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Chapitre 37

Point de vue de Mark

J'avais mis un temps infini à m'arrêter de pleurer dans les bras d'Eunji. J'étais persuadée qu'il avait compris le venin de ma mère. D'ailleurs, il me devait des explications à ce sujet. Qu'elle s'en prenne à moi et me balance ces saloperies, je pouvais l'encaisser, j'avais l'habitude. Qu'elle se comporte ainsi avec les garçons ou l'équipe technique, je ne pouvais pas l'accepter. Elle avait tenu des propos plus que racistes envers eux et avait littéralement traité Eunji de vache à lait. Elle escomptait sa mauvaise compréhension du français, mais il restait malin. Il avait très bien capté l'allusion. J'avais senti sa main se resserrer contre la mienne, témoin de sa colère.

— Je suis vraiment désolé, répétais-je en boucle au rappeur.

Dans une loge, toujours blotti dans ses bras, je tentais de me remettre de mes émotions. Au moins, je ne pleurais plus. Tout lâcher m'avait procuré beaucoup de bien et il m'encourageait dans ce sens.

— Tu n'as pas besoin de t'excuser d'accord ? me rassura-t-il, ses yeux dans les miens. Tu n'es pas responsable de ces maux.

Il replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille puis, sa main contre ma mâchoire, s'approcha de moi pour m'embrasser délicatement. Il arrivait à m'apaiser instantanément. Dans ses bras, tout me paraissait simple. Ce qui s'avérait contradictoire, notre relation n'avait rien de simple. Au contraire. N'avait-on pas décidé de rester amis ? Je savais que nos deux pays divergeaient culturellement, mais je pouvais affirmer sans trembler que, même en Corée, la conception de l'amitié n'incluait pas de se bécoter. En tout cas, pas sur la bouche. Peut-être avais-je tort. Ou alors, il comprenait qu'en cet instant, j'en mourrais d'envie et il nous accordait cette petite parenthèse ? Ouais, cette version semblait quand même plus probable. Bref, comme d'habitude, j'intellectualisais trop.

— Pardon...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que nos bouches se rencontrèrent à nouveau.

— Je..., hésitais-je surprise.

— Tant que tu continueras de t'excuser, je continuerais de t'embrasser, me menaça-t-il les sourcils froncés.

Il rapprocha son visage du mien, caressa ma joue du bout de son nez ce qui me chatouilla.

— Oh ! Dans ce cas, je suis vraiment désolée, murmurais-je, joueuse, contre ses lèvres.

Il sourit de toutes ses dents avant de recommencer. Cette fois, il ne m'accorda pas le loisir de me repentir et enchaîna directement avec un baiser beaucoup plus passionné. Je plongeais volontiers dans cette bulle de tendresse, j'en avais besoin, mais surtout, j'en avais terriblement envie. Pour une fois, je décidais de tout envoyer balader, de me laisser porter, sans rien contrôler. Peut-être en ferais-je les frais plus tard. Sur l'instant, je m'en fichais.

***

Ce soir était LE soir ! Le concert arrivait à grands pas et le groupe avait passé la journée à répéter. Je n'avais pas eu l'occasion de reparler à Daeyeon et pour honnêtement, je le laissais tranquille pour qu'il se concentre sur sa prestation. Eunji avait rejoint la troupe la veille après s'être assuré de mon état et qu'Alice me récupérait. Je lui avais demandé de garder mes péripéties pour lui afin de ne pas l'inquiéter. Il avait accepté. Je savais qu'il ne voulait pas en rester là et souhaitait des explications. J'obtenais un sursis avant de devoir passer aux aveux. J'étais chargée de filmer les coulisses, prendre des photos lors du show. Je courais de partout et il commençait dans dix minutes ! Alice, installée dans le carré VIP avec une amie à elle, profitait des places que Dae lui avait réservées. Je m'attendais déjà à ne pas dormir de la nuit, à cause du débriefing auquel j'aurais droit de retour dans notre chambre. Même si elle n'était pas fan de K-pop, il fallait avouer que le spectacle époustouflait. C'était vraiment un show à voir une fois dans sa vie. Elle avait pratiqué la danse et de la gymnastique artistique dans son enfance. Elle n'allait pas être déçue. Même moi qui n'y connaissais rien, quand j'avais assisté aux performances solos de Shin, aux répétitions, j'étais restée figée sur place, m'attirant les moqueries de Dae et de Sook. Ils avaient raconté à tout le monde que le danseur avait réussi à me faire buguer, que je n'étais pas si insensible « finalement ». Ces deux-là ! J'attendais que la tournée soit terminée pour régler mes comptes !

