Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 14

Point de vue de Mark

Je toisais Eunji, droit dans les yeux, depuis au moins une minute. Je n'avais jamais soutenu un regard aussi durablement, encore moins le sien qui, je devais l'avouer, m'intimidait beaucoup. Croyez-moi, une minute, c'est long. Il affichait un air surpris, visiblement inconscient de s'être fait prendre. Puis, une lueur de malice s'insinua en même temps qu'il cogitait. Dans tous les cas, je ne lâcherai pas le morceau, j'attendais.

— Depuis quand as-tu compris ?

— Pour le piano ou pour le film ?

Oui, je n'oubliais pas qu'il n'avait toujours pas répondu à ma première question.

— Les deux.

Il essayait de gagner du temps pour réfléchir à comment riposter ?

— Dès le début. Depuis que tu m'as proposé de jouer à ta place, que tu m'as demandé comment je voulais procéder, précisais-je.

Il paraissait étonné. J'attendais patiemment qu'il s'exprime. Il soupira, se redressa contre les cousins et ancra encore une fois son regard dans le mien.

— Pour le film, j'espérais que l'idée vienne de toi, expliqua-t-il honnêtement.

J'acquiesçai. Il m'avait laissé assumer mes choix. Même si cette méthode s'avérait parfois rude, elle fonctionnait avec moi. J'arrivais au mieux à tirer profit de toutes les théories présentes dans ma tête poussée dans mes retranchements, acculée. Par contre, si la personne en face de moi me criait dessus ou me témoignait de l'animosité, je me refermais tel une huître, on ne pouvait plus rien attendre de moi. Exactement comme l'autre soir, avec lui, dans son studio. Il m'avait laissé prendre les décisions aujourd'hui, subtil, sans jamais hausser la voix. Avait-il compris à ce point comment je fonctionnais ?

— C'est Dae qui m'a informé pour le piano. Ou plutôt, qui me l'a montré.

— Quoi ?

Attendez. J'avais bien entendu le bon verbe ? Montrer ? Il plaisantait ? La scène où Daeyeon m'avait surprise me revint en mémoire. La tasse fumante dans une main, le téléphone dans l'autre.

— QUOI ?!

— Il t'a filmé mardi soir, confirma-t-il.

Daeyeon, ce sale petit...

— Et comment se fait-il qu'il t'en ait parlé  ? demandais-je sur la défensive.

Eunji, que je n'osais plus du tout affronter, soupira avant de me répondre.

— Bon, autant jouer franc jeu avec toi, on gagnera du temps. Tu n'es pas bête, tu finiras par l'apprendre.

Merci, j'imagine ? Il se redressa, s'assis en tailleur, et me signifia de me joindre à lui. Je m'installais avec lui sous le piano, dans la fuite de son regard encore une fois.

— Dae est venu me voir le lendemain de ta crise d'angoisse, commença-t-il.

Il était au courant pour ma crise d'angoisse ? Super. Présent pour la première, il savait que j'en avais fait deux dans la même journée. Génial, il devait me prendre pour une barge. Bonjour la crédibilité. Je redemande, sait-on jamais, toujours personne pour me montrer le trou le plus proche ? Non ? Bon, j'aurais essayé.

— En fait, il est venu me solliciter pour traduire la chanson que tu chantais.

Au vu de ma surprise, il s'empressa de continuer avant que je ne réplique.

— Tu l'as ému et il a pigé que cette chanson, tu ne l'avais pas choisie au hasard. Dae s'inquiète pour toi et t'apprécie. Il s'est dit qu'en appréhendant tes sentiments, il pourrait peut-être t'aider.

— Mais pourquoi t'a-t-il demandé, plutôt qu'à Minjae ? Enfin, je veux dire, je ne remets pas en cause tes compétences linguistiques...

Mince, c'était sorti tout seul, j'espère que je ne l'avais pas offensé. Je n'expliquais pas pourquoi le chanteur tenait à ce point à me comprendre.

— Haha, c'est vrai, pouffa-t-il absolument pas vexé. Je n'ai aucune idée de pourquoi c'est moi qu'il est venu voir.

Il détourna le regard.

