~Ils veulent malgré tout voir un souris.
Même si celui-ci est faux~
               

Hadissa : Tu veux bien te calmer ? Quand est-ce que tu te reveilléra ? Ça fais 3ans Leïla.
Trois ans qu'il est partis.
Tu pense...

_ Je ne peux rien sans lui Hadissa.

Hadissa : Tu pense qu'il...

_ JE NE PEUX RIEN SANS LUI TU COMPRENDS ? JE SUIS MORTE AVEC LUI CE MATIN LÀ.
JE LE VOIS PARTOUT DEPUIS TROIS ANS.

Je m'ecroule au sol et me tiens la poitrine.
J'ai une vive douleur au cœur.
Une putain de douleur.

Mes larmes devalent encore et encore mes joues.

_ pleure Il...il n'avait pas le droit de me laisser toute seule dans ce cruel monde Hadissa.
Il était celui qui veillait sur moi.
Il...
Il serait sûrement vivant si c'etait Saïd qui les avaient liberer.

Hadissa : inquiète Calme toi stp Leïla.
Là.
Régarde moi.

Je lève les yeux vers elle après qu'elle m'ai pris le visage en main.

Hadissa : Tu pense qu'il aimerait te voir ainsi ? Te voir vivre comme une depressive dépuis trois ans ?
Vos enfants.
Vos magnigiques enfants.
Qu'est-ce qu'ils féront sans toi ?
Régarde moi...
Tu peux surmonter cette épreuve.
Ça fais énormement mal.
Je le sais ça ma sœur.

Je rélève la tête et la fixe dans les yeux.
Pourquoi ils croient tous me comprendre alors que c'est faux ?
C'est impossible pour eux de comprendre ce que je vis.
Ce que je ressens.
Cette douleur me consume tout les jours.
Chaque jours.
Chaque séconde de ma vie.

Je me lève en un bond et envoie tout ce qui se trouve sur ma table basse par terre.

Hadissa : Leï...Leïla stp...calme...

Puis sur mon bureau je jette tout ce qui s'y trouve aussi.

Putain.

Ça recommence.

_ Tu ne comprends exactément rien.
Pleure tu n'a pas perdu l'amour de ta vie toi.
TU N'A PAS LA CONSTANTE IMPRESSION DE NE PLUS POUVOIR RESPIRER.

Je tombe au sol en pleure puis rélève la tête pour la regarder.

_ TU N'A PAS L'ETERNEL IMPRESSION DE SENTIR SA PRÉSENCE ALORS QU'IL N'EST MÊME PAS LÀ.
pleure je...je le vois toujours dans mes rêves.
Rire Oui.
Et...et on a fait un pacte lui...et moi.
Je dois être heureuse malgré tout.
Pleure Je...je...JE NE POURRAI JAMAIS TENIR CETTE PROMESSE HADISSA.
JAMAIS.
C'EST IMPOSSIBLE SANS LUI.

J'entends quelqu'un ouvrir la porte de mon bureau et entrer par la suite.

? Eum Hadissa ? Tout vat bien ?

Hadissa : Je...Dior ? Vous pouvez sortir les enfants au parc svp ?
Tout de suite svp...

Dior : Biensûr.
Ne vous en faites pas.

Elle sort du bureau et ferme derrière elle.
Au stade où j'en suis je m'en fiche que la nounou de mes enfants me voille dans cet etat.

J'en ai carrement rien à fouttre.

Hadissa sort son téléphone de son sac en gardant un œil sur moi et lance un appel.

Hadissa : Allô ? Bonjour docteur Jaade.

...

Hadissa : Eum oui...

...

Hadissa : Ce serait possible que vous fassiez un tour chez elle ?

...

Hadissa : Merci. À toute à l'heure.

Elle raccroche et s'approche de moi.
J'aurai bien besoin de la voir.
Cette psychologue.
Ma psychologue.

Hadissa : me prends dans ses bras là.
Elle seras là dans quelques instants.

_ pleure Je...

Hadissa : Là. Je suis là ma puce.
Chuuut.