L'heure du concert sonnait. Les garçons se positionnaient, accroupis sur la plateforme qui les monterait sur scène. Ils se checkèrent une dernière fois et quand l'estrade s'articula, Daeyeon se retourna vers moi et m'adressa un cœur avec les doigts. Je lui rendis un grand sourire et leur criais « fighting ». Eunji pivota instantanément au son de ma voix. Il émit un rictus et mima une phrase que je pus lire sur ses lèvres, sans qu'aucun phonème ne soit prononcé. « Ne regarde que moi. »

***

La représentation avait été un succès ! Ils avaient assuré, comme d'habitude, bien que certains se reprochaient d'avoir raté tel ou tel truc. Je n'avais effectivement pas échappé à l'exaltation de mon amie le soir à l'hôtel. L'adrénaline postconcert avait au moins eu le mérite de l'épuiser, puisqu'elle s'endormit peu de temps après, des étoiles plein les yeux et le sourire aux lèvres. Encore dans l'euphorie, je n'avais pas sommeil. Je m'installais dans le lit avec mon ordi sur les genoux et commençais le traitement de certaines photos afin de les publier sur les réseaux sociaux. Daeyeon me demanda par message de lui envoyer celles prises de lui et d'Insook. Incorrigible celui-là. Il ne pouvait pas attendre comme tout le monde ? Connaissant l'animal, il ne lâcherait pas l'affaire. Je lui en expédiais quelques-unes pour le faire patienter. Lorsque mon téléphone vibra à côté de moi, j'anticipais ses commentaires et ronchonnages. Les clichés du plus jeune s'avéraient sublimes alors que pour les siennes, j'avais choisi des pauses absolument pas flatteuses. Moi puérile ? Même pas vrai !

Ce n'était pas du tout lui qui appelait.

— Allô ? chuchotais-je pour ne pas réveiller Alice.

— Tu es déjà couchée ?

— Je suis au lit, mais je retouche les photos de ce soir. Et toi ?

— Je viens de sortir de la douche, je ne vais pas tarder. Trop d'adrénaline.

— Je me doute, ça me fait la même chose et pourtant, je n'étais pas sur scène alors je n'ose imaginer pour toi, continuais-je doucement un œil sur mon amie qui ronflait allègrement.

Elle n'avait pas l'air dérangée plus que ça par ma conversation.

— Comment te sens-tu ?

— Bien pourquoi ?

— Je veux dire par rapport à hier ?

— Eunji, écoute. Je... Je suis sincèrement désolée, mais...

Un rire à l'autre bout du fil me stoppa dans ma phrase. Pourquoi il se marrait celui-là ? Au rappel de son attitude la veille quand je m'étais excusée, mes joues s'empourprèrent.

— Hum..., me raclais-je la gorge. Je vais bien, pas besoin d'en parler.

— Tu ne pourras pas éviter le sujet éternellement ?

— Je sais, soupirais-je. Mais pour le moment, ne t'en préoccupe pas. Je préfère que tu restes focus sur le concert.

— Mark, je ne suis plus un enfant. Je sais ce que je fais. Je peux avoir une conversation avec toi, ça ne m'empêchera pas d'être concentré demain. Je me gère depuis le temps.

— Ouais, je me doute, pardonne-moi.

— Tu t'excuses encore ? railla-t-il.

— Non ! Enfin si ! Enfin...

— Ahah, je te charrie. Écoute, je m'inquiétais juste pour toi. Je ne te force pas à en parler, mais si tu le veux, je suis toujours disponible pour toi OK ?

— Merci. Mais ça va. Si ça devient insupportable, je te le dirais.

— Mmmh. Ne te renferme pas. Tu peux compter sur nous. Ça sert à ça les amis.

À ce mot, mon cœur se serra.

