~J'ai donné ma confiance à quelques frères,je l'ai retrouvé six pieds sous terre.~

TAYEB

Je la regarde dormir.
Elle a l'air apaisée.
Tout le monde monde s'est assuré qu'elle vat bien avant de se réfugier dans sa chambre.

Marie-Ange votre pute,a été transporté à l'hôpital,elle est dans un sal état,elle n'y est pas aller de mains morte la bout de femme pour qui je pourrai tuer.

Elle encaisse assez de choses,assez de mal et assez de peine alors qu'elle est d'une pureté extrême.
Je n'ai jamais vu une personne qui donne autant d'amour aux autres,elle est capable de s'oublier toute une vie pour prendre soins des autres et les rendre heureux.
Elle a vraiment aimé cette chienne de cave,elle a aimé au point de tout lui donner,de l'amour comme du matériel,je ne pense pas pouvoir offrir toute cette considération et cet amour intense à des personnes qui ne sont pas de ma famille,quand même il s'agirait de la famille,mon amour pour eux est peu intense.

Et elle,elle offre autant a des amies,elle ne mérite pas de souffrir.
Elle est autant belle de l'extérieur comme de l'intérieur.

Sa beauté extérieur quand même,c'est une dinguerie.
Putain juste regarder son si magnifique visage me fait m'imaginer des bails tordus.

Elle m'a manqué sa mère,je sais comment elle est,je sais qu'elle ne flanchiras si facilement mais moi j'ai besoin qu'elle me pardonne.
Je me rends compte qu'avec elle je deviens beaucoup trop faible.

Je veux revenir dans ses bras comme avant,je veux avoir son odeur tout le temps dans les narines,je la veux juste près de moi constemment.

J'aurai jamais dû la toucher comme je l'ai fais l'autre fois je l'avoue mais elle me rends fou avec son meilleur shab là.
Bon bref, j'aurai pas envie de m'énerver juste en pensant à sa tête de fils de pute.

Je prends sa main toute chaude que je porte à ma bouche pour y déposer un long baiser.
Elle ouvre ses beaux yeux après que je répose sa main.

_ Princesse.

Elle : Leer voix cassée mon Leer,j...mes enfants Tayeb...

_ Eh, là,regarde moi.

Elle me fixe.

_ Ils vont tous très bien.
Leer est bien,il respire très bien maintenant,Sofiane a parfaitement bien pris soin de lui, là il dort sous l'effet des calmants.Il est encore sous surveillance de Sofiane alors t'a pas à t'en faire.
Les 3 autres gosses sont avec les gadji,elles prennent soins d'eux.

Elle : Mmh,je veux quand même les voir.

_ Je sais omria,mais là t'a une mine très épuisée,t'a l'air pas bien,tu veux que les gosses s'inquiètent ? Là ils ne voillent pas leur frère,je crois que ça doit déjà les inquiéter alors on ne va pas en rajouter d'accord ?
Repose toi encore plus, tu pourras les voir plus tard.

Elle : Mmh.

_ Ça va mieux là ? Tu veux quelque chose ?

Elle : Non rien merci,je veux juste aller au toilette.

_Vas-y.

Je l'aide à descendre du lit puis on marche jusqu'a la salle de bain.
Elle y entre puis 5 minutes plus tard elle en ressort.

Elle s'appuie sur moi et ensemble on marche jusqu'à son lit.

Elle : PUTAIN.

Son pied a cogné le pied du lit, je n'imagine pas la douleur.

_ Oh ça va, là.

Je l'a fais assoir au bord du lit puis récupère son pied que examine.

Elle : J'ai mal wallah.

_ Je sais,mais il n' y a rien d'alarmant calme toi.
La douleure passera dans pas longtemps je pense.

Elle : Scuse nous le médecin pro rire

Je me fais tout les traits de son visage,son sourire est magique je pense,c'est pas possible d'avoir un si sublime sourire.
Imaginez le son de son rire ?
Putain.

Je lui met une mèche rebelle derrière l'oreille gauche puis caresse sa douce joue.

_ J'ai besoin de toi.

Elle : Mmh.

_Je n'aurai pas dû me comporter de la sorte,je n'aurai surtout pas dû te traiter comme je l'ai fais,tu ne le mérite pas.

Elle : Mmh,te n'aurais jamais dû, oui, ça tu l'a dis,je ne suis ni ton objet ni l'une de tes chiennes,tu ne me brutalise pas,je n'accepte pas ce genre de comportement à mon égard.
Tu n'a pas besoin d'employer la force pour me faire comprendre les choses,je ne suis pas un enfant Tayeb.

_Mmh.

