46| Indices confus et.. (1/2)
Story time (nulle) : à la base, je devais faire un seul et même chapitre (qui devait être le 48ème) mais finalement non :') et regardez la musique que j'ai mise au-dessus pour votre plus grand plaisir 😂 commencez la à 21:52 ! (Ne l'écoutez pas trop fort)
Bonne lecture !
Park Jimin
Mes pas sont à peine perceptibles dans les ruelles macabres, ma silhouette se fond dans la pénombre inquiétante. Mon sweat noir renforce mon aura écrasante, ma capuche et mon masque noir ne laisse entrevoir que mes yeux sombres et animés d'une détermination sans faille. Je reviens dans l'appartement de la victime, le dossier de l'affaire, mon ordinateur et un papier d'autorisation pour fouiller les lieux dans un sac à dos noir. Aucun agent ne se trouve devant l'immeuble, seul un fou viendrait faire des recherches à une heure pareille. Quelqu'un qui doit s'occuper la tête, parer ses peurs pour continuer à marcher sur le fil de sa vie suspendu dans le vide.
Je passe en-dessous des banderoles jaunes, certaines ont été arrachées, voltigent au gré du vent, mon pied bute dans une cannette qui traîne par terre. Plus personne ne vit ici, les murs de la cage d'escalier sont sales et délabrés, le papier peint s'effrite, de la crasse se dépose sur les marches. J'arrive à l'étage et entre à nouveau par la porte défoncée. Mes pupilles se baladent sur les murs, beaucoup de cadres ont été enlevés ; dans le salon, les tableaux ont été rapportés au laboratoire et dans la cuisine, les ustensiles ont été emmenés en examen. Les pièces sont vides, chacun de mes gestes résonnent entre les murs, renforcent l'atmosphère froide et morbide de l'appartement. Je m'avance alors vers le bureau, pratiquement tout a été embarqué, les meubles ont été laissés en état mais plus aucun document ne s'y trouve.
Je retourne ainsi sur mes pas et m'accroupis à la hauteur de cette petite gravure dans le mur : 530. Persuadé qu'elle peut me mener sur une autre piste. Cependant, depuis maintenant une semaine que Chonay m'a passé les commandes, toutes les hypothèses possibles et inimaginables à son propos ne m'ont conduit à rien. Pendant cette semaine de travail sans relâche, la disparition d'Eumae est passée au second plan dans mon esprit et, tant que cette enquête ne sera pas résolue, elle le restera. Ouais, la vie ça peut être ça : le désespoir, la dégradation d'un bonheur que l'on tenait du bout des doigts. Un soupir franchit mes lèvres, mes idées noires sont repoussées au fond de mon esprit.
Ma main extraie les photos en noir et blanc que j'avais volées et les dispose à terre, face à moi. Je m'assois sur le plancher, mes pupilles font des allers et venues entre les clichés et le chiffre. Aucune connexion ne me saute aux yeux, cependant, un détail me frappe : seule la demeure de notre clan a été prise de l'extérieur, comme si le photographe s'était caché, tandis que pour la maison du clan Anje et celle du clan Kijamte, elles ont été photographiées dans le jardin. De plus, selon la taille du photographe et la date, il est impossible que ce soit Seokjin qui les ait prises, il devait avoir autour de quinze ans. Je devrais élargir mon champ de recherches sur les deux autres clans.
Je me lève par la suite et commence à tourner en rond dans la pièce, mon cerveau essaie de lier les indices entre eux, créer diverses solutions. Une idée improbable me vient en tête. Tout a été voué à l'échec depuis une semaine, alors pourquoi ne pas tenter.
J'extraie ainsi mon ordinateur du sac et regarde sur la Map les rues de Séoul. « District 5 pour la parallèle 3, la première maison dans la rue : chiffre 0 ». Une adresse s'affiche sur l'écran, je la griffonne rapidement sur un bout de papier trouvé dans ma poche et me redresse une fois fini.
