Partie 3
Izuku secoua sa tête, vascillant, se tenant la tête.
- Kat... Katchan ?
Ce n'était qu'un murmure et pourtant, au vu de l'état que venait de mettre le surnom, Katsuki en profita pour bondir afin de donner un coup de poing, faisant reculer Izuku. Katsuki n'en resta pas là, sortant une petite seringue qu'il réussi à planter dans l'épaule du vert.
- Qu'est-ce que tu-
Izuku commença à tanguer, haletant doucement, se tenant de nouveau la tête, tandis que l'arme blanche tomba au sol dans un bruit sourd, son corps commença à tomber, il vit Katsuki le rattraper et ce fut le néant complet jusqu'à ce qu'il se réveille en sursaut. Il grimaça en sentant ses muscles encore à moitié endormi, regardant alors autour de lui. Les murs étaient blanc, il sentit finalement un masque sur le bas de son visage, l'empêchant de sortir quelconque bruit de ses cordes vocales, il semblait aussi s'être retrouvé sur un siège peu confortable. Ses mains étaient attachées avec une barre métalliques aux poignets, tout comme ses chevilles qui semblaient attachées aux pieds du fauteuil.
Il secoua sa tête, des souvenirs se mélangeant, sentant son souffle être court et il se mit à grimacer.
Pourquoi tout était si flou ? Pourquoi avait-il mal ?
Il cligna des yeux, comme s'il s'habituait à la lumière, mais il fronça les sourcils lorsqu'il distingua une forme au loin, une ombre dont il reconnu les courbes de costume. Il essaya tant bien que mal de se détacher du fauteuil, mais il n'y arrivait pas, laissant simplement des traces de ses ongles sur le bois des accoudoirs.
- Deku, arrêtes de te débattre, tu vas te faire du mal.
Ledit Deku secoua la tête, essayant encore de se débattre jusqu'à ce qu'il se fige en sentant des lèvres sur son front, mais il fut un mouvement brusque, rompant le contact des lèvres sur lui. Il haletait, mais aucun son ne sortit, ses yeux rencontrèrent le nez du cendré, ce dernier laissant quelques gouttes de sang couler. Le jeune héros soupira doucement, essuyant d'un revers de main avant de donner un coup de tête à son tour, puis il tira le masque du prisonnier, embrassant ce dernier malgré le masque de fer.
- Izuku, rappelles toi ! Rappelles toi qui tu es ! Tu me manques, tu manques à tes amis et à ta famille ! Ta mère...
Izuku fronça les sourcils car Himiko lui avait dit qu'elle était morte.
- Elle est là, j'espère que tu réaliseras enfin qu'ils n'ont pas été ce qu'ils ont prétendu être.
Le cendré se décala sur le côté laissant la vue à Izuku afin qu'il regarda sa génitrice derrière ce mur devenu transparent. Elle pleurait, tenant un mouchoir en tissu contre son nez et lorsqu'elle vit l'état de son fils, elle se mit à pleurer d'avantage, tandis qu'Izuku se figea. Il se demandait si tout était réel, il secoua la tête, se disant que tout n'était qu'une supercherie. Pourtant, les héros laissèrent la mère de famille entrer, venant serrer sa progéniture dans ses bras et un enfant n'oublie jamais les bras aimants d'un parents, retenant comme il pouvait ses larmes.
- Izuku, mon chéri, je croyais t'avoir perdu.
Le vert lâcha un sanglot qui ne pu être entendu que par lui-même, secouant la tête avant de pencher sa tête en avant, son front rencontrant l'épaule de sa mère. C'était un rêve, n'est-ce pas ? Si c'était le cas, il ne voudrait jamais se réveiller.
- Deku, commença Katsuki, ta mère s'est beaucoup inquiété pour toi. Elle te défendait, elle disait que tu ne ferais jamais toutes ces choses que tu as faite car tu as un cœur d'or.
Izuku était totalement perdu, laissant ses larmes couler et s'échouer sur l'épaule de sa mère qu'il pensait morte. Il ne savait plus discerner du vrai ou du faux, sanglotant silencieusement sur cette épaule qui l'avait tant réconforté. Ce fut qu'après une bonne heure dans les bras de sa mère, que cette dernière essuyant les larmes à l'aide de ses manches, souriant doucement.
- Je suis heureuse que tu sois en vie, si tu savais.
Elle embrassa tendrement le front de son fils unique, puis elle regarda Katsuki qui avait dû lui gagner de temps de visite.
- Je reviendrais autant que je pourrais, Izuku.
La mère de famille sourit doucement, essuyant ses propres larmes avant de caresser les cheveux de son fils, à défaut de ne pas pouvoir lui caresser la joue. Elle dû partir et après ce jour, elle revint autant qu'elle pu, comme elle avait dit et Katsuki passait ses journées à ses côtés, lui racontant leur passé commun qu'Izuku avait oublié. Mais à certains moments, Izuku semblait ailleurs, secouant sa tête et il semblait tout aussi perdu.
A son regard, Izuku voulait échanger avec Katsuki, après plus d'un an à être attaché à ce foutu fauteuil. Bon, il pouvait se lever de temps en temps pour aller faire ses besoins ou bien lorsqu'il pouvait sortir afin de prendre une douche.
