Chapitre 11
Point de vue de Mark
C'était une catastrophe ! Mercredi, veille du shooting d'Eunji et je n'étais toujours pas prête. Des idées ? Plusieurs fourmillaient dans un coin de ma tête, mais je réfléchissais encore à comment les exposer sans tomber dans le cliché. L'artiste, connu comme génie de la musique, super producteur, excellent rappeur, possédait une image de bad guy. Je trouvais tellement banal de le présenter de la sorte. Eunji, lui, s'illustrait pour son côté introverti, son passé sombre et dépressif. Ce n'était absolument pas ce que je voulais mettre en avant. J'étais lassée que les fans résument sa personnalité au gars tourmenté et prostré en permanence, car en réalité, il se révélait doux et de sensible. Sa façon de prendre soin de ses proches en témoignait. Attentif aux détails, il agissait dans l'ombre. Comment le faire comprendre avec une simple photo ? Je prenais conscience des limites de mes capacités. Ce n'était pas mon métier et je doutais fortement. Et si mon exposition ne leur plaisait pas ? Si elle ne convainquait pas les fans ? Je ne voulais pas desservir leur image. Je devais aussi bosser sur la maquette de l'album. Ahhhh, pourquoi m'étais-je lancé là-dedans ? Peut-être aurais-je mieux fait de rester bien tranquille dans ce café. Je réalisais l'importance de ma mission. Ce simple défi pour moi représentait leur carrière. Le public les attendait au tournant, ils n'avaient pas le droit à l'erreur. Problème classique chez les personnes célèbres. On en espère toujours plus de vous et on vous détruit pour le moindre truc de travers. Ils se devaient d'exposer un comportement exemplaire : ne jamais rien dire qui portait à polémique, ne montrer aucune faiblesse. Conserver une vie privée devenait un luxe. Bref, rester impeccable en toute circonstance, même après dix heures de vol ou vingt-quatre heures de répétitions acharnées. Chaque nouvel album ou prestation scénique se devait de dépasser les précédents sous peine de lynchage. Montés si haut grâce à un travail de longue haleine, ils pouvaient tomber en une seconde. C'était terrifiant. Je les admirais de tenir cette pression. J'avais peur, de par mon incompétence, de compliquer davantage leur quotidien dur à vivre. Le stress commençait à grimper.
Deux heures que je me prenais le chou devant mon ordinateur, à regarder les clichés des shootings de tous les membres, essayais de me rassurer sur mon boulot, cherchais une façon d'illustrer mes idées pour Eunji. Les photos d'Insook retouchées attendaient patiemment que je les envoie à Dae. Oh mince. Même dans ma tête, je l'appelais Dae maintenant.
Snif snif. Oh oh ! L'odeur la plus sublime au monde venait me chatouiller les narines, tandis que des pas se résonnaient dans le couloir. Elle sentait bon cette affaire, dans tous les sens du terme. J'avais reconnu la cadence de Daeyeon, ce qui, associée à cette magnifique odeur, présageait une agréable nouvelle.
— Mon sauveur ! m'écriais-je, à peine avait-il fait une foulée dans la pièce.
Mes yeux louchaient sur la cup dans ses mains.
— Tututut jeune fille ! Qui te dit que c'est pour toi ? Quel flair, je parie que tu m'as senti arriver depuis le parking !
— Tu abuses, rigolais-je. Seulement depuis le premier étage. Tu ne bois pas de café, il n'y a personne ici, donc c'est forcément pour moi ! exposais-je dans une tentative d'attraper la cup.
Je m'étirais le plus possible, alors qu'il faisait exprès de la tenir hors de portée, poussant ma tête avec sa main libre.
— Pas si vite, jeune padawan. Tu m'as pris pour le père Noël ? Cette potion magique sera à toi quand j'aurai obtenu l'objet de ma quête !
Il avait un air mystérieux et éloignait le café davantage.
— OK et quel haut fait dois-je accomplir pour looter ce remède de vie légendaire ? demandais-je.