Mon objectif est clair dans ma tête : aider Chonay en résolvant ce mystère.
Néanmoins, énoncer son prénom éveille en moi un sentiment amer. Ses mots sanglants se répètent de nouveau dans mon esprit et creusent un trou béant dans ma poitrine « tu n'as donc pas de cœur ? ». Ma main se pose dessus, essaie de sentir sa chaleur mais n'y parvient pas. Je suis vide... Et pourtant ... Ce crétin m'a couru après, voulait me démontrer le contraire. Sa mine inquiète hante mon esprit, le souvenir de ses yeux larmoyants m'est douloureux. Un rire âpre sort de mes lèvres. Jungkook, tu es idiot, un adorable idiot ...
Une présence écrasante me bouscule soudain dans mes pensées, installe une tension dans la pièce. Une sueur passe dans mon dos. La personne se trouve derrière moi, ses pas se rapprochent. Mes sens en alerte, mon instinct animal me guide dans mes actions. Je me retourne d'un coup, une main déjà prise sur mon arme à feu, et la brandis vers l'intrus. Ce dernier vêtu d'un long manteau noir et d'un béret lui mangeant la moitié du visage recule de quelque pas, les yeux braqués sur le revolver. Sa voix grave résonne dans mon esprit, ses iris noirs me transpercent.
« Park Jimin je vous prierais de baisser votre arme et de me montrer un papier certifiant votre aptitude à aller sur le terrain. »
L'inconnu retire son chapeau à la fin de sa phrase et me laisse voir ce regard acéré, cette bouche fine, marquée par l'âge, et ce nez aquilin qui allonge son visage. L'inspecteur Jung se tient face à moi, les mains dans le dos, attendant mon justificatif. Je grogne entre mes dents et ouvre ma sacoche pour en extirper le document. Il l'observe d'un œil sceptique, puis, enlève son gant pour venir froisser légèrement le papier et s'assurer ainsi de sa véracité. Il se met ensuite du désinfectant sur les mains, d'un air écœuré, avant de remettre ses gants.
« Vous avez avancé ? » Me demande-t-il d'une voix sèche.
Je le scrute, la mâchoire contractée, son comportement méprisant a le don de m'irriter. Je lui montre alors les photos des trois demeures qu'il saisit avec calme.
« Qu'est-ce ? » Dit-il en levant un sourcil en ma direction.
Je lui désigne une par une les photos.
« Demeure du clan Anje, demeure des Kijamte et ... Demeure des Min ... Il y a également une gravure sur le mur si cela vous intéresse. » Finis-je hésitant.
« Bien j'enverrai ces résultats aux personnes plus haut placées, le juge Lee particulièrement. »
Il ancre ses prunelles dans les miennes et n'ajoute rien. Son esprit est totalement fermé, son aura me déplait. Il y a quelque chose chez lui que je n'apprécie point, un fond d'hypocrisie teinté de mauvaises intentions.
Je décide de ne pas perdre davantage mon temps ; il a beau être mon supérieur, travailler avec lui est bien la dernière chose que je souhaite. Mes pas se dirigent vers la sortie, mon épaule prend soin de l'esquiver. Sa voix s'élève lorsque je m'apprête à partir pour de bon.
« Puis-je savoir où vous allez Mr. Park ? »
Mes yeux fixent un point sur le mur en face, le blanc se fait recouvrir de poussière et donne un fondu gris. Un sourire en coin se place sur mes lèvres, sa curiosité m'amuse autant qu'elle m'exaspère. Jouir du dernier mot est ce que je préfère.
« Nulle part qui pourrait vous intéresser inspecteur. »
Sur ce, je dévale les escaliers et entre l'adresse dans le GPS de mon téléphone. La maison n'est pas bien loin, en quelques minutes j'y serai. Mes jambes se déverrouillent alors et ma silhouette disparaît dans la nuit noire.
