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Chapitre 22 : Oser rêver.

Chapitre 22:

Rencontrer Sam par hasard laissa des traces dans son esprit. Lui qui commençait à profiter un peu de cette nouvelle vie. Lui qui essayait d'être autre chose qu'un être bourré de remord et d'incertitude, avait vu tout ses plus grosses inquiétudes remonter en lui. Il avait vu ce regard bleue clair se fixer sur son visage, et le regarder comme si il était un parfait inconnu, où plutôt un parfait moins que rien.  A présent qu'il avait repris une vie un peu plus digne, l'homme aux cheveux vert supportait de moins en moins qu'on le regarde avec mépris. Mais les conflits, il les évitait à présent comme la peste, car il savait parfaitement aussi que si par malheur il laissait sa rage s'exprimer à sa place, les choses n'en seraient que pire.

Mais ces yeux bleue clair, qu'il avait aimé jadis. Ses yeux bleue qu'il avait trouvé magnifique la première fois qu'il les avait vu, avaient été ce jour-là d'une cruauté froide. L'impression d'être à nouveau un déchet et moins que rien, l'avais saisie brutalement, faisant ainsi s'évaporer en peu de temps l'assurance qu'il avait plus ou moins eu ce moment là.

Les gens changent au file du temps et des expériences qu'ils vivent.  Zoro le savait, lui aussi avait bien changé depuis cette époque. Son regard était plus dur, et sa méfiance envers les inconnus et un peu dans tout le monde à vrai dire, atteignait un degré  parfois assez élevé. Sa vie n'avait rien de rose et de racontable pour des oreilles chastes, sa vie n'était qu'un  grand troue noir dénué d'émotion les plus basiques. Mais à l'époque dans ce désert affectif, avait rencontré Sam son premier amour. Il avait pensé avec la naïveté de son âge, que jamais personne ne pourrait le remplacer. Personne ne pourrait l'aimer plus que Sam lui même.  Sam ne le trahirait jamais, Sam ne le rejetterait jamais, Sam....était sa vision idéal à l'époque de  ce qu'était l'amour. Et peut-être les déboires de la rue, ainsi que la vie misérable qu'il y vivait, l'avait poussé inconsciemment à idéaliser cette image du passé.

Mais Sam au final ne valait pas mieux que tout ces gens qu'il avait croisé. Il avait rejeté leurs passés avec honte et faiblesse. Il l'avait regardé comme on regarde une chaise, ou bien encore une porte. Bref un simple truc posé là, mais qui n'a aucun intérêt à être remarqué. Il avait été lâche jusqu'au bout, et l'avais méprisé comme toutes les personnes de son passé , lui faisant même craindre qu'un jour cela ne recommence avec ses nouveaux amis, mais aussi avec son bel amant.

Sa lumière comme il aimait à l'appeler, au sourire franc et chaleureux, avait le dont de diminuer les ténèbres de son coeur. Peut-être ne devait-il pas croire que les choses changeraient totalement pour lui ? Peut-être devait-il s'attendre à une sorte de retour à 0 encore une fois ? Peut-être ne remonterait-il jamais le gouffre dans lequel il était tombé, il y a de cela si longtemps. Car après tout la vie donne, mais la vie reprends aussi.

Son adorable lumière l'abandonnerait-il un jour ? Dans ces moments d'inquiétude et de mépris de lui même, cette question revenait en boucle et l'étouffait d'angoisse. Et pourtant malgré son mal être qu'il tentait de son mieux de cacher. Il savait que cela était possible, même si mettre Sanji dans le même sac que tout ceux qui avaient fini un jour par le rejeter, le dégoutait complètement. Cependant Zoro n'arrivait  pas à ce dire tout à fait que oui, un jour ce magnifique blond en aurait marre de sa pomme, et lui dirait de foutre le camp. Non ! D'ailleurs penser ça était une insulte faite à Sanji, même si la peur d'être abandonner le faisait s'inquiéter malgré tout. Mais sa lumière était trop lié à présent, à l'ombre qu'il était.

Lorsque ça n'allait pas, il repensait au regard assassin que Sanji avait lancé à Sam. A une certaine époque, si quelqu'un l'avait lui même regardé ainsi, il se serait certainement mis en rogne. Mais ce n'était pas lui qui avait été regardé avec dégout. Mais Sam ...son image idéal de l'amour à une certaine époque.

" Les mecs comme toi, qui n'assument pas leurs passé, ça me met hors de moi."

Très certainement, vidé son sac auprès de son ancien petit ami, avait fait du bien au blondinet. Lorsqu'ils étaient repartis du centre commercial, même si son  esprit s'était plongé dans ses pensées tristes et mornes, il avait entendu Sanji râler, mais aussi s'auto flatter de l'avoir envoyé chier.

" Non mais quel troue du cul celui-là ..."

L'entendre se plaindre d'avoir été privée de sortie en justifiant ça comme un calvaire, l'avait un peu, pour pas dire franchement agacé. Et sans doute c'était cette phrase dès plus maladroite qui avait mis Sanji hors de lui. D'ailleurs Nami n'avait pas appréciée cela non plus. Pourtant elle avait su garder son calme, même si à l'occasion une phrase assassine avait passée ses jolies lèvres légèrement rosées.

