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Chapitre 17: La visite d'une grande sœur !

Chapitre 17:

Parfois ça lui arrivait, il s'endormait à peine quelques petites heures, puis se réveillait au beau milieu de la nuit comme si il était en pleine forme. Et cette nuit en fut un parfait exemple. Doucement le sommeil s'était enfui le faisant ressortir lentement d'un rêve qui n'avait aucune logique. Ses paupières encore un peu alourdit, n'avaient qu'une envie très limitées de s'activer. Gardant les yeux toujours clos, Sanji s'était détaché du corps musculeux de son petit ami, auquel il allait toujours se coller sans s'en rendre compte, pour ensuite retourner " a sa place". Avec une souplesse limitée, car son corps n'était pas aussi bien réveillé que son esprit. Il se positionna sur le dos, puis d'un gestes lascif il passa la mains sur son visage, en rejetant en arrière ses cheveux d'or, qui au bout de quelques pauvres secondes glissèrent à nouveau sur sa face.

- Mince, murmura t-il dans un souffle à peine audible...agacé d'être déjà éveillé.

D'un oeil qui ne s'ouvrit que de mauvaise grâce, il regarda le radio réveil avant de pousser un juron silencieux. Il n'était que 2 h 45. C'était beaucoup trop tôt pour émerger. De plus même si son corps réclamait du repos son cerveau semblait à l'inverse se dire que ce n'était pas si nécessaire que cela.

A cause de se réveil dès plus précoce, son esprit se mit à nouveau bouillonner et à réfléchir à toute allure. Et bientôt ses pensées se fixèrent sûr son amant, qui non loin de lui semblait dormir du sommeil du juste. Dans un rythme régulié, Sanji entendait ses ronflements de ce dernier. Avec quiétude la couette se soulevait au rythme de sa respiration.

 Hier soir, ils avaient fait l'amour ensemble pour la première fois. Et quelque part cela restait étonnant pour lui, au vu des barrières involontaire que le vert parfois dressées entre eux. Bien sûr le cuistot, ne l'avait jamais mal pris, car connaissant à présent la source du traumatisme qui avait rendu son compagnon quasiment phobique des contacts humains. Il s'était dis avec une certaine logique que pour le bien de Zoro, il devrait apprendre à faire avec. Aussi malgré les lèvres tentantes du vert, qu'il avait régulièrement envie de dévorer dans un baiser fougueux. Il s'était retenu ne souhaitant en aucun cas être une source d'une quelconque angoisse auprès de son petit ami. Même si s'était compliqué et long, il avait été prêt à attendre encore et encore, dans ce régime sévère qu'il s'imposait. Il était prêt à attendre que Zoro soit prêt.

Et pourtant, pour sa plus grande surprise, le vert s'était senti prêt à aller plus loin, plutôt que prévu. Un simple aveu de la part du blond avait tout déclenché dans sa tête, enfin c'est ce que en avait déduit Sanji. Finalement, il avait pu assouvir cette envie folle qu'il avait eu de l'embrasser, et avait pu enfin gouter à ses lèvres si attirantes. Et que jusqu'ici il n'avait qu'à peine eu le temps d'en tester la douceur. Et puis, alors que cela ne devait être qu'un simple baisé un peu poussé entre deux amants, il s'était entendu gémir le prénom du vert. Ses propres mains étaient en luttes, pour ne pas aller trop vagabonder sur le corps musclé de son protégé. A peine avait-il pris conscience de sa réaction, que Sanji s'était attendu à être calmer non pas avec vigueur, mais au moins avec fermeté. Et pourtant à nouveau Zoro l'avait surpris, se sentant visiblement prêt, il lui avait clairement fait comprendre sans forcément parler, qu'ils avaient souhaité aller plus loin avec lui.

Et c'est ce qu'ils avaient fait.

Même si l'ombre de la peur, avait plané un peu au dessus de leurs têtes, ils avaient fait l'amour. Leurs corps brûlant de désire pour l'autre avaient fusionné. Et sa joie d'entendre son désormais amant gémir son prénom d'une voix lascif, l'avait poussé à faire un commentaire, contre lequel il s'engueulait encore.

" Putain, ce que t'es bon."

Même si s'était vrai, il s'était jugé extrêmement vulgaire d'avoir beuglé ça au beau milieu de l'acte. Pourtant, même si il avait durant un temps collectionné amants et maitresses, Sanji n'avait aucun doute sur le fait que ce soir là, il avait pris son pieds. Un plaisir dingue l'avait saisi en lui faisant mordre sa lèvre inférieur, afin de garder le plus longtemps possible le contrôle de lui même. Il avait voulu savourer se met rare et savoureux. S'enivrer de la vision magnifique et érotique à la fois de ce corps musculeux qu'avait Zoro, et qui à cet instant démontrait une souplesse surprenante. Sa bouche entrouverte, ses yeux fermés , ses goutes de sueur perlant sur son front, sa voix roque, et cette façon de dire son prénom...dans un murmure plein de volupté.