Si, il savait très bien pourquoi. Ou du moins, il avait une théorie et ne semblait pas enclin à la partager. J'allais devoir la découvrir par moi-même.

— Je suis désolée. Je comprends ce que tu as dû ressentir quand je t'ai photographié à ton insu. Pardonne-moi, articulais-je en triturant le bas de mon pull. Je ne me suis vraiment pas rendu compte que je pouvais te blesser.

— Pas de soucis, je n'aurais pas dû m'emporter contre toi. On oublie, OK ?

J'acquiesçais et me relevais.

— On s'y remet ? me suggéra-t-il, avant de se réinstaller confortablement sur les coussins.

— Oui, j'ai terminé les réglages. Ce que je te propose, c'est de lancer toi-même la vidéo à distance quand tu te sens prêt.

— Dac, me répondit-il avec un sourire rassurant.

Parler avec lui m'avait fait du bien. Je pouvais à présent me concentrer sur mon travail. Je lui tendis la télécommande qui permettait d'enclencher la caméra à distance et vins me positionner devant le piano. Merde. Sur le papier, c'était bien beau. Maintenant que je me retrouvais face à l'instrument, Eunji à côté de moi, cette idée ne semblait plus du tout bonne. Comment allais-je faire ? Dois-je vous préciser qu'il joue du piano depuis autant de temps qu'il sait marcher ? Moi, j'étais censée lui procurer des émotions ? Pourquoi lui avais-je dit oui ?

— Détends-toi ! l'entendis-je.

Depuis ma position, je ne voyais que ses jambes, une étendue sur le sol, l'autre pliée, le pied à plat sur le tapis rouge.

— Si je t'ai proposé de jouer, c'est que je suis optimisme, alors respire et ne fais pas attention à moi. Je ne te jugerai pas.

— Hum... Ouais, facile à dire pour toi, grommelais-je dans ma barbe.

Il était marrant lui ! C'était son job.

— Qu'est-ce que je joue ?

— À toi de décider en fonction des émotions que tu désires me procurer pour ton shooting.

OK, il souhaitait me laisser me dépatouiller toute seule pour que j'aie confiance en mes choix blablabla. Qu'espérais-je obtenir ? Je désirais le voir sourire ! D'un sourire franc, doux et pur comme quand il était détendu avec les autres membres. Je voulais aussi de la curiosité, de la fragilité et de la nostalgie. Ces sentiments qui le définissaient, qu'il se forçait de cacher. Je levais mes mains au-dessus du clavier, respirais un coup et commençais à jouer. J'étais parti sur le même morceau que lui, une de leur composition et j'y apportais mes propres arrangements. Très vite, j'oubliais tout ce qu'il y avait autour de moi, plongée dans ma bulle. Plus rien n'existait à part la musique, le ressenti des touches sous la pulpe de mes doigts et la succession des accords. Après le premier refrain, j'enchaînais sur une autre chanson du groupe. Je la modulais pour obtenir une transition en douceur, intercalais des passages improvisés pour la fluidifier et partis sur un mashup de plusieurs de leurs œuvres. Après avoir joué la dernière note, je me stoppais deux secondes pour reprendre mes esprits et sentis une larme couler sur ma joue. Pourquoi pleurais-je ? Ma respiration ralentissait peu à peu. Je ne m'étais pas rendu compte que celle-ci s'était emballée. De retour à la réalité, je me remis en vitesse sur mes pieds et éteignis la caméra. Je jetais un regard discret vers le rappeur qui était toujours allongé. Les yeux fermés, le souffle calme, je pus voir le sillon d'une larme séchée sur sa joue. Lui aussi avait pleuré. C'était bon signe ? Que découvrirais-je sur la vidéo ?

— Pourquoi m'as-tu dit que tu ne savais pas jouer ? Clairement, ce n'est pas vrai.

Sa voix douce m'avait sortie de mes réflexions.

— Je...

Pourquoi avais-je menti ? Je repensais aux raisons pour lesquelles je ne jouais plus de piano ou d'aucun autre instrument et une boule se forma dans le creux de mon ventre.

— Je n'en ai pas fait très longtemps, avouais-je. En réalité, avant la fois où Daeyeon m'a filmée, je n'en avais pas touché depuis plusieurs années.