" Peut-être que je ne te connais plus..." avait eu le temps de dire Sam.

Très certainement même, et jamais il ne lui donnerait l'occasion de le connaitre d'avantage, car Zoro le savait, rester en contact avec ce fantôme du passer, s'était s'assurer de ne plus avancer. Sauf que son but justement était d'avancer même si s'était difficile, et de lutter contre sa nature sombre et dépressive. Aller vers l'avant et vivre sa vie enfin à 100 %,, pour ne plus se laisser embourbé dans ses angoisses et ses inquiétudes. Il devait apprendre à reconnaitre sa propre valeur et s'autoriser à être heureux, car après tout lui aussi le méritait. Mais pour être heureux, il devait être en paix avec lui même, et ne plus croire que tout lui échapperait et qu'à nouveau il finirait à la rue. Et il en était hors de question, plus jamais il ne vivrait dans les poubelles et la saleté. Plus jamais il ne voulait marcher durant des heures et des heures dans l'espoir de ne pas mourir de froid ou de faim.

Vivre et une lutte contre soit même, et cette bataille était pour Zoro, dès plus difficile. Ses angoisses parfois prenaient le dessus.  D'autre fois c'était ses peurs profondes et ses cauchemars qui venait le visiter. Mais parfois aussi fort heureusement, ses idées sombres se taisaient un peu pour lui laisser un répit ainsi qu'un instant de tranquillité.  La vie était un combat...et il espérait un jour pouvoir gagner au moins une fois. 

Sanji a la suite de cette rencontre qu'il avait trouvé franchement désagréable et révoltante, avait vu dans l'oeil de son amant, une tristesse qui ne s'éloignait jamais totalement de lui. Il avait bien compris malgré son tempérament jaloux, que Zoro n'était pas triste de ne plus être avec Sam, mais plutôt du mépris qu'il lui avait jeté à la face en faisant semblant de ne pas le reconnaitre.

Comme si il avait besoin d'être une fois de plus rejeté !

Le blondinet  avait longuement réfléchi à propos de cet ersatz de mannequin. Pour lui ce petit mec au physique androgyne se mentait à lui même, et aussi à sa pauvre petite amie. Il avait sous entendu que la relation qu'il avait eu dans le passé avec son amant, n'était qu'une sorte de passade, une sorte d'expérience....mais qu'il était au final hétéro. Peut-être la jeune femme croyait ça ? Peut-être ce gars se mentait-il assez bien à lui même pour le croire lui aussi ? Et très certainement Zoro et sa déprime jamais loin y avait cru lui-même. Mais pas lui, pas Sanji ! Oh, non ! Pour lui Sam était une sorte de gay refoulé qui ne s'assume pas, et assez lâche pour sous entendre que tout est de la faute des autres mais jamais la sienne.

Sanji ne savait trop pourquoi mais, il avait fini par garder le papier sur lequel était noté le numéro de Audrey, ainsi que celui de Sam. Il n'avait pas enregistré les numéros sur son portable, mais il avait posé le papier sur sa table de nuit en dessous même du pied de la lampe de chevet. Au cas où... Pourtant il espérait que plus jamais ils n'auraient à faire à eux, tout d'abord parce que voir cette jeune femme visiblement très gentille, et qui n'avait un compagnon pas sincère envers elle, lui faisait un peu mal au coeur. Mais pour Zoro aussi il espérait ne pas les revoir, car Sam était une sorte de poison lent qui se diffuserait dans les veines de son amant, à chaque fois qu'ils le verraient. Il serait une sorte de rappel constant que tout le monde l'avait rejeté à un moment ou à un autre. Et ça, Sanji ne pouvait le tolérer !

" Tout le monde." Le terme était venu à l'esprit du blond, seulement parce qu'il commençait à comprendre la manière un peu complexe dont Zoro pensait. Pour lui pourtant une chose était évidente. Il n'était pas Sam, il n'était pas lâche et ne fuyait rien de son passé, pas même la plus petite des conneries, ni la plus grande. Il aimait Zoro avec fierté et sans la moindre honte de son passé plus que difficile. Et si un jour il devrait crier son amour sur tout les toits, pour convaincre son petit ami, qu'il n'avait pas honte de lui ? Il le ferait ! 

" Je m'en fou de ce que les autres pensent de moi ! Je ne vie pas avec les autres."

S'arrêter à ce fameux regard global de l'extérieur, s'est s'assurer de ne plus être sois même. C'est chercher en vains à plaire à une palette de personne qui trouveront toujours à redire quand à la moindre de tes actions. Alors plutôt que d'attendre une approbation général, Sanji préférait vivre selon ses envies, ses rêves, et ses souhaits. Et ça il devait encore l'apprendre à Zoro ... oublier " les autres " et ne voir que ses souhaits à lui, où à eux.