***
Le quartier où je me trouve est le strict opposé de celui dont je suis parti : de sublimes maisons arpentent l'allée où de petits buissons taillés découpent les rues. Certaines sont semblables à des châteaux, avec des chapiteaux en haut et des garages qui font la taille de notre cuisine juxtaposée au salon. Tout n'est que démesure. Des roses parfument le chemin, les lilas ajoutent des couleurs, quelques palmiers apportent de l'exotisme. Je suis en périphérie de Séoul, là où les familles riches font construire leurs résidences. Chaque maison a un style bien particulier, de la demeure traditionnelle au palace américain en passant par la maison poupée Barbie d'un rose bonbon écœurant. Les architectes ont bâti des folies.
J'arrive ainsi devant la maison indiquée, elle fait le coin de la rue. Pas un chat, seul un journal voltige sur la route emporté par le vent –on se croirait dans un western. De l'extérieur, la maison est colossale, le portillon est fermé à l'aide d'un cadenas, aucune lumière n'est allumée. Je me tâte à sonner, après tout, il est bientôt minuit. S'il y a des personnes qui vivent à l'intérieur, je suis bon pour tapage nocturne. Ma curiosité et mon envie de découvrir la vérité me grignote de l'intérieur.
Soudain, un groupe de quarantenaires sortent de la maison voisine, l'une d'elles porte un sac poubelle à la main. Elles avancent dans la grande allée, rigolent de leurs histoires de cœur, alimentent les commérages du quartier. Ces dames sont très bien habillées : tailleur, jupe serrée arrivant au-dessus du genoux, escarpins rouges, le luxe irradie. Leur style vestimentaire contraste d'ailleurs fortement avec leur attitude. L'alcool fait bien son œuvre –une bouteille de vin hors de prix dans leur cas– néanmoins, l'effet reste le même : elles sont toutes les trois vulnérables et influençables. C'est ma chance.
J'enlève ainsi mon masque et me dirige vers elles, la démarche fière et le regard imperturbable. L'une d'elles me remarque, sa teinture rousse flambe dans la nuit, ses yeux noirs se posent sur moi et dessinent le contour de ma silhouette. Une étincelle désireuse illumine ses prunelles, rappelant le scintillement de sa bague de fiançailles au doigt. Elle donne un coup de coude aux deux autres qui me regardent à leur tour avec envie. Sur toutes les femmes âgées du quartier, j'ai dû tomber sur des cougars qui n'ont aucune honte à tromper.
« Bonsoir mesdames. » Leurs regards aguicheurs se font plus insistants. « Y a-t-il quelqu'un qui réside en ce moment dans cette maison ? » Leur demandé-je en leur désignant la demeure.
Mon ton ne laisse transparaître aucun sentiment. Elles se regardent entre elles, puis, la femme aux cheveux de feu s'approche de moi et dépose ses doigts à la manucure parfaite sur mon avant-bras. Son regard félin me met mal à l'aise mais je ne laisse encore une fois rien paraître.
« Tu perds ton temps mon chou ... Ça fait bien quelques semaines que je n'ai vu personne entrer dans cette maison. Tu devrais plutôt venir t'amuser avec nous ... » Me dit-elle d'une voix séductrice, se penchant légèrement sur mon torse.
Je la gratifie d'un sourire forcé avant de sortir mon papier de police.
« Bien, merci de votre aide. Je vais continuer mon investigation à présent. » Les remercié-je en dégageant mon bras.
Je retourne ainsi sur mes pas et fracasse la chaîne d'un coup de pied. Le portillon valse dans l'herbe, les dalles ouvrent le chemin. Seulement, avant que je n'entre dans la propriété, une voix désagréable m'interpelle.
« Hey, beau gosse ! Une fois ton inspection finie ... Tu pourras toujours venir me passer les menottes autour des poignets. » S'exclame la femme rousse en se mordant la lèvre inférieure.
Elle retourne ensuite à l'intérieur de la maison avec ses amies, non sans m'envoyer un baiser dans le vent avant de claquer la porte. Un soupir las sort de mes lèvres, faut toujours que je me fasse draguer ...