— Mmh merci Eunji. Bonne nuit,

— Bonne nuit,

J'avais une chance incroyable de fréquenter des personnes comme eux. Ils étaient plus que des collègues pour moi. À force de passer mes journées à travailler pour eux, et avec eux, nous nous étions rapprochés. Je me sentais à l'aise en leur présence, et même avec toute l'équipe technique.

Les photos défilaient sur mon écran et je m'arrêtais sur celles du solo d'Eunji. Reconnaissante de tout ce qu'il réalisait pour moi, je ne pouvais néanmoins tolérer des épisodes comme ceux d'hier. Je ne devais plus me laisser aller. J'avais peur de nous faire plus de mal que de bien.

***

La nuit ne fut pas de tout repos. Au moins, j'avais pu dormir quelques heures. Réveillée avant Alice, j'avais filé, sans faire de bruit, dans la salle de bain afin de me préparer.

— Oh, tu es debout depuis longtemps ? demanda mon amie tandis que je sortais de la pièce d'eau.

— Une petite demi-heure. Je dois me rendre au stade pour dix heures.

— Tu veux que je te dépose ? proposa-t-elle dans un bâillement digne d'un hippopotame.

— Non, c'est gentil, pouffais-je. Reste dormir, j'ai appelé un taxi.

— OK merci.

Elle se rallongea dans le lit et remonta le drap sur elle.

— Je ne coucherais pas là ce soir, donc ne m'attends pas.

— Oui, oui, tu m'as dit, confirmais-je. De toute façon, je rentrerais tard. J'aider l'équipe à tout démonter et ranger.

— OK, on se voit lundi ?

— Mmmh, j'ai des rendez-vous toute la journée, mais le soir ?

— Yep, je ne repars que le mercredi.

— Parfait, à lundi soir alors, prends soin de toi.

— Merci Mark, toi aussi. Appelle si tu as besoin.

— Promis.

Sur ces mots, je quittais la chambre pour prendre un petit-déjeuner à emporter, au café du coin puis un taxi, afin de me rendre sur mon lieu de travail. Le soleil brillait, fait non négligeable puisque les garçons performaient à ciel ouvert et une légère brise nous rafraîchissait. Au moins, ils ne crèveraient pas de chaud pendant les répétitions en plein cagnard.

***

La journée s'était déroulée sans encombre. Entre photos, mise à jour des réseaux sociaux et teasing des fans pour faire monter la température jusqu'au soir, je n'avais pas eu le temps de m'ennuyer. J'avais aidé les techniciens sur soucis avec un des décors et j'avais surtout servi d'interprète pour que les équipes coréennes et françaises puissent communiquer facilement sans avoir à courir partout pour une traduction. Le groupe avait encore une fois été fantastique et moi, je m'étais régalée à les photographier. Je ne leur avais pas parlé, mais les grimaces des plus jeunes et les sourires bienveillants des plus vieux, chaque fois qu'ils me croisaient de loin, m'avaient contenté toute la journée.

Le show était terminé, Daeyeon avait lâché sa petite larmichette. Les autres aussi avaient été touchés, surtout quand tout le public avait tapé des pieds provoquant la vibration de tout le stade. Minjae avait réussi à faire pleurer Shin avec son discours, ce qui avait fait pleurer Eunji et par effet domino, les deux derniers. Présentement, notre belle équipe de madeleines se remettait de ses émotions dans ses loges, après une bonne douche, autour d'un buffet placé à leur disposition. De mon côté, j'aidais à tout démonter et ranger ce qui nous appartenait et nous suivrait dans l'avion jusqu'en Corée. Un local nous était fourni pour entreposer les micros, caméras, drones et autres appareils nécessaires lors du spectacle.

Je passais devant un des miroirs pour déposer un objectif dans sa sacoche, lorsque j'aperçus mon reflet et me stoppai net. Mon image me surprenait toujours les rares fois où je m'observais dans une glace. La plupart du temps, j'ignorais à quoi je ressemblais. Mes cheveux détachés et emmêlés, à force d'avoir couru partout, me tombaient négligemment sur les épaules. Le blanc cendré contrastait avec mon t-shirt noir trop ample qui cachait mes formes. Mon jean, noir aussi, troué au niveau des genoux, laissait apparaître ma peau pâle et non tatouée, contrairement à celle de mes bras. Mes docks complétaient mon look, à moitié ouvertes, parce que je ne prenais jamais la peine de les lacer. À bien y regarder, je paraissais toute débraillée, tel un épouvantail. Une trace de peinture trônait sur ma joue probablement récoltée lors du rafistolage des décors. Bien sûr, personne n'avait jugé bon de m'en avertir.

