La Reine Grâce maintenant au pouvoir depuis plus d'un an sème la terreur dans son royaume. Là où le célibat était toléré, elle l'a supprimer ; c'est elle qui forme les couples, à la naissance et ceux dont elle ne trouve pas de compagne ou de compagnon, les faisaient exécutés. Tout le monde a peur de la Souveraine pourtant plus belle que jamais. Elle restait jeune, personne ne savait pourquoi, ni comment. Sa peau restait de velours, ses yeux d'un noir profond, ses cheveux d'un brun-roux éclatant. Et sa couronne embellissant le tout, les robes lui allait à merveille avec sa taille fine et ses formes délicates.
Cette année elle recevait la visite de quelqu'un de très important : la Princesse Héritière du royaume voisin, considérée comme la plus superbe jeune femme de cette région du globe, Constance de Grandducher. On disait d'elle qu'elle était une beauté de marbre qui ne disait mot que lorsqu'il y en avait la nécessité.
Et c'est en ce jour glacial de février que les deux Souveraines de charme devaient se rencontrer. Hormis la grande table et le grand ménage fait dans le château, Grâce ne fit pas faire grand chose pour accueillir la jeune Héritière, mais lorsque cette dernière passa la grande porte de la salle du trône, ce fut toute sa dignité vis-à-vis de cette jeune femme qui disparu.
Elle était si belle... Un brushing parfaitement exécuté sur ses cheveux d'un brun mat frappant. Sa robe en forme de Kimono rose et violet pâles faisaient éclaté le bleu nuit de ses yeux. Malgré tout, sa peau était d'ivoire et elle respirait l'élégance et la puissance.
- Bienvenue à Nordslandia, chère voisine. J'espère que votre voyage a été des plus agréables.
- Trêve de banalités, Reine Grâce. Votre peuple est terrifié.
- Pardon?
Le ton sec sur lequel la Princesse avait parlé avait déstabilisé notre Reine.
- Impossible qu'un de vos sujet indique la route du palais sans trembler. Comment cela se fait-il ?
Grâce resta scotchée un instant avant de se reprendre et de répondre :
- Il est évident que votre peuple ne doit pas vous obéir si vous n'employez pas la terreur et la peur pour gouverner. C'est simple. Vous êtes d'autant plus respectée si vous maintenez la peur par vous même que si vous êtes aimée.
- Et c'est là que vous vous trompez. L'amour d'un peuple c'est un don du ciel. Une obéissance parfaite. Réfléchissez. N'êtes-vous jamais tombée amoureuse ?
Grâce ne répondit pas à cette question. Bien sûr que non elle n'est jamais tombée amoureuse, elle a été formatée pour ça. Elle a peut être aimé dans sa jeunesse mais il ne lui en reste aucun souvenir, tous anéantis par ses spectres jouissifs de sang dont elle admire le spectacle tous les jours...
Elle prend un malin plaisir à torturer son peuple et cela, Constance ne laissera pas faire.
- Installons nous autour de la table, le dîner va être servi.
Elles se sont installées mais aucun mot n'est sorti de la bouche des deux jeunes femmes de tout le repas.
Grâce dévorait Constance qui, elle l'a fusillait du regard... Elles parvinrent jusqu'au dessert sans un mot mais Constance voulu briser le silence assourdissant...

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Je crois que ça va être une histoire à chapitres courts... Comme toutes mes histoires finalement 😂