Le mois de janvier passa comme un coup de vent un peu glacial. Bercé par un quotidien que certain juge ennuyeux, assurait à un homme tel que Zoro une stabilité qui le rassurait. Des heures fixes,  ainsi que cet espèce de traintrain quotidien qu'il avait l'habitude de suivre, lui donnait un sorte de confort mental, et rejetait un peu au loin ses inquiétudes. De son mieux au file des jours qui suivirent sa rencontre avec Sam, il essaya de chasser ses pensées négatives et tristes qui semblaient adorer l'assaillir. Il lutta contre la déprime qui faisait qu'il n'avait qu'une piètre opinion de lui même , et tenta de son mieux de faire bonne figure face à sa lumière.

Lui qui avait toujours pris le sexe en horreur à cause de son traumatisme - lui faisant presque oublier le plaisir de sa première expérience-  mais aussi à cause de ce qu'il avait été contraint de faire pour avoir un peu d'argent, appris auprès de son adorable Cook à changer d'avis à ce sujet là. Il comprit alors que lorsque l'amour était partagé, et quand l'envie venait des deux partenaires le plaisirs étaient au rendez-vous. Il fallait aussi reconnaitre que son amant était incroyable, et parvenait parfois à le faire vibrer de tout son être.

 Ce qui faisait craquer à chaque tour sa lumière, c'était lorsque d'un air un peu gêné et étrangement intimidé à la fois , il tentait de lui faire comprendre qu'il ne refuserait pas un gros câlin. A chaque fois le jeune homme aux cheveux dorée, lui offrait son plus beau sourire, le trouvant incroyablement craquant lorsque le rouge envahissait ses joues, et que son oeil un peu intimidé n'osait plus se poser sur lui.

Lorsque Sanji avait décidé de s'occuper de Zoro en l'aidant à sortir de la rue, il s'imaginait avec peut-être une certaine justesse qu'avoir des papiers à jour, ainsi que carte vital aiderait ce dernier à se sentir " comme tout le monde." Leurs première tentative s'était terminée dans un lamentable échecs, et leurs avaient même jeté en pleine poire les joies de l'administration Française. Sanji se rappelait encore avec amusement , la manière sévère dont Zoro avait dis à la responsable qui s'occupait d'eux ce jour-là..

" Vous, je vous aime pas ! "

La bonne femme l'avait écoutée avec agacement, mais surtout avec un petit air blasé sur le visage qui démontrait clairement qu'il n'était pas le premier à lui balancer de tels propos. Mais février arriva avec une toute nouvelle carte d'identité pour le jeune homme, et la mise en route pour sa carte vital.

- J'ai une putain de tête de tueur, constata le jeune homme aux cheveux vert qui regardait depuis 5 minutes la photo qu'il avait dû fournir pour sa carte. Non ? Demanda t-il alors que le métro s'arrêtait un peu brutalement à un arrêt.

Les passagers descendaient et montaient en faisant un va et viens, qui les faisaient se pousser parfois , et les forçaient à d'autre occasion à se relever lorsque le compartiment était trop chargé. Ce jours-là pourtant, ils purent se permettre de rester sur leurs siège. Sanji regarda un instant la carte que Zoro lui tendait en affirmant avec une franche certitude dans la voix qu'il avait l'air d'un assassin.

- On a tous une tête bizarre sur nos photo d'identité ! Moi même j'étais contraint de mettre ma mèche de cheveux en arrière ! Résultat on voit mes deux sourcils et ça tu vois j'aime pas !!

- Je peux la voir ? Demanda Zoro d'un air qu'il tenta de rendre innocent, mais qui était plutôt moqueur.

- Non....j'ai vraiment une tête de merde là-dessus.

- Oh aller quoi ! Je te montre bien ma tronche d'assassin, argumenta l'ancien SDF dans un demi sourire en agitant sa carte avant de la rangé dans la poche intérieur de son manteau. Tu peux bien ..

- Oui je pourrai bien, mais ..Non ! Refusa le cuisinier en gigotant la tête de droite à gauche.

C'était un non franc et sans réplique. Un non qui ne sous entendait pas un peut-être, ou même un oui à venir. C'était Non, un point c'est tout. Zoro pourtant ne se formalisa pas vraiment de ce refus catégorique et toujours à demi souriant, il pensa avec une certaine justesse au complexe qu'avait le jeune homme blond sur ses sourcils à la forme un peu particulaires. Lui à force de les voir s'y était habitué, et ni faisait même plus attention. Mais il avait pu observer parfois, le regard interrogatif de certaines personnes qu'ils croisaient à l'occasion. Zoro avait bien remarqué que Sanji faisait comme si il n'avait rien vu de leurs étonnement, ainsi que des questions internes qui devaient certainement leurs brûler la langue. Il savait qu'en réalité cela agaçaient pas mal Sanji.

Resserrant un peu leurs écharpes autour de leurs cou lorsqu'ils durent remonter à la surface en sortant du métro, les deux hommes sentirent un désagréable frisson les parcourir lorsque un vent glacial sembla leurs gifler les joues. Les mains enfoncés dans les poches de leurs manteaux, ils avançaient tous les deux à grandes enjambées, afin d'atteindre au plus vite la chaleur du petit studio. Leurs pas raisonnaient à chaque fois que leurs talons claquaient le sol gelé. La bouche à demi cachés par leurs écharpes épaisses rendait leurs dialogues dès plus compliqué, tandis que ondulant entre les passants tout aussi pressés que eux, ils rêvaient l'un comme l'autre de la chaleur de leur nid douillet.

