oreille, alors que sous la demande de la jolie rousse le cuisinier avait baissé le haut parleur,  Zoro écouta ce que cette dernière avait à dire.

- J'imagine, dit-elle de but en blanc, qu'il ne veut pas que tu lui offres de cadeau pas vrai ?

- Exactement, reconnu le vert pendant que les yeux bleue de sa lumière  se fixaient sur lui. Attend deux secondes Nami...dit-il avant de se diriger en direction de la salle de bain dans lequel il se réfugia, afin que Sanji n'ait aucune idée de ce que lui et la jeune femme allaient se dire.

Sans doute Sanji avait-il compris les attentions de Zoro, car avec un sourire amusé sur le visage, il l'avait vu se cacher dans la pièce d'eau, pour une raison pour une fois pas triste du tout. Détendu, il décida de le laisser " comploter " dans son coin, alors qu'à nouveau il s'allumait une clope en zappant comme un forcené les nombreux programmes télévisuel. Après avoir vu son amant être si souvent triste et en proie à de sombres pensées, il était rafraichissant pour lui de le voir agir avec envie et  plein de projets en tête. Zoro lui avait dis qu'il voulait garder l'oeil rivée sur l'avenir, et semblait ces derniers temps tenir bon dans cet objectif. Du font du coeur, Sanji se mit à prier pour que rien ne vienne gâcher ce bel enthousiasme, ainsi que tout ces efforts que Zoro faisait chaque jour. 

De l'autre côté de la porte l'ancien SDF était assis à même le carrelage, et écoutait avec attention les explications de Nami qui connaissait Sanji depuis de nombreuses années. Avec un sourire amusé sur le visage il apprit, que le blondinet était toujours fuyant à l'approche de son anniversaire, et que chaque année il avait fait croire qu'il était terriblement occupé pour ne pas avoir à le fêter.

- Une fois, dit-elle alors que  Zoro l'entendait marcher dans les rues de paris, car il pouvait entendre des bruits de circulations et parfois même des klaxonnes. Il m'a avoué qu'il s'était, je cite " offert " une biture. Non mais vraiment, tu le crois ça !!!

- Ce n'est pas moi qui le jugera là-dessus, répondit brièvement Zoro qui se rappela immédiatement du nombre incalculable de fois , il y avait bu jusqu'à l'ivresse pour oublier ne serait-ce que durant quelques heures la vie de misère qu'il menait.

D'un mouvement de tête, il chassa ses sombres pensées jamais très loin de son esprit, pour se concentrer à nouveau sur les propos de la jeune femme.

- Tu as une idée de ce que tu veux lui offrir ? Demanda t-elle d'une voix énergique.

- Heu....et bien......bredouilla comme un enfant honteux Zoro....Non, il ne veut rien me dire, mise à part " surprend-moi."

- Rah celui-là !! Gronda sans grande conviction Nami. Je crois qu'il faut se concentrer sur sa passion...personnellement je pensais à un parfum, mais c'est peut-être un peu banal...

L'entendant dire cela, Zoro leva son oeil unique sur une étagère ou était aligné une collection de parfum pour homme tous à demi entamé. Certains n'avaient mais jamais été ouvert. Lui aussi avait bien pensé à cela, mais très vite il avait changé d'avis à ce simple constat.

- Quelque chose en rapport avec la cuisine, murmura t-il alors que la jeune femme débitait une longue liste de proposition, prouvant ainsi qu'elle n'était jamais à court d'idée.

Et puis ce fut comme un déclic dans son cerveau, un peu comme si une lumière avait soudainement de jaillir pour lui éclairer l'esprit. D'une tape un peu forte, il frappa son front, tandis que la jeune femme au bout du téléphone entendait un  grand " clac " qui l'intrigua.

- Je sais quoi faire à présent, s'exclama t-il avec joie en essayant malgré tout de prendre un ton de voix assez bas pour que son petit ami ne l'entende pas. Ses couteaux de cuisine à la maison, il les a depuis de nombreuses années, et malgré le soin avec lequel il les utilise, ils commencent à fatiguer, .... tu crois que ça lui plairait de nouveaux couteaux de cuisine ? Enfin de bonne qualités hein...

- Oh, mais ouais ! C'est sur Même. Et moi qui pensait lui offrir un vulgaire robot de cuisine !! Ria Nami, avant de dire....Quoi ? Oh ça va je l'ai pas fait exprès !! Vous n'avez qu'à regarder ou vous allez vous aussi !

Dans le canapé Sanji qui avait fini par trouver un programme à peu près potable, entendait des éclats de voix enthousiastes émaner de la salle de bain, très vite suivi pas des murmures ressemblant à des bourdonnement, mais qui ne lui donnait pour autant aucun indice, quand à la discussion de son petit ami, avec l'une de ses meilleurs amies. Lentement il plissa les yeux et baissa le sons au maximum pour tenter de pêcher quelques informations. Mais rien d'utile ou de compréhensible ne parvient à ses oreilles.  Jetant la télécommande à côté de lui et qui rebondi sur le divan, Sanji se leva écrasa sa clope à demi fumé, puis d'un pas aussi léger que possible, il se dirigea en direction de la salle de bain dans l'objectif honteux d'écouter à la porte.

