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Chapitre 14 : Survivre à l'aveu, se mêler aux autres.

Chapitre 14:

Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps, et pourtant il s'était attaché à lui aussi rapidement qu'un noyer à sa bouée de sauvetage. Il lui était apparu, comme venu de nul part et dans une lumière aveuglante. Lui l'homme de l'ombre, l'être de la rue, celui qui fait partie de ceux qui ne comptent pas, avait eu la chance d'être pris sous son aile salvatrice. De ses deux mains fines et vigoureuses à la fois , il l'avait arraché de son taudis de la rue, du froid mordant de l'hiver, et l'avait même sauvé d'une mort certaine en le soignant. C'était sa lumière. Un éclat de diamant plus brillant que les étoiles, et qui arrive par son sourire et par son optimisme à éclairer l'être obscure qu'il est.

Une simple petite phrase anodine pourtant, avait déclenché le plus triste et traumatisant des aveux.

" N'as-tu jamais fait d'erreur ?"

Cette question simple posée sans aucun haussement de voix, avait pourtant claquée dans son esprit comme un coup de fouet. C'était comme ci il lui avait jeté la face, la plus énorme et la plus terrible de ses erreurs de jugements. A cause de son ignorance et de son imbécilité, il avait laissé un être abjecte lui faire " ces choses " immondes.

Il avait donc raconté cette histoire à sa lumière, d'une voix qu'il ne reconnut pas comme étant la siennes. Chaque mot prononcé sur cette terrible histoire qu'il n'avait jusque là conté à personne, lui avait donné l'impression de recevoir des coups de poignard en plein coeur. Et pourtant, même si son cerveau, lui avait hurlé d'arrêter, de se taire pour ne pas aggraver les choses. Afin de ne pas prendre le risque de perdre la clarté de sa lumière, il n'avait pu stopper un instant son récit. Il avait réussi à aller jusqu'au bout malgré le dégout qu'il avait de lui même. Malgré l'envie de vomir qui l'avait rendu plus blanc qu'un linge. Et malgré la honte qui lui brûlait les joues dans des larmes de rages et de hontes. Il avait été jusqu'au bout, se sentant encore plus misérable que jamais. Il se savait fort et pourtant, il prenait conscience de sa faiblesse dans ces terribles moment. Il avait l'impression d'être une sorte de petite choses pleurnicheuse et apeurée, et par dessus tout il détestait ça. Comment Sanji pourrait-il continuer à l'aimer après tout ça ? Après tout ce qu'il lui avait raconté, et après ses réactions terrifiés à la simple évocation de cet ogres menteur manipulateur et obsédé ?

Il avait été souillé et pas qu'un peu. Jamais il ne pourrait supporter un être tel que lui, s'était évidant. Comment pourrait-il continuer de vouloir comme petit ami, un être aussi répugnant ? Lui, qui malgré le rejet de l'homme qui l'avait agressé ainsi que le rejet des actes immondes, qu'il lui avait imposé, n'avait pu s'empêcher de réagir physiquement. Comment pourrait-il encore vouloir de lui ? Comment pourrait-il encore accepter d'embrasser la bouche d'un être aussi sale ? Comment ?...

" Tu es la victime, tu n'es pas le fautif...."

Choqué et l'esprit encore un peu embrumé par cette aveux douloureux, ainsi que la foule de pensé dépressive qui lui passait par la tête ? Zoro l'avait entendu avec son regard plein de larmes compatissantes, lui dire des mots qu'il avait peut-être attendu depuis quatre ans.

" A partir du moment ou tu as dis non, c'est une agression. Tu n'as pas provoqué quoi que se soit...."

Alors, ...alors il n'était pas coupable de s'être fait agressé ? Il n'était pas coupable de s'être fait berné comme un idiot, par ce type obèse et suintant de désire malsain. Il n'était pas celui qui avait provoqué les choses, mais celui qui les avaient subis ? Oui c'est ça, c'est tout à fait ça ! Il était une victime et rien d'autre. L'entendre lui affirmer cela,  entendre et voir dans son regard bleue, la certitude que ce qu'il disait été la pure et stricte vérité avait provoqué un soulagement tel, qu'il n'aurait jamais cru le vivre un jour.

Ce fût comme si des années de peine, de doute, de dénigrement et de mal être avaient été soudainement rejetée dans un déluge de larmes incontrôlable. Ne pouvant plus rien contenir, ni rien cacher. Il avait pleuré la rage qu'il avait envers cette vie, que ne lui apportait que malheur et souffrance. Il avait pleuré parce que il en avait besoin, et peut-être aussi parce que pour une fois il n'avait pas eu envie de se retenir. Il avait senti en lui le besoin fort de  pleurer, pour rejeter par ses larmes, toutes la honte de ses dernières années. Ainsi que toutes la haine qu'il avait envers ce type et autres saletés qu'il avait l'impression d'avoir encore de collé à la peau. Il avait envie de pleurer, parce que ...enfin ça lui faisait du bien pour une fois, de se laisser aller à une bonne et grosse crise de larmes.