? Vous avez tendance à repeter sans cesse que sans lui, rien n'est possible pour vous.
La vraie question est est-ce que vous voudriez qu'il y'ai une quelconque possibilité sans lui dans votre vie ?
Voudriez-vous vivre sans lui Leïla ?

Je la fixe dans les yeux et me presse les mains.
La question ne se pose pas.
Si j'aurai eu le choix,je ne le laisserai jamais partir.

_ J'ai aussi tendance à repeter que c'était ma vie.
Je ne peux pas vivre sans lui.
Même avec la volonté,je ne peux pas.

Jaade : C'est là qu'on se trompe parfois.
Vous ne pouvez pas vivre sans lui.
Mais il est mort.
Et vous êtes en face de moi.
À me parler.
Je suis tout autant vivante que vous.
Vous respirez Leïla.
Alors soit vous decidez de rester là.
Avec moi.
Dans le monde des vivants.
Soit vous decidez de le rejoindre.
Dans tout les cas,je sais que vous preféreriez le suivre car la vie ne vaut rien sans lui pour vous.
C'est certe écœurant de ressentir ce vide qu'il a laissé.
Cette haine que vous aviez contre lui du fait de sa mort vous aide malgré tout à vivre.

Moi ? Le detester ?
Detester Hassan ?

_...

Jaade : Oui.
Vous ne le comprenez surement pas.
Mais c'est une forme de haine cette douleur que vous ressentez.
Et plus vite vous allez apprendre à lui pardonner son depart,plus vite vous serez soulager de cette douleur.
Vous pensez que vous êtes coupable de sa mort.
Pensez-vous que les choses seraient différentes si vous n'etiez pas aller à sa rescousse ?

_...

Je lâche ses yeux du regard et regarde mes mains entrelacées en me rendant compte qu'elle a raison...

Jaade : Alors je vous répose la question.
Pensez-vous qu'une vie sans lui est possible ?
Ce qui vous rétient dans ce monde n'est-elle pas plus importante que sa mort ?

Je lève la tête et la fixe dans les yeux.
Une minute.
Puis deux.
Mes mains deviennent aussitôt moites et tremblantes.
Je n'ai pas envie d'y répondre.
Et je pense qu'elle a à bien compris puisqu'elle reste silencieuse face à mon silence.

J'ai des bouffées de chaleur.
Je ne pense pas que je manque d'envie de lui répondre.

Les réponses à ses questions me font tout simplément peur.

Une larme.
Puis deux.
Et c'est partir pour une rivière de larmes sur mon visage.

C'est fou comment je suis dévenue fragile.

Elle s'approche de moi et me prends les mains.

Jaade : Vous réfaites une crise d'angoisse.
Respirez.
Vous me donnerez les réponses à la prochaine séance.
Mmh ?

Je hoche de la tête et elle me serre dans ses bras.

Jaade : Là.
Chuut.
Vous vous ensortirez.
On fairas tout pour...

Je sors de la voiture et avance jusqu'au portail de l'école des enfants.
Il est 16h et c'est déjà l'heure pour eux de rentrer.
Au moment d'ouvrir le portail,je sens une main m'agripper le bras.

Je tourne la tête en même pas une séconde et apperçoie une jeune femme.

Elle me lance un grand sourire qui me fatigue quand même il faut l'avouer.

Je ne supporte plus les actes de bonne humeur.
Pas à mon égard.
Ça m'enerve.

Je la fixe comme pour lui demander ce qu'elle veut.
Elle sautille comme un pétit lapin et daigne enfin me parler.

Elle : Vous êtes plus magnifique en vrai c'est fou.
Je vous adore Leïla.
Je vous suis exactément sur tout les réseaux.
J'utilise tout vos produits et ils sont géniaux comme votre personne.
Et ce corps seigneur.
Après avoir accoucher de quadruplés wesh.

Mdr.
Encore une fan.
Je n'ai jamais eu affaire à une fan aussi piplette que Marie-ange wesh.
Elle est vraiment commique.

_ rire Enchantée mademoiselle...