- Terrible...souffla t-il alors que certain images lui revenaient à l'esprit.

La vie était plutôt dingue. Et depuis toujours ou presque, il avait toujours agi selon ses envies, et ses convictions,  et ceux qu'importe le regard des autres, et qu'importe le quand dira t-on. Traumatisé par les mauvais traitements de son père biologique, Sanji en grandissant avait toujours souhaité faire de cette horribles expérience, une source de force. Aussi s'était-il toujours  tourné vers les autres. Ayant souvent été mal nourrit avoir carrément affamé, avant d'aller vivre chez Zeff. Il ne pouvait se faire à l'idée à présent de laisser quelqu'un mourir de faim, sans réagir. Aussi, était-ce pour cela que ce fameux jour, où il avait rencontré Zoro dans la ruelle du restaurant, il avait eu envie de l'aider, où du moins de le nourrir. Il avait vu ce grand gaillard sale au possible, les joues creuses le regard menaçant mais surtout vide de toute vie, et de toute joie. Malgré son apparence impressionnante, et cette voix cassante que le vert avait employé surtout pour le faire fuir, il avait réussi par il ne savait quel "prodige " à lire en lui.

Ses" vas t'en ", étaient des " aide moi ".  Ses " j'ai l'habitude " étaient des " je n'en peux plu". Il avait voulu l'aider sur le champs, et ça qu'importe le jugement des autres, car de toute manière Sanji agissait toujours comme il voulait, et ne vivait pas avec la pressions du " quand dira t-on". C'est ce que Zeff, lui avait appris depuis tout petit.

" Tu ne pourras jamais plaire à tout le monde, alors vie selon tes envies et tes convictions." 

Depuis leurs rencontres l'image qui l'obsédait le plus, était la triste vision d'un Zoro choqué recroquevillé dans la salle de bain, et qui pleurait à grosses larmes. Cela avait été totalement dingue de voir une personne sidéré à la simple idée, que quelqu'un puisse vouloir l'aider sans réclamer quoi que se soit de sexuel en retour. Quel vie avait-il mené pour être choqué d'une chose pareil ? A l'époque c'est ce qu'il s'était posé comme questions, et à présent il avait la réponse.

Sa propre vie n'avait pas toujours était rose loin de là même.  Toute fois, il avait pu vivre en allant chez Zeff, de vrai moment de bonheur un peu d'enfance, ainsi qu'une adolescence des plus normal. A l'inverse Zoro n'avait vécu que dans le malheur, la maltraitance, la douleurs, le rejet, l'abaissement. Il avait vécu dans la rue 4 années abominables, où il s'était fait agressé par un gros dégueulasse, en un mots sa vie à peu de chose près avait été un enfer de A à Z. Aussi, et surtout à présent qu'ils étaient ensemble, Sanji comptait bien lui montrer que la vie était belle et valait le coup d'être vécu. Si son passé avait été horrible, son avenir serait plein d'espoir et de projet. Il y aurait sans doute des hauts et des bas, mais à présent Zoro ne serait plus seul, plus jamais.

Le blondinet laissa encore durant un temps son esprit vagabonder au rythme de ses pensées. Son compagnon qui se retourna dans son sommeil émit et ronflement si soudain, et si puissant qu'il en fit un bon. Malgré sa surprise il alla se lover à nouveau contre lui, en nichant son nez contre son torse puissant, se fichant éperdument d'entendre ainsi sa respiration dès plus bruyante. Il le sentait là, tout contre lui avec sa chaleur débordante, alors que lentement le sommeil venait à nouveau le saisir.

La matinée était largement entamée, et pourtant aucun des deux hommes ne semblèrent vouloir se réveiller. Trop bien calé l'un contre l'autre sous la couette, ils auraient pu dormir encore longtemps, si une personne visiblement un peu têtu ne s'était pas obstinée à appuyer sur la sonnette. Un grognement commun se fit entendre de sous l'épaisse couverture. Le visage pas encore bien fraie, l'esprit pas du tout caféiné. Ils essayaient de se réveiller dans un effort qui leurs paraissaient surhumain. Sanji fût le premier à être apte à ouvrir la porte. Enfin ça aurait pu être le cas, si Zoro la voix enroué d'avoir trop ronflé ne lui avait pas donné ce judicieux conseil avant.