Il avait bien compris que malgré les horreurs qu'il avait subi, Sanji ne le rejetait pas et chercher au contraire à ne l'aimer que d'avantage. La vie, cette foutu et fichu vie de merde qui s'était toujours ri de ses malheurs, lui accordait enfin un bonheur. Celui d'avoir près de lui, un être merveilleux qui le voulait tel qu'il est, et le soutiendrais dans toutes ses difficultés.

Oh, comme c'était bon de se sentir aimé par lui.  Comme s'était chaud dans son coeur de l'entendre, dire qu'il n'était en rien un misérable qui provoque le malheur, mais juste une victime. Étrangement à travers la bouche de Sanji, il arrivait à le croire et à le penser. Il avait senti les muscles de son corps , presque constamment contractés se détendre enfin. Allant même jusqu'à  presque lui donner l'impression d'être plus léger.

Il était à présent dans ses bras, savourant ce contact qu'il avait durant un temps rejeté. Sans doute était-ce parce que là, il ne sentait aucun danger. Non il sentait juste une intention pure de le rassurer. Il était resté contre lui, parce que cela soulageait son coeur de toute cette tristesse abyssal qu'il avait en lui. Il se laissait le bercer lentement comme un enfant prit d'un gros chagrin. Il sentait ses mains dans son dos, et sa voix grave non loin de son oreille le rassurer en lui disant.

" Ça va aller , je suis là ! "

Et puis ces mots avaient quitté sa bouche, comme si ils l'avaient décidés eux même.

" Sanji tu es la lumière de ma vie."

Ses yeux à présent le brûlaient un peu à cause de ses pleures. Son nez était devenu rouge à force de renifler et de le frotter d'un revers de main. Comme il devait avoir l'air pathétique, l'homme des rues capable de réduire la face des enfoirés en purée ! Comme il devait être ridicule, avec ses aires de gamin pleurnichard.

Pourquoi Sanji rougissait-il si fort soudainement ?  C'était à croire que la totalité de son sang, venait d'affluer en quelques secondes en direction de son visage. Zoro avait vu le visage pâle de son mignon blondinet devenir écarlate en un rien de temps. Était-ce à cause de ses mots qui lui avaient échappé ? Non, il était bien trop solide pour se sentir gêné par ce simple aveux ?

-...pou..pourtant quand gamin je disais des bêtises, mon père me disait:

 " T'es vraiment pas une lumière."

- Mais si tu l'es pour,  insista Zoro une conviction certaine dans la voix, en le fixant de son oeil vert, pendant qu'un certain calme revenait doucement en lui.

La tristesse bien entendu n'était pas loin, mais il arrivait à nouveau à la dominer, même si malgré les mots du cuisinier, il avait encore l'impression d'être une petite chose répugnante.

- Jusqu'ici j'ai toujours eu l'impression de voir ma vie en noir et blanc, et ton arrivée..m'a fait voir d'autre couleurs. L'or de tes cheveux, le bleue de tes yeux...Tu as insufflé dans ma vie, merdique, la lumière qui émane de toi ainsi que la belle personne que tu es. Tu es vraiment la lumière de ma vie.

Jamais au grand jamais, on ne lui avait fait de tels compliments. Généralement, on disait de lui qu'il n'était qu'un coeur d'artichaut, incapable d'aimer réellement qui que se soit. Un coureur de jupons ..où autre..un dragueur invétéré incapable de se poser ne serait-ce qu'un peu. Bref, plus d'une fois il avait été qualifier de gros dragueur qui court les plumards.

Et pourtant là, devant lui il avait cet être qui n'avait pratiquement connu que le malheur, et qui venait de lui révéler un terrible et lourd secret. Il le regardait avec un beau sourire sur le visage, tout en lui disant qu'il était la lumière de sa vie. Touché, car il n'avait pas vraiment l'impression de mériter un tel surnom, Sanji déposa cependant malgré le rouge qui brûlait son visage, un baiser sur le front.

Les mots de Zoro étaient touchant et doux. Cependant il ne devait pas détourner son attention de ce qu'il venait d'apprendre, car même si le vert avait enfin réussi à avouer son traumatisme, ce n'était pas pour autant qu'il allait disparaitre, en un claquement de doigts. Ce cuisinier était certain que cette terrible histoire reviendrait encore à l'occasion dans l'esprit de l'ancien SDF pour lui pourrir le morale. Mais la différence à présent était que le blondinet pourrait l'aider et le soutenir dans ces tristes moments.

Avec ce qu'il venait d'entendre, Sanji se demandait comment il faisait pour réussir à garder son calme. Il avait senti sur ses joues des larmes de rage pure envahir son visage, quand son petit ami lui avait conté les horreurs que ce monstre pervers lui avait fait subir. Ce détritus de l'humanité avait abusé d'un gamin de 16 ans, jeté à la rue par un père sans coeur. Et sans doute cet espèce de gros porc devait continuer de sévir quelque part en France, où même ailleurs, si il n'était pas mort entre deux! Mais si il était vivant, ils devaient l'arrêter !

- Zoro, l'appela t-il d'une voix douce, alors que le vert continuait de se caler dans ses bras, un peu comme pour y retrouver du réconfort. Je penses que tu devrais porter plainte....