Cependant, cet incident est vite reporté dans mon esprit, mes pensées se focalisent de nouveau sur ma mission. Mon regard se reporte sur la maison : la pelouse n'a pas été tondue depuis un certain temps, les murs ne sont plus aussi immaculés qu'ils devaient l'être et les volets sont fermés, une araignée a tissé sa toile en-dessous.
J'entre dans le jardin et atteint le perron en un battement de cils. Mon corps se plaque sur le côté de la porte, de façon à ne pas être vu s'il s'avérait que quelqu'un soit à l'intérieur. Mon revolver en main, collé contre ma poitrine, la lampe de poche par-dessus, mon pied fracasse d'un coup sec la porte d'entrée et mon corps se faufile à l'intérieur de la demeure. Ma lumière éclaire les recoins de chaque pièce, mes pas se posent à peine sur le parquet, mes pupilles miroitent sur les côtés. Au moindre bruit suspect, la balle partira.
Je monte à l'étage, le plancher craque un peu sous mon poids. Les chambres sont vides, les meubles prennent la poussière. L'air est irrespirable, l'odeur de renfermé agrippe au corps. Une fois assuré que personne ne restait dans l'habitacle, j'abaisse mon arme et redescends au premier étage. Mon corps se faufile tel un serpent dans la salle à vivre qui a été aménagée en immense bureau, des tas de pochettes traînent par terre. Les murs sont blancs, des araignées ont élu domicile dans les quatre coins du plafond. Il n'y a que deux meubles ici : le bureau et une armoire, le reste se trouve au sol.
J'allume alors l'interrupteur et à ma grande surprise, le courant est activé. Les lieux ont donc été désertés il n'y a pas si longtemps. Mes pas me mènent au bureau où des tas de dossiers sont empilés, pourtant, au premier coup d'œil tout me semble sans importance. Il y a des copies d'élèves par centaines et des feuilles d'impôts. Je pense avoir trouvé le véritable lieu de résidence de Seokjin ... Ma main attrape la pile de copies et la pose à terre, dégageant ainsi la surface. Je fais de même pour la paperasse et mets une bonne demi-heure à classer tout ce qui me paraît inutile pour mon enquête. Ma manche essuie mon front luisant, la température grimpe d'un coup. Mon pull vole à l'autre bout de la pièce quelques secondes plus tard.
Mes mains continuent de fouiller cet amas de feuilles jusqu'à tomber sur une pochette épaisse. Je l'ouvre et extraie ce qui me semble être des rapports de guerre ... Ils ont été écrits à la main. L'écriture est gribouillée, les phrases suivent le rythme de la pensée. Mes prunelles arpentent les lignes, mes sourcils se froncent au fur et à mesure de ma lecture. Le contenu me trouble. Il parle d'une attaque de l'armée coréenne contre eux-mêmes par des missiles Ddh4. La recherche de Yoongi me revient alors en mémoire, ce Seokjin a fait la guerre et fait partie des « rescapés » de la fameuse attaque. Des gens voulaient sans doute sa mort après cela ...
Je continue de lire quelques dossiers, les mots "complots" et "trahison" reviennent le plus souvent. Cependant, tout est dans le désordre, il me faudrait au moins un mois pour tout remettre ... C'est à n'y rien comprendre. Je soupire pour la énième fois cette soirée et passe une main dans mes cheveux décoiffés. Mon attention est alors attirée par une photo qui dépasse légèrement du premier tiroir. Ma main tire la poignée, mes yeux se plissent : un album se trouve à l'intérieur. Je le prends et dispose les photographies sur le bureau. Des photos de famille. Sur la première, Seokjin est à droite, sa figure est reconnaissable. La photo est vieille, il avait treize ans à cette époque. Cinq autres enfants sont avec lui : une fille du même âge sans doute qui lui agrippe le bras, au second plan deux garçons qui jouent au foot et, en bas à gauche, un enfant d'environ sept ans regarde l'objectif. Ses traits me semblent familiers pour une raison qui m'échappe, néanmoins, mes ressentis sont mis de côtés. Il me faut des indices concrets, pas des suppositions. Je remarque alors en arrière-plan, un groupe d'adultes sur une terrasse. Mes yeux s'écarquillent lorsque je reconnais la maison : c'est celle du clan Anje. Une nouvelle hypothèse éclôt dans mon esprit : est-ce que Seokjin faisait partie du clan Anje ? Pourtant, celui-ci n'existe plus depuis déjà trente ans ... Aurait-il été pris en charge ? Cette solution ne me convenait point.