— Pourquoi ?

Je me retournais vers lui, gênée. Les yeux désormais ouverts, il m'observait de son regard perçant. Je n'avais pas envie de lui répondre. Je n'avais pas envie de me livrer, pas envie d'y repenser. Des flashes de ce week-end me revinrent en mémoire. Les souvenirs du coup de fil que j'avais reçu. La discussion avec ma meilleure amie, évitée depuis tout ce temps que j'avais fini par avoir par la force des choses à cause de mon inattention. Ma respiration s'accélérera d'un coup, mon esprit se vidait petit à petit.

— Pardon, je ne voulais pas paraitre indiscret. Tu as l'air crevé, tu devrais aller te reposer.

— Ouais.

Je restais reconnaissante qu'il mette fin à cet échange. Il se releva, épousseta ses vêtements, s'étira et commença à prendre la direction de la porte.

— Eunji ?

— Mhh ?

— Merci. Merci de m'avoir accordé une seconde chance pour le shooting.

Son visage restait neutre, cependant il souriait avec les yeux.

— Merci à toi de t'investir autant dans ce projet. J'espère que tu trouveras ton bonheur avec le film. Bonne nuit.

— Bonne nuit.

Sur ces derniers mots, il partit sans se retourner, me laissa seule, les pensées se bousculant par millier dans ma tête. Cette soirée se révéla beaucoup trop riche émotionnellement pour moi. Demain, une grosse journée m'attendait ! Un shooting était prévu avec le groupe. Je ne devais qu'assister le photographe en charge. J'aurais toutefois besoin de toutes mes capacités de concentration. J'aurai surtout des comptes à régler avec un certain renard. Il allait m'entendre celui-là !

Lorsque je revins de la douche, je trouvais la couverture à sa place, sur le rebord du canapé. Cette vision me fit rire, maintenant que je savais que c'était Eunji qui me la déposait chaque fois. J'avais encore du mal à assimiler tous les événements de ces derniers jours. Ma vie avait été complètement bouleversée, toutes mes habitudes chamboulées et certaines de mes barrières étaient même tombées depuis que j'avais commencé à travailler avec eux. C'était effrayant. Paradoxalement, je me sentais bien. Emmitouflée dans la couverture, mes pensées vagabondaient, jusqu'à ce que je me remémore ce week-end. Vendredi, suite au coup de fil inattendu de ma meilleure amie, j'avais erré tel un zombie dans mon appartement. Certes, je n'étais pas allée bien loin dans mon treize mètres carré, mais cette conversation m'avait secouée et j'avais eu besoin de deux jours pour m'en remettre. Je n'étais pas prête à affronter mon passé et les choix réalisés cette dernière année. J'avais craqué et fondu en larmes au téléphone quand sa voix inquiète m'avait demandé pourquoi j'avais disparu de la circulation, où je vivais, ce que je devenais. Putain ! Je ne faisais que pleurer en ce moment ce qui me frustrait. J'avais l'habitude de tout encaisser et de ne rien laisser sortir, alors pourquoi réagissais-je de la sorte ? Était-ce à cause de Daeyeon ? J'avais expliqué à mon amie que je ne pouvais pas encore lui en parler, que j'habitais en Corée, que j'avais trouvé un travail et que j'allais bien. Pour le moment, elle s'en contenta. Je savais qu'elle reviendrait à la charge. J'étais heureuse d'avoir de ses nouvelles. Complètement coupée de mon pays d'origine, je n'avais pas suivi les derniers événements. La mise à jour nous prit deux heures après lesquelles elle avait raccroché contre la promesse de ne plus rester sans nouvelles aussi longtemps. J'avais passé le week-end en boule dans mon lit à me demander comment je lui annoncerai la vérité. J'avais peur. Lui avouer à voix haute, c'était matérialiser la situation et admettre mes responsabilités. En fin de compte, j'étais partie sur un coup de tête, sans prévenir personne. Un jour, je devrais affronter mes démons. Je repoussais juste le plus possible. Autant vous dire qu'entre les souvenirs de cette conversation et ceux du shooting avec Eunji, je n'avais pas beaucoup dormi.

