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47| Feux d'artifice

Pour ceux qui se disent "hein mais c'est pas la partie 2 du 46 ?" Et bien non ! En fait, la partie 2 arrivera un peu plus tard, pour votre plus grand plaisir 😈

Je vous laisse donc avec ce chapitre qui n'est pas des moindres ! D'ailleurs le nouvel album de Charlie Puth "Voicenotes" est juste ... 😍🙈
J'ai écrit ce chapitre avec Singularity au début puis les trois chansons de Charlie : Boy, Somebody told me et Patient ! (Écoutez l'album en entier (après ce chapitre), il est extra)

Bonne lecture !

Kim Taehyung

Le noir m'encercle, se resserre autour de mes poumons, l'air me manque. Recroquevillé sur moi, mon corps se laisse submerger par cet océan de noirceur, en proie à mes cauchemars les plus insolubles. Dans les ténèbres, une voix s'élève, froide et lugubre, semblable à l'endroit où je me trouve enfermé. Elle me répète sans cesse mes fautes, me rappelle la raison pour laquelle mon passé reste enchaîné à mes chevilles frêles et torturées. Le sang qui s'écoule, longe délicatement mon pied, se fait aspirer par ce tourbillon noir. La seule couleur qui peuplait mon monde à ce moment-là s'est muée dans les ténèbres de mon cœur et s'est transformée en folie, celle qui alimente la force de mon démon.

Puis, soudain, une chaleur cuisante me fait redresser la tête doucement, apeuré. Une couleur orangée et ardente s'élève dans les ténèbres, les flammes se reflètent dans le fond de mes prunelles terrorisées. Je me relève avec peine, essaie de m'enfuir mais les chaînes à mes chevilles me ramènent violemment sur ma position. L'air est irrespirable, les cendres flottent tout autour de moi, créent un manteau gris qui paralyse mon corps. Le crépitement menaçant du bois couvre les hurlements dans ma tête. Ma parole est scellée, un souffle léger s'échappe d'entre mes lèvres et se perd dans ce sinistre tableau. Les traits affolés de mon frère et ma sœur se dessinent dans les flammes, puis, ceux de mes parents. Leurs cris répondent aux rires des flammes mortelles et cruelles. Ma mère, ses longs cheveux bouclés d'une couleur brune aux reflets roux se fond dans le feu des enfers. Je hurle, me débats, appelle leurs noms, pourtant, ils disparaissent.

Dans les flammes subsiste alors la silhouette d'un homme, sa carrure imposante se découpe dans les flammes. Des feuilles se placent devant mes yeux, un épais feuillage me cache soudain de son regard acéré. Je le vois s'approcher d'une autre silhouette à terre, l'ombre d'un revolver se brandit en sa direction. Mes yeux s'agrandissent lorsque je reconnais mon père, impuissant, la poitrine ensanglantée. Un sourire sadique, se délectant de la désolation qu'il cause, se forme sur ce visage dont les traits me sont flous. Le regard de mon père se pose alors dans le mien, ce jour-là, il savait que j'étais caché dans les buissons, que j'allais assister à sa disparition. Ses prunelles semblables à des plaines désertes et solitaires m'ont transmis sa peine et son remord, son expression reste marquée en moi au fer rouge. Cette brûlure s'est répandue comme une traînée de poudre dans mon âme au moment où l'arme a libéré de ses entrailles ce petit bout de plomb fourbe et dévastateur.

Le bruit a retenti dans la forêt noire, m'a réveillé de ce cauchemar éveillé.

La phrase de mon père tourne en boucle dans ma mémoire défaillante. Un tout autre jour, où il était assis dans son bureau, des tas de dossiers criminels éparpillés dans la pièce. Il m'a regardé avec toute la tendresse dont peut faire preuve un parent à l'égard de son enfant et a entrelacé nos mains ensemble.

