Aujourd'hui, j'ai regardé avec amusement une page de mon manuel de physique-chimie parlant de Lavoisier et de ses découvertes sur les atomes. Avec amusement, oui, puisque je me suis rendue compte que j'avais eu la même réflexion que lui, quelques semaines plus tôt en prenant le bus : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".

Nous étions passés devant une maison en construction, et j'avais réalisé un fait. On a beau couper un arbre, on ne le détruit pas ; on en fait des planches, souvent. Et ces planches, une fois trop usées, les plus irrespectueux auront tendance à les brûler. Là encore, personne n'aura rien détruit ; elles seront cendres, certes, mais elles seront toujours là.

Ce qui existe, existe, et ce pour toujours, si l'on y réfléchit bien. Même si un objet peut changer d'état ou de forme, ses atomes ne seront pas détruits pour autant.

C'est fascinant de penser cela, non ? Même quand l'on croit détruire un papier - en le brûlant, par exemple -, il ne cessera jamais d'exister, éparpillé en milliers de cendres.

18/03/2021