Elle : Je laisse passer pour cette fois sans te faire de galère,je suis surmené,t'a une chance énorme.
Crois moi que tu n'osera plus lever la main sur moi, même pas pour rigoler et je crois que jusqu'à présent,tu sais quel genre de femme tu as en face de toi ?

_ Ouais.

Elle : Vas-y.
Maintenant,parlons de ta jalousie.
C'est pas de ma faute si t'es jaloux maladif.
Ce n'est sûrement pas de ma faute non plus si tu ne me fais pas confiance.

_ Il ne s'agit pas de confiance.

Elle : Bien-sûr qu'il s'agit de confiance.
Tu ne peux pas m'empêcher d'être proche de mes connaissances et trouver comme prétexte qu'ils sont amoureux de moi,non ça c'est pas possible.
Je t'ai mille fois mis dans la tête que Saïd c'est comme Ayoub pour moi.

_ J'ai pas confiance en lui putain,je n'aime pas me le voir, surtout pas quand il prêt de toi,tu comprends ?

Elle : Je comprends.
Tout ce que je te demande c'est de faire un effort,juste pour moi.
Essaie de te mettre dans la tête qu'il est juste un frère pour moi et même s'il s'avère qu'il ait des sentiments pour moi, moi,je suis avec toi alors c'est seulement toi que je vois.
Même si j'affirme et je confirme qu'il ne ressent que de l'affection pour moi.
D'accord mon cœur ?

_ Mmh.

Elle caresse ma joue avec sa douce main puis rapproche sa tête de la mienne.
Je fixe ses beaux yeux puis ses lèvres.

Elle : T...

Je ne perds pas une seconde pour m'emparer de ses lèvres.
Elles m'ont manqué sa mère.
Des putains de jours sans les sentir.
Je ne voulais plus la lâcher.
Je m'accrochais à ses lèvres,elle en faisait autant des miennes.

Je l'embrasse au point de l'inciter à s'allonger,moi au dessus d'elle,je l'embrasse dans le cou,mes mains qui ne cessent de se balader le long de son corps.

Ses mains ont le don de me rendre dingue,elle n'arrête pas ses caresses dans mes cheveux.
Son corps me donne très envie d'elle,elle me rends fou.

_ Churchaute Tu me rends fou.

Elle : me fais un smack Et toi alors ? Tu sais ce que tu crée ?

_ Dis moi ? L'embrasse dans le cou

Elle lâche un petit gémissement comme à chaque fois que mes lèvres entre en contact avec la peau de son cou.

Elle : Churchaute Arrête.

Je remonte la tête puis repose mes lèvres sur les siennes.
Je ne me lasserai jamais de ses délicieuse lèvres.

Elle : se détache de mes lèvres Tu m'a manquée.

_ Tu n'imagines pas ce que je subissais.

Je m'allonge près d'elle puis elle se réfugie dans mes bras.

Elle : Pars pas...

LEILA

Il y a une semaine que nous sommes retournés en France.
J'ai retrouvé ce que j'ai laissé en plan pour mes vacances.
Mes parents vont à merveille et j'en dis El-hamdoulilah.

Mes affaires,tout roule comme sur des roulettes et j'en suis contente.

Je me suis remise de la trahison de Marie-Ange.
J'ai vécu assez de chose dans ma vie,mon cœur a reçu assez de coups pour tout vous dire,et si ce n'est que des blessures,il en a pas mal qui je pense ne pourront jamais cicatriser mais ils ne me tueront pas non plus.

Alors même si je n'attendais pas ça venant d'elle, même si ça fait énormément mal de devoir dire au-revoir à l'être cher qu'elle a été pour moi, même si elle a laissé des traces indélébiles dans mon histoire,je n'ai pas le droit de me bouffer l'esprit pour ce qu'elle a eu à nous faire.

Je crois que je pourrai certainement lui pardonner,je pourrai lui accorder ne serait-ce que cette vertu que j'ai depuis toujours.Oui pardonner, mais certainement pas oublier.

Je suis de ceux qui pardonnent très facilement et très rapidement mais qui n'oublient jamais.

Je ne sais pas être hypocrite.
Je n'arrive pas à le faire.
Pour moi dire que j'oublie tout et que je décide de reprendre tout à zéro avec elle,c'est être hypocrite.
Je l'ai certe fais une première fois avec elle et je l'ai fais de tout mon cœur,je l'ai fais parce que c'était tout simplement naturel,je l'ai fais sans même me rendre compte,mais il n'y a jamais de seconde chance avec moi.