***

— KIM DAEYEON !

J'arrivais au studio pour le shooting du groupe. Quand le chanteur, accompagné des autres membres, m'entendit crier son nom d'un ton plein de reproches, il se tendit d'un coup.

— Que lui as-tu encore fait ? demanda Minjae d'un air blasé, le sourcil levé.

— Mais rien ! répondit le principal intéressé.

— Elle est au courant pour la vidéo, souffla Eunji, comme s'il avait lu la liste des courses, les yeux posés sur son téléphone.

Daeyeon déglutit et la peur marqua son visage.

— Noona ! Tu as bu ton café ce matin ? Il tentait clairement de changer de sujet.

— Cours ! suggéra Eunji, qui me regardait me rapprocher dangereusement, sous l'incompréhension des autres membres du groupe.

S'en suivit une course-poursuite sur tout l'étage du bâtiment. Il ne forçait pas suffisamment pour m'échapper, amusé par la situation. Il laissa tout de même une distance de sécurité.

— Je te promets que si je te mets la main dessus, tu ne seras plus en mesure de sourire bien longtemps ! criais-je à travers la pièce.

J'essayais d'anticiper sa direction pour le prendre à revers. J'étais mal placée pour en faire des caisses vu mon comportement avec Eunji quelques jours plus tôt. Si je laissais passer, j'ouvrais la porte à tout et n'importe quoi. Il servirait d'exemple.

— T'oserais pas frapper à la paume qui te nourrit ?

Il était mort de rire.

— Qui me nourrit de rien du tout !

— Tu considères le café comme un repas ! Donc je te nourris.

Quelle logique implacable !

— Il n'y a plus de café qui tienne entre nous, Kim Daeyeon !

Il s'arrêta de courir, ce qui nous permit de reprendre tous les deux notre souffle.

— Je... Je suis... Je suis désolé, finit-il par répondre. Sincèrement ! J'ai pas pensé à mal. Quand je t'ai entendu, je t'ai filmé par réflexe tellement tu m'as touché.

— Ce qui me dérange le plus c'est que tu l'aies montrée à Eunji au lieu de me demander directement.

Proche de lui, je parlais calmement. Face à mon absence de pulsion meurtrière, il me laissa venir jusqu'à lui et baissa la tête comme un enfant pris en faute.

— Pardon. Je l'envisageais, mais j'ai plus osé après ta crise de panique.

— Mouais. OK, je pouvais comprendre. Mais pourquoi ne m'as-tu rien avoué quand je t'ai raconté ce qui s'était passé avec Eunji, alors que tu avais fait pareil ?

— Tu avais l'air tellement dévastée, je voulais pas en rajouter une couche. Je suis vraiment navré Noona.

— Tu sais que m'appeler ainsi ne changera rien, n'est-ce pas ? rétorquais-je, un sourcil relevé.

— Et si je t'offre un café ?

— Arrête de m'acheter tout le temps !

— OK OK, désolé ! Il se rapprocha de moi et tendit timidement une main en direction de mon visage. Je peux te câliner ?

Sa demande me surprit. Je mis plusieurs secondes à analyser sa requête et quelques-unes, pour processer une réponse.

— Mmmh.

Il ne se le fit pas redire deux fois, passa délicatement ses doigts dans ma nuque pour attirer ma tête contre son torse, son autre bras caressa dans mon dos. Il avait agi de façon douce pour ne pas me brusquer.

— Excuse-moi.

— Mmmmh. Deux.

— Hein ?

— Deux. Deux cafés et je te pardonne.

Je sentis sa poitrine se surélever contre ma joue, signe qu'il rigolait et resserra son étreinte. C'était vraiment bizarre. Étrangement, je le vivais plutôt bien. Son contact paraissait chaud, rassurant et il sentait bon. Il savait comment se comporter avec moi. Sa présence me faisait du bien, j'avais peur qu'il m'abandonne. Voilà pourquoi je n'osais pas m'attacher.

— On peut rentrer ? Je dois cacher les yeux du plus jeune, il y a du sang partout ? lança Eunji à l'entrée de la pièce.

— Hyung ! râla Insook.

