NDA : j'ai repris quelques idées de quelques animés. Si vous avez les clins d'œil, faites signe ! Ce sera un plaisir d'échanger avec vous !

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Le soleil se couche, créant une douce harmonie avec la civilisation prête à rentrer après une rude journée de travail.

Pourtant, comme chaque fois, les piétons attendaient patiemment que l'homme du panneau de signalisation devienne vert, mais une petite fille aux longs cheveux bruns voulait absolument rejoindre sa mère qui attendait de l'autre côté. Elle avait été dans la lune et sa mère lui avait crier d'attendre de l'autre côté, qu'elles se retrouveraient dès que la foule commencera à avancer.

Malheureusement pour la mère de famille, la petite était beaucoup trop impatiente et les larmes s'étaient mises à couler sur ses joues, s'élançant pour traverser cette grande route, un klaxon retentissant, un bruit de frein et pourtant elle sentit simplement un mouvement dans son dos, se retrouvant au sol à plusieurs mètres. Lorsqu'elle ouvrit ses yeux, elle cria, ses larmes redoublant et elle s'avança vers le jeune homme à la chevelure ébène.

- Mon- Monsieur... Fit la petite, la voix tremblante.

Mais le corps devant elle ne bougeait pas.

- Tu vas bien petite ? Fit d'une voix rauque et fatigué du jeune homme qui venait de le sauver.

La petit hocha la tête et le jeune homme ferma les yeux, soupirant intérieurement avant de sentir du froid, puis du chaud le transpercer. Sa vie avait été miserable du début à la fin. Ayant perdu ses grands parents, puis ses parents trop tôt, effectuant de l'intérimaire dans un cabinet où il effectuait seulement des appels dont les citoyens s'en foutaient éperdument.

Un frisson parcouru son échine, lui faisant prier pour ne plus avoir ce froid, ni cette chaleur étouffante au niveau de sa tête. Il avait faim, pensant alors qu'il aurait dû manger un peu plus malgré sa fin de mois difficile. Il avait été faible, pourtant, il était heureux d'avoir pu aider cette petite à retrouver sa mère, échappant à l'impuissance d'être spectateur de cet horrible spectacle de voir une enfant perdre la vie.

Mais lui ? N'était-il pas un enfant ? Non, il était un jeune adulte, personne ne devrait être triste pour sa mort. Alors pourquoi la petite pleurait pour un parfait inconnu ? Pourquoi la mère de la petite regardait avec horreur son corps dont le sang coulait de sa tête ?

Personne n'allait le sauver ? Sa vie était donc aussi inutile que cela ? Mais il avait pu sauver une personne malgré cette misérable vie, c'était le principal et il souhaitait simplement voir le sourire sur le visage d'autrui.

Son dernier souffle franchi la barrière de ses lèvres, les yeux toujours clos et pourtant il avait l'impression d'être dans un liquide accueillant et chaleureux. Il avait cette douce impression de rêver, écoutant son cœur battre à nouveau, puis ses paupières s'ouvrirent sur un plafond presque royal, quelques ornements sûrement sculptés à la main ou modelé et collé ensuite. Son corps était lourd, ses oreilles avaient perçu un brin de voix, criant sûrement un prénom qu'il ne pu percevoir, plongeant alors à nouveau dans un sommeil sans nom.

Son corps était lourd et chaud, beaucoup trop chaud. Sa respiration était difficile et pourtant on le nourrissait d'une douce nourriture qui lui réchauffait le cœur. Son cœur qui avait été meurtri par l'abandon, par le jugement des autres et par la solitude.

Ses paupières s'ouvrirent à nouveau, cette fois son corps était plus léger, tout comme ses pensées qui se mirent enfin en marche. Il se redressa mollement, posant une main sur son visage et il sursauta en voyant une si petite main. Il regarda autour de lui, cherchant un quelconque moyen pour regarder son reflet, il retira la couverture, puis il tomba du lit. Son corps semblait encore éprouver une maladie, sûrement une fièvre au vu des symptômes, mais cela ne l'empêcha pas de se relever, allant jusqu'au miroir se trouvant dans un coin de la pièce.