- Je disais, répéta le vert en sortant sa bouche de derrière son cache-nez, que ça doit être agréable de vivre dans un endroit ou l'hiver n'existe pas ! Ou du moins, où  ils ne sont pas si froid....

- Sans doute, reconnu Sanji d'un air un peu songeur en penchant un peu la tête, alors que quelques uns de ses cheveux d'or ondulaient au rythme du vent glacial. Mais il y a du bon dans ce froid parfois un peu trop extrême, tu sais.

- Je vois pas lequel, répliqua immédiatement le vert comme si rien ne le ferait changé d'avis.

- Il y a plein de façon différente de se réchauffer !!  Affirma t-il dans un regard coquin.

- C'est pas faux, reconnu le vert dans un de ses trop rare sourire.

Ils marchèrent encore quelques mètres tout en discutant sur divers sujet de conversation, jusqu'à arriver enfin dans le hall d'entrée de l'immeuble. Là comme à l'unisson ils poussèrent un soupire de soulagement, tandis que leurs joues à cette chaleurs brusque semblaient les brûler.

- Je veux dire...argumenta Sanji en montant les marches devant Zoro, pendant qu'ils discutaient à présent d'un film qu'ils avaient vu la veille. Aucune personne ne peut-être aussi balèze avec un flingue ! C'est un surhomme le mec...non, non ce n'est pas crédible...

- Peut-importe que se soit crédible, insista Zoro en desserrant son écharpe. Le but est de divertir, débranche ta logique pour ce genre de film et profite, c'est tout.

- Mouaiiis !

Visiblement pas convaincue par ses arguments qui étaient pourtant loin d'être bêtes, le jeune homme aux cheveux doré grimpa les dernières marches, qui le séparaient de chez lui. Zoro loin d'abandonner la discussion prenait un autre exemple.

- Très bien si je suis tes arguments, " Retour vers le futurs " est nul car pas logique !!

- Ah non hein ! Ce n'est pas pareil, s'arrêta un instant Sanji en se retournant, c'est de la science fiction et de la comédie. Et puis d'abords ce film n'est pas nuls !! Aucun des trois !

- Pourtant il parle de voyage dans le temps...ce n'est pas " logique" ....insista Zoro..

- Peut-être, mais s'est divertissant. Que l'autre là avec ses flingues, en un quart de seconde il bute tout le monde sans avoir besoin de regarder où sont ses ennemies ! Non mais sérieux ? Sérieux ?

La conversation aurait pu continuer ainsi d'avantage, mais une présence féminine devant le palier de la porte du blondinet les arrêta brusquement. Sans doute  cette même présence aurait pu être une des affreuses conquêtes passé du blondinet. Mais fort heureusement ce n'était que Nami qui emmitouflait dans son manteau semblait avoir tout de même un peu froid. Sa belle et longue chevelure rousse avait été lâchée et retombait joliment sur son dos et ses épaules.

" Demain Nami, passe boire un café à la maison !" Récita la jeune femme, en allant faire la bise au cuistot. " Vers 10 heure se sera parfait Nami, " Continua t-elle sur le même ton.

- Oh Merde ! S'exclama Sanji en mettant une main devant sa bouche. J'avais complètement oublié. Désolé.

- Il semblerait, râla la jeune femme qui attendait dans la fraicheur de l'escalier depuis 5 minutes. Rapidement il fit une bise à Zoro pour le saluer à son tour.

Durant un court instant, la jeune femme sembla regarder l'ancien SDF. Où plutôt elle semblait le scruter comme pour s'assurer de sa bonne humeur. Voyant que ce dernier lui rendait un regard plutôt interrogatif,  elle se mit à sourire avant de reprendre la parole.

- Bon c'est bien tu ne t'es pas laisser abattre, dit-elle en se retournant en direction de Sanji qui ouvrait dans un bruit de clé peu discret, la porte de l'appartement. Pourquoi ai-je été ainsi oubliée ? C'est un scandale, plaisanta t-elle.

- On est allé chercher la nouvelle carte d'identité de Zoro, et faire d'autres papiers, expliqua rapidement le cuistot. Et Zoro a fait une grande découverte ...

- Ah ? S'étonna la jeune femme en confiant son manteau à son ami aux cheveux dorée. Quoi donc ? Demanda t-elle en se tournant en direction de Zoro.

- J'ai une tronche de tueur sur les photos ! Expliqua avec un très grand sérieux, le vert tandis que Sanji ricanait à la réaction de Nami.

- Pff, et moi qui croyait que s'était quelque chose de sérieux, souffla t-elle roulant des yeux un bref instant.  Montre voir si c'est vrai, je suis sur que tu exagères.....et .....ah mince, oui t'es pas rassurant.....c'est vrai.....

- Alors ? J'ai raison non ? J'ai une tête de tueur !

Laissant de côté la prétendu tête inquiétante de Zoro, lorsqu'il ne souriait pas un minimum , Sanji alla préparer quelques boissons chaudes. Pendant ce temps là Zoro et Nami s'installaient dans le canapé tout en discutant. La jeune fille toujours aussi franche et honnête, avoua au vert qu'elle s'était un peu inquiétée pour lui, depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vu.

