☆ Vingt-et-unième chapitre ☆
Aujourd'hui, j'ai été fortement attristée par ce que j'ai remarqué.
J'étais dans la cour, et j'ai alors remarqué deux de mes amies qui discutaient, assises, qui discutaient. Donc je me suis approchée, innocemment, pour lire autre part que seule dans un coin - pour ne pas qu'on me pose de questions. Je les ai entendues chuchoter entre elles, et quand, enfin, j'ai fait l'effort d'interrompre ma lecture, j'ai vu que l'une d'elle avait la tête posée sur les genoux tandis que l'autre semblait la réconforter.
Je me suis sentie tellement gênée, tellement honteuse de ne pas m'en rendre compte plus tôt, que je suis allée lire plus loin.
Ce qui m'embête encore plus, c'est qu'à peine une heure plus tard, j'ai dû partager un travail de groupe avec celle qui semblait triste, et elle souriait et plaisantait comme d'habitude.
Même si je fais parti de ceux qui rayonnent pour masquer leurs véritables émotions, cela me fait toujours un sacré choc de percer le secret de ceux qui font de même.
04/02/2021
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