Il loucha sur mon écran, une clé USB tendue dans ma direction. Je me retournais vers l'ordinateur pour y observer le shooting du Maknae encore affiché. Ni une, ni deux, j'attrapais le périphérique dans sa main, et m'activais pour lui copier toutes les photos, au plus vite.
— Je te les enregistre toutes. Tu savais très bien que j'allais te les donner, alors pourquoi le café ? Tu fanboy à ce point pour venir avec un moyen de persuasion ? Je m'apprêtais à te les envoyer.
— Je me suis dit que tu en aurais besoin. Et puis je souhaitais voir comment tu allais, rétorqua-t-il, l'objet de toutes mes convoitises enfin déposé sur le bureau. Tu te sens mieux ?
— Oui, oui, merci, répliquais-je, le périphérique tendu.
— Mmmm... Tu es sûre ? Tu peux m'en parler si tu veux. Tu as une sale mine.
— C'est gentil, je t'assure. Je suis juste fatiguée, mais grâce à toi, ou devrais-je dire à Insook, j'ai de quoi me requinquer.
Pour illustrer mes propos, je levais la tasse de café devant moi et montrais d'un signe de tête l'écran de l'ordinateur.
— Ouais... Enfin, c'est quand même moi qui suis allé te le chercher, ronchonnait-il.
— C'est vrai ! Merci beaucoup. Je devrais peut-être lui offrir de lui échanger tes photos contre un café à lui aussi. Je vais monter un business.
— Haha, n'importe quoi ! Tu serais prête à vendre mon image en échange de cette boisson de l'enfer ?
— Sans hésitation ! souriais-je de toutes mes dents, la précieuse cup entre mes mains.
— Pas sûre que ça l'intéresse au point de marchander avec toi.
Oh, crois-moi que si, tu l'intéresses !
Je haussais les épaules puis me retournais vers mon écran pour poursuivre mon travail.
— Tes photos sont trop belles. J'aime le regard que tu portes sur nous.
— Ah vraiment ?!
— Ouais, j'aime le fait que tu illustres quelque chose auquel on s'attend pas. Sans redondance. J'ai hâte de voir l'exposition.
— Ah. Merci, c'est gentil.
Son commentaire me faisait plaisir, malgré la pression. Je ne voulais pas les décevoir.
— Aie confiance en toi !
— Hmmm.
— Et pour Eunji ? C'est demain ?
Toutes mes craintes revinrent d'un coup. Je hochais la tête pour confirmer, concentrée sur mes baskets.
— Tu vas trouver. Je crois en toi, lança-t-il depuis la porte. Merci pour les photos !
— Merci Dae. Pour tout.
Il m'envoya un clin d'œil, accompagné d'un grand sourire et disparu dans le couloir. Je restais seule avec mes doutes, un regain d'énergie et ses mots réconfortants. Je l'appréciais de plus en plus. Je m'étais rarement attaché à quelqu'un, surtout aussi vite. En sa présence, mes défenses s'affaiblissaient.
***
Le grand jour commençait. Ce soir, je rejoindrai Eunji à vingt et une heures dans son labo. Aucune illumination pendant la nuit sur ma façon de mener le shooting ne m'avait frappée. Je décidais d'improviser en fonction de l'humeur du rappeur. Je ne devais pas me foirer, il ne m'accordait qu'un seul essai.
Je passais la journée à bosser sur la maquette de l'album et sur la mise en place de mon exposition. Je listais le matériel dont j'aurais besoin, afin de la valider auprès du manager. Pour qu'il ait une idée précise de ce à quoi ressemblerait mon installation, je lui réalisais des layout. Même s'il manquait les photos d'une personne, je pouvais fournir un plan assez complet du rendu final.
Le temps filait à toute allure et l'heure de me préparer pour rejoindre le génie de la production avait sonné. Dix minutes plus tard, je me trouvais devant sa porte. Je frappais, sans obtenir de réponse. Il n'était pas arrivé, alors je décidais de l'attendre là. Au bout de vingt minutes, ses pas résonnèrent dans le couloir et je le vis apparaître derrière l'angle du mur.