- Pourquoi ça ? S'étonna Zoro, qui ne comprenait pas pourquoi la petite rousse perdait un tel temps  en pensant à lui et ses " soucies."

Cette dernière pourtant lui lança un regard qui laissait entendre que la réponses était évidente.

- J'ai horreur qu'on se moque de mes amis. Expliqua t-elle au bout d'un moment. C'est évident non ? Personne ne supporterai ça ! Et encore c'est moi qui était présente. Imagine si Luffy ou même Ace avaient été présent eux aussi.

-  Alors là, s'exclama Sanji qui apportait un plateau chargé de tasses, d'un sucriers et d'une bouteille de lait. On se seraient fait virer du magasin, et on auraient été fiché comme personne indésirable, ajouta t-il en riant à demi.

L'ancien SDF, ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose avant de décider finalement de garder les lèvres sceller. Jamais il n'aurait cru être aussi rapidement considéré comme un ami digne d'être si ce n'est défendu, ou tout du moins soutenu. Visiblement Sam n'avait pas fait une mauvais impression que sur lui même. La jeune femme elle aussi été terriblement fâchée contre ce dernier. Quand à Sanji ce n'était que de l'amertume et de la colère qui passait ses lèvres lorsque le prénom était évoqué....et peut-être aussi, une pointe de jalousie.

- Il est comme un fruit, expliqua Nami en buvant une longue gorgée de café chaud. A l'extérieur il est beau et agréable à regarder, et puis quand on regarde dedans il est tout pourri !

- C'est exactement ça ! Assura Sanji en posant à peu brusquement sa propre tasse. Je veux dire...ouais bon ok,  il est vaguement beau...marmonna t-il avec mauvaise foi, mais pourrie ça il l'ai et pas qu'un peu.

Peut-être à l'intérieur de Sam, son âme ou quoi que cela puisse être, était effectivement pourri. Mais personne ne se demandait ce qui avait bien pu  gâter ainsi ce beau " fruit" ? Il y avait une telle différence entre l'ancien Sam et le nouveau, que cela semblait peu croyable. Où, alors le jeune homme ne s'était-il jamais montré sincère avec lui ? Peut-être que lorsqu'ils s'étaient connu, et lorsqu'ils avaient eu cette relation prétendument amoureuse, le jeune homme avait juste cherché à tester, et à voir jusqu'où allaient ses préférences ? Peut-être qu'au final se prétendu amour n'avait été que fictif ? Après tout Sam en sachant pertinemment que son père l'avait jeté à la rue, n'avait jamais cherché à lui venir en aide, et ne l'avait jamais cherché non plus.

Si c'était là, la vérité sur toute leurs histoires, alors mise à part sa lumière personne ne l'avait jamais sincèrement aimé en 21 ans de vie. Pas une seconde quelqu'un n'avait eu ne serait-ce qu'un petit peu d'affection pour lui. 21 ans, sans faire ressentir à qui que se soit un amour réel, l'idée était proprement vertigineuse. A nouveau Zoro essaya de comprendre pourquoi, Sanji n'était pas comme les autres. Et pourquoi lui l'aimait ? Pourquoi ? A nouveau cette question lui revenait en mémoire; comme si toutes les raisons que lui avaient déjà dis le blondinet avaient disparus de son esprit. Pourquoi, l'aimait-il ? Sa chaire était corrompue et salie par les activités rémunérées qu'il avait eu ? Son esprit était trop souvent inquiet et distant envers qui que ce soit qui l'approchait. Son visage fermé et effrayant, il attirait les ennuis comme les miel attire les mouches ! Il était ...il était une ombre..que personne n'avait jamais voulu éclairer...Pourquoi ?

Son oeil était à présent dans le vague et ses oreilles étaient devenu sourdes à la conversation qui pourtant était devenu légère. Il n'entendait pas les amusantes anecdotes de bureau que Nami compta et fit rire Sanji. Il n'entendit pas non plus la sonnerie du téléphone de cette dernière, qui préféra ignorer l'appel plutôt que de répondre. Il n'entendit pas sa lumière l'appeler en lui demandant si tout va bien.

- Au final, suis-je digne d'être un peu aimé ? Souffla tout bas Zoro à lui même.  Rien qu'un peu ?

- Zoro, l'appela Sanji en posant une main sur son épaule. Ne te laisse pas  embarquer dans tes sombres pensées, l'encouragea t-il dans un sourire simple et chaleureux. Tout le monde est digne d'amour...

- Oui, c'est vrai ça, assura Nami qui ne l'avait jamais vu ainsi. Tu sais je connais Sanji depuis longtemps à présent. Et il n'a jamais aimé comme en ce moment, je peux te le garantir ! Tu dois être quelqu'un d'exceptionnel pour ...

- Je ne suis pas exceptionnel. C'est lui qui l'est, contredis Zoro l'oeil rivé sur la table basse en pointant du doigts Sanji. Il aime un homme que jamais personne n'a aimé jusqu'ici. Il aime un être que tout le monde jusqu'ici à regretté de connaitre...il aime..un être sale ....