Elle : Je suis Mardiya souris je peux vous prendre dans mes bras svp ?

_ Eum...

Sans que je n'ai le temps de terminer ma phrase,elle me saute dans les bras et me serre fort contre elle.
Mdr.
J'en peux plus là.
Pour m'aimer,oh oui qu'elle m'adore.
Et ça me fais chaud au cœur qu'autant de personne aies ma personne dans leur cœur.

_ Oh biensûr rire

Mardiya : Oui je sais que c'est ce que vous vouliez dire plutôt désolée.
J'ai rêvé de cet instant là vous ne pouvez pas comprendre.
Et je ténais sincèrement à vous remercier pour la femme que vous êtes.
Au travers de vous,plusieurs jeunes femmes et mêmes des dames retrouvent leur chemins.
Vous representez un grand exemple pour moi et je sais impérativement que c'est le cas de plusieurs femmes.
C'est extraordinaire la femme que vous êtes.

Oh.
C'est trop mignon.
Ouais,je sais.
C'est tout ce que je trouve à dire sur le moment.
Mais je ne suis plus cette jeune femme qui trouve tellement tout extraordinaire.
Je ne vois plus le monde de cet œil là.

Du coup du moment où la personne que je suis aide des femmes à trouver leur chémin,à se forger,à faire d'elles des femmes battantes,c'est tant mieux.
Je ne remercierai jamais assez le tout puissant pour cette grâce là.
Cette grâce de faire de moi une motivation pour les autres.

Toutefois la motivation que je suis pour les autres n'empêche pas que je n'en sois pas une pour moi même.

La motivation que je suis pour les autres ne me rédonne pas cette joie de vivre que j'avais.

Cette motivation que je suis pour les autres ne me sort pas la tête de l'eau.

Alors je ne sais pas à quoi ça sert d'en être si fière...

Mardiya : Ohla ?
Leïla ?

Sa voix me sors de la pétite rêverie de laquelle j'étais et me pousse à la regarder.
Elle est si jeune.
De ce que je peux voir,elle a un air de jeune fille.
De son visage et même de sa morphologie.
Ce qui n'empêche tout de même pas de penser que c'est une femme.

Elle est magnifique sans même le vouloir.
Elle est sexy malgré son physique d'ado de 16ans.

Elle a l'air d'une femme carrément tout le time bien mise.
Et son maquillage est magnifique.
Pas exagéré mais parfait pour sa peau mate.

Ses cheveux naturels sont carrément bien coiffés.

Oui.
Je vous présente la nouvelle Leïla.
Celle là même qui scanne tout les traits de son interlocuteur en moins d'une minute et qui vous donne des infos dont vous n'avez sûrement pas bésoin mdr.
Je la fixe et lui souris.

_ Tu es magnifique.
Tu as quel âge ? Sans être indiscrète.
Et permet moi de te tutoyer.

Elle met un peu de temps à répondre.
Sûrement dû au choc de ne pas m'entendre lui donner une réponse du discours qu'elle a fais tout à l'heure.

Mardiya : Eum...oui biensûr que tu peux me tutoyer.
Alors j'ai 25ans mdr.
Je sais.
Je ne fais pas du tout mon âge hein ?

_ Pour le coup oui,tu ne fais pas du tout ton âge et c'est génial crois moi rire
Il y'a des filles de 18ans qui ressemble à ma tante qui a nettement 45ans !

Mardiya : rire Oui je vois le genre.

Oui oui.
Je me retrouve juste à l'entrée de l'école de mes enfants à converser avec l'une de mes folowers que je ne connais ni d'Adam ni d'Êve.
Et pas une pétite conversation.
Une bien longue.
Seigneur.
Le problème est que le feeling passe bizarrement très bien avec cette fille.

Et depuis trois ans,c'etait comme si cette impression avait disparu de mon réssentis.

Et voir qu'il réapparait si soudainement me choque un peu on vat dire.
Bref assez blablater.
Je dois recuperer mes bébés là.

_ Bon je...

? MAMAN.
MAMAN.