Je n'accepterai jamais une personne remplie de vice comme cette femme dans ma vie, quelques soit sa rédemption,je n'aurai jamais d'empathie pour elle.
C'est ça le pire avec moi,je donne tout ce que j'ai en moi,je ne dirai pas que ce n'est que du bien mais la grande majorité de mon être n'est que bien.

Mais lorsque l'étape de l'indifférence arrive à mon niveau,je suis tout simplement inhumaine.
Je suis capable de te voir mourir à petit feu et ne pas lever le petit doigt,je suis capable de ne rien ressentir.
Je suis même capable d'attendre ta mort.
Ma relation avec Marie-Ange est arrivé à ce stade là.
C'est seulement de l'indifférence que j'ai à son égard.
Et c'est ce qu'elle mérite.

_Quelques jours plutards_

Je suis dans la Villa EL-MOUSTAPHA.
Je suis assise au fond de ma chambre qui est plongé dans la pénombre.

Aujourd'hui c'est le 8 Juillet et qui parle de cette date parle de la mort d'Hassan, qui parle de la mort d'Hassan parle de la naissance de mes enfants.

Oui, aujourd'hui c'est à la fois la date d'anniversaire de mes enfants et la date de la mort de l'amour de ma vie.

Et comme chaque 8 Juillet, après avoir souhaité un joyeux anniversaire à mes gosses, après leur avoir offert leur cadeaux, après avoir pu voir le magnifique souris qui illumine leur si beau visage,je me réfugie dans ma chambre regrettant ce jour là où il est partis.

Je regrette tellement le jour où il m'a abondonner.
Je rêve de prendre les choses en mains et d'avancer,je rêve d'accepter une bonne fois pour toute sa mort et de l'oublier mais je n'y arrive pas.

C'est une partie de moi, c'était mon humain préféré.
L'amour que je ressens pour ce monsieur,je ne pourrai jamais l'expliquer parce qu'il est inexplicable.
Les mots ne peuvent pas le décrire.
Mon âme tout entier l'aime.
Mon être ne pourra jamais l'oublier.

Chaque 8 Juillet j'ai l'impression de mourrir.
J'ai l'impression de revivre cette journée là encore et encore,j'ai encore cette atroce douleur à la poitrine juste en me rappelant l'avoir vu sous se drap blanc.

J'ai peut être compris qu'il est partis,mais je ne l'accepte toujours pas,non.

Je suis consciente que les torrents de larme que je verse en ce moment même ne le ramèneront pas.
Je le sais.

Mais putain que j'en ai besoin,j'ai besoin de crier toute ma douleur au point de me bousillé les codes vocales comme je le fais en ce moment,j'ai besoin de briser toute les choses qui me font penser à lui puis de pleurer de rage m'en voulant d'être aussi idiote de detruire tout ce qui me reste de lui.

La douleur physique me fait tellement de bien,elle m'aide un temps soit peu à faire disparaitre celle de l'intérieur.
Juste sur le moment.

Après m'être défoulé sur moi même,je pénètre sous la douche puis laisse couler l'eau sur moi,comme c'est le cas de mes larmes.

Je termine ma douche après avoir bien pleurer puis sort de celle ci pour directement pénétré dans mon dressing,je sors une tenue vite fais,j'ai tellement d'habits qu'il faut absolument que je fasse un tri pour faire un don.
Ça fait quand même 1 an que je n'en fais plus.

Après m'être vêti je sors en vitesse de cette maison qui était la nôtre puis récupère ma voiture pour me rendre à mon appartement.

En garant ma voiture,je vois celle de Tayeb.
Pitié,c'est la dernière personne que j'ai envie de voir en ce moment.

Je sors de ma voiture puis entre chez moi.
Je le vois assis dans le salon à m'attendre,il est vraiment tendus et c'est pas du tout le moment.

_ Salem.

Il lève la tête puis me fixe.
Ça se voit qu'il n'est pas content et pour tout vous dire,je m'en pète vraiment un rein.

Lui : T'étais où ? C'est quoi cette voix ?

_Je suis épuisée,j'ai besoin de repos.

Il se lève puis viens directement vers moi.

Tayeb : Tu te fous de la gueule à qui ? Pourquoi t'a les yeux rouge ? T'a pleuré ?

_ Tayeb stp,c'est pas le moment,je me porte très bien.

Tayeb : C'est pas le moment,tu te porte bien ? MAIS T'ETAIS OÙ BORDEL ? TU VOIS L'HEURE OU PAS ? IL EST 00H SA MÈRE,00H,TU TROUVE NORMAL L'HEURE À LAQUELLE TU RENTRE ?
Quoi ? T'a été faire ta pute ? Tu refuse que je te touche,tu refuse que je vienne demander ta main sous prétexte que c'est pas encore le moment mais T'A LA FORCE ET LA JOIE DE FAIRE TA PUTE DEHORS...