« Un jour, tu révèleras la vérité. »

Mon corps se redresse, mon front est inondé de perles d'épouvante, les draps me collent à la peau. Je les enlève vite de mon corps et m'assois sur le bord du canapé, la respiration erratique, les yeux embués. J'enserre mon visage et ferme les yeux, les sensations néfastes commencent à se bousculer dans mon corps et mes souvenirs funestes obstruent mon esprit. Des ruisseaux de larmes se mettent à couler sur mes joues. J'aimerais hurler de l'aide, appeler Yoongi mais ne le peux. Ce serait bien trop injuste pour lui. Subir les tourments de son âme sœur dans un moment où le désespoir se construit tout autour de lui.

Je m'écroule à terre, me recroqueville sur moi-même, les membres tremblants. Mes sanglots emplissent la froideur de la pièce, les yeux de l'homme dans le parc me reviennent en tête, le ton de son rire me fait penser à la voix du policier qui m'avait interrogé. Pourquoi suis-je obligé de devenir aussi paranoïaque ? N'arriverai-je donc jamais à me défaire de ces chaînes argentées ? Ce qu'il s'est passé pour Eumae fait remonter mon passé, le mal est partout.

Mes paupières s'ouvrent péniblement, ma vue est trouble, découpée comme des gouttes de pluie roulant sur la vitre. Mon démon est confortablement assis là dans un des fauteuils du salon, ses prunelles malicieuses me scrutent d'un air hautain, mon reflet y est pathétique. La tête reposée dans sa paume, il observe mon cou se faire déchiqueter par cette serre punissant le mal qui me ronge. Il se lève alors de son trône et se met à roder autour de moi, susurre des mots doucereux au creux de mon oreille, une incitation au pêcher sous des airs de liberté.

Ma poitrine se déchire, mon corps devient plus léger. Mes paupières se ferment lentement, cachent ce monde désastreux à mes yeux innocents.

***

Soudain, une sonnerie me réveille, agresse mes tympans. Ma tête se tourne vers le cellulaire posé sur ma commode, je suis dans mon lit. Qui m'a monté dans ma chambre ? Je vois alors la veste de mon frère posée sur la chaise. Jungkook m'a transporté jusque dans mon lit et... ma main vient tâter mon cou pour n'y trouver aucune trace de mon collier. Un fin sourire éclot sur mes lèvres, une petite chaleur se diffuse dans mon estomac. Cependant, mon portable sonne une seconde fois et bouscule le calme dans mon esprit. Je peste contre ce dernier et finis par le prendre.

Yoongi m'appelle. Mes yeux s'écarquillent, je décroche le plus rapidement possible –étant encore un peu fatigué.

« Allô Yoongi ? » Dis-je d'une voix rauque.

Mon amoureux marque un temps avant de me répondre.

« Tu dormais ? »

Je m'assois sur le lit et mords ma lèvre inférieure, mes yeux parcourent le parquet, embêté.

« Non je ... »

« Taehyung, si tu ne te sens pas bien ... Tu peux me le dire hein. Je prendrai en charge le festival. » Me coupe-t-il soucieux.

Mes yeux s'arrondissent d'un coup en entendant sa phrase, je me tourne vers mon calendrier pour voir cette énorme date entourée au marqueur rouge, puis, regarde mon cadran qui affiche 19h. Putain je suis trop con.

« Euh j'arrive très vite Yoongi ! » M'exclamé-je en me levant d'un bond.

J'essaie d'enfiler mes chaussures tout en gardant le téléphone entre mon épaule et mon oreille. Je le sens hésiter un moment avant d'abdiquer.

« Ok, essaie d'arriver dans pas longtemps, le feu d'artifice est à 21h. » M'informe-t-il en baillant.

La honte me serre le cœur en l'entendant, Yoongi est exténué en ce moment et je ne l'aide pas à le laisser se débrouiller seul. Je suis vraiment un gros nul ... Je raccroche, chope au passage mon manteau, mon masque et mes grosses lunettes et sors en trombe. Seulement, avant que je puisse dévaler les escaliers, quelqu'un m'attrape par le col et me fait revenir sur mes pas.

Je toussote pris de court par cette attaque et me retourne vers le fauteur de trouble. Jungkook se tient devant moi, ses prunelles passent en revu mon état.

« Tu vas un peu mieux ? » Me demande-t-il concerné.

Je hoche lentement la tête et lui souris faiblement. Il sort alors mon collier de sa poche, une mine embêtée se peint sur ses traits.