Je détourne le régard de Mardiya pour apercevoir mes bébés courir vers moi suivis de près par leur tutrice.
Ils sont trop beau mes gosses.
Je vous promet qu'ils possèdent la beauté de leur pères.

Ils arrivent enfin à mon niveau,ce qui m'incite à mes baisser pour les receptionner dans mes bras.

Je les embrassent partout sur leur petits visages et ils se mettent tous à rire à gorge déployés.

_ Alors ? Comment c'était l'école aujourd'hui mes amours ?

Leer : Ch'etait super maman.
Yon a fais tout pleins pleins de dessins.

_ C'est vrai ça ? Rire

Eux : OUIIIIIIIIIIII

? Rire Bonjour madame El-moustapha

_ Le bonjour à vous aussi mademoiselle Priya, vous allez bien ?

Priya : Euh oui merci et vous ?

_ De même,merci souris

Priya : Oh tant mieux.
Je serai dans l'l'obligation de vous laisser.
Passez une bonne fin de soirée souris

_ Merci.
Je vous souhaite pareil.

Elle me souris une dernière fois et dis aurévoir aux enfant avant de disparaître de nos vues.
Puis Mardiya se baisse pour parler aux enfants qui la régarde un peu surpris mdr.

Mardiya : rire Purée.
Que vous êtes beaux.
Alors dîtes moi ? Qui est Leer et qui est Sohan entre vous deux les garçons ? Vous vous ressemblez tellement.
La nature fais des merveilles dis donc.

Leer me régarde et rejette son régard sur Mardiya.
Mais la minute d'après je me retrouve perplexe. Beaucoup trop perplexe.
Comment elle connait les prénoms de mes enfants ?
Je ne les présentent jamais sur mes réseaux.
Même pas leur prénoms.
Alors comment elles sait que les garçons s'appelent Leer et Sohan ?
Et je suppose qu'elle sait aussi que les filles se prénomment Luz et Yeelan.

Je la fixe entrain de parler aux enfants.
Elle est gaga d'eux limite.
Ses yeux brillent mdr.

Sohan : Moi c'est Sohan tout doucément puis souris

Leer : Et moi Leer rire

Mardiya : Oh je vois rire

Elle les embrassent à tour de rôle et jette son dévolu sur les filles bien évidemment.

Mardiya : Alors toi c'est Yeelan, hein ? À Luz

Luz : rire non.
Moi c'est Luz.

Yeelan :  Et moooooi Yeelan fou rire

Mardiya : Oh je me suis tromper alors rire
Pour le coup j'ai de nouveaux copains.
Vous êtes tous géniaux les enfants.

Les enfants la régarde avec un air de rigolade.
Ils adorent s'amuser eux.
Et c'est fou comment elle est constemment joyeuse Mardiya.

_ Tu peux me dire comment tu connais leur prénoms à tout les quatres ?
Je ne pense pas avoir publier une seule fois leur prénoms sur mes réseaux.

Mardiya : Ça je te l'accorde rire
Mais c'est dévénue une passion de tout savoir sur toi Leïla.

Ah ça.

_ rire C'est dingue ça.
Pour le coup je suis très ravie d'avoir faire ta connaissance en ce jour Mardiya.
Mais comme tu le vois,je dois prendre soin de ces quatres bouts-de-chou.

Mardiya : De même ma chérie et je comprends t'inquiète pas.
Faut savoir aussi que je t'ai pris assez de temps oh que j'exagère des fois j'en peux plus wesh 🤦🏼‍♀️

_ rire Mais non t'en fais pas.
Ppp

Mardiya : T'es bien gentille.
Oh j'oubliais.
Tu voudrais bien me passer ton numéro stp ?
Ça me ferait beaucoup plaisir de l'avoir.

Euh...

_ Biensûr pas de soucis souris

Je lui passe mon number et elle embrasse les enfants qui sont très ravies d'ailleurs.
Puis j'attache mes bébés dans leur sièges auto et direction un KFC.

Ils m'ont prises la tête pour du poulet KFC ce matin,vous ne pouvez pas comprendre.

...

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