- Tu n'es pas sale Zoro, assura Nami qui ignorait ceux à quoi le vert faisait allusion.  Sanji n'est pas le seul à t'aimer ...enfin d'amitié pour moi! Beaucoup t'apprécie dans notre groupe d'ami. Tiens, par exemple, expliqua t-elle en lançant un coup d'oeil au cuistot. Regarde Luffy et la comédie qu'il a fait pour savoir si tu viendrais ou pas au réveillons du premier Janvier !!! Hein ?

- Luffy est pot de cols qu'avec ceux qu'il apprécie ! Et quand il n'aime pas quelqu'un, expliqua à son tour Sanji il est ...euh...terriblement directe !  Tellement directe qu'on en est mal a l'aise qu'en on en est témoin. Écoute, je sais que l'attitude de l'autre " machin là" t'a fait beaucoup de mal et t'a perturbé, même si tu as essaye de me faire croire que non.

Lentement Zoro détacha son oeil de son observation obstinée de la table basse, pour le relever en direction de sa lumière et de sa première amie femme.

- Mais...Reprit Sanji, ne vit pas en regardant que le passé ! Vie avec ton oeil braqué vers l'avenir. Ce que tu as vécu jusqu'ici, je ne le souhaite à personne, pas même à cet empaffé de Sam. Tu comprends ? Demanda le le blondinet d'une voix pleine de tendresse, Tu as eu une vie terriblement dure, et tu as été affreusement négligé par ceux qui devaient te protéger. Mais je t'en pris garde espoir..l'avenir j'en suis sûr sera bien plus beau..

- Oui, peut-être, murmura le vert avant de se mettre debout. Désolé, je ..je n'aurai pas dû vous inquiéter comme ça. C'est si....pathétique de se bousiller le morale tout seul..c'est...hum....bref....bredouilla t-il dans un vague mouvement de la main qui les incitaient à reprendre leurs conversations. Ne faite pas attention à moi....

D'un geste maladroit à cause de ce malaise qui l'étreignait à s'être laisser ainsi aller ,non seulement devant sa lumière mais aussi devant l'une de ses amies. Zoro prit sa tasse vide qu'il failli faire tomber involontairement, mais qu'il rattrapa in extrémiste tel un jongleur. D'un pas lent, l'esprit vide de toutes pensées, sauf de celles qui le faisaient se sentir minable à pleurnicher ainsi, le jeune homme alla laver sa tasse.

Nami resta avec eux une petite heure avant d'être contrainte de partir, pour une raison qu'elle ne détestait pas.

- Le temps c'est de l'argent, lança t-elle dans un large sourire/ Et j'aime l'argent , donc je lui offre tout mon temps.....bref, bref....Allez salut les gars !

Il y eu un geste gracieux de la main, et puis après un dernier clin d'oeil. Après cela, la jeune femme disparut derrière la porte d'entrée, en grondant contre le froid hivernal. Cet après-midi là, car c'était un jour de congé et que comme pour beaucoup c'était le jours " des courses", les deux hommes allèrent au magasin acheter de quoi remplir le frigo qui semblait briller par le vide qui l'animait. Tout le long, le blondinet essaya de redonner un semblant de bonne humeur envers son compagnon; dont le moral avait définitivement glisser au fond de ses chaussettes.

Intérieurement , Sanji ne put s'empêcher de maudire cette putain de vie qui s'écharnait avec un peu trop de vigueur sur son petit ami. Il le voyait pourtant agir et bouger avec cet stature droite qui le caractérisait tant. A le voir ainsi d'un point de vu extérieur, on aurait pu le prendre pour le genre de personne que rien ne déstabilise.  Pour un type forte physiquement ça c'était certain, vue la taille de ses poings qu'il gardait presque toujours fermés.  En le voyant se tenir ainsi debout et droit comme un " i ", personne ne pouvait se douter qu'un monde de misère, de violence et de méchanceté, avait été jusqu'ici son unique quotidien, et que de fortes carences affectives affligeait son âme des pires mots.  Lui qui ne se trouvait pas agréable à regarder, ne voyait pas de temps à autre des regards ici et là qui lui étaient jetés, et qui n'avaient rien à voir avec le dégout.  Il plaisait et ne le réalisait même pas !

Sur le chemin du retour, tandis que chacune de leur mains étaient occupées par de lourds sacs de courses, ils ne croisèrent personne de désagréable. Que se soit une ancienne conquête blessé dans son amour propre, où des frangins aux regard malfaisants. Ils ne virent pas non plus devant le palier de la porte, la mine joyeuse de Luffy, ni celle de Ace. Non aujourd'hui ils seraient prétendument tranquille et seuls.  Seul avec une horrible déprime qui assaillait l'un des deux.

Une fois les courses rangées, un silence des plus désagréable s'installa entre eux. Même la télé ne parvient pas à faire assez de bruit pour couper ce silence qu'il y avait entre eux. Sans doute Zoro avait honte d'être une source de problème et d'inquiétude pour sa Lumière. Et Sanji de son côté devait se sentir impuissant face à  se passé qui pesait lourd dans le coeur du verts.