— Non d'une pirouette, on vous dérange ?! s'écria Shin.

Daeyeon se décolla de moi sans pour autant me lâcher et rigola.

— Dae, tu abuses, tu sais qu'elle n'aime pas ça, chuchota Eunji à l'intention du chanteur, mais trop fort, pour passer inaperçu.

— Ne t'en soucis pas Hyung, je l'apprivoise !

— Hey ! Je ne suis pas ton Pokémon ! rétorquais-je sous le regard amusé des autres tandis que le rappeur me dévisageait, toujours inquiet.

— Bien, allons-y ! suggéra Minjae.

Nous nous rendîmes au studio où l'équipe photo peaufinait les derniers réglages.

Le shooting se déroula sans trop de problèmes, tout le monde se concentrait sur son travail. Minjae s'était pris les pieds dans le fil, d'une lampe qui s'explosa au sol, rien d'inhabituel. De temps en temps, le photographe me demandait mon avis ou m'expliquait certains détails techniques afin de m'améliorer. Ils se montraient vraiment très patients avec moi, faisaient en sorte que je sois intégrée et partageaient leurs idées et leur point de vue. C'était très enrichissant. Parfois, je croisais le regard de Dae qui me lançait de grands sourires, Insook ne le lâchait pas d'une semelle. J'espérais qu'ils pourraient se parler tous les deux. Shin paraissait fatigué, ce qui ne m'étonnait pas vraiment au vu de leurs emplois du temps. Les coups d'œil d'Eunji me déstabilisaient, mais je préférais faire comme si je n'avais rien remarqué. Après trois heures de travail, les garçons terminèrent et disparurent en direction des vestiaires pour se changer tandis que je restais à discuter retouche avec l'équipe. À l'heure de partir, les membres du groupe vinrent nous saluer un par un. Ils devaient prendre la route pour l'aéroport.

— Tu vas trop me manquer !

Daeyeon courait dans ma direction les bras grand ouverts. Il s'arrêta au dernier moment après avoir jugé que deux câlins dans la même journée seraient probablement de trop. Il avait raison.

— Tu n'exagères pas un peu ? soupirais-je.

— Non ! Je t'enverrai des messages. Et je te téléphonerai aussi !

— Laisse-la tranquille, tu l'étouffes, lui conseilla Minjae d'une voix douce, alors qu'il passait à côté de nous. Prends soin de toi Mark, et ne travaille pas trop !

Il me regardait d'un air bienveillant qui me fit chaud au cœur.

— Si je te manque trop ou que tu ne trouves pas comment t'occuper, tu peux m'appeler, hein.

— Je ne pense pas qu'elle ait le temps de s'ennuyer, prononça seulement Eunji.

Il salua tout le monde d'un signe de la main, avant de disparaître dans le couloir.

— Je sais, soupira Daeyeon. Pourquoi n'as-tu pas réagi à mes messages ce week-end ? Je me suis inquiété ! Ne recommence pas, sinon je ne pourrais pas me concentrer sur mon boulot et tout restera de ta faute.

— Je n'ai pas répondu parce que j'étais en colère contre toi à propos de la vidéo, mentis-je. Allez file ! Je te le confie ! lançais-je à Insook qui passait à ce moment-là.

— J'en prendrai soin ! me confirma-t-il avec un clin d'œil. À très vite Noona.

Il attrapa Daeyeon, qui boudait, par la main et le traîna dehors. J'avais l'impression de dire au revoir à mes enfants. Quand la porte se referma, le silence retomba et un grand vide s'installa. Les journées allaient paraitre bizarres sans eux. Il me restait du pain sur la planche. Tout devait être prêt pour leur retour.

-------------------------------------------------

Happy Halloween! 

On se retrouve pour un chapitre assez court mais avec de grosses révélations pour la suite, plus ou moins évidentes ...

On termine ainsi les séances de shooting. À votre avis que va découvrir Mark sur la vidéo? Comment à réagi Eunji ?

Sinon on peut lancer les paris sur le nombre de jours qu'il reste à vivre à Dae avant que Mark le trucide ^^

Passez une très bonne soirée d'Halloween et ne mangez pas trop de sucreries! 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro