Chapitre 19: Prise de tête.
Chapitre 19:
Si il y avait une chose qu'il aimait dans cette toute nouvelle vie, c'était voir, et revoir le sourire et la bonne humeur de sa lumière. Ce simple rictus était capable d'alléger son propre coeur, et de le faire sourire lui même. Et ce jour-là ne dérogea pas à la règle. La neige s'était remise à tomber doucement, mais très vite les minuscules flocons se muèrent en de sorte de grosse boule cotonneuse et légère. Le vent parfois taquin mais surtout très froid, faisait pleurer leurs yeux lorsqu'il leur soufflait en plein visage. Le ciel gris démontrait très clairement que la neige allait tomber durant une bonne partie de l'après-midi.
Mais à présent peu lui important le détail météorologique, car il n'était plus dehors et ne risquait plus de mourir de froid. Non à présent ce qui happait son esprit, était la simple présence de sa lumière. Sa bonne humeur, sa gentillesse, et son amour qui lui offrait tout les jours lui faisait penser pour la première fois depuis sa naissance, que la vie valait la peine d'être vécue. La bonne humeur régnait entre eux, et un programme de plus charmant les attendaient à leurs retour au studio.
" Ça te dirait qu'on se réchauffe de manière un peu plus .. agréable ?"
Il avait entendu sa voix grave et parfois un peu taquine lui murmurer cette proposition "indécente" à l'oreille. Et à peine Sanji avait-il fini sa phrases que Zoro eut la fâcheuse impression que la totalité de son sang s'était réfugié dans son visage. Rouge écarlate, les joues en feu il avait mis un peu de temps à répondre, manquant presque de faire croire à son adorable petit blond que cette idée ne lui plaisait pas, alors que c'était bien le contraire.
Le souvenir de leurs premier ébats lui était revenu à l'esprit à la vitesse d'un cheval au galop. Et bien des images avaient envahis son cerveau un peu perturbé sur le moment. Zoro de nature n'aimait pas qu'on lui marche sur les pieds ni qu'on essaye de le dominer, car durant sa vie il avait trop connu l'humiliation et la honte. Mais là avec sa lumière et dans des instants aussi intimes, il était prêt à faire une exception. L'idée de sentir à nouveau sur sa peau ses mains habiles et ses lèvres chaudes lui procurait par avance une multitude de petits frisions qui remontèrent le long de son échine allant jusqu'à sa nuque, ou ses cheveux courts semblèrent se dresser sur sa tête.
Son compagnon avait su lui montrer que le sexe n'était pas forcément quelque chose d'horrible et de contraignant, mais qu'il pouvait receler bien des plaisirs et des agréments. C'était un partage, et une confiance qu'on offrait à l'autre dans ces instant-là. Et cette confiance le vert était prêt à la donner à nouveau à Sanji. Aussi était-ce avec un peu d'impatience que les deux hommes marchèrent sur les trottoirs, accélérant sans qu'ils ne s'en rendent compte leurs pas déjà bien pressés. La foule, les passant , la neige et le mauvais temps ils s'en fichaient comme de leurs première chemises, car à ce moment précis seul l'autre comptait. Ils voulaient se retrouver tranquillement rien que tout les deux, dans le font de leurs lit dans ce studio devenu leurs nid douillet. Là, et sans aucune retenu ils s'offriraient l'un à l'autre afin de continuer de débuter cette nouvelle année, de façons fort agréable.
Oui, cela semblait être un magnifique et agréable programme à venir. Mais très vite la joie et le sourire du blondinet disparut de son visage à la simple vision de deux hommes. L'un avec des cheveux rouges, l'autre avec une chevelure bleue. Tout deux portaient des lunettes de soleil noir, ce qui par un temps aussi couvert leurs donnaient des attitudes de parfait petits frimeurs. Mais c'était la première fois que Zoro, était témoins d'un tel changement chez son petit ami. En un claquement de doigts il avait vu son sourire s'effacer, et son regard d'un jolie bleue devenir dur. Tout son être s'était fermé en un instant, et ses nerfs même semblaient être tendu comme si un rien pouvait le faire exploser de colère. A peu de choses près, il ressemblait à un boxeur prêt à monter sur le ring. A l'évidence le vision de ses frères, même de loin l'angoissait et le stressait. Il fallait dire aussi, qu'avec ce qu'avait entendu Zoro à leurs sujets, il était plus qu'évident que ces deux-là étaient d'abominable petits sadiques méchants et cruels. Mais le vert avait prévenu sa lumière..
" Si, ils te touchent je leurs casses un bras."
Et ce n'était pas là une simple expression lançait bêtement pour se donner de l'importance ou même pour faire jolie. Non, c'était la pure et simple vérité lançait toute crue. Avec tout ce qu'il avait vécu, avec les nombres hallucinant de bagarre auquel il avait participé. Ce n'était certainement pas deux petits frimeurs qui allaient l'empêcher de leurs mettre une bonne correction si ils le méritaient. D'un pas beaucoup moins pressé ils s'étaient approché des deux frangins de Sanji. Et très vite Zoro remarqua que malgré une certaine ressemblance, il y avaient néanmoins de grosses différences entre eux trois.
Tout d'abords les deux hommes avaient l'expression typique des êtres qui n'hésitent pas à marcher sur les autres pour avancer. Zoro avait bien remarqué que malgré leurs lunette de soleil, les deux hommes devaient afficher un regard goguenard et moqueur. Le rictus qui s'affichaient sur leurs lèvres et que certains auraient appelé sourire, n'en avait que l'apparence à ses yeux. Pour lui, c'était une sorte de grimace qui essayaient de ressembler à un sourire, mais l'ancien SDF ne voyait là, qu'une manière de dissimuler l'aversion qu'ils avaient envers son compagnon.
Décidant de ne rien dire, et de ne pas intervenir tant que cela ne serait pas nécessaire, le jeune homme à la chevelure verte resta prêt de sa lumière. Son oeil sévère restait fixé sur ces deux hommes qui enfants avaient traumatisé Sanji. A ses oreilles il avait encore l'impression d'entendre le blondinet crier de trouille à la vision simple de "ces sales bestioles."
De son côté Sanji qui était jusqu'ici souriant et de bonne humeur, avait vu son jolie visage se refermer. A présent il affichait un franc mépris en direction de ses frères. Le tout était doublet d'une parfaite aversion pour ces deux êtres censé être de sa famille. D'un geste agacé, il avait allumé une cigarette, dont il aspira avec vigueur la fumé. De l'autre il avait enfoncé sa main dans sa poche et son attitude corporelle donnait un côté distant et méprisant. Comme si sans rien dire il avait tenté de leurs dire ...
" Pressez-vous je n'ai pas beaucoup de temps là."
Le silence qui suivi les salutations un peu particulière de ses trois frères, ne dura que quelque instant, et pourtant la tension qu'il y avait entre les trois hommes donnait l'étrange sensation qu'une éternité venait de s'écouler. Le froid lui était toujours là, à gifler en discontinu leurs visages rougis par son souffle glace. La neige tombait en de petit flocon de moins en moins discret. Les passants continuaient leurs chemins, se disant avec agacement que la neige en hiver même si elle était de plus en plus rare, restait malgré tout très agaçante.
- Bon, si vous n'avez rien à dire, marmonna Sanji en jetant sa cigarette au sol puis en la piétinant sans pitié. Barrez-vous de là ...
- On attend que tu nous proposes d'entrer, se moqua le bleue qui ne croyait même pas ses propres paroles. Tu vas bien nous offrir une boisson chaude ?
- Non, je crois pas que je vais faire ça ! Rétorqua Sanji le regard encore plus mauvais qu'il ne l'était déjà.
- Tu n'as vraiment aucun sens du respect que l'on doit envers sa famille ! Persifla le rouge.
- Voyez qui dis ça ? Ironisa Sanji en levant les yeux sur celui-ci. Faut quand même en avoir dans le froc pour oser faire une telle réflexion ! Ichiji un bon conseil. Ferme-là bien comme il faut, au lieu de faire des réflexions mal venu de ta part, et dit moi rapidement ce qui t'amène toi et ton jouet ? Se moqua t-il en faisant un léger mouvement de tête, en direction de Niji dont le sourire s'effaça immédiatement.
Le rouge poussa un soupir amusé mais démontra vite par sa réaction, que les sarcasmes de son frère au cheveux doré ne le touchait pas du tout. Il restait là, debout raide comme un bâton avec toujours sur son visage ce sourire qui mettait de plus en plus mal à l'aise. Niji a l'inverse de son ainé, n'apprécia que très peu les sous entendu du cuisinier. Après avoir juré comme un charretier, il fit deux pas en direction de Sanji, puis essayé de l'attraper par le col dans le but de le secouer un bon coup, afin de de lui montrer " qui commande qui "! Mais une poigne de fer, s'abattit aussitôt sur son poignet qui se fit tordre sans pitié. Sanji en le voyant arriver dans sa direction, n'avait même pas pris la peine de reculer. Il n'avait même pas bougé d'un seul petit centimètre.
- Un conseil ne le touche pas ! Menaça Zoro le regard assassin. Sa main puissante était toujours agrippée au poignet du type au cheveux bleu, qui poussa un petit gémissement de douleur..
- Lâche-moi ! T'es qui toi d'abord ? Gueula Niji dans un mouvement brusque avant de se libérer tout à fait. Il fit quelque pas en arrière, puis retourna au près de Ichiji qui n'avait semble t-il pas bougé un muscle.
- Tu t'es trouvé un nouveau jouet, qui fait aussi office de garde du corps ? Demanda L'ainé de la fratrie dans un petit ton moqueur.
- Pourquoi vous êtes là ! Répéta Sanji en ignorant la question.
- Tu l'as trouvé où ? Continua de questionner le rouge en tournant un peu autour de l'ancien SDF, démontrant ainsi qu'il était capable de faire autre chose que de rester immobile. Moi qui pensait que seul Yonji avait cette affreuse couleur de cheveux. Bah mon vieux..
- Putain, Je ne vais pas le répéter 150 fois, quand même ?! Tonna Le blondinet en frappant du pied au sol. Soit tu me dis, pourquoi vous êtes là ! Soit vous foutez le camps ! Chaque secondes passées avec vous deux et une perte de temps. Alors grouillez-vous que je me débarrasse au plus vite de la vision immonde de vos deux faces de mon esprit.
- Où est-ce qu'il t'a trouvé ? Questionna Le rouge qui continuait d'observer Zoro comme une bête curieuse. Reiju nous a dis que tu étais casé, mais je pensai qu'elle plaisantait...toi qui passe ton temps à te vautrer dans tout les plumards possible, avec tout ce qui te passe sous la main. Je dois dire que je suis assez surpris.
- Bon, ça suffit ! J'en ai rien à foutre de ce que tu penses de ma manière de vivre ! S'emporta un le cuisinier avant de fusilier du regard son frère Ichiji. Mais si il y a bien une chose que je refuse de faire c'est de me justifier auprès de cette fichu famille. Et encore plus envers deux sadiques dans votre genre. Gueula cette fois-ci Sanji les poings à présent fermés ! Alors pour la dernière fois, que me vos le déplaisir de votre venu devant chez moi ?
Tendu à son tour, Zoro commençait à s'agacer de la manière d'agir des deux frangins de Sanji. De son oeil valide, il observait le rouge tourner autour de lui, comme si il était une bête de foire. Zoro sentait malgré les lunettes noirs de Ichiji, que ce dernier le regardait avec un air bien peu amicale, comme si le fait que Sanji ait quelqu'un dans sa vie les agaçaient. C'était à croire que ses petits salopards, comme les surnommait Zoro après tout ce qu'il avait entendu sur eux, se plaisaient dans l'idée que Sanji soit potentiellement malheureux. A son tour il sentit ses muscles se tendre et sa mâchoire se crisper. Leurs simples présences près d'eux avait le don de les mettre mal à l'aise l'un comme l'autre. Et pourtant pour Zoro s'était la première fois qu'il les voyaient.
- Père a fait un malaise cardiaque, expliqua Niji avec indifférence, tandis que son frère favoris, était toujours entrain d'observer Zoro.
- Tu vas arrêter de faire ça toi ! Menaça le vert afin d'imposer une distance entre Ichiji et lui.
- Et alors ? Maugréa le cuistot en s'allumant une énième clope. Qu'est-ce que ça peu me foutre à moi, qu'il ait fait un malaise ? Tu crois quand même pas que je vais pleurer sur son sort ? Questionna t-il en faisant danser sa cigarette au bout de ses lèvres à chacune de ses paroles.
- On se doutait bien, que tu n'en aurais rien à foutre ! Mais si on est venu c'est pour l'héritage au cas ou il mourrait ! Expliqua le rouge en s'éloignant enfin de Zoro. Il fouilla dans sa poche puis après avoir jeté un rapide coup d'oeil à son portable, il le rangea à nouveau.
- On veut que tu renonces à tout tes droits sur l'entreprise, précisa Niji. Tu sais qu'ici en France on a pas le droit de déshériter totalement un membre de sa famille. C'est comme ça c'est la loi, expliqua t-il rapidement. Donc on veut que tu renonces de toi même à tout ce qui serait censé te revenir au cas ou papa passerait l'arme à gauche. ...afin que mes frères et moi puissions gérer l'entreprise familiale à notre convenances.
Les explications étaient terrible et dénuées de la moindre émotion. Et bien qu'il ne montrait rien et garder de son mieux son visage totalement neutre. Zoro était assez choqué de voir ces deux types parler de l'éventuel mort prochaine de leurs père, comme si il s'agissait là d'une choses insignifiante et sans importance. Pourtant d'après ce que lui avait expliqué Sanji, ils avaient tout obtenu de chef de la famille Vinsmoke. Argent, reconnaissance, travail, biens immobiliers éducation soigné, attention paternel, tout, absolument tout ! Ils avaient été choyé et pourri gâté jusqu'à l'excès. Et pourtant ils étaient là comme des vautours face à une charogne, à piétiner d'impatience à l'idée de la mort prochaine de leurs père. Et même si cet homme avait été un franc salaud avec sa lumière, voir autant d'indifférence et d'ingratitude auprès de ses fils adorés le choquait assez.
- J'en ai rien à battre de votre entreprise, de votre argent, de votre réputation, ainsi que de tout ce qui vous touche de près ou de loin ! Mais si ce " type " n'est pas mort...ne venez pas me péter les burnes avec vos histoires de pognon.
- Écoute ! Menaça le rouge en s'approchant rapidement de Sanji avant de l'attraper par le col. On te connait bien. On sait très bien que si père meurt, tu feras tout pour nous faire chier à cause de tes petites rancunes ridicules que tu as contre nous ! Sale petit pleurnicheur, alors autant de prévenir maintenant ...si...
- Si quoi? Répliqua Sanji en le repoussant si violemment que l'homme aux cheveux écarlates manqua de tomber au sol. N'essaye pas de me menacer Ichiji, vous n'êtes plus en mesure de me faire peur. Ni toi , ni aucun de vous trois d'ailleurs ! Mais tu as raison sur une chose, si je peux vous faire chier, je le ferais ! Je vous ferez payer tout ce que vous m'avez fait.
Sanji avait craché sa réplique avec une colère, et un visage si amère que c'est à peine si Zoro l'avait reconnu. Pourtant lorsqu'il avait vu le rouge l'attraper par le col, une franche envie de lui taper dedans lui démangeât les poings. Mais dans cette histoire de famille, Zoro en avait conscience, il ne devait pas intervenir et laisser son compagnon gérer cette histoire lui même. Pourtant une chose était sûr, si l'un de ses deux gusses osaient toucher à sa lumière, ils en payeraient le prix fort. Jamais il ne laisserait qui que se soit, ridiculiser l'homme qui lui avait redonner le gouts de vivre. Jamais !!
- Tu vois ! S'écria si fort Niji ce qui commença ainsi à attirer l'attention des passants. Tu vois, je le savais qu'il allait faire son emmerdeur ! Pauvre petit chéri à sa maman....tu te plains de quoi ? Hein ? Tu as eu presque tout l'argent de mère a tes 18 ans, alors arrête de geindre comme une fillette.
- Pauvre con ! Gueula Sanji, alors que des passants curieux commençaient à ralentir pour voir le spectacle d'une dispute en pleine rue ! Maman, n'était pas qu'une source de revenu espèce d'abruti. J'aurais préféré mille fois êtres pauvre et la savoir vivante, car elle au moins elle m'aimait !
- Arrête ton char, espèce de pleureuse ! Se moqua Ichiji tandis qu'à nouveau un sourire sadique et moqueur s'étalait sur son visage. T'as vraiment pas changé d'un pouce , hein ? Toujours à pleurnicher. Toujours à te plaindre et à geindre ! Toujours à te regarder et à essayer de donner l'impression aux autres que tu es quelqu'un de bien, mais que tu es à plaindre, ria à présent l'écarlate. Mais ce n'est pas vrai ...Et tu le sais très bien ! Tu es comme nous, et que tu es bien content que maman soit morte, car grâce à elle tu vis sans contrainte financière sans soucies. Continua t-il en s'approchant à nouveau de Sanji. Grâce à ça, tu peux même entretenir ce genre de spécimen attiré par l'argent, cracha le rouge dont le visage était devenu amère. Tu es exactement comme nous , Sanji.
- Je n'ai rien à voir avec vous, espèce de ....commença à s'enflammer le cuisinier prêt à en venir aux mains avec Ichiji, avant de voir Zoro se mettre devant lui.
- Foutez le camps ! Menaça celui-ci d'un ton calme mais terriblement impressionnant.
- T'as pas d'ordre à nous donner vermine ! Beugla le Niji les poings fermés.
- La vermine c'est vous, alors un conseil décampez ou je vous promets, vous allez vous prendre la correction de votre vie. Bande de salopard pourri gâté ! Vous êtes vraiment une belle paire de branleur vous deux, hein ! Tonna t-il en forçant une fois de plus Ichiji à reculer. Obsédé par l'argent, votre père n'est même pas encore mort, que vous convoitez déjà son héritage ? Vous me foutez la gerbe !
- Te mêle pas de ça , s'exclama Sanji en repassant devant lui, ce sont mes affaires et ...
- La confiance et le soutient ça va dans les deux sens, le coupa à nouveau Zoro. Je ne peux pas laisser ces moins que rien, dire que tu es un sale type dans leurs genres, alors que ce n'est même pas vrai ! Non, mais sérieusement, s'emporta un peu le vert en les désignant d'un mouvement de main. Nan mais regarde moi ces deux crétins qui limite se prennent pour des parrains de la pègres, avec leurs tronches de sadique et leurs menaces à deux balles.
- Mais qu'est-ce que tu me fais là ? S'exclama Sanji surprit d'entendre son petit ami s'emporter soudainement. La dernière fois qu'il l'avait vu se fâcher ainsi, c'était contre la jeune femme au cheveux châtain qui n'arrêtait pas de le relancer.
- Quoi ? Je ne fais rien de spéciale ? Je constate seulement ! Je vois juste deux guignoles qui font des plans sur la comète alors que leurs père n'est même pas mort. Qu'importe si ce dernier est un connard ou non, le principe reste gerbant. Ils ont tout eu, et continu pourtant de réclamer encore et encore. Et ça, tu vois ça me gonfle. Ils sont là ...à jouer les gros bras, alors qu'ils ne connaissaient rien de la dureté de la vie, c'est évident ! Se moqua t-il dans une franche grimace de mépris. C'est ce genre de fils à papa qui me révulse le plus. Ça l'ouvre en grands, ça à l'impression de tout connaitre de la vie, alors que ça ne connait rien, et ça ne sais rien faire de ses dix doigts , car papa à toujours était là pour leurs torcher le cul.. Le pire c'est que ce genre d'abrutis finissent toujours par croire que tout le monde doit se plier à leurs caprices de gros bébés.....
- Le résumé est un peu brutale mais assez réel, reconnu Sanji après une brève réflexion.
- T'es qui pour nous juger toi, hein ? S'écria Niji fulminant de colère. T'es qui pour te donner le droit nous faire une leçon de morale ? Cette histoire ne te concerne pas, t'es qu'un plan cul pour lui ! Alors tu la fermes bien comme il faut, et tu nous laisses gérer nos problèmes familiaux !
Agacé par ce déluge de reproche et de vérité, que lui et ses frères ne seraient jamais capable d'admettre. L'homme aux cheveux bleue était à présent en face de Zoro, prêt à en découdre avec se fort en gueule, qui osait les rabrouer ainsi. Chose que personne jusqu'ici n'avaient vraiment osé leurs faire. Pas même leurs sœur.
- Sanji est notre frère, se moqua le rouge en venant murmurer près de l'oreille de Zoro. Et on fait ce qu'on veut de lui, car il a juste à fermer sa gueule et à nous écouter ! Tu n'es qu'un moins que rien, parmi tant d'autres, ria t-il méchamment. Tu crois être une exception pour lui pas vrai ? Se moqua l'ainé dans un souffle de mépris, mais tu te trompes, tu n'es qu'un divertissement rien de plus. Et tu seras jeté à la rue comme le moins que rien que tu es. Alors un bon conseil, ferme bien ta grande gueule, face de pelouse !
A peine Ichiji avait-il fini de cracher sa phrase dans une horrible grimace pleine d'amertume; qu'il sentit rapidement deux mains l'attraper par le col. Avant qu'il n'ait eu le temps de dire " ouf" son plus jeune frère, qu'il s'était amusé à traumatiser durant son enfance, lui donna un violent coup de tête en plein visage, le faisant ainsi chanceler et gémir de douleur avant de tomber au sol. Éberlué et surprit Niji, resta quelques secondes la bouche entrouverte, incrédule. A travers ses lunettes noir, il observa son frère si différent s'opposer à eux pour la première fois de leurs vies, et surtout aussi violemment. Jusqu'ici Sanji s'était toujours révolté , mais jamais il n'avait été aussi ferme à leurs encontre. Plus d'une fois malgré ses vociférations et menaces , il avait fini par céder à la moindre de leurs exigences, afin sans doute de se débarrasser d'eux au plus vite. Et pourtant aujourd'hui, les choses s'étaient déroulée différemment, et pour la première fois ils en étaient venu aux mains.