- Met un pantalon....

- Hein ?....Ah.....ouais.... marmonna le blondinet en reniflant bruyamment.....Ouais...OUAIS J'ARRIVE BON SANG !

Il avait alors entamé la laborieuse tâche qui était d'enfiler son pantalon de pyjama, coloré d'un bleue très foncé. Zoro quand à lui, avait réussi au moins à poser les pieds au sols, même si son derrière était encore assis dans le lit. Le visage plongé dans ses mains, il frottait vigoureusement sa face afin de tenter de se réveiller d'avantage. Avec un peu de raideur, il tourna la tête puis vit son petit ami manquer de tomber au sol, en enfilant l'autre jambe de pantalon en sautillant sur plusieurs pas, avant de réussir enfin à cacher ses petites fesses.

- Dommage, s'entendit dire Zoro, avant de plaquer la main sur la bouche.

Après avoir enfilé sa robe de chambre qui donnait l'impression de partir en lambeau à chaque seconde écoulée, le cuisinier alla ouvrir la porte dans un cliquetis de clef insupportable au réveil. Puis le visage encore à demi endormi il vit sur le palier, une jeune femme à la chevelure rose et aux sourcils identiques aux siens. Si il n'avait pas eu autant de mal à garder ses yeux bleue ouvert, il aurait pu voir l'élégance de sa sœur ainée, qui était habillée d'un court manteau noir.  La jeune femme portait aussi une belle paire de bottine à talon, avec des collants blanc, et une jupe noir qui arrivait au dessus des genoux.

- Hmm? Fit-il en guise de salut, alors qu'il entrouvrait courageusement un oeil.

- Je n'ai pas pris mon décodeur....ton "hmm"...fit-elle en imitant son frère, ça veut dire bonjour ?

- Ouais......! Désolé, je viens d'émerger là, baragouina le blondinet en passant une main paresseuse dans ses cheveux, pendant qu'il s'appuyait à demi contre la porte.

- Quoi ? Comment je vais ? Questionna la rose en jouant au jeu des questions réponses, tandis qu'elle farfouilla dans son sac à main de luxe. Je vais trèèès bien et toi ? Quoi ? Tu me proposes de rentrer pour prendre un café ? Oh merci, volontiers !! Allez zou ...pousse toi !!

Et comme pour lier le geste à la parole, la jeune femme donna un léger coup de hanche à son petit frère, qui se décala sur le côté. A l'évidence il était habitué à la voir agir ainsi. Au passage elle déposa un baiser sur sa joue avant de marmonner.

- Rase toi, bon sang...tu piques !

- Raah, je viens de me réveillé , j'te dis....pas encore eu le temps, bougonna Sanji.

Reiju entra dans le petit appartement, puis connaissant le côté parfois un peu maniaque de son frangin, elle retira ses bottines avant de lui confier son sac, et son manteau.

- Moi qui pensais te faire une surprise en venant ce matin, s'étonna t-elle alors que ses yeux bleue se fixaient sur la silhouette de Zoro qui préparait le café. Finalement, c'est moi qui en ai une. Et pas vilaine en plus. C'est....?

- Mon petit ami, expliqua Sanji dans un bâillement sonore qui raisonna dans la pièce.  A présent il arrivait enfin à garder les yeux ouvert. Il vit ici avec moi.

- Quoi ? Tu...tu t'es mis en ménage ? S'étonna la rose, la main devant la bouche en guise de surprise ! Toi ? Vraiment ? Pour de vrai ?

- T'as fini avec tes sarcasmes oui ?!  Viens que je te présente.....marmonna le cuisiner en invitant dans un bref mouvement de la main, sa sœur à entrer plus en avant dans son petit appartement.

Appuyant, sur le bouton d'activation de la machine à café qui immédiatement se mit à la tâche, Zoro se retourna le visage sérieux et fermé à la fois. Non pas qu'il ne voulait pas être aimable avec la jeune femme, mais c'était surtout parce qu'il ne savait pas du tout comment réagir. Rapidement, il observa de son oeil unique la sœur de sa lumière et qui malgré ses cheveux roses, lui ressemblait beaucoup, ou inversement. Elle était assez grande, mince élancée et bien habillée. Mais ça restait une femme, et Zoro espérait pouvoir s'entendre avec même si s'entendre avec la gente féminine était toujours compliqué pour lui.  Il la voyait asticoter gentiment Sanji, qui marchait à font dans ses taquineries.  Il vit bien aussi le regard étonné de la jeune femme lorsqu'elle posa son regard sur son visage. Sans doute la longue cicatrice qui ornait son oeil gauche l'impressionnait-elle un peu ?