Il était si petit, son apparence avait changée. Ses cheveux lisses ébène étaient devenus bouclés et ondulés. Son visage de jeune homme fin, sa mâchoire tracée avait été remplacée par des joues rebondies avec des tâches de rousseur. Ses yeux aussi noirs et profond que la noirceur de sa solitude avaient été remplacés par ceux de couleur jade, un magnifique vert qui semblaient transmettre beaucoup en un coup d'œil.

Il baissa son regard sur ses petites mains, se demandant ce qu'il s'était passé. Puis il se rappela de la petite fille et du camion, regardant ensuite autour de lui pour tomber sur ce qui semblait être une autre époque et sûrement un autre monde.

Perturbé et son cerveau tournant à plein régime, il tomba sur ses fesses, haletant en essayant de comprendre ce qui lui arrivait et pourquoi lui ?

La porte de sa chambre fut ouverte précipitamment, une jeune femme habillé d'une robe noire et d'un tablier blanc entra, un visage inquiet se plaçant sur ses traits et aussitôt elle l'installant sur le lit, vérifiant son front.

- Vous n'êtes pas encore totalement rétabli jeune maître. Il vous faut du repos.

- Qu... Qui êtes-vous ? Fit finalement le petit homme, surprenant la domestique qui se mit à pleurer.

- Mais, je suis Saeko ! Je suis votre domestique ! Votre fièvre vous a rendu tellement faible, je vais chercher ma dame, il faut que l'on appelle un médecin.

La jeune femme sortit et ledit jeune maître se remit correctement sous les draps, sentant qu'il devait se rendormir et c'est ce qu'il fit aussitôt. Néanmoins, lorsque ses paupières s'étaient fermées, des images lui vinrent en tête, ou plutôt des souvenirs de sa vie passée et il se réveilla en sursaut, assis et transpirant. Il remarqua enfin trois personnes devant son lit, une femme, un homme et un jeune garçon qui ressemblaient aux adultes.

- Il a juste de la fièvre, ne vous en faites pas et il a une vilaine bosse. Il a dû tomber du lit, mais rien de bien grave, mes seigneurs.

L'homme soupira de soulagement, la femme posa une main sur son cœur et le jeune garçon monta sur le lit, venant le serrer dans ses bras.

- Tu nous as fait peur Izuku ! Tu es tombé de l'arbre et ensuite tu as eu cette fièvre.

Ledit Izuku de comprenait pas, c'était son prénom ? Pourtant... Ah, il était dans un nouveau corps ? Comment tout ceci était possible ?

Finalement, dès qu'il pu sortir de la chambre et que la fièvre était passée, il découvrit qu'il était le cadet d'une petite famille de noble nommée Midoriya. Son père, Hasashi, était un chevalier, un combattant et se battait pour la ville, mais aussi un investisseur hors pair. Sa mère, Inko Midoriya, était d'une douceur sans nom, appréciant échanger sur quelques fonctions avec son mari et également préparer quelques thés avec ses amies. Son frère aîné, Aiko, qui était à l'école de jeunes prodiges, mais aussi de magie et il succédera au domaine familial.

Izuku soupira doucement, appréciant vagabonder dans cette grande demeure, mais surtout passer du temps avec son grand frère, apprenant toujours plus sur ce monde où il s'était réincarné. Son frère lui avait montré quelques livres de magie, apprenant alors seul les bases sans que quiconque ne le remarque. Il avait déjà faillit mettre le feu dans sa chambre, prétextant ensuite qu'il avait fait tomber une bougie.