« Désolé Taehyung mais je vais devoir te le remettre ... » Murmure-t-il peiné.

Son air de chien battu m'attendrit, comment lui en vouloir ? Il a raison, mieux vaut ne pas prendre de risques.

« T'en fais pas Jungkook, mets-le moi. »

Il s'approche alors d'un pas incertain, comme un funambule sur son fil faisant attention à chacun de ses mouvements, et me l'attache délicatement autour du cou. Je sens mes forces diminuer systématiquement et le cuir se resserrer autour de ma gorge. La magie s'infiltre dans mon corps et engourdit mes membres, mon corps ne redevient qu'une marionnette.

J'offre un dernier sourire à mon frère, cache ma peine et m'en vais pour de bon.

***

J'arrive aux portes principales où est accroché en hauteur l'immense banderole du festival, tout en fantaisie et en couleur. De part et d'autre de l'allée centrale dallée défile des stands en tout genre, je m'avance alors aux côtés des visiteurs qui profitent de l'évènement. Des enfants passent à toute allure, l'un percute ma jambe mais reprend sa course en direction de la pêche aux canards, où un tas d'enfants est entassé. Leurs prunelles pétillent, chacun attend son tour avec impatience.  J'esquisse un sourire en voyant les parents se mêler aux étudiants qui leur proposent diverses activités, tout en gardant un œil sur leurs enfants. Certaines activités se déroulent en plein air, d'autres dans le bâtiment. Néanmoins, comme le temps est agréable en cette fin de soirée, la majorité a été placée en extérieur.

Des lycéens et des collégiens sont dans les petits cafés et rigolent entre eux. Mes prunelles se posent sur Eun-Ae qui est en tenue de pirate, sa coupe a totalement changé : ses cheveux ont repris une couleur noire et sont très courts, un carré plongeant qui lui va à merveille. Elle sert le thé tandis que Cho, un peu plus loin, est au tir à la carabine. Beaucoup de monde est attiré par sa spontanéité et sa bonne humeur, cela ne m'étonne pas. Je décide de ne pas les déranger et trace mon chemin.

Le festival se porte bien.

Soudain, une voix légèrement aigue m'interpelle, ma tête se tourne en sa direction. J'aperçois alors Hoseok, au stand de confiseries, il tend une barbe à papa à un jeune couple avant de me faire signe. Son sourire éclatant ne le quitte pas. Mes pas s'élancent vers lui, voir sa mine enjouée m'enlève un poids.

Hoseok s'est proposé de lui-même pour nous aider pendant le festival. Il est au courant du drame qui s'est produit dans la famille Min et essaie de les aider comme il le peut. L'odeur du sucre agresse mes narines, mon ami emporte la fragrance avec lui mais étrangement, cela sied sa personnalité.

« Hey ! Ça va Taehyung ? J'ai vu Yoongi, il m'a dit que t'avais l'air d'être fatigué au téléphone... » Me dit-il d'une mine inquiète.

Ses propos me refroidissent un peu, Yoongi pense que je vais mal. Le remord me tord l'estomac, je ne voulais pas qu'il s'en fasse, il en a déjà assez avec ses propres sentiments.

« Hey ... Mais non t'inquiètes pas Hoseok ! J'ai juste eu un coup de barre. » Lui répondis-je avec un sourire rassurant.

Il me le rend vingt fois plus lumineux, son attitude m'apporte une certaine sérénité.

« Au fait, Yoongi est plus près des bâtiments, avec les personnes qui s'occupent du feu d'artifice je crois. » M'informe Hoseok en me pointant la direction et zieutant sur son portable.

Je ne tiens pas rigueur de son comportement étrange et le remercie de cette information.

« Ok merci, on se voit peut-être tout à l'heure ! »

Il hoche la tête, une mine joyeuse étire ses traits. Je me précipite vers la direction indiqué, passe entre les stands de nourriture et de jeux. Sur la pelouse, quelques visiteurs s'étendent et discutent joyeusement. L'atmosphère est à son beau fixe, cela me rend fier. Yoongi m'a aidé à accomplir un évènement qui peut délivrer un peu de bonheur dans la vie des gens.