- Reiju, je te présente Zoro mon petit ami, comme je te l'ai dis ! Il bosse avec moi au restaurant....Zoro je te présente, mais grande sœur Reiju !

- Enchantée, fit la jeune femme en serrant la main qui lui était tendue ! C'est Zoro avec un R ou Deux ?....

- Un R, répondit le vert en s'inclinant pour saluer, ...Je ne suis pas Don Diego de la vega !

Il avait dis ça avec le plus grand des sérieux, alors que pourtant son adorable petit blond et sa sœur ainé, éclataient de rire à son propos pour le moins inattendu. Un sourire discret s'étira sur son visage à cette réaction, tandis que son estomac semblait se rendre compte de l'heure tardive en grondant vigoureusement.

- Vous devez être exceptionnel, pour réussir à garder pour vous, ce coeur d'artichaut qu'est mon petit frère ! Affirma Reiju. Sanji lui retournait du côté cuisine pour préparer le petit déjeuner.

- Pas vraiment, répondit sobrement le jeune homme en allant ouvrir les volets.

Une faible clarté du à un pale soleil hivernal inonda le studio. Le temps semblait fraie et sec, mais comme souvent il ne donnait qu'une envie très mitigé de mettre les pieds dehors. Rapidement, Zoro déblaya le léger bazar qu'ils avaient mis la veille, et se précipita pour ramasser leurs affaires qui avaient été jetées au sol sans ménagement, alors qu'ils étaient occupé à ..autre chose. Toute en faisant cela son visage se teintait progressivement d'une couleur rose, qui vira très rapidement au rouge foncé. Le regard bleuté de la jeune femme, continua de l'observer. Durant un bref instant Zoro disparut dans la salle de bain, où il déposa les vêtements sales dans un panier à linge en osier. Après avoir respiré profondément en chassant pour le moment les souvenirs de la veille, il retourna dans la pièce principal.

- Tu aurais pu appeler tu sais, continua de râler Sanji comme si il n'arrivait pas à parler autrement à sa sœur que sur ce ton là.

- Mais c'est ce que j'ai fait ! J'ai appelée et je t'ai même laissée des messages, mais tu étais...Là elle prit une pose calculée, alors que ses jolies yeux se plissaient dans un regard coquin. Tu étais trop occupé j'imagine.

-Tu imagines bien, répondit immédiatement le cuistot en déposant sur la table basse un plateau bien chargé, qui était composé de petites brioches rondes, de beurre, de confiture, d'un sucrier, d'une bouteille de jus d'orange, de verres et de tasses.

Comme souvent lorsqu'il ne connaissait pas la personne, Zoro sembla immédiatement mettre une barrière entre lui et la jeune femme. Les bras croisés sur la poitrine, il prit place devant la table basse en s'asseyant en tailleurs à même le sol. Le coude posé sur l'un de ses genoux, ses longues jambes croisée, la rose de son côté avait appuyé négligemment son menton dans le creux de sa main. Son regard un peu dérangeant à présent, restait braqué sur Zoro. Sanji après avoir servi le café, s'installa à son tour sur le canapé près de sa sœur....

- Du lait ? Demanda t-il en claquant des doigts devant le visage de sa frangine, afin de la couper dans son observation un peu trop insistante.

- Oui s'il te plait, répondit-elle en clignant des yeux, puis en le regardant faire.

- Tiens, fit le jeune homme en la servant, avant de reprendre la parole. Arrête de l'observer comme ça ! Ce n'est pas un extraterrestre, et c'est très grossier.

- Pourtant, il n'est pas comme les autres, si il a réussi à te rendre sage !!

Un peu mal à l'aise par les regards insistant de la jeune femme, dont il ne savait pas trop quoi en penser pour le moment. Zoro but son café d'une traite, en se brûlant un peu la gorge au passage, tout en oubliant que son estomac gueulait toujours de faim. Une fois cela fait, il se redressa sur ses jambes.

- Je vous laisse discuter entre vous, expliqua t-il d'un ton un peu trop solennelle en s'inclinant légèrement. Je vais prendre ma douche.

Prenant rapidement quelques affaires, il disparut en un clin d'oeil dans la salle de bain. Peu après Sanji entendait le raclement typique du panier à linge calé derrière la porte de la salle d'eau.