— Désolé, je bossais avec Minjae sans imaginer l'heure passée.
Il avait dû courir, il était essoufflé.
— On commence quand tu veux, je suis prêt, affirma-t-il en s'engouffrant dans son labo.
— Aucun souci. Prends le temps de te poser et de respirer.
J'entrais derrière lui, après qu'il m'ait fait signe de le suivre.
La pièce demeurait simple, sans décorations inutiles. Un immense bureau avec un ordinateur et deux écrans occupait le mur du fond. Dessus trônait tout ce dont il pouvait avoir besoin pour la production : une carte son, un clavier maître MIDI, des enceintes, un micro, une boîte à rythmes, une table de mixage. Sur le côté gauche, un piano droit faisait face à un autre bureau, à droite où reposaient un portable et tout un tas de livres, partitions et documents en tout genre. À côté, un sofa et une table basse offraient un coin pour se détendre. La pièce n'apparaissait ni en bordel, ni rangé. Chaque chose possédait une place bien précise, selon les règles d'organisations du producteur. Il semblait le genre de personne qui déteste qu'on touche à ses affaires.
— Tu peux t'installer sur le canapé là-bas. Tu as besoin que je me change ?
Je posais mon matériel à l'endroit indiqué et le détaillais de haut en bas. Il portait un jean noir slim troué aux genoux. Un t-shirt beige descendait en dessous de ses fesses, recouvert par un pull sombre, un poil moins long, déchiré au niveau du col. Son bonnet gris laissait les mèches de sa frange ébène, tomber sur son front. Elles contrastaient avec son visage blanc comme neige dépourvu de maquillage. Sa peau lisse et sans imperfection n'en avait nul besoin. Ce style grunge lui allait parfaitement.
— Tu peux rester tel quel, finis-je par lui répondre. Je vais maquiller uniquement tes yeux, pour qu'ils ressortent, c'est tout.
— OK.
Aucune remarque ne s'échappa de ses lèvres malgré son air surpris.
— J'ai apporté le nécessaire. Assieds-toi, je m'en occupe tout de suite.
Il s'installa sur son fauteuil, en face de moi et je m'approchais, pour accentuer son regard. Rien de trop chargé, un effet smoky dans les teintes marron. Ses iris foncés paraissaient noirs. Ses yeux en forme d'amande lui donnaient l'expression d'un chat malicieux. Ils me fixaient, pendant que je le maquillais, ce qui me perturbait. Je ne l'avais jamais vu d'aussi près. Les traits de son visage se dessinaient finement, sa peau nacrée, parfaite et sans défauts même à si faible distance. Ses cheveux brillaient et semblaient incroyablement doux, à tel point que l'envie de passer ma main dedans m'effleura l'esprit. Mon regard s'accrocha dans le sien, lorsque je pris du recul pour observer le résultat de mon travail. Mes joues me brulèrent sans que j'en comprenne la raison. Il faisait chaud dans ce studio, non ? Visiblement, il sentit ma gêne, j'aperçus une lueur d'espièglerie dans ses pupilles. OK Mark, respire, il ne va pas te bouffer. Ses yeux ne me lâchaient toujours pas. Il le faisait exprès ou quoi ? Je me raclais la gorge pour reprendre un semblant de contenance.
— On peut démarrer, affirmais-je d'une voix moins assurée que ce que j'aurais souhaité.
— Que dois-je faire ?
Lui, par contre, parlait de façon confiante.
— Hum... Juste travailler.
Les paroles de Daeyeon me revinrent en mémoire. Autant lui expliquer mes intentions, on gagnerait du temps.
— Le but, c'est de mettre en lumière ton côté producteur. Continue comme d'habitude.
— OK.
Il se retourna vers son écran et commença à pianoter sur son clavier. Je l'observais un moment et le photographiais sous différents angles. Au bout de plusieurs minutes, je dus me rendre à l'évidence. Rien n'allait. Les clichés ressemblaient beaucoup trop au shooting de Minjae. Les photos n'étaient pas mauvaises, aucune émotion ne s'en dégageait. Ce sur quoi il bossait ne le captivait pas énormément. J'avais l'impression qu'il était juste assis devant son écran, à ne rien faire, à ne penser à rien. C'était assez perturbant. Mon soupir dut l'avertir de mon problème, il se retourna, un regard interrogateur sur le visage.