Encore sous le choque de la surprise, Niji se dirigea d'un pas lent en direction de son ainé, qui semblait secouer la tête comme pour reprendre ses esprits. De son côté le jeune cuisinier se frotter le front dans une grimage de douleur. Une grosse marque rouge commençait même à apparaitre lentement.
Lorsqu'il avait entendu Itchiji affirmer à Zoro qu'il finirait par le jeter à la rue, il n'avait pu empêcher la colère de prendre le dessus sur ses nerfs. Son corps avait agi de lui même et se n'est que lorsqu'il sentit une grosse douleurs au front qu'il comprit ce qu'il venait de faire.
- Depuis quand tu oses te rebeller contre nous ? Ragea le bleu, en voulant à son tour le frapper sans doute pour " venger " Ichiji de l'affront qu'il venait de subir.
Avec rapidité il amorça un mouvement puissant du bras, comme pour donner un coup de poing en direction du blondinet. Mais au lieux de cela, se fût lui qui se prit le poing de Zoro en pleine mâchoire. Sous le choque de ce puissant croché, il chancela à son tour un cour moment avant de tomber au sol.
- A présent vous allez foutre le camp de devant chez moi ! Ordonna Sanji en les pointant du doigt, avant de leurs jeter un regard plein d'arrogance. Je ne veux plus jamais entrer en contact avec vous. Et si vous êtes trop bouché pour comprendre ce que je viens de vous dire ? Je n'hésiterais pas une seconde à porter plainte contre vous pour harcèlement ! Et si, après cela vous ne comprenez toujours pas, ce qui est possible au vu de votre stupidité, ria t-il avec aigreur avant de les attraper par le cols tout les deux pour les forcer à se lever. J'en parlerai à la presse....et la réputation de votre chère petite entreprise chérie sera ruinée à jamais !
Avec difficulté les deux frangins se relevèrent complètement, tandis que le bleue voyait glisser de sa bouche un fin filet de sang qu'il essuya d'un revers de main. De sa langue il constat qu'une de ses dents avait été cassée sous le violent coup de poing qu'il venait de recevoir. Jamais, au grand jamais, ils n'auraient cru que Sanji serait capable d'agir ainsi contre eux. Sans parler de son petit ami qui avait osé les rosser comme de vulgaire moins que rien. Avec fureur, ils observèrent son nouveau compagnon. Etait-ce à cause de lui que leurs maudit frère osait s'opposer à eux ? Était-ce lui le responsable de cette rébellion et de ce surcroits d'arrogance ? Se croyait-il soudainement plus fort, parce qu'il avait son soutient ?
- Cette histoire, n'est pas fini ! Menaça le rouge en s'éloignant avec son frère " favori ", toute en pointant du doigts le jeune cuistot.
- J'ai de quoi ruiner la réputation de l'entreprise, fait bien attention à tes menaces Ichiji, avertit Sanji, en observant ceux qui étaient censé être ses frères monter dans une voiture de luxe, avant de démarrer en trombe.
Les passants qui avaient observé la scène avec curiosité, avaient repris leurs chemin sans rien dire mise à part quelques commentaires inutiles sur une histoire auquel ils ne comprenaient rien. De son regard orné de deux jolies iris bleue, le cuisinier avait observé les bourreaux de son enfance partir en trombe comme deux misérables moins que rien. Depuis qu'il était enfant, il avait rêvé de ce jours où il oserait enfin s'opposer complètement face à ceux qui étaient censé faire partie de sa famille. Brièvement des images, et des souvenirs se mirent à envahir sa tête au front douloureux. Et toutes avaient un rapport direct avec cette maudite armoire dans lequel son père l'enfermait, et où ses frangins avaient par méchanceté enfermé dans tas et des tas d'araignée afin de profiter de ses hurlements de peur. Mais même en dehors de cela, ils avaient toujours été cruels avec lui. Le frappant pour un oui, ou pour un non. Le ridiculisant toujours devant tout le monde. Ils avaient toujours fait en sorte qu'il ne se fasse jamais d'ami, car si un enfant lui avait montré ne serait-ce qu'un gramme d'amitié; immédiatement ses trois frères s'en prenaient à celui-ci, lui faisant bien vite regretter sa bienveillance.