Malgré ce qui s'était passé entre eux la veille, Zoro gardait involontairement sans doute, des réflexes de protections, et continuait certainement par habitude de bloquer la porte de la salle de bain avec le panier à linge. Pourtant, même si cela étonna un peu Sanji, il ne s'en formalisa pas, car il se doutait bien que ce n'était pas parce qu'ils avaient fait l'amour la veille au soir, que tout les traumatismes et phobies du vert, allaient s'envoler comme par magie, en un claquement de doigts. Avec agacement, il poussa un soupir, avant de jeter une fois de plus un léger coup d'oeil irrité en direction de Reiju qui ne sembla pas se sentir fautive. Il avait beau aimer sa sœur, il ne supportait pas quand son caractère " Vinsmoke " remontait comme à cet instant.

- C'est un timide ? Questionna t-elle en buvant avec élégance une gorgée de café, puis en fermant ses beau yeux à peine maquillés.

- Ça n'a rien à voir, tu l'as surtout mis mal à l'aise à le fixer comme un animal rare, répliqua Sanji dans un rictus irrité, tout en dévorant une brioche.

- Pourtant il..

- Oui ça va ! J'ai compris, c'est étonnant qu'un coureur comme moi ce case. Mais c'est le cas, c'est tout. Gronda Sanji, je suis amoureux de lui. Et que tu me crois ou pas, ce n'est pas mon problème !

-Je ne mets pas ta parole en doute, mais tu sais que papa  n'aime pas que tu t'affiches avec plein de conquêtes différentes, expliqua Reiju, qui semblait observer sa réaction. Il sera peut-être content de te voir casé ! Enfin ...même si c'est  un homme...

- Si tu savais comment j'en ai rien à battre de son avis, sur ma vie privée ! Qu'il s'occupe des trois monstres qui sont censé être nos frères, et qui ont des mœurs beaucoup, beaucoup plus discutable que moi. Enfin quelque part il doit être fière, se moqua avec méchanceté Sanji, le regard mauvais la bouche méprisante. Ça sort pas de la famille.

- C'est de la calomnie p'tit frère, ria pourtant la rose. Mais tu connais le dicton ? Il n'y a pas plus aveugle, que celui qui ne veut rien voir.

- C'est ça ..de la " calomnie"...tu parles, se moqua dans un reniflement de méprit Sanji, avant d'entamer une autre brioche. Dicton juste et approprié pour le coup...

- Bref, coupa Reiju laissons nos frères dans leurs coins. Tu sais pourquoi je suis là ?

- Oui, parfaitement, et comme chaque année je vais te dire la même chose ! Non, je ne viendrais pas ! J'ai des projets beaucoup plus intéressant avec mon petit ami, affirma t-il même si en réalité, ils n'avaient rien de prévus.

Chaque année, le père biologique de Sanji, Judge, organisait une grande fête le 23 décembre dans la très réputé société " Vinsmoke and Co " .  Cela avait pour but premier, en plus d'épater leurs clients, d'imposer dans le monde des affaires, la vison d'une famille unis plus que jamais, riche et puissante. Il souhaitait ainsi montrer une image parfaite à tout le monde. Mais le fait qu'il y ai un de ses fils en opposition constante avec lui, et avec lequel il était à couteau tiré, amusait plus qu'il n'impressionnait, le petit monde dans lequel il évoluait. Et ça, Judge avait du mal à l'accepter. Aussi chaque année tentait t-il de forcer Sanji à venir à cette fête ridicule, afin de jouer leurs petites comédies dont le jeune homme en avait strictement rien à faire, car il ne se sentait en rien concerné. La plupart du temps, il avait toujours précisé à ceux qui lui posaient la question, qu'il ne se  contentait que de porter le nom de famille Vinsmoke, mais qu'il n'en était pas un...

- Je m'en doutais, reconnue Reiju en reposant sa tasse à demi vide, agrémentée d'un petit rire amusée. Et je ne vais certainement pas t'en blâmer. Vraiment, je ne sais pas pourquoi il s'obstine.

- Il est trop fière pour reconnaitre ses tords ce sale enfoiré, ou même pour admettre que je ne me plierais jamais à sa volonté ! Alors ça, jamais, plutôt crever ! Gronda à nouveau Sanji, le visage décidément fermé. Jamais je ne lui pardonnerai ce qu'il m'a fait ! Affirma t-il en posant un peu brusquement sa tasse de café qui faillit se renverser.

-....

- M'enfermer des après-midi entières dans ce putain de placard. Tout ça parce qu'il ne pouvait pas m'encadrer, alors que je n'étais qu'un gamin ! Avec ces horribles araignées. Il ne sait pas ce comportait en père, et après il espère me voir me comporter en fils avec lui ? Il rêve ou quoi ? J'ai déjà un père, et ce n'est pas lui !!