Les blessures de l'âme sont toujours les plus difficile à soigner.

Et puis il y eut comme un éclair dans le cerveau du blondinet. Une envie, ou plutôt une réalité soudaine qui le frappa comme soudainement. Les gens avancent dans la vie pour accomplir leurs rêves ainsi que leurs plus chers désires. Mais personne n'avait laissé à Zoro le loisir d'espérer et de rêver, car à chaque fois qu'il avait osé faire cela, une claque virtuel ou réel l'avait contraint à arrêter.  Une voix terriblement méchante sans doute celle de l'un de ses parents, lui avait asséné des mots violents et méprisants lui faisant croire qu'il n'avait pas le droit de rêver, car il ne le méritait pas. Alors le blondinet décida de contredire tous ses imbéciles, qui avaient volé à Zoro ses rêves, même les plus futile. Avec rapidité il avait éteint la télévision avant de balancer avec nonchalance la télécommande sur le canapé. Son sourire était large, et sa bouille joyeuse. Son regard si expressif se posa sur le visage interrogatif de Zoro, qui bien qu'étant pas passionné par le programme le regardait tout de même.

- Qu'est-ce que tu fais ? Lui demanda t-il en le voyant se diriger en direction d'un tiroir de la bibliothèque ou il sortit plusieurs feuilles blanches, ainsi qu'un stylo qu'il mit un peu de temps à trouver.

Rapidement Sanji déposa le tout sur la table basse, puis s'approcha de la mini chaine hifi qu'il avait et l'alluma sur une radio quelconque.  Ce qu'il voulait c'était de la musique, mais pas de chanson. Il voulait n'importe quoi qui soit agréable à écouter, et qui soit beau sans être chanté car les paroles occupent l'esprit.

- Musique classique ? Dit-il en direction de l'ancien SDF, ça te pose un soucie ou non ?

- Je suis pas spécialement fan, mais je m'en fiche, avoua la vert en le voyant faire.

Le son n'était pas trop fort, mais pourtant les violons qu'ils entendirent à ce moment là semblèrent durant un instant captiver le jeune homme toujours assis. A cela se mêlaient d'autres instruments que Zoro ne reconnaissait pas. Le tout ensemble laissa entendre une harmonie et une beauté loin d'être désagréable à écouter au final. Et puis, sans doute parce que la station lui plaisait ou du moins le satisfaisait, Sanji lui prit les deux mains  de Zoro puis l'incita  à se relever. Celui-ci s'exécuta toujours un peu curieux, mais commença légèrement à freiner lorsqu'il vit le blondinet l'inciter à danser, ou du moins à remuer en cadence....

-J'sais pas danser, je vais avoir l'air ridicule....

- Il n'y a que moi et les murs ici, argumenta Sanji en le maintenant fermement contre lui. Je compte pas me moquer, et les murs ne savent pas parler et encore moins rire..

Un sourire discret mais malgré tout amusé, se fit voir sur le visage trop souvent sérieux du vert, qui se décida à poser ses mains sur la taille de sa lumière. Sur son épaule, il sentit la tête du blondinet qui loin d'être dominateur pour une fois, se faisait tendrement câlin. Ses bras graciles et pales étaient noués mollement autour de son cou, tandis que Sanji le menait sur cette musique classique qu'il n'aurait jamais cru apprécier, même un peu. L'instant semblait les couper de toutes réalité, comme si l'espace d'un instant le temps s'était suspendu pour leurs  laisser le temps de profiter de cette légèreté qu'ils sentaient dans leurs cœurs....

- Laisses toi bercer par les notes, entendit près de son oreille Zoro...respire profondément, et laisse toi aller.......voila ...détend tes muscles, et laisse ton esprit s'envahir des notes de musique....

Zoro obtempéra à ces demandes un peu étranges. Mais bientôt les notes de piano, de violon, de flûte et autres envahir son esprit. Ses yeux étaient fermé, et ses mains s'étaient fermement nouées atour de la taille du cuistot. Il ne se rendit même pas compte qu'il ne freinait plus à la simple idée de danser. Leurs mouvements étaient lents et calmes , même si parfois par ne légère maladresse ils percutaient un meuble avant de se sourire avec amusement et de reprendre...

- Quel sont tes rêves Zoro ? Demanda enfin Sanji...

- Mes rêves ? Répéta t-il avec étonnement, comme si le jeune homme lui avait parler de quelque chose qu'il ne comprenait pas.

- Oui, dit Sanji. Tes rêves, ce qui anime ton coeur ....en dehors de moi, précisa le blondinet dans un adorable sourire en sachant parfaitement que Zoro allait parler de lui....

- Je....je crois que j'en ai pas .......souffla Zoro un peu perdu, ne sachant quoi répondre à cela.

- Mais si tu en as, il faut juste que tu acceptes de les dires....Laisse toi aller...

- Mais...je n'en ai pas...

- Tu n'en as pas , ou tu n'oses pas en avoir ?