L'arrivée chez Zeff l'avait libéré de cette prison familiale dans lequel il n'avait jamais été heureux. Mais grâce à lui, il avait pu vivre un reste d'enfance normal malgré ses traumatismes, et une adolescence des plus banale, mais malgré tout très agréable. Mais une chose était sûr à présent, plus jamais il ne se laisserait marcher sur les pieds par eux. Plus jamais !
Il était encore enfoncé loin dans ses pensées, quand il sentit une main se poser sur son épaule. D'un geste vigoureux, il sentait cette dernière chasser les flocons de neige venu s'accumuler sur ses épaules. Un long soupir de soulagement passa ses lèvres, lorsqu'il tourna son beau visage en direction de celui avec qui il vivait depuis quelques mois. Sans doute était-ce grâce à sa simple présence, et à sa force de caractère malgré toutes les horreurs qu'il avait vécu, que ce jour-là Sanji s'était senti enfin capable de s'opposer à ses frères ? Un sourire à nouveau radieux orna ses lèvre lorsqu'il tourna son regard en direction de l'homme aux cheveux vert.
- Je vais bien ne t'en fait pas, assura t-il en descellant une légère inquiétude chez son petit ami.
- T'es sûr ? Demanda Zoro comme si il avait été peu convaincu par cette affirmation.
- Oui, j'en suis sûr, répéta Sanji en le prenant par le bras afin d'aller se réfugier dans le hall d'entrée, où une agréable chaleurs les accueillies. C'est la première fois qu'une de mes entrevus avec ses deux enfoirés se termines aussi bien. Bon sang ce que ça m'a fait du bien de frapper Ichiji....
- Aussi bien passé ? S'étonna Zoro l'air incrédule. Parce que tu trouves que ça s'est bien passé ? Questionna t-il en montant les marches.
- Pour un oeil extérieur comme toi ça s'est mal passé. Mais pour moi qui suis habitué à leurs coups tordus, ça c'est plutôt bien passé..c'est ...humm..comment te dire ? C'est sans doute ta présence qui ma aidé à m'opposer enfin pleinement à ces deux abrutis. Je sais que tu me crois fort et capable de tout affronter, mais ce n'est pas le cas ! J'ai été faible trop longtemps face à eux. Je me suis souvent pliés à leurs caprices, sans doute parce que jusqu'ici je me disais... " plus vite je fais ce qu'ils me disent , plus vite je serais tranquille..."...Expliqua le jeune homme, en arrivant sur son palier puis en ouvrant la porte de son petit studio.
Sans rien dire et se sentant à nouveau calme, Zoro écouta les explications de sa lumière quand à l'attitude qu'il avait toujours eu vis à vis de ses frères. Visiblement ses sales types avaient jusqu'ici toujours réussi à contraindre Sanji au moindre de leurs caprices. Mais ce qui avait interpelé surtout Zoro, s'était l'opposition totale de leurs caractères. Il voyait Sanji comme un homme avec plein d'émotion qu'il exprimait sans retenu. Que se soit la colère, le bonheur, la joie l'envie de rire, la compassion, la gentillesse, et bien d'autres encore. Il était aussi capable de se remettre en cause, et de se juger parfois avec sévérité, quand il estimait avoir fait une faute. Mais ses frères du peu qu'il avait vu, étaient en parfaite opposition. Ils souffraient visiblement d'un énorme complexe de supériorité. ils étaient méchant, méprisant , arrogant très certainement violent, surement même, et n'avait aucune compassion envers personnes. Il suffisait de les entendre parler de leurs mère disparut, pour comprendre qu'ils étaient aussi froid qu'un iceberg...
- Tu n'as pas peur qu'ils cherchent à se venger ? Interrogea Zoro, qui après avoir retiré ses chaussures alla accrocher son manteau.
- On verra bien, répondit simplement Sanji en haussant les épaules. Je n'ai plus envie de parler d'eux, sinon ils vont finir par me gâcher réellement la journée.
- Je vois , j'en parlerais plus alors , assura le vert dans un sourire discret.