— Tu ne ressembles à rien, elle a raison, soupirais-je face à la glace.

— Moi, je la trouve plutôt canon, sonna une voix que je reconnaissais entre mille.

Mon cœur peina à se remettre de sa surprise tandis qu'Eunji se positionna derrière moi. Ses yeux s'encrèrent dans les miens, à travers le miroir.

— Le regard que l'on se porte ne reflète que rarement celui des autres, continua-t-il.

Il se rapprocha pour coller son torse à mon dos.

— Moi, je découvre une meuf indépendante qui assume ses choix capillaires et à qui cette couleur va magnifiquement bien. Alors que toi, tu visualises un épouvantail hirsute et débraillé. Tu te juges avec le filtre de gens jaloux. Tu te perçois comme quelqu'un en dehors de la norme, qui ne mérite pas de prendre soin d'elle. Moi, je vois une âme forte et toujours présente pour ses amis. Une personne intelligente et artistique, qui arrive à me transmettre ses émotions sans même me parler, juste avec un dessin ou un instrument. Une femme emphatique et hypersensible, attendrissante quand elle se couvre de peinture, qui porte mon bonnet mieux que moi.

Il m'arracha un rire puis un frisson, au contact de ses mains de chaque côté de ma taille qui se faufilèrent pour encercler mon ventre.

— Une femme magnifique, qui fait battre mon cœur un peu plus vite quand elle sourit.

Son nez glissa dans ma nuque et son souffle contre ma peau, me provoqua des milliers de frémissements.

— Si tu savais comme j'aime ce que je vois.

Ses lèvres embrassèrent mon cou à de multiples endroits, une sensation de picotement perdura quand il les retirait. Mon cerveau cessa de fonctionner à partir de cet instant. Ses mots me réchauffèrent le cœur. J'avais envie de lui crier la réciprocité de ses sentiments, mais je demeurais incapable de parler.

Délicatement, il me retourna face à lui et, sans me lâcher, me recula jusqu'à ce que je m'appuie contre le plan de travail de la loge. Ses beaux yeux noirs plongèrent dans les miens, y cherchèrent un refus de ma part sans succès. Il finit par fondre sur mes lèvres, dans un échange encore plus tendre que tous ceux qu'il m'avait offerts. Je lui rendis sans hésiter une seule seconde. Alors que je passais mes bras autour de ses épaules, attrapais ses cheveux d'une main, le laissais intensifier le baiser qui devenait plus passionné que tendre, une phrase me revint en tête. « Ça sert à ça les amis. » Notre relation ne se montrait clairement pas amicale. Coutume coréenne ou pas. Mes crises ou mon besoin de réconfort ne me cachaient plus. J'en avais envie, point à la ligne. Je conscientisais aussi la chute douloureuse quand cette bulle éclaterait, parce qu'elle éclaterait, puisque nous avions décidé de rester « comme ça ».

— Attends, Eunji, interrompais-je le moment.

Je regrettais instantanément mon geste, mais je devais garder les pieds sur terre.

— Oh, excuse-moi, je ne voulais pas te forcer ! J'ai mal interprété, c'est de ma faute, ça va ? paniqua-t-il.

— Non, non, j'en ai envie...

— Ah, tu es certaine ? Alors, qu'est-ce qu'il y a ?

— Je..., hésitais-je.

— Mark, regarde-moi.

Inquiet, il prit mes mains dans les siennes et d'un sourire tendre, ajouta :

— Tu peux tout me dire. La communication ce n'est pas trop notre point fort, mais parle-moi. Dis-moi ce que tu ressens. Putain, pardonne-moi, je ne recommencerais plus sans ton consentement oral.

— J'en ai envie, mais...

Il m'encouragea d'un hochement de tête.

— Je ne veux pas souffrir. On a choisi de rester « comme ça » et ça me fait mal qu'on s'embrasse alors que tout à l'heure, tout sera fini.