- Non ! Tonna immédiatement, le jeune homme en se redressant dans le canapé, le regard comme choqué par cette idée. J'étais à la rue.....ils ne me croiront pas...surtout si après il savent que je me suis prostitué.....non....

-  Je comprends que tu hésites, mais je pense quand même que tu devrais le faire. Cet homme doit être arrêté Zoro ! Tu n'es sans doute pas la seule victime et....

- NON ! Cria presque le vert en se relevant du canapé, puis en commençant à marcher nerveusement dans la pièce, les poings serrés le long de son corps à nouveau tendu. Sanji, tu te rends compte de ...de l'énergie de dingue, qu'il m'a fallu pour tout te dire à toi en qui j'ai une confiance totale ? Même si à présent...j'ai tellement honte que ...je n'ose même plus te regarder en face....Les flics ne croiront jamais un être comme moi !  Jamais, car on écoute pas les gens de la rue. On ne les regarde même pas, parce qu'on ne veut pas les voir de toute manière...

- Bon, bon, je comprends. Faisons ainsi, commença à expliquer le cuisinier en se relevant à son tour puis en stoppant Zoro dans sa marche frénétique, en posant ses deux mains sur ses épaules. Promet-moi au moins d'y " réfléchir"  ? Je comprends que ça doit être affreusement dur, mais...il ne faut pas laisser ses actes impunis ...

-....

D'un bref mouvement de tête, le vert accepta. Et lui qui n'aimait pas le contact retourna se réfugier dans les bras du blondinet, un peu comme si il ne pouvait plus s'en tenir trop éloigné. C'était à croire qu' à présent, qu'il lui avait tout avoué de sa vie ou presque, et que malgré cela Sanji l'acceptait tel quel, il pouvait se permettre d'être plus tactile avec lui. Enfin juste un peu, car son esprit restait encore un peu embrumé par ce qu'il venait de se passer.

Ils restèrent un moment en silence dans les bras l'un de l'autre, juste pour rassurer l'un et pour que l'autre calme sa colère qui lui donnait presque des envies de meurtres. Sanji le savait bien, si il avait eu l'horrible type sous la mains, à coup sûr il se serait défouler dessus pour le punir d'avoir ne serait-se qu'oser poser un doigts dégoutant sur son homme. Possessif et protecteur de nature, la simple idée de ce qu'avait subi Zoro plus jeune, le mettait dans une rage qu'il arrivait à dissimuler par il ne savait quel miracle. Parfois dans son esprit, il revoyait le tout premier soir, où il avait hébergé  Zoro et que celui-ci s'était mis en boule dans la salle de bain le visage prit de panique, prêt à le frapper si il s'approchait de lui. A la suite de cela, il l'avait vu bouleversé à  simple idée, qu'il n'avait aucune mauvaise attention à son égard.

Comme si s'était là, une chose incroyable. Ce simple constat était parfaitement horrifiant.

Avec une telle histoire, il n'était pas vraiment étonnant que Zoro ait une vision du sexe dès plus abjects. Agressé, et contraint pour ne pas crever de faim dans la rue, de se prostituer. Il était évident que dans sa tête, cet acte d'amour physique était répugnant, agressif, et horrible. Il ne savait sans doute même pas ce que pouvait être le vraie plaisir physique. Sa vision sur cet acte à cause de ses terribles expériences en était totalement déformée. Le blondinet déposa un léger baiser sur le front, puis le regardant bien en face il lui dit.

- Sache qu'on ira toujours, je dis bien toujours ! A ton rythme d'accord ? Et que malgré,..commença à expliquer Sanji, avant d'agiter ses doigts sous le nez du vert...malgré le fait que mes mains, ont une légères tendance à l'indépendance...Moi, je ne ..je ne te contraindrai jamais à rien, ok ?

- J'ai confiance en toi à 100 %, à présent. Quand à moi,  toi aussi tu peux ..me faire confiance....Malgré toutes les choses avilissantes que j'ai fait.....je...je te jure que ...que j'ai toujours été prudent, et que je ne suis pas mala..

- Ne t'en fait pas, je t'ai toujours cru quand tu disais que tu avais été prudent à ce sujet, affirma t-il en dans un sourire encourageant, avant de prendre le visage de l'ancien SDF dans les mains. Ça va aller pour ce soir ? Le cinéma ...car si tu n'en a pas envie..je comprendrais.

- Ça va aller, je ne vais sans doute pas être le plus bavard du groupe, mais ça va nous changer les idées ! Et puis .....je...n'ai jamais été au cinéma donc..

- Quoi ? Sérieux ? S'étonna Sanji la mine et les yeux pleins de surprises, Jamais ? Jamais !

- Jamais ! Tu crois que mes parents m'auraient laissé, faire une activité aussi amusante ? Marmonna Zoro en détournant l'oeil sur le côté.

- Hmm... vu leurs " charmante " personnalité, non ! Reconnu le blond en faisant des guillemets avec ses doigts, le tout accompagné d'un un bref mouvement de tête. Dans ce cas, raison de plus pour y aller. Et puis ça te fera du bien de voir du monde, et de faire de nouvelle connaissance. J'en suis sûr.