La jeune femme ne disait rien. Calme et détendue elle regardait ce petit frère martyrisé, qu'elle avait essayée de son mieux de protéger étant enfant. Brièvement, elle se revit implorant son impitoyable père à la crinière de lion, de laisser Sanji sortir de l'armoire dans lequel il l'enfermait régulièrement au grenier. Durant des heures, et des heures elle l'entendait pleurer et crier de peur, tandis qu'elle n'avait pas le droit, de lui ouvrir sous peine de se prendre une correction à son tour. Généralement, elle était restée assise à même le sol, et afin de détourner l'esprit apeuré de son petit frère. Là elle lisait des histoires, afin qu'il ne pense plus au terribles bestioles. Parfois ça avait marchait et d'autre fois non, car avec méchanceté, ses frères lorsque l'armoire était ouverte y mettaient plein d'araignée, afin qu'au prochain séjours de Sanji, il hurle à nouveau de peur. Sadique et méchant ses trois gamins riaient presque aux larmes en l'entendant supplier pour sortir. Comme sa chère maman avait eu raison de le confier à Zeff, car grâce à cette décision, Sanji avait à la suite de ses mauvais souvenirs, put vivre assez normalement.

Elle tendit la main, alors que le cuisinier semblait vouloir râler en boucle, puis la posa sur la joue mal rasé du blondinet.

- Maman serait fière de ce que tu es devenu. Sourit-elle joliment. Un homme heureux, fière et indépendant, et qui tend toujours une main secourable aux autres.

- Tu crois ? Marmonna soudainement le jeune homme en baissant ses yeux sur sa tasse de café à demi vide.

- J'en suis certaine ! Affirma Reiju, qui ressemblait terriblement à sa maman. D'ailleurs, ça fera bientôt 16 ans, qu'elle nous a quittée.

- Putain....déjà 16 ans....souffla encore plus bas le blondinet en baissant d'avantage la tête, ce qui à ce geste fit se balancer un peu sa mèche de cheveux or.

Un cours silence s'abattit dans le petit appartement. Dans la salle de bain, un étrange remu ménage se faisait entendre. Curieux et sortant de ses pensées, Sanji se leva d'un pas rapide, puis frappa à la porte pour savoir auprès de Zoro si tout allait bien.

-Euh... Ouais, ouais, n'entre pas !

- Pourquoi ça ? S'inquiéta immédiatement le blondinet d'une voix forte. Sa sœur au même instant regardait avec un peu de curiosité la scène.

Il n'y eut aucune réponse. Toujours un peu en proie à s'inquiéter pour son compagnon qui avait quand même tendance à déprimer. Sanji  activa la poignet de porte, et d'un coup d'épaule bien appliqué, il arriva à pousser le panier à linge sur le côté.

- N..non n'entre pas ! S'écria Zoro ! Sort.

-...qu...Vraiment, tu as peur de moi ?

- Non, ce n'est pas ça, nia immédiatement le vert en secouant la tête, alors qu'il ne portait qu'un pantalon. mais ...il y a une...

- UNE PUTAIN D'ARAIGNÉE.....hurla de terreur le jeune homme blond, le visage soudainement pâle ! .....Oh....NON....elle est sur mon pied, elle est anooorme ! MERDE !

Criant d'une trouille qui lui était impossible à contenir. Sanji se mit à s'agiter dans tout les sens et envoya ainsi valdinguer la pauvre bête, qui même si elle était effrayante, n'était en rien méchante. Immédiatement, Reiju qui avait gardée l'habitude de chasser ces sales bêtes depuis qu'elle était petite, l'attrapa entre ses longs doigts sans avoir ne serait-ce qu'un crie de surprise dans la voix. Après avoir ouvert la fenêtre du studio, elle la jeta ainsi, en toute simplicité.

- C'est bon c'est fini ! Il y en a plus petit frère !! Sanji ?

D'un pas souple et élégant à la fois, la jeune femme se dirigea en direction de la salle de bain, puis après avoir un peu hésité, elle entra un peu. Là elle vit son frangin littéralement crispé dans les bras de Zoro qui tentait de le rassurer de son mieux. Ses bras étaient vigoureusement serrés autour du cou de son protégé, alors qu'il ne cessait de répéter. 

- Sale bêtes, sale bête....sale bête !

- C'est bon, c'est fini, assura Zoro en lui caressant les cheveux. Ta sœur s'en est débarrassé. Pas vrai ? Questionna t-il en jetant un bref regard à la jeune femme, qui confirma..

- Oui, c'est vrai, je l'ai jetée dehors, expliqua t-elle en faisant quelques pas en avant.