Au bout de quelques minutes à courir partout, mes pupilles se posent enfin sur sa silhouette svelte, ce petit corps qui dégage une aura si forte. Tout le monde se retourne discrètement sur son passage pour l'observer. J'ai l'impression qu'à mon tour, mon monde se fait totalement aspirer par lui. Sans réfléchir, mes jambes me portent et mes bras viennent l'enlacer par derrière. Mon nez se dépose dans le creux de son cou et mon torse se colle à son dos. Mes paupières se ferment, sa présence délicieuse m'apaise. Yoongi ne bouge pas, ne dit rien. Je resserre mon étreinte sur lui, mes doigts frôlent son ventre qui se contracte légèrement sous mon toucher. Il vient alors entremêler ses mains aux miennes et repose un peu son poids sur mon corps.

Il souffre mais garde la tête haute. Sa figure reste toujours implacable, pourtant, dans ses yeux résident une noirceur accablante. Il a réussi à passer ses examens du mieux qu'il le pouvait et continue de préparer le festival, reste sur ses positions malgré ses angoisses. Ce côté de lui me donne de la force, il me transmet son courage et devient ma lumière dans les ténèbres. Yoongi est fort pour les gens qu'il aime à son détriment, c'est pourquoi je souhaite lui rendre l'appareil.

Depuis quand ai-je autant changé ?

Il s'extirpe alors doucement de mes bras et se met face à moi, un sourire doux et empreint de tristesse aux lèvres. Mon cœur se serre, son sourire lumineux me manque ; les jours fileront et il finira par devenir un souvenir doux et lointain.

« Allez, on vérifie les feux et ensuite je te montre un bon endroit où on pourra admirer nos efforts. » Me dit-il en me faisant signe de le suivre.

Je hoche simplement la tête, mes yeux se baladent sur quelques élèves qui nous regardent de travers. Un instant, j'avais oublié où nous étions, devant une horde de passants qui ont observé notre embrassade comme une chose curieuse voir repoussante. Ma salive a du mal à passer, mes joues commencent à se réchauffer, mal à l'aise. Je baisse la tête et sens mon ventre se contracter douloureusement. Yoongi a l'air de se rendre compte de mon embarras et me tire à lui, mes pas s'enchainent aux siens. Ils s'enfoncent derrière les bâtiments, là où le feu d'artifice va avoir lieu. Sa chaleur se diffuse dans ma main et s'infiltre dans mon corps.

Nous arrivons ainsi vers les adultes qui ont fini de disposer les fusées. Yoongi et moi nous nous séparons pour vérifier les installations. Un peu plus loin, des hommes assez baraqués s'occupent de délimiter le terrain. Des élèves s'écartent sur leur passage, les regardent d'un œil intrigué avant de s'enfuir lorsque l'un d'eux les prend à les observer. Cette petite scène de ménage me décoche un rire, cependant, mon attention est vite reportée sur le plan m'indiquant où les différentes fusées sont disposées. Les organisateurs prennent les mesures, s'assurent de la sécurité.

Au bout de trois-quarts d'heure, nous avions modifié la place d'une seule fusée de deux centimètres, évitant au maximum les risques de collision. Je remercie l'équipe d'installation à la fin de notre inspection et pars retrouver Yoongi. Ce dernier m'attend déjà, adossé à un poteau dans le campus. Ses yeux glissent sur ma silhouette, redessinent les contours comme s'il détenait un pinceau fin. Une chaleur s'immisce dans mon ventre, mes dents mordillent ma lèvre inférieure. J'arrive à sa hauteur et scrute ses iris onyx. Un sourire en coin fend son visage harmonieux, sa main retrouve la mienne, des frissons parcourent ma peau.

« Tu viens ? » Me demande-t-il d'une voix douce.

Je le suis aveuglement, mon cœur empruntera toujours son chemin, peu importe s'il devait partir au bout du monde. L'avoir à mes côtés me permet de garder la tête haute, d'affronter mes craintes. Yoongi est ma force et ma faiblesse.

