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Il y avait quelque chose dans son sourire trop penché, comme s'il s'apprêtait à tomber.

Il y avait quelque chose dans la façon dont elle entortillait sa mèche cuivrée autour de son doigt.

Il y avait quelque chose dans sa façon de courir, cette rudesse presque virile qui nous faisait oublier son tempérament innocent.

Chaque jour, je contemplais sa course acharnée, sous le crépuscule encore nébuleux et incertain, ses traits déformés par une rage rancunière, la sueur poissant sa chevelure acajou.

Des effluves brumeuses et rougeoyantes encerclaient ses pieds, comme si quelque divinité séduite avait soudainement eu l'idée de bénir ses pas, et ses prunelles grises happées par l'horizon me faisaient croire qu'elle avait déjà rejoint un autre univers subliminal, dépassant l'imaginaire ; peut-être lévitait-elle au milieu d'étoiles timides ou chevauchait-elle des équidés fougueux.

Devant cette silhouette gracile à l'élégance des nymphes sylvestres, il était difficile de contenir son désir si ardent de la rejoindre, de sentir cette jouissante adrénaline circuler dans les veines, de traverser le monde entier en comptant les étoiles, rien que pour sentir près de soi la plaisante compagnie de cette déesse réincarnée.

Pourtant, je me contentais de rester là, impuissant, ne restait que ce goût acre, ces espoirs vidés, cette déception amère qui me tordait l'estomac.

Je fis tourner mes roues, lentement, tentant de la rattraper ; mais elle courait vite, bien trop vite. Alors je restai planté là, à attendre qu'elle passe devant moi, pour sentir le vent me caresser à son passage, pour entendre le sifflement familier de l'air à pleine vitesse.

Pour espérer ne serait-ce qu'un frôlement, un regard, un sourire peut-être ; peu m'importait.

J'aurais voulu décrocher la Lune, lui offrir les étoiles, l'Univers même, si mes jambes n'étaient pas paralysées, si je n'étais pas bloqué sur un fauteuil roulant, si je n'étais pas esclave de moi-même.

Alors qu'elle s'approchait de moi, j'avançai, elle me toisa, glissa son regard de haut en bas, puis sourit ; timidement d'abord, puis d'une manière plus franche.

À ce moment-là, il me sembla que d'une certaine façon, elle était devenue le soleil de mon coeur.

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