— Je vois, souffla-t-il sans me quitter des yeux. Je peux être honnête avec toi ?

— Ou... oui, bien sûr.

— Je ne souhaite pas être ton ami.

Je lâchais un hoquet de surprise.

— Je veux être avec toi, continua-t-il. J'ai conscience de te demander beaucoup de concessions, que ça sera difficile à gérer. N'occuper qu'une place d'ami me tue. J'ai envie de plus pour toi, je t'estime tellement plus que ça.

— Mais... Tu étais d'accord l'autre jour quand on en a parlé, non ? Qu'est-ce qui a changé ?

— Tu veux savoir ce qui a changé ? J'ai enfin ouvert les yeux sur ma lâcheté. L'autre jour, je n'étais pas d'accord, je t'ai juste laissée décider sans broncher. En réalité, moi, ce n'est pas ce que j'envisage. Peut-être l'ai-je réalisé à l'écoute du morceau que tu as composé ou qu'inconsciemment, je l'ai compris depuis plus longtemps. Aucune idée. Tout ce que je sais, c'est que je désire être avec toi et au fond de moi, je le pense depuis que tu as passé les portes de la salle du piano.

Si mon cœur avait pu sortir de ma poitrine, il reposerait déjà dans nos mains.

— Mark, j'ai conscience qu'une relation sera compliquée, que nous devrons nous cacher, que nous ne pourrons pas nous voir comme nous le souhaitons. Nous aurons probablement beaucoup d'ennuis si quelqu'un l'apprend. Mais je veux courir ce risque. Je désire me montrer égoïste et profiter de ses moments ensemble, sans me prendre la tête. Est-ce que tu es d'accord ?

— Je...

Mon cerveau peinait à traiter toutes ces informations. Était-ce réel ?

— Je ne t'impose rien, ne te mets aucune pression, ajouta-t-il. Tu n'es pas obligée de me répondre tout de suite. Prends le temps qu'il te faut. Je tenais juste à te faire part de mon ressenti.

Ses mains maintenaient toujours les miennes et ses pouces dessinaient de petites formes aléatoires. Je pouvais sentir ses rongements d'angoisse sur mon épiderme.

— D'accord.

— Mmh ?

— Je suis d'accord, précisais-je face à l'incertitude présente dans ses iris. Mais à une condition.

— Laquelle ? demanda-t-il, loin d'être serein face à ma requête.

— Promets-moi que si ça devient trop compliqué à gérer, on arrêtera avant de se blesser. Si le secret s'avère trop lourd à porter, si on souffre de la situation ou si notre travail en pâtit, que ça ne nous convient plus, on en parlera et on agira en conséquence.

— Je te le promets, conclut-il.

Il attrapa mon visage en coupe et déposa un baiser sur mes lèvres comme pour sceller le pacte. Enveloppée dans ses bras, je pouvais sentir le soulagement dans ses gestes. Soulagement que je partageais. J'avais encore du mal à réaliser que tout ce que je ressentais, il l'éprouvait aussi.

Il desserra son étreinte et m'adressa un grand sourire. Celui que j'affectionnais particulièrement, où toutes ses gencives se dévoilaient au contraire de ses yeux qui disparaissaient sous ses pommettes rebondies.

— Bon, ce n'est pas tout ça, mais le matos ne va pas se ranger tout seul, coupais-je court ce moment d'observation avant de fondre une fois de plus.

— Je peux t'aider ? proposa-t-il, ses doigts glissés dans les miens.

J'avais comme l'impression qu'il ne me laisserait pas m'échapper si facilement. Depuis quand était-il aussi tactile ? Pour une fois, ce n'était pas pour me déplaire.


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Bonjour !

Oui, j'aime jouer avec vos émotions et faire faire les montagnes russes à votre petit cœur... Sorry not so sorry... 

Du coup, ça vous laisse une vague idée du prochain chapitre en terme de contenu ^^

Donc voila le couple est officieusement officiel ! Ouaiiiiii il aura fallu que 37chapitres. On est dans les temps !

Bien je n'épilogue pas plus et je file, car je vais manger des crêpes et les crêpes, c'est sacré !! Je vous souhaite une bonne fin de week-end.

À mardi.

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