Immédiatement, Sanji se détacha du vert qui s'empressa d'enfiler un t-shirt. Sur un ton autoritaire le blondinet demanda à sa sœur de montrer ses mains.

- Tu crois vraiment que je vais garder ces bestioles sur moi ? Questionna t-elle avec incrédulité, tu sais bien que ne je te ferais aucune mauvaise blague là-dessus et...

-M...Mmm...montre tes mains ! Insista Sanji, dont la panique semblait lui retirer toute logique.

- Ah là là, souffla la rose d'un air un peu navré en montrant ses mains ...Voilà ...tu vois !

- Ça ....ça ....ça vas ! Bégaya t-il avant de reprendre un peu contenance. La mains posée sur le coeur, les yeux exorbités son souffle reprenait petit à petit un rythme un peu plus normal.

- Je voulais m'en débarrasser rapidement, mais elle était super rapide.

-....Et ...et ....énorme... ! J'ai hais ces sale bêtes ! Marmonna Sanji dans un terrible frisson d'horreur.

Tout en disant cela, Zoro lança un regard rapide en direction de Reiju, qui avait une mine profondément désolée. N'ayant jamais rien pu faire contre cette folie qu'avait son père de l'enfermer dans ce maudit placard, la jeune femme même si elle n'y était pour rien, s'était toujours sentie fautive de cette phobie qu'avait son jeune frère. Sans toute le blondinet remarqua t-il malgré la trouille qui était encore un peu présente dans ses veines, la réaction de sa sœur car très rapidement ..il lui affirma..

- C'est de leurs fautes à eux...pas à toi !!

Ils restèrent ensemble reste de la matinée. Et si Zoro au début ne s'était pas senti à l'aise avec le regard insistant de la jeune femme. Il apprit très vite à se détendre d'avantage, lorsqu'il comprit que Reiju était loin d'être une mauvaise personne. Pourtant, malgré sa bonne volonté et le fait que sa lumière l'aimait beaucoup. Il n'arriva pas vraiment à discuter avec elle, aussi librement qu'il l'avait fait avec Nami par exemple. Sans doute parce que la rose avait tendance à afficher une sorte de sourire de façade, et qui ne montrait au final que peu d'émotion. Le reste de l'après-midi, ils le passèrent tout les deux. Et comme pour être sur de ne pas être dérangé, le jeune homme au cheveux blond, mit son portable sur silencieux.

Depuis la veille, les choses avaient changé entre eux, et ça c'était plus qu'évident. Pour la première fois de sa vie, Zoro vivait avec une personne en qui il avait une confiance parfaite et absolue. De temps à autre, il chassait de son esprit les images coquines, et surtout le souvenir de lui gémissant, où il n'était pas parvenu à contrôler sa voix, lorsque son amant avait si bien mouvé ses reins à ce " moment là ".

 Lui qui avait presque toujours vu le sexe avec horreur, s'était mis à aimer cet instant passé avec sa lumière tant le plaisir avait été fou. Il avait étrangement aimé le sentir en lui. Il avait adoré voir son visage déjà tellement beau, devenir lascif. Il avait aimé voir l'or de ses cheveux onduler aux rythmes de ses coups de reins vigoureux. Le son de sa voix gémissant, semblait rester dans ses oreilles et lorsqu'il lui parlait, Zoro avait l'impression que son visage devenait rouge écarlate. Ce qui était un peu vrai...

Devrait-il avoir honte d'apprécier ses souvenirs, qui pour en fois en ce qui concernait le sexe n'était pas mauvais ? Pour une fois il ne s'était pas senti sale et dégoutant. Il ne s'était pas senti humilié, mais plutôt aimé. Il s'était senti bien, ce qui était chez lui un sentiment souvent discret.

Et puis une nouvelle semaine débuta avec le même train train, mais cela ne les dérangeaient en rien. Au boulot, ils arrivèrent à cacher leurs liaisons, malgré les coups d'oeil amusés de Zeff, ce qui ils le savaient l'un comme l'autre leurs évitaient bien des désagréments. Comme toujours ils travaillaient ensemble le midi. Parfois l'après-midi plutôt que de rentrer, ils allaient se balader, ou rejoindre l'un de leurs amis, afin de boire un verre avec eux. C'était si étrange pour Zoro de sentir cette liberté, dans cette envie nouvelle de vivre. Il n'avait plus envi de s'enfermer en lui même, et même si parfois ses angoisses remontaient en lui, car hors mis sa lumière, il ne parvenait pas toujours à faire confiance aux " autres ".  Il sentait malgré tout que d'un point de vu social, il avait fait de net progrès. Il ne restait plus dans un silence mutique, même si il était encore loin d'être bavard.