— Désolé, je n'y arrive pas comme je veux.
Sans répondre, il se contenta de me fixer. De plus en plus mal à l'aise, je ressentais la pression alourdir mes épaules. Je commençais à perdre mes moyens, craignais de subir une crise d'angoisse devant lui. Je m'étais assez donnée en spectacle en début de semaine. La sonnerie de son téléphone me sortit de mes pensées. Distraitement, il jeta un coup d'œil à l'écran et ses sourcils se froncèrent.
— Merde. Désolé, je dois m'absenter quelques minutes. Tu as l'air épuisé, tu peux te reposer un moment sur le canapé, je fais vite. Désolé.
Sur ces mots, il farfouilla dans un tas de papiers, récupéra deux-trois partitions et détala comme une balle. Je me retrouvais toute seule, avec mon désarroi et ce foutu shooting.
L'angoisse de foirer mon exposition, la pression que je me mettais, la fatigue, cette boule au ventre que je trainais depuis les appels et les crises de panique eurent raison de moi. Une larme coula sur ma joue, puis une deuxième, une troisième jusqu'au déluge. Je laissais tout sortir sans pouvoir m'arrêter, recroquevillée sur le canapé du rappeur. Tout mon corps tremblait, ma tête tournait et mes yeux me brulaient tellement que je les fermais pour essayer d'apaiser la douleur.
***
J'étais restée là assez longtemps pour que mes tremblements cessent. Mes larmes avaient séché sur mes joues. Je crois que je m'étais endormie au chaud. Eunji avait dû revenir pendant ma sieste, je l'entendais respirer. Bien joué, Mark ! La honte. Il t'avait dit de te reposer, pas de pioncer sur son canap. J'espérais qu'au moins je n'avais pas ronflé ! Et si j'avais bavé pendant mon sommeil ?! Merde ! Si je gardais les yeux fermés, je pouvais rester ainsi pour toujours ? Je n'aurais pas à affronter sa réaction. Non, plus j'attendais et plus j'aggravais mon cas. Je dépliai timidement ma paupière puis, réalisant qu'il me tournait le dos, trop concentré sur son piano, j'ouvris le deuxième. De trois quarts, la tête penchée sur le côté, il arborait une telle vulnérabilité que je me figeais. Je n'avais jamais croisé de regard aussi tourmenté. Il paraissait démuni, en proie à de nombreuses incertitudes, sur le point de craquer. Une larme perlait au coin de son visage et je sentais qu'il luttait pour la garder. Comme s'il se refusait cette faiblesse. Je retrouvais exactement l'expression que je recherchais chez lui, ce mélange de détermination et de doute. Je me saisis de mon appareil et immortalisais ce moment avec la peur que le son de l'obturateur l'interpelle et le fasse se retourner. Visiblement, la musique présente dans son casque masquait mes agissements. J'abandonnais mon outil de travail à côté de moi et me relevais en position assise. Je constatais qu'une couverture m'emmitouflait. Ma surprise s'agrandit quand je me rendis compte que ce n'était pas n'importe laquelle. La noire avec les têtes de mort. Mystère numéro trois résolu !
— Tu es réveillée ?
Je sursautais. Il s'était orienté vers moi et m'observait.
— Excuse-moi ! Je ne voulais pas m'endormir ! m'inclinais-je.
— Tu avais l'air d'en avoir besoin.
Il essaya d'essuyer sa larme discrètement, en vain.
— Ça va mieux ?
— Oui, encore désolée. J'ai dormi longtemps ?
J'espérais secrètement ne pas avoir ronflé ou dit des choses embarrassantes pendant mon sommeil.
— Je me suis absenté une dizaine de minutes, donc je dirais vingt minutes. Pardon de t'avoir fait faux bond. J'ai eu une urgence.