Mais à peine ses cheveux blond eurent-ils le temps d'effleurer le bois de la porte qu'il entendit la poignée s'animer, puis se tourner lentement. Prit au dépourvue, il tenta de trouver une raison valable quand à sa présence derrière la porte. Doucement  Zoro ouvrit cette dernière, puis vit l'air agité du cuisinier qui pourtant tentait sans grande conviction de se donner un coté détendu et détaché.

- Tu étais entrain d'épier la conversation ? Demanda ouvertement Zoro le regard plein de suspicion en lui tendant son téléphone portable.

- Quoi ? Moi ? Pff...tu m'as pris pour un gamin ou quoi ! Non je..j'étais là juste parce que .... euh....

A toute allure, Sanji cherchait quelques choses de crédible à dire, pendant que son traitre de cerveau semblait se vider de toute logique. Son regard bleue parfois séduisant, parfois dominant, se baissa en direction du sols tandis qu'un murmure un peu honteux passait ses lèvres.....

- J'ai...pas eu le temps d'entendre quoi que se soit, reconnu t-il.

- Tant mieux ! Répondit Zoro, ça m'aurait ennuyé que tu entendes quoi que se soit.

Ébouriffant les cheveux blond au passage, l'ancien SDF se mit à sourire avant d'aller s'assoir à nouveau dans le canapé. Se sentant pour une fois parfaitement bien dans sa peau, et étant d'avance assez fière quand à la surprise qu'il allait faire à son petit ami, une sorte de sérénité étrange l'habitait à cet instant. Pas d'angoisse ne venait gâcher ce moment de tranquillité, pas d'inquiétude, ni de souvenirs désagréables ne venaient tout bousiller et détruire ce peu de bonheur et de fierté qu'il ressentait. Un sourire bien trop rare s'étalait sur son visage matte, son oeil se porta sur la source même de ce bonheur qu'il n'aurait jamais cru côtoyer. Ce pauvre présent qu'il comptait lui faire, n'était qu'un infime pourcentage de toute la reconnaissance qu'il avait envers lui. 

- Demain Nami vient me chercher après le boulot, pour aller chercher quelque chose.

- Ce n'est pas un cadeau d'anniversaire j'espère ? Questionna Sanji en se laissant tomber sur le canapé à ses côtés. Je n'ai besoin de rien, alors garde tes...

- Alors, coupa Zoro ce qu'il ne faisait jamais auprès de sa lumière, car le respect qu'il avait pour lui était énorme. Alors il faudra que tu rentres seul....

- Tu m'écoutes ? Insista Sanji en attrapant le visage de son protéger entre ses deux mains, afin de le forcer à le regarder. Je ne veux rien, juste toi ça me suffit et...

- ...et continua le vert, comme si il n'avait pas été interrompu, démontrant ainsi au cuistot quel tête de mule Zoro pouvait être à l'occasion. Et j'essaierai d'être le plus rapide possible.  D'accord ?

- Non pas d'accord ! Contre-dit le blond. Garde ton argent pour te faire plaisir. Tu en as plus besoin que moi !! Et comme cadeau d'anniversaire, et bien ria  Sanji en reprenant ce petit air séduisant qui déstabilisait toujours Zoro, ...laisse moi te faire plein de cochonnerie et ça me suffira.

- C'est...carrément sournois ce que tu fais....bégaya le vert avant de se reprendre très vite. Donc, tu me dis d'utiliser l'argent que je gagne pour me faire plaisir,  alors si te faire un cadeau me procure de la joie, dit moi pourquoi je devrai m'en priver, hein ?

Surpris par cette réponse d'une parfaite logique, Sanji ouvrit la bouche plusieurs fois comme pour dire quelque chose. Mais rien ne lui vient, aucun arguments valables semblaient lui venir à l'esprit. Doucement ses longs doigts lâchèrent le visage matte.

- Bon je m'incline face à ta détermination, capitula Sanji en voyant Zoro se vautrer près de lui dans le divan. Je ne m'opposerai jamais à quoi que ce soit, si cela te rend heureux.

Après toute ces journées de tristesse, après tout ses cauchemars qui hantaient ses nuits, il n'était pas question pour le blondinet de se priver du sourire plein de joie de son séduisant amant, car si dans ce monde de fou, il y avait bien une personne qui méritait d'être heureuse s'était bien Zoro. Aussi acceptait-il de mettre sa fierté de côté, et le dégout qu'il avait pour son anniversaire, pour le laisser célébrer ce jour qui était aussi celui de ses maudits frères, car après tout l'amour et toujours plus fort que la haine.

*****

Voila pour ce chapitre 23, qui nous montre pour une fois un Zoro moins enclin à la déprime. J'avoue qu'au début je ne pensais pas inclure autant Nami dans l'histoire, mais  finalement je trouve amusant que pour un personnage tel que Zoro dans cette histoire et qui à autant de mal avec la gente féminine il finisse pas se lier d'une belle amitié avec elle.

Sanji comme vous pouvez le voir, et hyper  réfractaire à l'idée de célébrer son anniversaire, aussi est-ce pour cela que j'ai choisie l'option " fête entre pote." Je trouvais que s'était pile ce qu'il fallait pour quelqu'un qui n'aime pas ce genre d'événement.

J'espère en tout cas, que ce chapitre un peu plus léger vous plait.



















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