Sanji alla s'assoir dans le canapé, et après avoir une fois de plus allumé l'une de ses nombreuses cigarettes journalière. Il alluma sans grande conviction la télévision, alors que d'un oeil un peu absent, il observait Zoro disparaitre un instant dans la salle de bain. A chaque fois qu'il voyait ses frères, s'était toujours comme ça ensuite. Ses nerfs restaient à vifs durant une bonne partie de la journée, et ce n'était qu'avec de grosse difficulté qu'il arrivait à retrouver son calme après un long moment. Et même si, cette fois-ci il avait su s'opposer totalement à eux, en les faisaient déguerpir rapidement. Il n'en restait pas moins que l'entrevu avait été des plus désagréable. Leurs attitudes comme l'avait si bien dit Zoro avait été parfaitement à gerber ! Non pas qu'il éprouvait la moindre compassion à l'encontre de son père biologique, non ! Mais le simple fait de les voir s'impatienter à l'idée de sa mort, l'avait réellement choqué. N'avaient-ils donc aucun amour pour personne ? Pourtant leurs père leurs avaient tout donné. Ils les avaient gâté eux, et avaient même souvent cédé au moindre de leurs caprices. Et eux en remerciement, faisaient des projets en l'enterrent presque de son vivant. C'était choquant, mais après tout...
- On récolte ce que l'on sème....souffla Sanji qui avait fermé les yeux et dont la tête aux cheveux doré reposait à présent sur le dossier du canapé.
D'un geste lent, il ouvrit les lèvres d'où s'échappèrent un filet de fumé qui s'éleva dans les airs. Sans vraiment faire attention, il entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir à nouveau. Cela pourtant ne l'incita pas pour autant à ouvrir les yeux. A peine quelques courtes secondes s'étaient écoulée qu'il sentit deux mains se poser sur ses joues, lentement ses paupières se soulevèrent, tandis que sa mèche de cheveux blond glissait d'avantage sur le côté.
- Tu.....marmonna Zoro penché au dessus de lui, le visage rouge comme une écrevisse...tu ne ..hum.....voulait pas te réchauffer ? Bredouilla t-il honteux comme un gamin réclament un bonbon.
Aucun mot ne sortit de sa bouche, mais un franc sourire illumina son visage pendant que ses yeux pensifs devenaient à nouveau rieur. Oui, c'est cela, ils devaient se réchauffer et ne penser qu'à eux et à personne d'autre. Laisser en arrière ses idiots de frères. Mettre de côté tout les soucies et les problèmes qu'avait pu avoir durant sa vie. Il devait laisser toutes ses choses négatives qui assombrissent le coeur et l'âme, pour être au moins durant un instant purement égoïste et ne penser qu'à lui qu'à eux.
A nouveau et avec encore moins de difficulté que la première fois, le vert arriva à chasser de son esprit parfois trop encombré de vilain souvenir, et de traumatismes du passé. Avec une mine qu'il voulu confiante mais qu'il donnait plutôt l'impression qu'il était intimidé par l'audace de sa demande, il décida une fois de plus de s'abandonner totalement dans les bras de celui que la vie avait eu la grâce de lui donner comme petit ami. Il ne se sentit pas gêné lorsque leurs vêtements peu à peu quittèrent leurs deux corps. Il s'entendit souffler d'impatience au moindres baiser qu'il recevait, à la moindre caresse qui l'effleurait. Il sentit ses mains devenir curieuse et explorer ce corps magnifique à la peau plus pale que la sienne.
Oh, comme il aimait être à lui. Comme il aimait sentir son corps contre le sien. Comme il aimait entendre sa voix chaude lui murmurer des coquineries à son oreilles même si cela le faisait rougir à chaque fois. et comme il aimait le bien qu'il lui faisait lorsqu'il était en lui. Il aimait ses coups de reins vigoureux et puissant qui secouaient agréablement son corps, et à chaque fois ses ses mains se pressées sur le postérieur bien fait de son amant, l'encourageant ainsi à le prendre d'avantage. Et tout comme la dernière fois il ne parvient pas à se dominer et c'est dans un concert de gémissement qu'ils s'unirent tout deux, plusieurs fois ce jours là.
Inaugurant ainsi cette nouvelle année sur des activités extrêmement positive.
*******
Voila pour le chapitre 19 qui j'espère saura vous plaire.
Encore fois je suis affreusement désolée du temps que je mets à écrire, mais j'ai pas mal de petit problème qui me prennent du temps. En plus de cela j'ai réussi à me bloquer et le dos, et les cous....moi qui dit être une vieille....avec ça je bouge vraiment comme une mémé. Bref !!!
Bonne lectures !
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro