☆ Quatre-vingt-dix-huitième regard ☆
Aujourd'hui, dans un supermarché, j'ai croisé le regard d'un très jeune enfant qui commençait à pleurer. Aussitôt, il est redevenu silencieux, mais il ne cessait pas de me regarder droit dans les yeux.
Les enfants m'ont toujours fascinée, en vérité. Leur naïveté, leur joie, leur impulsivité... tous ces éléments qui font que les plus petits sont littéralement purs, pleins de bonté et d'espérances. Leurs âmes sont encore nettes, honnêtes ; épargnées par les vices de la société.
La noirceur du monde, celle que l'on découvre lentement mais brutalement, n'a pas encore atteint leurs esprits d'une blancheur éclatante.
Les enfants sont beaux, non ? Allégés de toutes les horreurs de la société, ils sont lumineux, purs. Parfois un peu colériques, puisqu'ils ne font pas encore la différence entre des éléments réellement importants et ceux qui, plus futiles, ne méritent pas qu'on s'attarde dessus, mais tout de même... ils sont, pour conclure, la petite perfection de notre monde.
22/04/2021
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