- Sans doute....mais s'il te plait, tu..tu ne le dis à personne hein, je veux dire, ce que je t'ai dis à l'instant. D'accord ?

- Tu crois vraiment que je pourrai faire une chose pareil ? Questionna Sanji, dans un regard interrogateur le sourcils relevé.

D'un bref mouvement négatif de la tête, l'ancien SDF reconnu que non. Après cela, comme ils leurs restaient encore quelques petites heures avant d'aller au cinéma, ils se calèrent tout les deux devant la télé. Assis un bras allongé le long du dossier de canapé, une cigarette de coincée entre ses lèvres, le cuisinier sentit étonnement son compagnon se mettre en boule dans la divan puis posa sa tête sur ses cuisses. En un rien de temps, il s'endormit comme une masse en laissant son visage ravager d'inquiétude et de honte, se détendre un peu.

 Lentement la fumer de cigarette quitta ses lèvres et ses narines, pour s'envoler mollement dans les airs. L'esprit encore perturbé, Sanji écoutait vaguement le programme télé, tandis qu'il revoyait encore et encore, le terrible aveux que venait de lui faire son petit ami. Doucement sa main glissa du dossier, pour se poser sur l'épaule du vert qui à cela, et ce même si il dormait fit un bon. Là, le cuistot comprit à quel point ce traumatisme était encré profondément en Zoro. Si jamais par malheur un jour, il venait à croiser la route de cette être ignoble. A coup sûr il lui ferait payer ce qu'il avait fait.

*****

Lorsqu'ils sortirent du studio pour allez au rendez-vous devant le cinéma, Zoro qui n'était réveillé que depuis un petit quart d'heure sembla dormir debout. Sans doute la cuisse de son compagnon était-elle parfaitement confortable, car il avait dormi durant plusieurs heures la tête appuyé dessus. L'aveu l'avait épuisé mentalement, bien plus qu'il ne l'aurait cru. Mais parce qu'ils sortaient ce soir, et parce qu'il ne souhaitait pas voir sa lumière trop inquiète à son sujet, il essaya de son mieux de chasser son malaise, et de paraitre tranquille. Enfin même si pour l'instant, il n'avait plutôt l'air de quelqu'un qui n'arrive absolument pas à émerger.

La nuit était tombé depuis quelques heures déjà, et une horrible petite pluie fine et désagréable tombait en discontinue sur la capitale. Sous leurs marche rapide, des petites gouttelettes d'eau voletaient et trempaient le bas de leurs pantalons à chacun de leurs pas. Les mains enfoncées dans les poches de leurs manteaux, ils marchaient en évitant comme souvent certaine personne pressé qui avançaient sur les trottoirs comme des bulldozer hors de contrôle. Comme toujours, et parce qu'il avait toujours les habitudes de la rue d'encrées en lui, Zoro durant le parcours ne put s'empêcher de jeter un oeil aux alentours, afin de voir si il n'y avait pas dans le coin de mauvaises connaissances susceptible de les enquiquiner. Sanji le voyait surveiller discrètement les routes et ruelles devant lequel ils passaient, mais il préféra ne rien dire ne trouvant sans doute pas utile de lui faire une réflexion sur cette vieille habitude. Peut-être  Zoro pensait-il à cette fois, où des types les avaient emmerdés dans le métro ? Et où Zoro d'ailleurs avait en un coup, réduit la face du drogué en purée.

Mais fort heureusement et sans doute parce que le temps était détestable, ils ne croisèrent personnes, hors mit les Parisiens et touristes habituelles. Une idée persistante flottait pourtant dans l'esprit du blond, il fallait absolument qu'ils passent une bonne soirée, afin de chasser cet air triste et sombre du visage de son compagnon, et qui lui fendait l'âme. Il voyait bien que Zoro faisait de gros efforts pour avoir l'air juste calme, même si il savait bien que ce n'était là, qu'un masque pour ne pas l'inquiéter d'avantage. Aussi espérait-il que la bonne humeur de ses amis, aiderait un peu Zoro à se dérider et à s'autoriser aussi un peu d'amusement. Il voulait alléger son esprit, très certainement encore encombré de ce souvenir horrible qu'il lui avait révélé. Il voulait le voir, rire et sourire, comme lors de cette soirée, passée à l'appartement avec Ace et Luffy. Il voulait le voir heureux tout simplement.

Lorsqu'il arrivèrent devant la cinéma. Un petit groupe composé de Ace, Luffy, un type avec un long nez, la jeune fille aux long cheveux roux, que Zoro avait déjà vu, ainsi qu'un gars avec une étrange crête blonde sur le crane, était réuni et parlaient avec beaucoup d'entrain. Le petit brun comme toujours parut agité et très heureux à la fois. D'ailleurs il semblait très bien s'entendre avec le long nez, car de temps à autre il n'était pas rare de les voir rire aux éclats avant de se faire de grandes tapes dans le dos.

- Ah, les voilà ! S'exclama Luffy toujours aussi souriant, à croire qu'il n'était pas capable de faire autre chose que ça. Vous êtes en retard ! Affirma t-il en montrant sur son poignet, une montre parfaitement inexistante.