Je l'ai coupé en lui mettant une gifle phénoménal.
Je crois qu'il ne pourra jamais l'oublier.
Jamais.

_ Tu ferme ta putain de gueule.
Plus jamais,je dis bien plus jamais de ta vie tu ne me parle comme tu l'a fais tout à l'heure.
Tu veux savoir ce que je fesais dehors pour rentrer à cette heure ? Tu veux vraiment le savoir ?
JE PLEURAIS LA DISPARITION DE L'AMOUR DE MA VIE,JE CRIAIS MA DOULEUR POUR LA MORT DE CET HOMME QUE MON ÂME A AIMÉ ET QUE MÊME MA CONSCIENCE NE POURRAS JAMAIS OUBLIER.
ÇA TE VAT COMME REPONSE ?
JE ME DEMANDAIS POURQUOI DIEU NE VOULAIT PAS MON BONHEUR ? POURQUOI DIEU M'A ENLEVÉ LE SEUL ÊTRE QUI ME RENDAIS HEUREUSE DANS CE MONDE ?

Lui : mine sans expression

_JE MODISSAIS JUSTE LE MONDE PARCE QUE TOUT LE MONDE AURAIT PU MOURRIR,MAIS JE N'ACCEPTE PAS SA MORT À LUI.
JE ME DIS QUE J'AURAI DÛ M'EN ALLER AVEC LUI.
MAINTENANT TU PARLE DE MARIAGE ? TU Y CROIS VRAIMENT ? TU CROIS QUE ÇA POURA MARCHER TOI ET MOI ? J'AI VOULU FEMER LES YEUX SUR LA RÉALITÉ MAIS ELLE NOUS RATRAPPERA QUOI QU'ON FASSE, Y'AURA PAS DE MARIAGE TAYEB,Y'AURA PAS DE NOUS DEUX,ON NE PEUX PAS ÊTRE ENSEMBLE TOI ET MOI ALORS QUE JE L'AI CONSTEMMENT DANS LA TÊTE ET DANS LE SANG,non c'est pas possible pleure Je suis désolée mais je te libère,crois moi tu seras mieux sans moi.
TU NE MERITE PAS UNE FEMME COMME MOI D'ACCORD ? TU MERITE MIEUX QUE MOI.

Je tiens ma tête qui me fais horriblement mal après ma hausse de voix.
Il me regarde avec l'expression que vous connaissez tant.
Sans émotion,son regard est sans émotion,vide,il ne laisse rien paraître,il ne laisse rien lire,il m'enerve avec cet expression là.

J'ai rien vu venir lorsque je me suis retrouvé plaqué avec l'une de ces violence contre le mur,mon dos a dû craqué.

Lui : C'est soit t'es avec moi ou il n'y aura rien avec personne d'autre.
T'es condamné t'entends ?
T'es à moi,t'es ma chose.
Tu n'aurais jamais dû me rencontré de ta vie.
Churchaute Crois moi tu n'aurais jamais dû.

Il l'a dit avec une telle sérénité que j'en ai eu des frissons.
Il lâche mes yeux du regard puis s'attarde sur mes lèvres pour disparaitre ensuite de chez moi.

Je suis toute glacée alors qu'il fait une chaleur de fou.
Je ressens de la crainte envers lui.
Je n'ai vraiment jamais sû quelle idée me faire de lui,il ne se laisse pas cerné.

J'ai beaucoup réfléchi pendant nos vacances et même à mon retour en France,je suis venu à la conclusion que lui et moi ça n'ira jamais loin.
Même si on aurait fait les choses bien, même si on se serait marié,je serai parti plutard.

Je n'aurai jamais accepté le fait d'être avec lui sans amour.
Et le fait de ne connaître que le strict minimum sur lui et absolument rien sur sa famille alors qu'on prévoyait de se marier m'éloignais encore plus de lui.
Je ne pouvais pas encore plus me voiler la face.

J'aurai aimé rompre d'une manière autant normal que possible,mais son attitude de pédé envers moi m'a poussé à le lui jeter à la figure comme il le méritait.

Là,je ne suis pas fière de moi mais le mal est déjà fait,je pense qu'il s'en remettra et il trouvera sûrement une femme digne de lui.

L'essentiel pour moi maintenant,c'est mes enfants,ma famille et mes différentes affaires.
Je privilégie aussi ma guérison parce qu'elle me permettra de mieux vivre et de rendre mes enfants heureux.

Bref,j'entre dans ma chambre me mettre en pyjama puis je m'allonge dans mon lit le cœur beaucoup trop lourd.

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