Nous entrons alors dans le bâtiment principal. Tout le monde se précipite dehors à l'annonce du feu d'artifice pendant que nous courons à contre sens, bravons la foule. Yoongi me fait escalader les quatre étages à une vitesse fulgurante et entre dans la première classe. Mes yeux s'agrandissent et scintillent à la lueur des guirlandes multicolores. Au fond, un petit coin a été arrangé avec des coussins et des couettes pour regarder le feu d'artifice par la fenêtre. Ma main couvre ma bouche sous le choc ; ma poitrine pourrait exploser, laisser s'échapper un million d'émotions.

Ma tête se tourne vers lui, mes yeux se voilent.

« Tu ... ? »

Je n'arrive pas à finir ma phrase, mon doigt pointé sur son torse ; les mots sont coincés dans ma gorge. Yoongi comprend ma question réprimée, un sourire attendri fleurit sur ses lèvres. Il englobe ma main froide et embrasse mon cœur gelé. Je prends soin de fermer la porte avant d'aller nous asseoir.

« Quand j'ai entendu ta voix casser au téléphone... Je me suis dit que ce serait bien de te faire plaisir. J'ai demandé à Hoseok de t'occuper un peu pendant que je préparais ça. » Me répond-il en caressant le dos de ma main.

Un sanglot franchit mes lèvres, mon corps se rapproche du sien et se cale tout près de son cœur. Ma tête s'échoue dans son cou et ma main se loge dans ses cheveux d'ébène. Yoongi me serre fort contre lui, des perles roulent sur ma nuque. Je me décale légèrement et cueille ses lèvres au goût d'amertume.

Une fusée explose dans le ciel et nous fait sursauter. Nos visages se tournent vers la fenêtre, nos regards se laissent absorber par ce souffle de lumière dans les ténèbres de la nuit.

La main douce de Yoongi caresse ma joue et descend jusqu'à mon cou, laissant des picotement brûlants derrière elle. Il détache la boucle de mon collier et le pose par terre. Son odeur épicée enveloppe mes sens, ses prunelles atténuent mon démon. Mon être est serein. Un nouveau feu d'artifice éclate dans le ciel et se reflète dans ses prunelles, l'impression qu'à cet instant l'étincelle qui animait son esprit brille de nouveau. Mes lèvres fondent de nouveau sur les siennes, ma langue vient caresser son âme. Notre ballet nous transporte dans la pénombre et implose en millions d'étoiles.

Ma poitrine me tiraille, mes sentiments se font totalement engloutir dans ce tourbillon. Nos lèvres se découvrent comme si c'était la dernière fois ; tantôt pressées, tantôt langoureuses. Nos esprits recherchent ces saveurs secrètes. Ses mains brûlantes se faufilent alors sur mes hanches, me ramènent au plus près de lui. Nos torses se collent comme si nos cœurs ne devenaient qu'un.

Ma tête part en arrière, ses lèvres se déposent au creux de mon cou, sa langue s'amuse à me taquiner. La pulpe de ses doigts imprime la sensation de mes frissons. Un soupir d'aise franchit mes lèvres lorsque ses dents déposent sur ma peau une trace de notre luxure. Mes mains s'agrippent alors dans ses cheveux, mes lèvres viennent réattaquer sa bouche et y marquent une tendresse bestiale. Les pulsations de mon cœur répondent aux explosions du feu d'artifice.

L'astre de notre amour brille dans les cieux, y en a-t-il donc un autre qui peut briller d'un éclat si pur ?

Mes lèvres se détachent alors doucement des siennes, mes paupières s'ouvrent lentement. Mes pupilles découvrent ce visage de coton souillé par les larmes. Je cale ma tête contre son torse et écoute ... Les minutes s'écoulent dans cette position et nous transportent dans un autre monde. Mes yeux mi-clos regardent la porte entrouverte.

« C'est magnifique ... » Susurre Yoongi.

Je me redresse lentement, surpris par ses paroles inattendues, et regarde par la fenêtre mais le feu d'artifice est fini. Mes yeux se reposent sur le visage de mon amour et comprend.

Depuis nos baisers, Yoongi n'a jamais cessé de me regarder ...










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Ame_futuriste xx

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