- Tu plaisantes, on est à l'heure ! Contredit la blondinet en montrant l'heure qu'affichait son portable.

Juste derrière lui, se tenait Zoro. Le visage à demi dissimulé par l'écharpe, il n'avait pour le moment qu'une envie très modeste de parler. D'un coup d'oeil rapide, il observa ceux qu'il ne connaissait pas encore. Tout d'abord le mec au long nez, jamais de sa vie Zoro n'avait vu un tel appendice nasale avec de telles proportions. Pourtant le gars ne semblait pas en être complexé pour deux sous, et agissait somme tout assez normalement.

Et puis, ensuite, son observation se porta sur la jeune femme aux long cheveux roux. Elle était habillée d'un pantalon noir très serré, de chaussure à haut talons, et d'un manteau assez chic qui avait du couter un bras. Sur son épaule se balançait un petit sac, d'une marque de luxe très connue. C'était sans aucun doute une personne coquette, qui faisait attention à elle et à son apparence. Son maquillage était léger, et même Zoro qui pourtant se fichait de la gente féminine, dût reconnaitre qu'elle n'avait pas vraiment besoin d'artifice, car elle était belle naturellement. N'étant pas très doué pour s'entendre avec les femmes, au vu de la dernière prise de tête qu'il avait eu avec l'une des dernières conquêtes de Sanji. Zoro se demandait si il arriverait à s'entendre avec cette fille. D'un simple coup d'oeil, il observa la rousse, saluer chaleureusement son compagnon. Discrètement, elle lui donnait de légère coups de coudes  pleins de sous entendu.

" Les femmes et leurs sixièmes sens." Pensa le vert.

Rapidement, il abandonna l'analyse de la seule femme du groupe, pour se porter sur le grand type avec la crête blonde. Il y avait une sorte de calme et de sérénité qui se dégageait de lui, et qui étrangement à son contact semblait contagieux. Ses sourires étaient discrets, et il riait sans faire forcément de grand éclat de rire bruyant. Mais, Zoro vit aussi d'autre petits détails. Comme par exemple des coups d'oeil tendre et discret en direction de Ace. Parfois, il voyait ce grand type  se pencher et murmurer quelques choses près de l'oreille de l'ainé des frères, avant que le brun ne se mettent à rire discrètement.

- Yo ! Zoro s'exclama joyeusement Luffy en levant les bras, en le sortant par la même occasion de ses réflexions. Je suis content, que tu sois venu aussi !! Affirma t-il toujours près à offrir l'une de ses fameuses accolades presque étouffante, et dont tout le monde avait déjà profité au moins une fois.

Mais cette fois-ci, le vert ne sembla pas emballer par l'idée d'être coller par quelqu'un d'autre, que sa lumière. Le souvenir récurant qui encore une fois lui était revenu en mémoire quelques heures auparavant, le rendait à nouveau fébrile à l'idée d'être en contact avec des gens qu'il ne connaissait que peu. Discrètement, il recula d'un pas en espèrent que le petit brun joviale comprendrait. Mais ce ne fût pas le cas, et avec une sorte d'obstination, il le voyait arriver dans sa direction avec son grand sourire de fixé au visage. Sans doute, le jeune cuistot qui était toujours entrain de discuter avec la jeune femme, remarqua t-il le malaise chez son petit ami , car rapidement et en quelques pas, il parvient à interrompre Luffy dans sa lancée en l'attrapant par le bras.

- On se calme Luffy ! Ordonna presque Sanji en le stoppant dans son élan. D'un geste souple et rapide à la fois, il revient près de son petit copain, puis passa un bras possessif autour de ses épaules. Un sourire long ,et chaleureux se dessina sûr son jolie visage. On regarde, mais on ne câline pas !!

- Ah ah ! Je m'en doutais. S'exclama Ace tel un inspecteur de police, en se tournant en direction de son petit frère qu'il pointa du doigts ! J'avais raison !! Tu me dois 50 balles.

- Mais non, mais non ! Refusa le petit brun en agitant furieusement l'index devant le nez de son frère ainé ! Je te dois rien, t'en que ce n'est pas dit, c'est que ce n'est pas vrai !

- Euh, ouais ....une explication peut-être ? Proposa Zoro, qui même si sa bouche restait à demi caché derrière l'écharpe, avait quand même le reste du visage rouge écarlate.

Il ne bougeait pas, raide comme un piquet il s'était involontairement contracté, lorsqu'il avait sentit les bras de sa lumière autour de son épaules. Malgré tout ce qu'il lui avait dis, malgré tout ce qu'il était, noirceur, ténèbre, ombre et saleté, le jeune homme aux cheveux doré tenait à s'afficher avec lui, et souhaitait vraisemblablement, qu'il n'y ait aucuns doutes quand à leurs relation. Il n'avait pas honte de lui, et semblait même un peu ...possessif...

- Je suis sûr que ses deux crétins, commenta Sanji en direction du vert, alors que la jeune femme se rapprochait, ont parié quelques choses sur nous deux.

- Il semblerait que se soit un truc comme ça, confirma Nami en lançant à nouveau un regard complice au blond.

