°12
~Tu es rentré dans ma tête,ce jour là comme une maladie et ce que tu m'a dis, je l'ai en mélodie~
TAYEB
Elle vient de claquer la porte de ma chambre.
J'ouvre les yeux abasourdi par ce qui vient de se passer.
Putain.
Un simple baiser ne m'a jamais fais voyager comme c'était le cas tout à l'heure.
Ses lèvres contre les miennes, c'était un délice.
Elle a les lèvres parfaitement douces et si gourmandes,je ne les auraient jamais lâcher si ça ne tenait qu'à moi.
Sa présence à mes côtés me fait délirer, ça me fait limite planer et j'en ai honte car des femmes j'en ai connu.
Une foule pour tout vous dire.
Mais aucune n'a autant posséder ma tête.
Elle a dû m'envouter.
C'est pas possible autrement.
Je me repasse son beau visage et me touche les lèvres.
Je deviens dingue.
Elle me rends dingue et le fait de voir un enculé près d'elle me met encore plus hors de moi.
Je ne pense pas qu'elle veuille voir à quoi je ressemble lorsque je me met dans cet état alors elle ferait mieux d'éloigner cet homme d'elle.
Il ne se rend pas du tout compte qu'il creuse sous ses pieds sa propre tombe.
Aucun homme n'a le droit d'être dans ses six mètres ni même de respirer son oxygène.
Je dois être le seul à le faire et c'est pas à débattre.
Elle a beau son ex mari dans le crâne,elle sera dans l'obligation de l'oublier.
Elle est à moi.
Sonnerie de téléphone.
Cette sonnerie a eu le don de m'énerver.
Je sors de mes pensées et cherche mon téléphone du regard,je le retrouve sur mon lit et le récupère.
Shit.
Qu'est-ce qu'il a à m'appeler ce baisé ?
Je ne prends pas le premier appel mais le deuxième me rend moins patient.
_ Déploie vite ta gorge.
Ma mère : Ça ne vat pas Tayeb ? Tu parle autrement à ton père pauvre imbécile !
_ souffle Que me vaut l'honneur de ce putain d'appel ?
(.) : J'ai beau réfléchis,je ne sais véritablement pas ce qu'on a rater dans ton éducation avec ta mère,t'es tout à fait la bête noir de cette famille Tayeb,y'a pas mieux comme vérité.J'aurai préférer que tu meurs à la naissance,si j'avais su je t'aurais arraché la vie pour une vie paisible aujourd'hui.
_ Mmh,t'a finis ?
(.) : Ta sœur,ce qu'elle nous raconte c'est vrai ? T'a pas osé la jeter dehors pour une kelba de plus ? La dernière a osé salir notre famille et nul été ma détermination,mon nom serait dans la boue à l'heure actuelle.
Qu'est-ce que tu me veut réellement ?
_ ...
Ma mère : Tu veux nous voir tomber c'est ça Tayeb,tu veux notre perte et tant que l'un de nous n'est pas mort tu ne t'arretera pas n'est-ce pas ?
(.) : Tu...
_ Eh vas-y je pense que votre monologue a assez duré,j'aurai eu le temps vous auriez obtenu une note, hélas.
(.) : Taye-
_J'ai pas terminer Ben-yahmed, tâche de bien foutre dans le crâne de ta fille bien aimée que je ne veux pas la voir dans le environs de chez moi,c'est chez moi et je décide de qui y met les pieds .
Eux :...
_Aussi assure toi de remplir la mission que je viens de t'assigner car si tu manque à ton devoir,tu pourrais avoir le precieux sang de ta princesse sur les mains.
Et vous savez que je ne tiens jamais de propos en vain.
Sur ce,passez une agréable nuit parfaite famille Ben-yahmed.
Ma mère : TAYEB...
Bip...bip...bip.
Je jette mon putain de téléphone sur mon lit et marche en direction de ma baie vitrée.
Celle ci me fait découvrir mon immense jardin mais aussi le reste de Paris.
Cette vue m'apaise plus qu'autre chose.
Grâce à elle,je fais fi de tout ces putains de soucis de cette vie.
J'oublie encore plus ma famille et même si je ne pense pas très souvent à elle c'est tout à fait satisfaisant.
Je sais que beaucoup d'entre vous me trouve bizarre.
Pour tout vous dire je m'en bat les cou*lles.
Certains veulent connaître le vrai moi,le vrai Tayeb Ben-yahmed.
Et puisque jusqu'à present,je ne me suis pas présenter car je n'y voyais aucun intérêt,je le ferai quand même.
Je suis Tayeb Ben-yahmed.
Médecin psychologue-psychiatre de profession.
Cadet d'une fratrie de trois enfants et l'un des enfants d'une famille extrêmement aisée.
Comme vous avez pu le constater, ma famille et moi,aucun lien nous caractérise vraiment,mis appart le nom que nous partageons.
Et heureusement pour nous.
Bref,ne cherchez pas à trop me connaître.
Ne prenez pas ce risque là de trop savoir sur moi.
Ce serait porter atteinte à votre sensibilité et à votre innocence.
Je conseille très rarement.
LEILA
Je me retrouve dans ma chambre toute chamboulée.
J'aurai jamais dû le laisser m'embrasser.
Je n'y crois pas,il sait s'y prendre.
Mais il n'arrive pas à la cheville de Hassan.
J'ai l'impression de d'avoir trompé l'amour de ma vie et ça me travaille.
Je sais que ça peut paraître bizarre mais jusqu'à présent je ne sais rien de Tayeb.
Mise à part ce qu'il est professionnellement et sa classe sociale vu le château dans lequel il vit.
Je ne me suis jamais permise de lui poser des questions sur sa vie car je n'y trouvais aucun intérêt,il n'a jamais daigner me donner une quelconque explication sur sa vie non plus et ça me va.
Toute façon on ne se doit rien,je suis plus que reconnaissante pour ce qu'il a fait pour moi et mes enfants et Allah m'en ai témoin, je ne cesserai jamais de le remercier.
Mais ça s'arrête là, par contre il faut être aveugle pour ne pas voir le grand amour qu'il a pour moi et je ne veux pas du tout lui faire du mal en restant dans sa vie.
Ce serait lui donner une petite lueur d'espoir alors qu'il n'aura jamais rien de mon côté.
Mon cœur est totalement mort et je n'ai rien à lui offrir.
Puis,il mérite bien mieux que moi.
Du coup il faut à tout prix que je quitte cette maison.
Bref je visionne les lits des enfants et remarque mes bébés endormis.
Tayeb a fait emménager quatres lits pour enfants dans ma chambre,celle-ci étant l'une des gigantesques chambres de cette maison pas besoin de vous dire que même avec ces quatres lits,il y'a encore assez d'espaces dans ma chambre mdr.
Je regarde mes enfants et comment ils sont beaux,ils sont magnifiques.
Ils doivent être beaucoup épuisés et c'est tout à fait compréhensible après la longue journée qu'on a eu.
Je vois Leer bouger dans son lit et se réveiller.
Il a dû faire un cauchemar.
Je glisse dans son lit et l'allonge sur moi de sorte à avoir sa tête sur ma poitrine.
Leer : Maman...
_ Oui ma vie,t'a cauchemarder ?
Leer : Non.
_ Je vois ...
C'était un jolie rêve alors,tu veux bien m'expliquer ton magnifique rêve ?
Leer : Papa.
Papa ? Quoi papa ?
_...
Leer : J'ai vu papa,yil était avec nous à la choi puis nous sommes rentrés à la maison avec pleins pleins de cadeaux. Petit rire
La choi,c'est ainsi qu'ils appelent la foire avec ses frères et sœurs.
Connaissant Hassan,il aurait tellement choyer ses enfants,ils n'auront manquer de rien.
Lorsqu'il aime,il donne tout, exactement tout et c'est le défaut qu'il me reprochais alors qu'on est pareil tout les deux.
Je meurs,parce qu'il me manque à mort.
C'est tellement difficile sans lui...
Leer : Maman ? Tu pleuy ?
Je ne me suis même pas rendu compte de mon état,putain.
_ Non mon cœur,je ne pleure pas.
Rendors toi d'accord ? Demain on feras pleins d'activités comme aujourd'hui alors il faut reprendre des forces.
Leer : Mmh.
Ye tchaime Maman.
Je t'aime,c'est ce qu'il veut dire.
_ Je t'aime aussi ma vie,n'oublie pas de dire Bism'Allah avant de t'endormir.
Leer : Mmh.
Je reste avec lui jusqu'à ce qu'il s'endorme et sors de son lit pour rejoindre ma salle de bain.
J'ai extrêmement faim car depuis ce matin,je n'ai pas manger.
J'avais pas du tout l'appétit malgré toute la pression que m'a mis Saïd.
Alors je me dépêche de finir ma douche pour me rendre dans la salle à manger.
...
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