Ce n'était vraiment pas évident de manier la magie, mais il appréciait cette sensation de pouvoir enfin protéger ceux qu'il aime et par dessus tout : il avait une famille aimante. Peut-être que son frère et son père étaient là pour protéger le royaume, mais il se jura de protéger le sourire de chacun.

Alors, lorsqu'il fut en âge d'apprendre un peu plus de magie, soit à ses sept ans, il devait d'abord être baptisé devant les sept dieux. Une calèche les emmenant alors dans une partie de la capitale, puis dans une cathédrale où se tenait fièrement sept grandes statues.

- Jeune Midoriya, vous avez sept ans, vous avez donc l'âge de vous faire bénir par les dieux.

Izuku sourit impatient de connaître ses caractéristiques, posant un genou au sol, joignant ses mains, entrelaçant ses doigts, ouvrant malgré lui un œil avant d'être aveuglé par une grande lumière qui lui dit fermer les yeux. Mais lorsqu'il les ouvrit, il tomba nez à nez devant une grande table ronde où se trouvait les statues devenues de vraies personnes devant lui.

- Oh, oh, regardez ! Fit un homme aux cheveux longs et blond.

- Qui êtes-vous ? Demanda le jeune vert, faisant sourire les sept dieux.

- Nous sommes les sept dieux, fit une jeune femme aux longs cheveux verts fait de ronces. Tu ne devais pas mourir, pour nous faire pardonner nous t'avons réincarné dans notre monde.

- Quoi...? Fit doucement Midoriya.

- Excuses nous, mais maintenant que tu es là, nous pouvons voir en toi un grand potentiel, dit le blond au centre. C'est pourquoi je te béni.

Rapidement, Izuku fut béni par tous les dieux sans comprendre ce qui lui arrivait, sans comprendre les raisons mais y en avait-il ? Ils n'avaient rien dit pour expliquer leur bénédiction.

Le jeune Midoriya finit par se faire secouer les cheveux, fermant les yeux instinctivement et lorsqu'il ouvrit de nouveau les yeux, il était dans cette cathédrale et il déglutit, ayant un mauvais pressentiment. Il sortit une pauvre excuse, prétextant avoir un mal de ventre, se dirigeant dans les toilettes où il fit apparaître son tableau de caractéristiques. Il déglutit, ne comprenant pas que tous les niveaux soient au maximum.

- Mais... Pourquoi j'ai tout ça ? Oh, je peux camoufler avec ça, je crois.

Il appuya sur la caractéristique, changeant alors les niveaux, les mettant à peine à trois de chaque en espérant que ce soit cohérent.

Cependant, durant le repas, son père demanda de voir les caractéristiques et son père s'exclama.

- Il va falloir que tu caches ta jauge magique, ne montre jamais tes caractéristiques car personne n'a été béni par tous les dieux. Izuku, mon fils, promets le moi.

Déboussolé, Izuku hocha lentement la tête, faisant disparaître son tableau.

- Oui, père, je vous le promets.

Le père fur soulagé, venant caresser les cheveux de son fils et sa mère lui sourit tendrement.

- Dites, père, commença doucement le cadet Midoriya, j'aimerais devenir aventurier plus tard.

Le père sourit doucement, soulagé car s'il devenait aventurier, peu de personnes demanderaient de voir les caractéristiques de son fils.

- D'accord, je vais faire quelques demandes aux guildes alentours.

Izuku sourit grandement, faisant sourire ses parents et ce dernier pensa à son frère qui travaillait de son côté. Il lui manquait, ils avaient noué une fraternité qu'il avait toujours rêvé. Mais il savait qu'en se retrouvant, leurs retrouvailles allaient être que plus belles et ils auraient tant de choses à se raconter.

- J'ai hâte de tout raconter à Aiko !

Les deux parents se mirent à rire doucement, regardant avec amour leur petit dernier.

19.06.23
Publié le 22.09.23

Hello, j'espère que ce chapitre vous a plu !
Je vais essayer d'avancer sur cette histoire ^^

Passez une bonne journée !

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