- J'ai l'impression qu'il y en a pour des plombes avant que ces deux-là se décident à nous présenter, intervient le grand gars à la coupe particulière. Moi je me présente , je m'appelle Marco, et je suis le copain de Ace, expliqua t-il en pointant du pouce le jeune homme.

D'un geste tranquille comme si ce mot régissait toute sa vie, le blond tendit la main en direction de Sanji, qui visiblement ne le connaissait pas non plus, puis la serra avant de faire de même avec Zoro. Chacun se présenta, pendant que les frangins continuaient de se bouffer le nez, et argumenter dans une mauvaise foie invraisemblable, que le parie était caduque..

- Ace, m'a beaucoup parlé de toi, expliqua Marco en direction du blondinet. Il parait que tu es un chef cuisinier hors paire ?

- Ouais, répondit immédiatement Sanji très détendu avec l'idée de se vanter. Ces deux-là, précisa t-il en montrant d'un mouvement de tête Ace et Luffy, squatte chez moi à la moindre occasion, si y a moyens de se remplir le ventre.

- Espèce de petit cachotier ! Intervient la jeune femme en donnant un léger coup de coude dans le bras du blond. Pourquoi tu ne m'as pas dis, que tu avais un petit copain, et que tu étais enfin casé ! Enchantée, reprit-elle en tendant la main en direction de Zoro, moi c'est Nami...et je suis bien contente qu'il est arrêté de fricoter avec le ramassis de greluches idiotes qu'il pouvait se trimbaler en soirée ! J'ai failli en gifler une, une fois !

- Je me rappel de toi, tu étais venu rendre un DVD, répondit le vert un peu surprit par ce déluge de parole, avant de se reprendre...Euh désolé, je veux dire enchanté, reprit-il en s'inclinant un peu, moi c'est Zoro..Roronoa Zoro. Et...euh....je me suis un peu pris la tête avec l'une d'entre elle, reconnu t-il.

- Noon ? Raconte moi ! Demanda Nami, très curieuse.

- Moi c'est Ussop ! S'exclama le long nez en allant à son tour se présenter, coupant ainsi toute confidence du vert sur sa prise de tête l'après midi même, avec l'idiote prétentieuse.. Je suis comme qui dirait, le chef du groupe, tout le monde me suis quoi que je dise, car j'ai un charisme innée.....

- Ah ah ah ah, t'as le charisme d'une huitre Ussop, ria de bon coeur Luffy. Ussop ment beaucoup Zoro fait gaffe à lui.

- Hey, je ne mens pas, je m'amuse juste avec la réalité. Nuance, nia le long nez.

- Alors, ça fait longtemps ? Demanda la jolie jeune fille en accaparant le cuisinier un peu à l'écart. Dit moi, ce n'est pas toi qui disait haut et fort que jamais, tu ne te caserais ? En tout cas, il est canon.

- Oui, c'est vrai que j'ai dis que je ne me caserais jamais, mais ..lui..il ..il est différent. J'ai...vraiment envie d'être avec lui. Reconnu, le jeune homme blond en lançant un regard à Zoro qui visiblement luttait contre son envie de se replier sur lui même, pendant que Marco et Ace discutaient avec lui. Mais c'est très ressent, reprit-il en souriant à nouveau à Nami, avec qui il prit un ton plus bas. Il a eu une vie un peu...hum....compliqué, et il n'est pas à l'aise quand il y a du monde, et n'aime pas tellement qu'on le touche. Alors, ne te formalise pas ma belle, si tu le vois faire des écarts au moindre contact d'accord ?

- D'accord. Accepta Nami dans un léger mouvement de tête, tout en se demandant pourquoi ce type si baraqué avait autant de " phobies " ?

Avec une légère curiosité dans le regard elle observa, ce type qui avait su capturer cet incorrigible dragueur de Sanji. Rapidement la jeune femme, remarqua que malgré son air un peu fermé, il tentait visiblement de rester en contact avec les autres qui semblaient terriblement contraster avec sa discrétion. C'était un peu comme ci, il était en lutte permanente avec lui même. Toute fois, la jeune femme ne put nier le fait, qu'ils étaient terriblement mignon ensemble. Et lorsqu'ils se rapprochèrent tout les deux du groupe de bavards, elle fût amusée de voir ce coeur d'artichaut, ce collectionneur de conquêtes, retourner près de son petit ami, et de le couvait d'un regard qui en disait bien plus que de simples mots.

Ils restèrent un long moment devant les grandes portes du complexe cinéma, où de plus en plus de monde venait acheter des tickets. Quelques uns allaient s'acheter des friandises et des boissons dans les différents petits magasins. Au dessus de la double porte se trouvaient de grandes affiches de films qui passaient à ce moment là dans les nombreuses salles. Et après délibération, grandes argumentations et votes, le choix fût porté sur le dernier film de superhéros. Action, émotion, monde à sauver. Cela sembla suffire à tout le monde, qui après se choix quasi Cornélien  allèrent acheter des tickets.

- Ça commence dans 10 minutes, commenta Marco en observait sa montre. On devrait peut-être se dépêcher un peu.

- Tu parles, se moqua un peu Ace avec les bandes annonces, il y en a facilement pour encore une bonne demi-heure d'attente.

- Ça nous laissera le temps d'acheter de quoi grignoter, réalisa avec satisfactions Luffy.

- La prochaine fois, marmonna l'ancien SDF à l'oreille du blondinet, et qui s'était enfin décidé à retirer son écharpe, qui lui tenait à présent trop chaud. C'est moi qui t'offre la place. D'accord ? Rougit-il encore honteux d'être une charge financière pour Sanji.

- Si tu veux, souffla ce dernier tout souriant.

Après avoir acheté leurs tickets le petit groupe sous l'insistance de Luffy, passèrent dans une boutique de friandise et autre gourmandise à acheter. Là le petit brun sous regard impressionné de l'employée, acheta une quantité astronomique de cochonnerie. D'autre comme Nami et Marco, se contentèrent d'acheter une simple boissons,  alors que le reste du groupe s'achetaient du Popcorn.

- J'imagine que tu n'en as jamais mangé ? Questionna le blondinet qui ne s'était pas privée sur le quantité, tandis qu'il tenait une espèce de grand gobelet rempli à raz-bord. De sa main libre, il entrelaçait à nouveau ses doigts à ceux du vert.

- Non jamais, reconnu le jeune homme dans un léger mouvement de tête négatif, avant de gouter. Je suis pas sûr d'aimer ça, avoua t-il dans une grimace qui fit rire le cuisinier.

- Ah ! Tu vois ! S'exclama Ace en direction de son frère. Ils se tiennent la main, ça veut bien dire, ce que ça veut dire ! File moi mes 50 balles.

- Non, non ils n'ont rien dit, alors ça compte pas ...

- Mais dit quoi ? A la fin ! Intervient à son tour le cuistot en fronçant légèrement les sourcils.

- Ils ont parié, expliqua Ussop que vous étiez ensemble et pas juste " de bon copains" ! Enfin, Ace était certain qu'il y avait un truc entre vous, si j'ai bien compris, continuât-il de préciser la mine pensive. Luffy était persuadé que vous étiez juste des copains...

- Oh je vois ! Conclus le blondinet alors qu'à nouveau son compagnon se fermait dans le mutisme, démontrant que ce qui s'était passé dans l'après midi l'avait plus marqué qu'il ne l'aurait souhaité. Ace, ça te fait quoi de te faire du pognon sur mon dos ? Ça va, pas trop dure à vivre ?

- Bah ma foi, ça va hein ! Se moqua le grand brun, dans un sourire provocant en se tournant en direction de son frère. 50 euros c'est pas rien ! Aller Luffy, tu me le dois ce pognon, Sanji vient de confirmer que j'avais raison.

Bougons, ce qui était très étrange à voir sur le visage toujours souriant de cet espèces de feu-follet, hyperactif qu'était Luffy. Le jeune homme avec un peu d'agacement, fouilla dans ses poches de manteau,  puis sortit un porte feuille usée jusqu'à la corde. Non s'en faire quelques grimaces il tenditquelques billet en direction de son frère ainé.

- Dernière fois, que je parie avec toi ! Marmonna t-il en entrant dans la salle obscures, à demi remplie.

Sur le font de l'immense salle s'étalait un énorme écran blanc. Devant des dizaines et des dizaines de rangée de sièges de couleurs pourpres s'étalaient sous leurs yeux. Une musique d'ambiance était diffusée dans le bourdonnement des conversations, où de temps en temps un éclat de rire se faisait entendre.  Rapidement ils trouvèrent des places dans le milieux de la colonne principal de sièges. Après s'être installé à droite de sa lumière qui bavardait joyeusement avec tout le monde, Zoro fût assez soulager de voir qu'à sa propre droite se trouvait le très calme Marco.

Assis la dans cette salle de cinéma, à quoi ressemblait-il ? A monsieur tout le monde ? Ou bien à une chose en décalage, avec les autres êtres vivants qui l'entouraient ? Zoro entendait bien les discussions du groupe d'amis. Il les écoutait et s'amusait un peu de leurs propos, s'en parvenir  à se mêler totalement à eux. Il y avait chez eux, tellement d'énergie et de bonne humeur, qui aurait du lui rendre le sourire, alors que pourtant, oui pourtant, son maudit esprit restait irrémédiablement braqué sur la honte de l'aveu de cet après-midi. Lentement, il se sentait se détacher de tout, et commença à fixer son oeil sur le fauteuil vide situé devant ses genoux. Il ne reprit pas de popcorn, qu'il trouvait particulièrement dégoutant de par son trop plein de sucre ainsi que par la désagréable sensation de bouffer du polystyrène. Il s'entendait à nouveau raconter son triste aveux, ainsi que la bêtise dont il avait fait preuve.