Questions simple, mais réponse difficile. Un cour silence de quelques secondes se fit alors qu'une autre musique s'élevait, qu'ils ne reconnurent n'y l'un ni l'autre, mais qui était du Bach. A nouveau, ils se laissèrent dériver en fonction de cette musique plusieurs fois centenaire. Zoro avait l'impression de réfléchir au rythme des notes du son du clavecin, alors que plusieurs violons enjolivaient le tout. Des rêves...en avait-il eu ? Autre que ne plus vivre dans la rue, et manger à sa faim ? Il chercha un long moment se sentant étrangement paisible à cet instant précis.

- Même si ....c'est stupide....? Souffla t-il à voix basse...

- Même si s'est stupide ....

- Et bien......euh ......vo....voyager ?! Osa t-il enfin dire, en sentant son visage s'empourprer.

- Hmm ...c'est vrai que ça serai chouette , reconnu Sanji...continu...

- Euh...et bien, bredouilla Zoro encore un peu perdu, Euh.....j'aimerai voyager mais dans une ile. Un endroit où il fait chaud......et voir la mer azure comme sur les cartes postales ......ses joues s'empourprèrent encore un peu plus, car il avait l'impression d'être un gamin qui parle. Mais peut-être était-ce le petit garçon en lui qui s'exprimer à ce moment là .....J'aimerai voir la mer et les couchés de soleil aux reflets orange et violet......

- Continu...encouragea Sanji tout en souriant, laisse parler tes rêves...

- J'aimerai....reprendre mes cours de Kendo...je voulais devenir professeur de Kendo et avoir mon propre dojo, mais c'est impossible maintenant..

- Chut ! Le coupa Sanji en redressant son visage avant de plonger son regard bleue dans l'émeraude verte, on parle de rêve pas de possibilité....

Et puis ayant dis cela, il cala à nouveau sa tête sur la large épaule, alors que leurs deux corps enlacé se laissaient dériver aux rythme des notes. A nouveau il y eu un silence, agrémenté seulement de musique classique...

- Ose rêver Zoro....

- Je....euh, il  y a une tonne de film que j'aimerai voir.....des anciens....Des nouveaux ....pleins....et puis, et puis.....

Et puis le déclic se fit soudainement. Cet instant paisible et de tranquillité, allié à ces musiques centenaires et plus, semblaient comme l'encourager à continuer de parler. Son coeur rempli de tristesse s'allégea au fur et à mesure que sa bouche, osait enfin dire ses rêves d'enfants. Ses hésitations, se malaise à la simple idée d'avoir l'air ridicule diminuaient à chaque aveux prononcé.

Alors s'arrêtant dans cette étrange danse qui les avaient animés, les deux amants s'installèrent sur le canapé. Là Sanji commença à rédiger une longue liste de tout les rêves que Zoro avait formulé, cela allait du voyage dans une iles paradisiaque que le blondinet était loin de détester, à des choses que le petit garçon qu'avait été Zoro, avait souhaité. Comme aller dans un parc animalier, ou un parc d'attraction. Oser en avoir rien à faire du regard " des autres" et oublier, qu'il était un adulte n'ayant eu aucune enfance. S'amuser à en avoir mal au jambe,  rire à en avoir mal aux joues et finir par s'écrouler de fatigue et dormir avec plaisir...

Voilà. Là il rêvait.

Tout ces mots écrits sur cette feuille blanche étaient comme des points de repaire, à atteindre dans son  futur, qu'il avait vu jusque ici comme vide, sombre et plein d'inquiétude. Peut-être que finalement son futur ne serait pas comme son passé. Et peut-être que lui et sa lumière vivaient un amour qui ne s'arrêterait jamais  ? Ou pas ? Il devait l'entendre, il devait le voir lui rappeler que une fois encore, il l'aimait et ça qu'importe ce qu'il avait été et ce qu'il avait fait.

- S'il te plait , dit moi que tu m'aimes, quémande l'ancien SDF, alors qu'allongé tout les deux dans le canapé, ils restaient confortablement enlacé dans les bras de l'autre. Juste pour profiter de cet instant incroyablement paisible, juste parce que des fois être ainsi leurs suffisaient....juste parce qu'ils s'aimaient. 

- Je t'aime, murmura près de son oreille cette lumière doré qui arrivait à chasser la pénombre de son coeur...je t'aime et je compte bien continuer encore longtemps.  Fait moi une promesse Zoro.

- Encore une ? S'étonna t-il dans un rire discret.

- Oui, encore une, en plus des autres !

- D'accord, j't'écoute ?

- Ne t'interdit plus de rêver, d'accord  ? Les rêves sont les moteurs de beaucoup d'être humain sur terre tu sais ! C'est parce que l'Homme à rêver de voler que les avions existent; et c'est parce que l'Homme à souhaiter soigner ses congénères que la médecine évolue...Rêve encore et encore..

- Je t'en fait la promesses, assura Zoro en se redressant un peu pour lui voler un baiser, avant de se caler de nouveau confortablement.

- Très bien à présent, dit moi ? Par quoi tu veux commencer ?

*******

Et voila pour le chapitre 22, dans lequel Zoro lutte contre cette vilaine déprime qui ne s'éloigne jamais de lui, pour oser enfin rêver !

Et vous aussi chers lectrices/lecteurs osez rêver !!

























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