Le cendré sourit doucement en voyant le regard de son vert reprendre cette douce lueur qu'il aimait tant. Il hésitait à lui retirer le masque afin de ne plus faire de monologue, mais l'hésitation disparue, après tout, il devait proposer à Izuku ce qu'on lui avait dit de dire, lui faisant retirer le masque lentement et son ancien partenaire le questionna du regard, ne prononçant pas un mot malgré sa liberté de parole.
- Izuku, commença doucement le cendré en venant caresser la joue du vert, excuses moi de ne pas avoir pu te sauver lorsqu'ils t'ont enlevé ce jour-là. Toi tu souriais, tu avais essayé de me rassurer jusqu'à la dernière seconde, mais j'aurais dû être plus rapide. Katsuki sourit doucement. Tu ne le savais pas, mais j'avais prévu de faire quelque chose ce jour-là.
Katsuki s'approcha un peu plus du vert qui continua de le questionner, ses ongles s'accrochant aux accoudoirs. Il était totement perdu dans tout ses souvenirs, il ne savait plus qui il était, pourtant il y avait bien une chose dont il pouvait presque être sûr. Izuku ferma ses yeux lorsqu'il vit le cendré aussi près de lui, leurs lèvres se frôlant, puis finalement le jeune héros déposa ses lèvres sur celles du vert qui répondu doucement, les lèvres tremblantes.
Le baiser eut un bref goût salé, Katsuki vint essuyer les joues d'Izuku, rompant l'échange, admirant son bout d'homme évacuer et trembler devant lui. Izuku rejeta sa tête en arrière, une vive douleur transperçant tout son corps, activant son alter un bref instant malgré les menottes qui empêchent l'activation des alters.
Le cendré était inquiet, venant serrer la tête du vert contre lui en espérant que ce geste le calme et quelques minutes plus tard, Izuku semblait ne plus bouger contre lui. Seule sa respiration saccadée se faisait entendre, puis un sanglot, il discerna des tremblements venant des épaules de son cadet et il se recula afin de regarder son homme pleurer davantage.
- Katchan... Je-
Katsuki cligna des yeux, se demandant si c'était une hallucination auditive, mais il rencontra les doux yeux rempli d'effroi de son vert, lui faisant comprendre qu'il était bien revenu.
- Nous connaissons ton histoire et- et nous, enfin, je veux dire, la police et les héros ont prononcés ces mots aujourd'hui.
Izuku baissa sa tête, s'attendant au pire, mais son visage fut relever tandis que Katsuki détachait ses chevilles et des poignets. Le vert enroula aussitôt le cou de son cendré avec ses bras, se mettant lentement sur ses jambes engourdies et il cacha son visage contre le torse de son aîné. Comment avait-il pu l'oublier ? Izuku s'en voulait d'avoir été aussi faible.
- Tu devais aller en prison pour avoir fait tout ce que tu as fait.
Katsuki sentit Izuku serrer son débardeur, lui-même serra un peu plus sa paire contre lui, le tenant en bas du dos.
- Ou bien tu devais faire divers tests.
Le cendré soupira doucement, embrassant le haut de la tête de son Izuku. Ce dernier sourit tristement, hochant la tête doucement, comprenant la situation, laissant quelques jours passer afin de réfléchir à la meilleure solution.
- Les souvenirs ne sont pas totalement revenu Katchan. De temps en temps, un mal de tête me prend, alors je te laisse choisir ce qu'il y a de mieux pour la sécurité de la ville.
- Alors faisons leurs fichus tests et partons loin d'ici. Partons aussi loin qu'on le peut.
Izuku fronça les sourcils, craignant de comprendre.
- Mais Katchan, tu as toujours voulu être un héros au Japon.
- Bien sûr, mais comment être un héros si je n'ai pas mon partenaire à mes côtés ?
Katsuki se permis de détacher les liens métalliques qui se trouvaient aux chevilles, puis aux poignets du vert qui lui sauta au cou, doigts autour de ce dernier.
- Izuku, tout va bien, tu es avec moi. Tu es en sécurité.
Le cadet secoua la tête, lâchant le cou du cendré qui se redressa doucement afin de serrer Izuku dans ses bras, ayant remarqué ce regard apeuré d'avoir pu potentiellement blessé son partenaire.
- Ça va aller.
Izuku cacha son visage dans le cou de Katsuki, son corps commençant à trembler et ses mains s'accrochèrent au costume du jeune héros qui se tenait en dessous de lui.
- Katchan. Je ne mérite pas de sortir de cette prison, si je n'arrive pas à-
- Tu vas y arriver, Izuku, parce que c'est toi et que tu as le cœur le plus pur que je connaisse.
- Mais je-
- Non, tu as été blessé. Tu as vécu ce que personne n'aurait dû vivre et aujourd'hui tu te retrouves juste dans mes bras, en sécurité.
Izuku se permit de lâcher un sanglot, s'accrochant un peu plus au costume du cendré.
- Allons y. Katsuki se releva, gardant Izuku contre lui, le mettant sur ses deux jambes. Allons te libérer.
09.07.23
Publié le 13.07.23
S'il y a quelques coquilles (fautes d'orthographe) merci de me le dire, je n'ai pas relu le chapitre ! (en même temps, avez-vous vu l'heure de la publication ? 5h55 !)
Passez une bonne journée !
🖤
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