— Non, c'est moi. Hum... Tu aurais dû me réveiller. Merci pour la couverture.
— Tu tremblais comme une feuille. Tu as une petite mine, tu as fait un malaise ?
— Hein ? Non !
Je me levais d'un coup.
— Et toi ? Tu as l'air préoccupé.
— Oh ! Ouais, murmura-t-il surpris que je lui retourne la question.
— Tu es sûr, je peux peut-être t'aider ? osais-je demander.
Il pouffa légèrement.
— Je galère sur un arrangement pour notre prochaine prestation, soupira-t-il. Mon manager vient de me prévenir que le groupe devait interpréter un medley avec des chansons imposées et la transition entre deux de celles-ci me gêne.
— Je peux écouter ?
— Si tu veux, accepta-t-il un sourcil relevé. Je dois les garder dans cet ordre, et j'ai deux mesures de battement pour faire le changement, m'expliqua-t-il pendant que résonnaient les deux morceaux.
C'était bizarre de parler de musique avec lui. Je me sentais insignifiante. J'avais peur de dire une bêtise, et en même temps, j'avais insisté.
— La deuxième chanson, c'est toi qui rap ici ? Après, vous enchaînez avec la partie de Daeyeon ?
— En effet.
Ses yeux curieux me transperçaient. Je ne savais plus où me mettre.
— Tu penses pouvoir la prendre un ton au-dessus ?
Il me fixait sans répondre et semblait attendre des explications alors, je poursuivais.
— Si tu modules d'un ton, elle passe en mi mineur, comme la première, du coup la transition paraitra moins bizarre. Daeyeon possède la tessiture pour monter la suite d'un ton également et finir le medley. Tu as deux mesures pour faire un pont, sans nécessairement trop t'éloigner de la tonalité originale.
Mes explications terminées, je repris ma respiration. J'avais tout lâché d'une traite. Un léger sourire apparut au coin de ses lèvres, subtil, mais je l'avais quand même entre aperçus.
— Tu n'as pas de photo à prendre ?
Il avait complètement nié mon intervention ! J'avais dit une connerie ? Même si c'était le cas, il aurait pu me répondre.
— J'ai déjà la première partie. Il faudrait passer dans la salle du piano pour la seconde.
— Comment ça ? Je croyais que tu bloquais ?
— Oui... C'est-à-dire que... je t'ai pris en photo à mon réveil, quand tu jouais au piano, balbutiais-je.
— QUOI ?! hurla-t-il, me provoquant un sursaut. Tu plaisantes, j'espère ?
Il me toisait d'un air furieux. Pourquoi tant de colère ?
— Euh, il y a un souci ?
— Sors d'ici. Tout de suite.
Il ne criait pas. Sa voix glaciale et son regard noir me persuadèrent de son envie de m'égorger. Ce changement de comportement me rendit confuse.
Une boule se forma dans ma gorge et je commençais à avoir du mal à respirer. Je rapatriai mes affaires avant de craquer devant lui, fourrai le tout en vrac dans mon sac, et partis sans demander mon reste. Quand la porte se referma derrière moi, je fondis en larmes, pour la deuxième fois de la soirée.
J'étais beaucoup trop sensible en ce moment. Je ne tiendrais pas longtemps, j'avais peur de sombrer. Comme avant.
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Bonsoir!
Tout le monde est en vie? Pour ma part je me remet lentement des événements de la journée ^^
J'espère que vous avez apprécié le concert pour celles et ceux qui l'ont vu.
Les arrangements étaient vraiment incroyables, sans parler des tenues, de la presta... bref comme d'habitude c"tait vraiment génial.
En relisant le chapitre pour le poster, je me dis que même si cette histoire a été écrite il y a plus d'un an, elle reste toujours d'actualité.
Je n'en dis pas plus, comme vous avez pu le lire Mark a réveillé la tempête Eunji^^
Est ce qu'elle va réussir à se dépatouiller pour la suite? Vous le saurez peut-être plus tard...
D'ici là, bonne soirée à tous et bon courage pour la reprise demain!
Fighting!
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