Mes mains continuent de farfouiller parmis les feuilles, mes yeux survolent les innombrables rapports de guerre mais ne trouvent rien d'autres. Je décide alors de noter dans mon carnet tout ce que je sais et faire un point. Mon carnet en cuir bleu, un objet indispensable à mes yeux. Il y a toutes mes idées inscrites dedans, si un jour quelqu'un osait le lire, je ne sais pas si j'arriverais à lui laisser la vie sauve. Je prends ainsi un stylo et écris au gré de mes pensées.
Tout d'abord, la personne qui a volé les dossiers du GM sur un disque dur dans la base est sans doute Seokjin, cependant, pour l'instant rien ne me permet de le certifier. Il faudrait donc chercher s'il avait une double identité et faisait partie des agents du GM. Ensuite, il était professeur remplaçant dans les universités et révélait l'identité des démons... Dans quel but ? Y avait-il des gens qui étaient contre cela ? Un élément me revient alors en mémoire : la loi dans le bureau de Chonay. Il était scrupuleusement marqué dessus que les vampires pourraient révéler leurs identités mais celle-ci a été rejetée peu de jours avant son application. D'où venait le problème ? Pourquoi les vampires ne pourraient pas vivre pleinement au risque de sanctions sévères ?
Une connexion se crée alors sous mes yeux, les dossiers ont été volés il y a un peu plus de 10 ans, c'est-à-dire quelques mois après le refus de cette loi. Le voleur est donc certainement un vampire, Seokjin peut être exclu de la liste des suspects dans ce cas ... Je le garde néanmoins sous le coude. Mon regard se pose sur les photos de famille. Le clan Anje. Cette photo a seize ans, pourtant, le clan a "disparu" il y a de cela trente ans. Cette famille vivait-elle cacher du monde ? Mais pourquoi ? Une pensée pour le clan Kijamte vient effleurer mon esprit, et si ces deux clans restaient dans l'ombre depuis un certain temps maintenant ?
Ma main passe sous mon menton, mes pupilles se déplacent sur les rapports de guerre qui s'ajoutent à la liste. Seokjin est un rescapé de l'attaque aux missiles Ddh4, y a-t-il un rapport avec toute cette affaire ? Le visage d'Eumae se fraie un chemin dans mes pensées et me détourne pendant quelques secondes de mes hypothèses, je secoue la tête. Interdiction de te laisser distraire Jimin, ne laisses pas tes sentiments te submerger.
Je reprends contenance et achève cet énoncé d'indices avec une question cruciale : Seokjin était-il un criminel ou une victime ?
Une certitude s'ancre alors dans mon esprit : ce qu'il y avait dans le casier de l'APMM, Seokjin le voulait également pour une raison que j'ignore. Il va donc falloir que je mette la main dessus pour résoudre cette enquête, quoi qu'il m'en coûte.
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LES GENS !! J'ÉTAIS #1 EN TAEGI SAMEDI MATIN. J'AI RECRACHÉ MON THÉ EN VOYANT ÇA.
ENCORE UNE FOIS, MERCI BEAUCOUP DE LIRE MON HISTOIRE 😍
Aussi, avant que vous établissiez des hypothèses dans votre tête : NON. L'inspecteur Jung n'est pas le père de Hoseok. C'est juste qu'il n'existe pas une grande diversité de noms de famille en Corée, au contraire du Japon. Donc pas d'affolement.
Ame_futuriste xx
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