Même si aucun des deux n'aimaient particulièrement fêter noël, ils se laissèrent aller à l'idée d'acheter un sapin, qui bientôt orna le studio du blondinet avec de jolie couleurs bleue et or. Mais toutes ces bonnes choses, aussi agréable soient-elles à vivre ne chassaient pas totalement ses traumatismes. Parfois des cauchemars venaient agiter ses nuits, un peu comme pour lui faire ainsi une piqure de rappel, afin qu'il n'oublie pas l'ombre qu'il était. Alors la nuit s'arrêtait là, avec un gout amer à la bouche, et un sentiment de désespoir, car dans ces cas là, il avait l'impression que jamais il ne parviendrait à vivre pleinement cette nouvelle vie, que sa lumière lui offrait.

Et pourtant, Sanji était si adorable avec lui. Lorsqu'il se sentait mal, il le prenait dans ses bras, et avec patience attendait qu'il se sente mieux. Il ne montrait jamais le moindre signe d'impatience ni d'agacement, sans doute pour lui dire que même si cela devait durer des heures, il resterait près de lui.

Oh, comme les dieux avaient été généreux, en lui offrant cet être adorable. Il emplissait son coeur de chaleur quand il était froid. Il le faisait sourire lorsque Zoro sentait la tristesse l'envahir. il chassait ses cauchemars, et emplissait son esprit de son beau visage souriant et plein de confiance. Comme il l'aimait, comme il l'aimait...

Le réveillon de noël arriva, et comme l'avait prévu Zeff le restaurant était fermé laissant ainsi à ses employés le plaisir de passer les fêtes en familles. Comme tous leurs amis avaient leurs propres projets, ils le passèrent à deux en amoureux. Cela d'ailleurs ne les dérangera pas vraiment. Ils se firent plaisir en partageant un délicieux repas assez opulent, tout en buvant de bons alcools.

- Tiens, marmotta Zoro à la fin du repas le visage rouge écarlate, pendant qu'il sortait de la poche intérieur de son manteau, le Zippo qu'il avait acheté au marché de noël. Un peu gêné, car il trouvait son cadeau bien médiocre en comparaison de tout les bienfait de son amant. Il tendit malgré tout son présent espèrent tout de même lui faire un peu plaisir.

- Tu sais que tu es à croqué, quand tu es tout gêné comme ça ? Souffla le blondinet en déposant un baisé sur ses lèvres. Merci, fit-il ne prenant le présent. D'un geste impatient il arracha le papier doré puis découvrit le  Zippo gravé d'un bateau fendant la mer. C'est mon père qui t'as dis que j'adorais se genre de briquet ?

- Non, nia le jeune homme aux cheveux vert. J'ai juste pensé que tu aimerais et ..

- J'adore, affirma le blond un grand sourire sur le visage. j'en avais un il y a quelques mois, et je l'ai paumé dieu sait où. Alors merci, beaucoup.

Heureux d'avoir réussi à faire plaisir à son petit ami, un sourire presque enfantin illumina le visage de l'ancien SDF. Avec nonchalance il but une gorgée de champagne.

- Tiens ! fit à son tour Sanji, en lui offrant un paquet un peu plus volumineux que le siens, et dont le papier avait une belle couleurs rouges.

- Mais, je t'avais dis que ce n'était pas la peine, balbutia Zoro en prenant le présent dans ses mains. D'un geste un peu gamin, car s'était là son premier cadeau de Noël. Il ouvrit le paquet alors qu'à nouveau un beau et grand sourire s'étalait sur son visage.

- L'intégral de Kaamelott, je sais que tu cherches régulièrement des rediffusions. Là au moins tu as tout avec un prime, " Que ma joie demeure" et " L'exoconférence." Espèce de fan !

- Wouah sérieux merci ! Oh, c'est pas vrai,  j'adore vraiment ! S'exclama joyeusement Zoro ce qui était véritablement rare.

Pour certain ça n'aurait été qu'une babiole. Pour d'autre quelque chose sans intérêt.  Mais pour lui, qui avait été repoussé toute sa vie, et qui avait fini par croire qu'il ne méritait aucune intention, aucun bonheur, ce fut beaucoup. Comme un signe qu'il était bel et bien comme tout le monde, et que lui aussi méritait une chose d'aussi banal qu'un cadeau de Noël.

****

Et voilà, pour la chapitre 17, ou Reiju fait son apparition, en mettant mal à l'aise le pauvre Zoro. Et ou on je parles un petit peu plus de Sanji.

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Ah..pour celles qui ne savent pas ce que s'est un Zippo...c'est ça !

Le briquet qu'a Sanji dans la série.

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