A nouveau, il avait l'impression d'entendre sa lumière lui assurer, qu'il était une victime et rien d'autre.  Qu'il n'avait pas commis sa chute, qu'il n'était en rien fautif. Cela lui avait fait du bien d'entendre cela sur l'instant, mais son esprit toujours en proie à se faire du mal, avait encore un peu de difficulté à accepter le fait que rien n'était de sa faute. Lentement, il avait l'impression de s'enfoncer dans le méandre des souvenirs de sa vie merdique, alors que les membres du groupes d'amis commençaient à se demander ce qu'il avait à rester aussi silencieux et raide. Et il aurait pu partir encore plus loin, si une main sur la sienne, un murmure près de son oreille, un baiser sur sa joues, ne le fit revenir dans le monde des vivants.

- Désolé je réfléchissais, marmonna t-il comme excuse en se trouvant tellement pathétique, à ne pas réussir à se mêler au autres, même si ils paraissaient tous très sympathique.

- Bon, je recommence pour Zoro qui n'a pas entendu, s'exclama Luffy. Les autres vous ne dites rien, hein ? Dit moi qu'est-ce qui est petit et marron !

- Un marron ! C'est dans Kaamelott ! Répondit immédiatement le vert en se penchant un peu sur son siège pour regarder Luffy à moitié vautré sur Ussop, qui ne se gêné par pour râler.

- Franchement Luffy, Intervient Nami dans un long soupir, qui ne connais pas ça, hein ? Kaamelott, c'est la base !

Le jeune homme eut encore le temps de balancer une blague ou deux qui fit rire tout le monde, même Zoro, quand enfin les lumières de la salle de cinéma se baissèrent enfin.

A 21 ans, c'était la première fois qu'il venait au cinéma, car lorsqu'il était petit et ceux même si s'était des sorties avec l'école, jamais ses parents adoptifs ne l'avaient laissé aller à une telle activité. D'ailleurs ses références dans le 7èmes art étaient relativement limitée, car toujours désireux de le brimer et de le rendre malheureux, la télévision enfant il ne l'avait vu qu'à de rare occasion. Si quelqu'un lui avait posée une question aussi simple que " Quel série à marquée ton enfance ? " Très certainement, il se serait senti bien bête car, hors mit les coups, les brimades et les insultes au quotidien rien de positif et de banal n'avait marqué son enfance.

A présent que le vie , malgré ses mauvais tours et son envie de le faire toujours descendre plus bas que terre semblait, changeait d'opinion à son sujet. Le jeune jeune décida au moins durant ce film de laisser de côté tout ce qui lui chamboulait l'esprit, et embrumait son visage. La vie, lui offrait le plus beau des cadeaux en la personne de Sanji, et semblait accepter de le laisser avoir un peu de chance, et un peu de bonheur.  Aussi devait-il lutter de son mieux contre sa mélancolie, et son mal être.

Bien sûr ce n'est pas en se le disant une fois, qu'un mauvais souvenir devient lointain et sans répercutions par la suite, mais Zoro avait compris que son passé serrait une sorte de lutte au quotidien, avec lequel pour le moment il devrait cohabiter. Il regarda les bandes annonces, alors que le sons puissant de la salle de cinéma semblait littéralement lui hurler dans les oreilles, mais de ce détail il s'y fit très rapidement. Sans s'en rendre compte, il se cala un peu plus confortablement dans son siège. Dans un coup d'oeil discret, il observait sa lumière se gaver de Popcorn, qu'il proposait parfois à l'un de ses amis.

Et puis le film débuta enfin, et immédiatement le vert plongea dedans, oubliant ainsi tout ses soucies, et ses traquas. Il plongea dans l'histoire en suivant avec ardeur les aventures de ses supers héros sauveurs du monde. Il ria à certaines de leurs blagues, se mit à détester leurs ennemies, mais l'histoire lui rentra dedans, et occupa son esprit parfois fragile et frêle. Lorsque le Popcorn de son jolie blond fût fini, il sentit une petite main curieuse se lier à la sienne. Dans leurs relation débutante, ce geste était sans doute le plus mignon, et le plus dénuer du moindre sous entendu, et c'était celui qu'il aimait le plus. C'était juste une manière de sentir l'autre dans un contact tendre. Les minutes et les heures défilèrent, et lorsque la fin arriva s'était l'oeil brillant d'un plaisir presque enfantin, qui  anima à présent le visage, souriant du vert.

- T'en a pensé quoi ? Demanda près de son oreille Sanji encore assis, alors que le groupe attendait que les 3/4, de la masse présente dans la salle sortent pour pouvoir à leurs tour sortir plus tranquillement.

- C'était génial ! J'ai adoré ! Affirma dans un grand sourire l'ancien SDF. J'ai bien aimé quand ..

Et alors tout comme les autres membres de leurs groupe, il se mit à citer les moments qui l'avaient le plus marquer durant le film, ne se rendant pas compte que là, il avait une discussion simple et sans retenu avec d'autres personnes. Il argumenta sur certain passage, où tout le monde ne semblait pas d'accord quand à la qualité.  Parfois en secouant la tête de haute en bas il reconnaissait que telle ou telle scène avait été génial et bien filmé. Il était à cet instant et sans qu'il ne parvienne à se rendre compte. Monsieur tout le monde !

*****

Voilà pour le chapitre 14, j'espère qu'il vous plait.

J'ai à nouveau mit Marco avec Ace, parce que ces deux-là sont décidément trooop mignon !!

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